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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Un mot sur l'auteure

 

Est-il vraiment besoin de présenter J.K. Rowling ? Bien sûr, ce roman est loin d'être son oeuvre la plus célèbre. Je tiens à préciser que pour ma part je n'ai jamais lu Harry Potter, et ce livre, qui était sa première parution après des aventures pleines de magie a donc piqué ma curiosité.

 

Dans ce roman donc, point de sorcellerie, nous voici à Pagford, une petite ville anglaise.

 

Point de départ de l'histoire : Barry Fairbrother, un notable, meurt brusquement, laissant vacant un poste qui suscite bien des convoitises.

 

Au fil des pages nous faisons connaissance avec de nombreux personnages, amis ou ennemis de Barry, de leurs familles et proches, et donc de leurs réactions suite à sa disparition.

 

Si j'ai apprécié le côté "puzzle" de l'intrigue qui nous permet peu à peu de cerner les personnalités rencontrées, j'ai trouvé que bien souvent les protagonistes étaient présentés comme étant sympathiques, ou pas pas du tout. Nous suivons globalement des adultes et des adolescents, et pour la plupart leurs caractères sont très tranchés : un père de famille violent, bourrin et plutôt stupide, à tel point que l'on se demande comment il peut "cacher" ce qui se passe chez lui, une adolescente qui se scarifie, une mère de famille qui a déménagé à Pagford pour consolider une relation déjà bien bancale...

 

A part Krystal et quelques autres personnages clés du roman,  j'ai été surprise par le manque de nuances dans les caractères.

 

Par ailleurs, l'intrigue s'étend sur 790 pages, et si les toutes dernières rendent le tout intéressant avec une conclusion inattendue, ce roman souffre de longueurs indéniables.

 

La critique d'une petite ville, de ses rumeurs, de ses luttes de pouvoir intestines aurait mérité plus de "mordant", de passages plus psychologiques. Venant d'une auteure telle que J.K. Rowling, je m'attendais à quelque chose de mieux construit et de plus agréable à lire, ce qui n'a pas été le cas.

 

Pourquoi lire Une place à prendre ?

 

Si vous avez du temps devant vous pour lire ce pavé et vous faire une idée de ce que l'auteure propose en dehors de Harry Potter, tentez cette lecture. Ne vous attendez toutefois pas à un récit prenant et palpitant, un auteur comme Douglas Kennedy sait beaucoup mieux dépeindre le quotidien et la psychologie des personnages.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Suède, #Troisième âge

Un mot sur l'auteur (source : Lisez.com)

 

Catharina Ingelman-Sundberg est une auteur suédoise très populaire. Elle a commencé sa carrière en tant qu’archéologue sous-marin et a participé à plusieurs explorations, à la recherche, notamment, de drakkars ensevelis. Elle a écrit de nombreux romans historiques pour lesquels elle a été primée et partage son temps entre la rédaction de romans et d’articles pour un grand quotidien suédois, le Svenska Dagbladet. Comment prendre le large sans perdre son dentier est son troisième roman à paraître chez Fleuve Éditions. 

 

Ce roman a atterri dans mes mains lors d'un passage à Fécamp, je l'avais trouvé dans une boite à livres, attirée par la promesse d'un bon moment de lecture détente en compagnie de personnes âgées.

 

J'aurais dû me méfier des critiques de Elle et du Parisien en couverture et sur le quatrième de couverture.

 

"Ce récit très bien ficelé se dévore et amuse", "Quelle énergie chez ces joyeux drilles"... vraiment ?

 

Deux hommes et trois femmes s'ennuient dans leur maison de retraite, après avoir vu un documentaire, ils décident que la prison est une meilleure option. Afin d'y arriver, ils choisissent de faire un casse, puis de se dénoncer. Sur le papier, l'idée est amusante, enfin, le résumé. Pour ma part, j'ai plutôt "subi" cette lecture et la seule raison pour laquelle je suis allée au bout, c'était pour voir si la fin allait me surprendre. Ai-je été étonnée ? Même pas... je ne dévoilerai rien, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.

 

Les personnages ne sont pas spécialement attachants, et ça vaut aussi bien pour les principaux que pour les secondaires. Pour tous, j'ai eu l'impression que l'on restait en surface. J'aurais par exemple aimé que l'on détaille plus les réactions des enfants en apprenant que leur père ou leur mère est accusé d'un vol, mais c'est à peine évoqué.

 

Côté humour, je ne me rappelle pas avoir souri durant ma lecture. C'était laborieux, répétitif et très long pour finalement une intrigue qui ne valait pas de s'étaler sur 465 pages. Les policiers sont également d'une bêtise et d'une nullité affligeantes, rien ne vient pour moi sauver cette histoire qui aurait mérité plus de fantaisie pour être plus crédible étrangement. On est très loin d'un Ocean's Eleven au pays des personnes âgées, et c'est bien dommage.

 

Pourquoi lire Comment braquer une banque sans perdre son dentier ?

 

Ne comptez pas trop sur moi pour vous inciter à lire ce roman car rarement un livre m'a paru aussi long et dépourvu d'intérêt. Côté fantaisie, je préfère un auteur comme Romain Puértolas, pour le moment les écrivains nordiques me plaisent plus pour les romans policiers.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Inde, #New-York, #Initiatique

Tout d'abord, je tiens à remercie Babelio ainsi que les Editions L'originel pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique de septembre 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions L'originel)

 

 

Né en Suisse en 1969, il traverse l’Atlantique en voilier, sillonne les Caraïbes et l’Amérique du Sud, s’engage dans l’action humanitaire au sein des favelas du Brésil, côtoie des chamans en Amazonie.

 

Autant d’expériences fortes qui bousculent ses certitudes sur la vie et sur la mort. Il côtoie en France, en Amérique du Nord et en Inde des sages de plusieurs courants spirituels, tous issus d’une relation traditionnelle de maître à disciple. La liberté intérieure dont ils témoignent le convainc bien plus que… tout le reste.

 

Ses livres sont le fruit de ces rencontres, de sa propre pratique, de sa relation avec l’enseignant américain Lee Lozowick et de son goût pour l’humour décalé ou burlesque.


Il a été invité à partager son expérience dans « Psychologies Magazine », « Sources » et sur « Radio ici et maintenant », entre autres médias.


Son premier ouvrage d’inspiration autobiographique, « Le grand singe à la fissure dans le cœur », a été publié en 2013 aux Éditions L’Originel – Ch. Antoni, sous le nom de Thierry Gaillard. Il vit en France en Nouvelle-Aquitaine.

 

Les masses critiques de Babelio sont toujours une bonne occasion de découvrir des auteurs, ainsi que des maisons d'édition. Qu'est-ce qui m'a mené à ce livre précisément ? C'est toujours un peu un mystère, pourquoi un résumé nous attire-t-il ? Pourquoi ce roman ? Et comment font-ils chez Babelio pour décrypter ce qui va me convenir le mieux dans la large sélection que je fais ?

 

Oui, ça fait beaucoup de questions tout ça...


Ai-je des réponses ? Pas tant que ça, cependant, pour ce cas, encore une fois, ce fut une belle découverte.


Tout d'abord, je dois dire que j'ai éprouvé quelques craintes à la lecture du prologue. En effet, je l'ai trouvé très tourné vers la spiritualité et j'ai eu peur un moment d'avoir choisi un livre trop "new-age" (pardon, je ne trouve pas d'autre expression). Dieu merci, le rock était également évoqué, ce qui me donnait de l'espoir.


Ami lecteur, sois rassuré, ce roman se lit avec un réel plaisir. Nous faisons connaissance avec des héros faisant partie de deux époques bien distinctes et dans des lieux éloignés géographiquement l'un de l'autre. D'un côté : Chitakroot en Inde, en 2000, de l'autre New-York en 1934. En Inde, nous avons Thomas, un écrivain en panne d'inspiration venu vaincre son syndrome de la page blanche, et qui se fait malmener par le gérant d'une échoppe de chaï, celui-ci étant censé lui raconter une histoire qui l'inspirera.


A New-York, nous faisons la connaissance de John Kane et de Ruby Goldman, normalement tout les oppose et pourtant... nous allons les suivre dans cette époque particulière de la Grande Dépression.


L'alternance de deux histoires parallèles est un procédé usé jusqu'à la corde me direz-vous. Possible, mais ici, c'est tout à fait bien mené. de plus, certains passages sont durs, mais contrebalancés par de l'humour qui m'a fait rire plusieurs fois, ce qui est assez rare. Certains moments m'ont rappelé Même les Cow-girls ont du vague à l'âme de Tom Robbins. Car Un chaï au paradis, c'est un livre qui fait du bien, profond avec ce qu'il faut de légèreté, drôle et émouvant. Equilibré comme un train en partance pour Bombay.

 

Pourquoi lire Un chaï au paradis ?

 

On ne peut pas dire que l'ambiance du moment soit à la fête. Je n'aime pas trop le terme feel-good, et effectivement, comme dit dans le résumé éditeur, roman initiatique et solaire convient parfaitement à ce livre. Une lecture qui donne la pêche et qui incite à aller en Inde, tout en regardant moins loin que le bout de notre nez. Qui peut dire non à un peu d'évasion loin des tracas quotidiens ?

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier

Un mot sur l'auteure (source : Polars Pourpres)

 

Magdalen Nabb est née en 1947 à Church, un village du Lancashire. Après des études d'art, elle enseigne la céramique. En 1975, elle visite Florence et, sous le charme de la ville, décide de s'y installer. C'est en 1981 qu'elle écrit son premier roman policier, Le Gentleman florentin, salué par Georges Simenon d'un retentissant bravissimo ! En 1982, Le Gentleman florentin est élu Meilleur premier roman policier par la British Crimes Writer's Association. Depuis, Magdalen Nabb a publié treize titres de la série Guarnaccia.

 

Au départ, ce livre avait tout pour me plaire : un meurtre, Florence, une enquête pas simple à résoudre... oui, il y a tout ça dans ce roman, cependant, malheureusement, je suis vraiment restée sur ma faim (pas comme l'adjudant Guarnaccia qui cède régulièrement à des crises de boulimie).

 

Prenons d'abord ce meurtre, j'ai rarement lu une mise en place aussi lente et confuse. Nous faisons la rencontre de Georgia Torrini qui avertit la police sans preuve bien réelle du drame qui a pu se dérouler. Passé ce moment assez déstabilisant par sa mollesse, nous voici enfin sur la scène du crime, avec un mari que tout désigne comme étant le coupable idéal.

 

Ensuite ? Entre un procès auquel Guarnaccia doit témoigner, qui réveille de vieux souvenirs chez lui et auquel j'ai eu bien du mal à m'intéresser, une intrigue qui avance péniblement avec un adjudant qui ne partage aucune idée réellement et qui a l'air de suivre l'enquête de loin... je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à cette histoire.

 

Pourquoi ai-je continué ? Je voulais comprendre comment la victime était morte et ce qui avait conduit à son assassinat. Comble de l'ironie, je n'ai absolument rien compris au dénouement de l'histoire sur le décès de Celia Forbes car cela m'a semblé en contradiction avec les conclusions du légiste. De plus, les personnages ne m'ont pas convaincu dans leurs attitudes. Une chose est sûre, c'est une lecture frustrante mais pas marquante du tout en ce qui me concerne.

 

Pourquoi lire Meurtre à la villa Torrini ?

 

Pour ma part, je ne recommande pas ce livre, qui d'ailleurs ne semble pas être le meilleur de l'auteure. Si un jour Le gentleman florentin croise ma route, je le lirai mais je n'en fais pas une priorité.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Guerre froide, #Policier, #Islande

Un mot sur l'auteur : 

 

Ce roman étant le troisième que je lis d'Arnaldur Indridason, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Et me voici de retour en Islande, pour enfin faire connaissance avec Erlendur Sveinsson... ah non, toujours pas car dans Le duel, c'est Marion Briem l'héroïne.

 

En pleine Guerre froide en 1972, un championnat d'échecs passionne les foules à Reykjavic. Ce n'est pas ce qui préoccupe Marion, un adolescent a été poignardé dans un cinéma. Malgré tout, cet assassinat semble lié au duel entre Bobby Fisher et Boris Spassky, la commissaire va devoir dérouler le fil d'une histoire qui va bien au-delà des échecs.

 

Si je n'avais que très moyennement apprécié Sigurdur, j'ai vraiment aimé suivre Marion. En plus de l'histoire en 1972, nous assistons également à l'enfance de la commissaire, et à son traitement contre la tuberculose dans un sanatorium à Kolding, au Danemark.

 

Ces deux histoires parallèles ajoutent un élément très intéressant à l'intrigue, nous aidant à comprendre la personnalité de Marion. C'est un personnage assez secret, attachant, et qui fait preuve de beaucoup d'empathie dans son travail. Elle est également très liée aux traditions islandaises. On perçoit mieux à travers le récit de sa jeunesse les épreuves qu'elle a du traverser et tout ce qui a forgé son caractère. Envers et contre tout, malgré les difficultés et les dangers, Marion veut que la vérité éclate et que l'assassin du jeune adolescent soit puni.

 

Par ailleurs, Indridason dépeint avec brio l'atmosphère autour du duel d'échecs qui oppose un américain à un russe et dont il dépend bien évidemment bien plus qu'une simple victoire.

 

La place de l'Islande lors de la Guerre froide, les jeux politiques, le cinéma... Indridason réussit à faire de ce roman une histoire qui fascine et dont les protagonistes jouent une partition sans fausse note.

 

Pourquoi lire Le duel ?

 

Toujours pas d'Erlendur en vue, cependant, j'ai vraiment adoré le personnage de Marion, avec ses parts d'ombre et son humanité ainsi que sa droiture. Pour moi, ce livre est proche de la perfection avec un équilibre entre passé et présent, des informations distillées avec soin, et une leçon d'histoire qui est très bien amenée. Un duel qui ne ravira pas que les amateurs d'échecs !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Cuisine, #Histoire

Un mot sur l'auteure (source : Le livre de poche)

 

Membre du conseil scientifique de Slowfood France (mouvement pour la sauvegarde du patrimoine culinaire mondial), Michèle Barrière fait partie de l'association De Honesta Voluptate, fondée sur les travaux de l'historien Jean-Louis Flandrin. Journaliste culinaire, elle est l'auteur pour Arte de la série Histoire en cuisine.

 

Avant toute chose, je dois préciser que je ne savais pas en choisissant ce roman dans une boite à livres que c'était le sixième tome de la sage de la dynastie Savoisy. Même si j'ai pu comprendre l'histoire, certains éléments m'étaient inconnus, fatalement, et les petits rappels disséminés ça et là étaient bienvenus.

 

Ce livre était également l'occasion pour moi de découvrir un mélange de roman historique, culinaire, et policier. C'est assez déroutant parfois, d'autant plus que l'auteure ajoute aussi à tout cela des voyages dans le temps, ce qui rend parfois l'intrigue globale difficile à suivre.

 

Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture, je craignais, à cause d'une note faible sur Livraddict de beaucoup peiner sur ce roman, mais ça n'a pas été le cas. Si le personnage principal, Quentin, est assez insupportable, sa comparse Constance ne se laisse pas faire et elle contrebalance bien le caractère assez infantile de son compagnon d'infortune.

 

Ensemble, ils traversent les siècles afin de mettre la main sur un manuscrit précieux pour la famille Savoisy. Au fil du temps, le lecteur peut découvrir l'évolution de la cuisine française... entre deux meurtres !

 

Pour ma part, j'ai aimé en apprendre beaucoup au fil des pages sur la gastronomie, cela a semblé lasser certains lecteurs, ça ne m'a pas gêné puisque la cuisine tient une place importante dans cette saga, ce n'est donc pas une surprise. De plus, le côté historique est très authentique et documenté, ce qui est quelque chose que j'apprécie énormément.

 

Y-a-t-il des descriptions de banquets incroyables ? Diantre, bien évidemment ! N'oublions pas que l'auteure est spécialisée en histoire de la cuisine, il est donc normal donc qu'elle partage son savoir !

 

Pourquoi lire Meurtre au café de l'arbre sec ?

 

Parce que ce livre mérite mieux qu'une note très moyenne et des critiques assez dures. Non, ce roman n'est pas parfait, mais il est bien écrit, plaisant (oui, il faut accepter de lire ces descriptions culinaires, ça fait partie du jeu). Et puis, vous croiserez quelques personnages historiques, et ces moments valent le détour.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Polar, #Nordique

Un mot sur l'auteur : 

 

Ce roman étant ma deuxième lecture d'Arnaldur Indridason, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Avant ce policier qui est le genre de prédilection d'Indridason, je n'avais lu que Le livre du roi de cet auteur. Avec La muraille de lave, je fais donc ma première incursion dans la sage d'Erlendur Sveinsson, enfin, pas tout à fait. En effet, celui-ci est parti en vacances, nul ne sait où il est, je n'aurai donc pas la joie de faire sa connaissance.

 

A sa place, nous suivons dans ce roman Sigurdur Oli, que je n'ai pas tellement apprécié, humainement parlant. Bourru, totalement dépassé par ses problèmes personnels (couple, famille...), il se retrouve embarqué dans une histoire bien glauque d'échangisme assaisonné de chantage, de meurtre et d'argent.

 

Vous vous dites qu'avec tout ça, on a bien assez d'énigmes à résoudre ? Que nenni, on ajoute encore un fil rouge sur fond de pédophilie, et le tableau est complet.

 

Oui, je sais, ça fait beaucoup, et ça n'a pas l'air réjouissant, et surtout, pourquoi s'infliger autant d'atrocités ? Parce qu'Indridason réussit malgré tout à alléger le lecteur grâce à un personnage principal qui pour moi est l'exemple type de toute qu'il ne faut pas faire au quotidien. Sigurdur n'est pas diplomate, il s'acharne sur un témoin, il tente pathétiquement de récupérer son ex... et ce ne sont que quelques exemples de ses faits d'armes. Malgré tout, il mène l'enquête et démêle les fils d'une histoire complexe tout en essayant de comprendre les messages qu'une vieille connaissance tente de lui faire passer.

 

Malgré des thèmes lourds, de nombreux personnages à assimiler avec bien sûr des noms nordiques auxquels nous ne sommes pas habitués, j'ai bien aimé ce livre, tout en comprenant qu'il n'était pas le meilleur de l'auteur. Et je dois l'avouer, Sigurdur ne me manquera pas en personnage principal.

 

Pourquoi lire La muraille de lave ?

 

Même si ce roman n'est pas le chef d'oeuvre d'Indridason, c'est un très honnête policier, bien ficelé, avec des personnages intéressants. 

 

Pour ma part, j'aime cette lenteur dans l'action, le réalisme des caractères et la façon qu'a Indridason de nous plonger dans l'intrigue.

 

Si vous ne cherchez pas des rebondissements à chaque page, ce type de lecture est fait pour vous.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Biographie, #Belge

Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Academia ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de juin 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Academia)

 

Manuel Verlange a passé son enfance à Nantes avant d'enseigner la langue française à Tokyo, puis en Belgique. Il a publié plusieurs romans, une biographie d'Alfred Grojean, industriel belge fondateur du Groupe Comet (Changer le cours des fleuves, 2022, Academia) et a participé à la création de séries pour la télévision. Son septième roman, La statue du Commandeur a paru en mai 2023.

 

Pour moi, Jean-Luc van Damme était un inconnu total, j'ai choisi ce livre dans la masse critique de juin 2023 car le résumé m'intriguait et j'avais envie de découvrir le parcours de ce producteur belge.


Cette biographie se présente sous forme d'échanges entre l'auteur Manuel Verlange et Jean-Luc van Damme, dans l'ordre chronologique depuis l'enfance de ce dernier.


J'ai beaucoup aimé le récit des tendres années de Jean-Luc van Damme puis celui de sa vie de jeune adulte. Peu doué pour les études, il se découvre une vraie passion pour la musique et à force de volonté, finira par devenir producteur de clips.


Il se lance ensuite dans la publicité, puis dans le milieu du cinéma. Ces années sont ponctuées d'anecdotes mais aussi d'explications sur les lancements des différentes filiales de Banana Split, sa société de base, et c'est là que l'auteur m'a un peu perdue.


En effet, l'ascension de Jean-Luc van Damme est assez passionnante à suivre, cependant, j'ai trouvé qu'il y avait trop de détails sur toute cette partie d'expansion qui à mon sens n'en nécessitait pas autant.


Le pivot de la vie de Jean-Luc van Damme d'un point de vue professionnel est le film Goodbye Bafana qui prendra un temps infini à se concrétiser.


Personnellement, l'homme connait des tempêtes difficiles à surmonter : un divorce compliqué (y en a-t-il de simple ?) puis le suicide de sa seconde femme. Ensuite, professionnellement, c'est la descente aux enfers avec une lente remontée vers la surface. On sent l'homme éprouvé, dans la soixantaine il a déjà vécu mille vies. Ce passionné de musique s'obstine dans le cinéma et les témoignages de ses enfants en postface montrent qu'eux-mêmes aimeraient que leur père retrouve sa voie afin de connaitre à nouveau le bonheur.
 


Pourquoi lire Banana Split ?



Même si le style de Manuel Verlange ne m'a pas toujours plu, j'ai apprécié de découvrir Jean-Luc van Damme et son parcours atypique. Il est la preuve que même sans être un premier de la classe, la volonté et aussi le culot permettent de réaliser ses rêves.


Bien sûr, il m'a manqué certaines références typiquement belges par moments, cependant, c'est une biographie intéressante qui permet de croiser de nombreuses personnalités du monde du spectacle et de se glisser dans les coulisses en toute discrétion.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Manga, #Deuil, #Fantastique

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Kotoon pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de mai 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Kotoon)

 

Raul Trevino est un artiste mexicain qui illustre et scénarise des webcomics. Il vit au Japon. Il a illustré entre autres Sombra, scénarisé par Justin Jordan [Urban Animal] et publié par Boom!Studios. Il est également l'auteur du webcomic Magic Soda Pop.

 

Il a reçu en 2014, dans la catégorie Meilleur Auteur, le prix Butze-Vargas qui récompense les meilleures bande-dessinées mexicaines, pour Tinkers of the Wasteland.

 

La mère de Sarah est sa complice, et lorsqu'elle meurt subitement, la petite fille ne parvient pas à accepter sa disparition.

 

Sarah devient alors obsédée par la quête d'un remède qui offrirait la vie éternelle. Des rumeurs courent sur un de ses voisins qui se comporte étrangement. La petite fille décide d'y croire, l'homme est un vampire et pourra l'aider.

 

La vérité pourrait bien dépasser tout ce qu'elle avait pu imaginer.

 

Ce manga qui est à l'origine un webtoon se distingue sur plusieurs points : l'auteur/dessinateur est mexicain, le graphisme est en noir, blanc et rouge et son scénario vogue habilement entre réalité et fiction.

 

 

Le chagrin de Sarah est palpable, perdre sa mère si jeune est tellement injuste que l'on comprend tout à fait son refus d'accepter cette disparition brutale.

 

Le personnage du voisin, Samuel, est un élément central de l'intrigue. S'il n'est pas un vampire, son comportement n'est pas celui d'un humain "normal". On sent qu'il voudrait aider Sarah, mais il ne le peut pas.

 

Le père de la petite fille n'arrive pas de son côté à gérer la situation, ni avec Sarah, ni avec Aaron, son petit frère.

 

A ce deuil difficile, mais réaliste, s'oppose le nigrum, une substance liée à Samuel et qui apporte un côté fantastique à l'histoire, à travers des planches hallucinatoires et cauchemardesques.

 

J'ai aimé le graphisme, le rythme et le fait que même sur des planches sans dialogues, l'intrigue se suive sans problème. Le parti pris de n'utiliser que trois couleurs donne beaucoup de dynamisme. Il y a de très belles réflexions sur la douleur, le deuil et l'amour.

 

 

 

Pourquoi lire Live forever ?

 

Ce manga est à la fois poétique et envoutant, le sujet est difficile, et Sarah, déterminée à retrouver sa maman est prête à tout. Si vous aimez les univers un peu gothiques et décalés, c'est une très bonne lecture.

 

Pour ma part, j'attends le tome 2 avec impatience pour connaître la conclusion de cette histoire.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #BD, #Policier, #Sherlock Holmes

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les Editions Soleil pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les scénaristes, illustrateurs et coloristes 

 

Jean-Pierre Pécau (Scénariste, source : Editions Soleil)

 

JEAN-PIERRE PÉCAU est né à Paris et vit à saint Ouen.
Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat. En 1980, il décide de se reconvertir et travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôle, Donjons et Dragons. Il fait ses premiers pas dans la bande dessinée avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash  et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. En 2003, il amorce une nouvelle série : Paris Maléfices. Suivront en 2014  Les 30 Deniers, Lignes de Front et Wonderball. En avril 2018, Jean-Pierre Pécau publie son premier roman graphique, Cavalerie rouge, adaptation du chef-d’oeuvre de Isaac Babel puis  Le Cœur de ténèbres  avec Benjamin Bachelier au dessin. En 2019, il lance une nouvelle série avec Fred Duval et Colin Wilson au dessin : Nevada.  Scénariste prolifique, il a récemment publié Jeremiah Johnson  (Soleil) ainsi que L’Espion de César  et Indochine  (Delcourt).

 

Michel Suro (Illustrateur, source : Editions Soleil)

 

MICHEL SURO est né en 1968 à Toulouse. Il réside dans le Tarn.
Il s’éloigne des bancs du collège en classe de 3ème sans jamais avoir mis le pied en cours de dessin. Pourtant, dès l’âge de 17 ans, il commence à vendre ses premières oeuvres. Parfait autodidacte, il exerce ses talents dans différentes branches : publicité, maquettisme ou encore photogravure. Influencé par Hergé puis Jijé, Michel Suro se tourne alors vers la bande dessinée et publie, dès 1992, ses premières planches dans le quotidien La Dépêche du Midi. L’année suivante, ce tout jeune dessinateur rencontre Eric Corbeyran pour un essai qui restera dans ses cartons. Il se frotte ensuite au western en compagnie de Corteggiani, réalisant quatre tomes de Sundance (Glénat). Toujours très sensible au style d’Eric Corbeyran, Michel Suro tente à nouveau sa chance en 1999. De ce tandem tout frais naît Le Clan des Chimères, un récit ancré dans l’univers du Chant des Stryges, autre série de Corbeyran, mise en dessin par Guérineau. Michel Suro est également l’auteur de Raimond le Cathare, l’adaptation du roman de Dominique Baudis, et Jeanne, la mâle reine avec France Richemond au scénario (Delcourt, 2019). 

 

Scarlett (Coloriste, source : BD Gest)

 

Scarlett, de son nom complet Scarlett Smulkowski, est une coloriste de bande dessinée. Elle a commencé sa carrière de coloriste en collaborant sur les albums du dessinateur Caza. Elle fait également des prestations de lettrage.

 

Une très jeune fille est retrouvée morte dans la Tamise, ses yeux et sa bouche sont cousus et un masque recouvrait son visage. L'inspecteur Lestrade sollicite alors l'aide de Holmes afin d'éclaircir ce crime étrange.


Le célèbre habitant de Baker Street va devoir faire preuve de ruse et d'habileté car son enquête ne sera pas un long fleuve tranquille.


De l'Angleterre à la France, de recherches qui mènent à des alliés inattendus, le flegme de Sherlock Holmes sera mis à rude épreuve, tout comme celui de Watson.


Cette BD a été pour moi une première concernant Sherlock Holmes, j'ai jusqu'ici lu quelques recueils de nouvelles et romans de Conan Doyle, et je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une série ou un film le concernant. C'est d'ailleurs étonnant puisque j'aime beaucoup Benedict Cumberbatch et Robert Downey Jr, mais là n'est pas le sujet.


Tout d'abord, j'ai aimé le scénario de cette BD et le déroulé des événements. Les allusions à des personnalités de l'époque sont bien amenées, c'est un bon mélange entre fiction et réalité. le dessin et les couleurs sont bien choisies, l'ambiance est restituée, notamment Londres et Paris, j'ai également apprécié la représentation des personnages.


L'histoire est intéressante et on ne voit pas les pages passer, l'enquête avance à un bon rythme, et lorsque la fin arrive, on ne peut qu'être frustré car la résolution ne se fait pas dans ce tome. Damned !

 

Pourquoi lire La noyée de la Tamise ?

 

Retrouver Sherlock Holmes dans une BD est un plaisir, surtout qu'il est ici confronté à une intrigue inédite. Il est aussi agréable de croiser des allusions à l'oeuvre originale, ce qui renforce le lien avec Conan Doyle.


Même si je ne suis pas une spécialiste de ce grand détective, j'ai trouvé que les caractéristiques de Holmes et Watson étaient bien respectées. C'est une BD agréable, le seul bémol étant qu'il faut attendre pour avoir le fin mot de l'histoire.

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