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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Après une interruption due aux intempéries (jamais vu autant de pluie par ici depuis que j'habite dans le sud !), voici le retour de la boite à livres.

 

Malheureusement, ce rendez-vous sera bref cette semaine car si j'ai déposé 3 livres comme d'habitude, je n'ai rien trouvé.

 

Voici donc uniquement la photo de ce que j'ai déposé :

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Comme toute bonne lectrice qui se respecte, j'ai toujours pas mal de livres qui attendent leur tour dans ma pile à lire (abrégée en PAL un peu partout).

 

Là-dessus, je suis carrément psycho-rigide, si, si, n'ayons pas peur des mots ! c'est à dire que quand j'ajoute un nouveau livre dans ma PAL, il sera lu selon son ordre d'arrivée dans celle-ci.

 

J'ajoute à présent dans ma PAL uniquement les livres que j'achète, qu'ils soient neufs ou d'occasion (hors intégrales ou recueils de nouvelles), ou bien ceux que l'on m'offre. Pourquoi ? Parce que ma PAL a grimpé de façon spectaculaire en 2018-2019 et atteint à présent 101 livres ! comme je ne lis pas très très vite les ouvrages de cette liste, il y a actuellement un délai d'environ 2 ans et quelques poussières entre l'instant où un livre rejoint ma PAL et celui où je l'ouvre...

 

Ce qui a fait exploser ce chiffre c'est l'apparition des boites à livres dans ma vie de lectrice, surtout qu'avant, je n'y avais accès que l'été facilement. Mais depuis mon déménagement, j'ai une boite à livres accessible très proche de chez moi, je procède donc différemment à présent.

 

Ce délai assez long vient aussi du fait que je n'ai que peu de livres courts dans ma PAL, il n'y en a pas beaucoup qui font moins de 400 pages.

 

Ce suivi m'aidera donc à voir si je progresse (ou pas), et vous permettra de connaître mes futures lectures. 

 

 

 

- Un miracle en équilibre de Lucia Etxebarria

 

Normalement, je n'aurais pas du être attirée par le résumé de ce livre, mais en le feuilletant, je me rappelle avoir aimé le ton de l'auteur, et c'était encore une trouvaille dans un des kiosques à livres de Saint Cyr sur Mer, alors je n'ai pas hésité longtemps !

 

- Les coloriés de Alexandre Jardin

 

Je n'ai encore jamais lu de livre de cet auteur, j'ai trouvé le résumé sympa, et la couverture me plaisait, je l'avoue, ainsi que le titre, qui me rappelle que de temps en temps, j'aime bien faire du coloriage pour adultes :)

 

 

- Délivrance de Jussi Adler Olsen

 

La série des livres du département V fait apparemment partie des grands classiques du thriller, mais ce sera pour moi le premier que je lirai. Bon, par contre, je dois l'avouer, j'ai vu le film de ce livre sur Netflix... mais je pense que ce sera encore mieux en roman, comme très souvent !

 

 

- Le temps est assassin de Michel Bussi

 

La série est passée il y a peu à la télé, mais j'ai choisi de ne pas la regarder. J'ai envie de me faire d'abord mon opinion avec le roman, surtout depuis ma déconvenue avec la série tirée d'Un avion sans elle que je n'avais pas du tout aimée.

 

 

- Quelqu'un pour qui trembler de Gilles Legardinier

 

Ayant rencontré cet auteur il y a peu, j'avoue que j'ai hâte de retrouver sa plume. Jusqu'ici, je n'ai lu que Demain j'arrête et c'est un très bon souvenir. Vivement !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Un homme pour le roi de Juliette Benzoni

 

"Pendant qu'aux Tuileries se poursuivait le hideux massacre des Suisses dont les cadavres dénudés étaient coupés en morceaux pour en faire d'ignobles trophées, pendant que des mégères vomies par l'enfer se livraient sur leurs dépouilles à une bacchanale effrénée où le vin des caves se mêlait au sang, Anne-Laure de Pontallec, seule dans son hôtel silencieux, attendait le retour de ses serviteurs... Les heures coulèrent sans que personne reparut.

 

Elle finit par comprendre qu'ils étaient partis sans esprit de retour quand, ayant visité leurs différentes chambres, elle s'aperçut que tous avaient emporté leurs effets personnels et qu'il ne restait rien. Sinon le désordre généré par une sorte de fuite. Mais de ce qui avait causé ce brusque départ, elle ne savait rien, n'imaginait rien. Elle était bien trop lasse pour cela !

 

Trop lasse même pour aller vers le seul ami qui lui restât : le cher duc de Nivernais. D'ailleurs, qui pouvait dire s'il avait pu rentrer chez lui ? Ne faisait-il pas partie des courageux gentilshommes qui accompagnaient la famille royale dans sa marche vers l'Assemblée ?

 

Ce fut la fatigue qui l'emporta. Regagnant sa chambre, elle céda à la tentation du lit dont les draps frais lui firent soudain l'effet d'un luxe extraordinaire. Elle s'y laissa tomber, épuisée par ce qu'elle venait de vivre, les larmes qui ne cessaient de couler de ses yeux sans même qu'elle s'en aperçût, et tomba dans le sommeil comme une pierre dans un trou.

 

Elle dormait encore quand, au matin, on vint l'arrêter..."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Anna Gavalda est une auteure française née en 1970 à Boulogne-Billancourt.

 

Elle a été élève d'hypokhâgne au lycée Molière en 1990. En 1992, c'est grâce au concours de La plus belle lettre d'amour organisé par France Inter qu'elle remporte son premier prix littéraire. Le succès arrive vraiment en 2000 lorsque son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part remporte le grand prix RTL - Lire.

 

Ce livre va permettre à Anna Gavalda de rencontrer son public. Les romans qui paraissent ensuite comme Je l'aimais ou Ensemble c'est tout sont autant de best-sellers.

 

Par ailleurs, elle tient une chronique de livres jeunesses dans Elle et participe au jury du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Charles Balanda est architecte. Il navigue entre des chantiers interminables en Russie et une vie familiale étiolée, englué dans une existence qu'il ne comprend plus. Lors d'un repas de famille, une lettre va tout changer et faire voler en éclat le peu de stabilité qui lui restait.

 

De ces souvenirs enfouis et souvent douloureux, Charles tirera-t-il la force de rebondir et d'avancer ?

 

Avant de lire ce roman, je n'avais lu que des nouvelles de l'auteure, le fameux Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. J'étais curieuse de découvrir sa plume et j'espérais l'aimer car ce livre fait un peu plus de 600 pages ! (grand format).

 

Cela ne m'arrive pas souvent, mais j'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois. La première raison est l'écriture qui m'a tout juste irritée au plus haut point. Des effets de style trop répétés, qui perdent alors leur sens. Et honnêtement, pendant presque 200 pages, je ne comprenais pas grand chose à l'histoire.

 

J'ai persévéré malgré tout car j'avais lu dans quelques avis que cela s'améliorait ensuite. C'est vrai, vers la moitié du livre, l'intrigue se met réellement en place mais il faut tout de même 300 pages pour en arriver là !

 

Le passé de Charles est alors "débroussaillée", et on peut l'accompagner dans sa "rédemption". Ici, on a affaire à un homme qui se rend compte qu'il est passé à côté de sa vie et qui se remet en question. Son enfance, un ami, la mère de celui-ci, tout lui revient en mémoire et l'amène à chambouler son quotidien.

 

Ce roman n'est bien sûr pas un roman d'action, il y est beaucoup question de regrets, de choix, de destin...

 

Malheureusement, hormis Charles et quelques personnages comme sa belle-fille Mathilde ou Kate, le reste est assez flou. Sa soeur, Claire, qui aurait pu avoir un rôle plus important dans cette histoire reste vraiment en retrait. De plus, il est parfois difficile de s'intéresser aux tirades architecturales qui, même si elles sont bien documentées, sont plutôt ardues pour une néophyte comme moi.

 

J'ai préféré la dernière partie du livre, mais à aucun moment je n'avait hâte de reprendre ma lecture et de retrouver les personnages.

 

Pour moi, ce livre pourrait facilement faire 200 pages de moins sans que cela nuise à l'histoire. Il y a trop d'éléments effleurés, dilués dans des moments qui ne servent pas l'intrigue.

 

Pourquoi lire La consolante ?

 

Surtout pas pour découvrir l'auteure ! Heureusement que j'ai commencé ma lecture d'Anna Gavalda avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part car La consolante n'est clairement pas sa meilleure oeuvre.

 

J'ai dans ma pile à lire un autre recueil de nouvelles Fendre l'armure et je pense m'en tenir là pour le moment. A retenter un jour peut-être en version longue !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Le roi des halles de Juliette Benzoni

 

"- C'est difficile à dire, monseigneur, parce qu'il s'agit d'une constitution vigoureuse et avide d'exister, mais l'esprit, ainsi que vous avez pu le constater, commence à sombrer dans les ténèbres de la sénilité. Le corps n'y résistera pas... Disons... un mois ! Peut-être deux.

 

- La guérison est exclue ?

 

- Non seulement la guérison, mais toute forme d'amélioration... à moins que Dieu n'accomplisse un miracle...

 

- Vous n'y croyez guère et moi non plus !

 

Alors qu'il se méfiait de la science des médecins laïcs, Richelieu accordait sa confiance à ce Capucin qui, avant de prendre le froc, avait étudié dans de nombreux pays la médecine arabe aussi bien que celle des Juifs. Il se trompait rarement. Ainsi, le père Joseph allait mourir avant la fin de l'année...

 

Rentré dans le silence de son cabinet, Richelieu réfléchit longuement, adossé à son fauteuil et les yeux clos. Il devinait sans peine ce qui se passerait au lendemain de sa mort s'il ne prenait pas la précaution de former son successeur. Et comme il ignorait de combien de temps il disposait encore, il lui fallait choisir un homme à l'esprit vif et profond à la fois.

 

Il savait depuis quelques temps déjà qui répondait le mieux à ces conditions, pourtant il ne s'était pas encore décidé à sauter le pas car l'homme en question était l'antithèse du père Joseph : mondain, séduisant, homme d'Eglise du bout des lèvres - il n'avait jamais reçu la prêtrise -, il l'avait vu à l'oeuvre en tant que légat du pape au moment de l'affaire de Casale et il se souvenait encore de l'espèce de joie qu'il avait ressentie en face de ce jeune "monsignore", aussi souriant que lui-même était grave et avec qui les conférences devenaient un vrai plaisir. Ayant découvert en outre que ce garçon aimait la France au point de souhaiter en acquérir la nationalité, il pensa que le temps était venu de le mander."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Le rendez-vous de la boite à livres n'a pas été oublié ce week-end, mais je suis allée pendant 2 jours à La fête du livre du Var et cela m'a pris du temps... et de l'énergie ! En attendant le compte-rendu à venir de cet événement (et il y a de quoi dire !), voici tout d'abord ce que j'ai déposé cette semaine :

 

Cette semaine, la boite à livres était très remplie mais... un seul ouvrage m'a tenté :

 

 

- Une vie pour deux de Marie Cardinal : j'ai été intriguée par le résumé de ce roman qui a été publié l'année de ma naissance, un couple de français en vacances en Irlande est bouleversé par la mort d'une femme noyée. Ils ne la connaissaient ni l'un ni l'autre, mais ce décès va être un "prétexte" entre eux pour que les non-dits de leur couple resurgissent. A découvrir !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Kenya ou la fugue africaine de Felice Benuzzi

 

"Illusion peut-être. En tout cas, il est 5h30. Je dois réveiller les camarades. Comme ils dorment de bon coeur ! Giuàn ronfle toujours, doucement, délicatement, comme pour ne pas réveiller Enzo. Laissons-les dormir encore un peu.

 

Que ne donnerais-je pas pour un café !

 

L'aube point maintenant, grandit. Silence de mort sur la forêt. A 5h40, réveil en fanfare. "Pa-pa-papapa-pa-pa-pa-pa-pa-pa-pa". Air connu ! Ils ne veulent rien savoir. Ils ne montrent pas le moindre enthousiasme pour la vie militaire. Je finis par enlever un piquet de la tente et tout l'édifice s'écroule sur leur tête. Alors ils donnent signe de vie, protestant gaiement. Et pendant qu'ils se préparent pour le départ, je roule le tente, mouillée comme si on l'avait plongée dans la rivière. Les sacs aussi sont humides ainsi que leur contenu.

 

La bonne humeur ne fait défaut à personne, pas même à Enzo qui a trouvé ses escarpins de promenade durs comme du bois et ses guêtres de cérémonie raides comme morues sèches. Il fait parfaitement clair quand nous nous engageons sur le chemin. Quant à la lampe électrique, inutile de dire que nous ne l'avons pas retrouvée. Nous marchons bon pas pour nous réchauffer.

 

Bientôt apparaît une route qui, de la hauteur de la scierie, descend vers la rivière, puis, un peu plus loin, un pont ! Parfaitement ! un pont de rondins, large et solide. Suit un passage marécageux avec des traces de bétail. Nous sommes encore en pleine zone dangereuse. Et nous qui supposions que nous avions "tout" laissé derrière nous ! Nous avons bien fait de ne pas allumer de feu ! C'eût été un comble que de se faire épingler juste à la porte du monde habité !

 

A grandes enjambées, nous gagnons le bord de la rivière et nous rapprochons du pont. Et voici qu'au delà de ce pont, à travers les cimes des arbres, pointe à l'improviste, noir violacé, et non encore touché par le soleil, le Kenya, avec sa dentelle d'aiguilles, découpé sur un ciel d'opale dans un air d'une limpidité absolue. Vision fantastique de force et de dureté.

 

A peine avons-nous eu le temps d'embrasser ce spectacle du regard que, vers la scierie, un crépitement de moteur se fait entendre. "Ils" viennent ! Une auto, qui d'un moment à l'autre peut passer sur le pont ! Nous allons comme des dards, sur les cailloux glissants, sous le pont, les pieds dans l'eau. Qui sent encore le poids du sac ? Vite ! Vite ! A la pétarade du moteur se superpose un fracas de ferraille. Un camion ? Un tracteur à chenilles ? Nous courons, le coeur sur les lèvres... vite, jusqu'à ce tournant de la rivière, au delà du pont. Là-bas sont la liberté, le salut !"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Laurence Peyrin a été journaliste de presse écrite pendant vingt ans, elle se consacre désormais à l'écriture.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Hanna a une vie tranquille, bien réglée, jusqu'au jour où un grave accident de voiture vient tout chambouler. A l'hôpital, elle fait la connaissance de Zelda Zonk, une vieille dame qui l'amène à reconsidérer son avenir.

 

Hanna va-t-elle réussir à reprendre sa vie en main et à trouver le bonheur ?

 

Je l'avoue, je n'ai pas du tout fini ce roman dans le même état d'esprit que lorsque je l'ai commencé. Au départ, j'ai aimé la façon dont l'auteure nous faisait découvrir Hanna et son entourage proche. J'avais vraiment hâte de lire la suite et d'approfondir aussi les questions concernant Zelda.

 

Malheureusement, à partir de la seconde partie du livre, j'ai commencé à trouver Hanna moins intéressante et j'ai fini par ne plus la comprendre du tout.

 

Si au début Hanna était attachante, car paumée, mais cherchait à trouver son chemin, ce n'était plus du tout le cas à la fin (je ne la trouvais plus du tout attachante).

 

La partie romance ne m'a pas du tout convaincue. Je n'ai pas trouvé que cela sonnait vrai, et je n'ai vraiment pas compris les choix d'Hanna. *SPOILER* c'est normal de continuer à vouvoyer son amant jusqu'à la fin de l'histoire en 2019 ?? j'aurais pu croire à un problème de traduction si l'auteure n'était pas française...*SPOILER*

 

En fait, j'ai regretté que dans cette partie du livre sa soeur Gail, son mari Jeff et la petite Patty soient quasi absents, tout comme Zelda d'ailleurs. Cela m'a semblé déséquilibrer l'intrigue, heureusement que sa collègue Marsha était là pour donner de l'air et amener de la vie.

 

La plume de l'auteure est plutôt agréable sans être remarquable, mais il y a trop de répétitions inutiles à mon sens jusqu'à la conclusion.

 

Je lirai la suite car on me l'a gentiment prêtée ainsi que ce roman, mais je vais faire une pause avec un autre livre entre deux (désolée, mais il me faut un petit thriller un peu sanglant pour me remettre de toutes ces scènes d'amour).

 

Pourquoi lire La drôle de vie de Zelda Zonk ?

 

Ce roman se lit sans peine et aborde un sujet universel : le changement de vie. Chacun peut y être confronté un jour, et ce livre nous montre les hésitations d'une femme qui se rend compte qu'elle aimerait changer sa destinée.

 

L'Irlande est presque un personnage à part entière dans ce livre (au moins au début) et cela donne envie de se blottir sous un plaid avec un thé pour lire cette histoire.

 

A vous de vous faire votre opinion... faites attention au fantôme de Marilyn...

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

J'ai profité du beau temps (un peu venteux, mais au moins comme ça il y avait le soleil) pour aller à la boite à livres. Car à cause du fabuleux changement d'heure, et bien il ne fait plus très jour quand j'arrive le vendredi soir.

 

Les étagères étaient vraiment bien remplies, et j'ai trouvé mon bonheur !

 

Voilà ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

C'est ici que l'on se quitte de Jonathan Tropper : le résumé est à la fois triste et gai, le héros du livre perd son père, étant juif, il doit passer la semaine suivante avec sa famille... ce qui est apparemment un sacré challenge ! je ne connais pas cet auteur, vivement que j'attaque ce livre.

 

Et puis, Paulette... de Barbara Constantine : ce roman qui parle de la vieillesse, de l'amour, du deuil... m'a attiré car il semble très doux. En ce moment, j'ai envie d'essayer de lire autre chose que des polars ou des thrillers, car je l'avoue, je lis souvent des histoires plutôt sanglantes (s'il y a un serial killer, je suis plutôt contente), et c'est pile le genre de récit qui me convient.

 

Les cygnes de la cinquième avenue de Mélanie Benjamin : la couverture semble un peu chick-lit (beurk), mais le résumé non. Cela parle entre autre de Truman Capote que je connais fort mal, ce qui m'a donné envie de découvrir ce livre.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Jack L'éventreur, affaire classée de Patricia Cornwell

 

"Au début de l'année 2002, Howard Smith, le conservateur de la Manchester City Art Gallery, me contacta pour me demander si je savais que, en 1908, Walter Sickert avait peint un tableau très sombre et lugubre intitulé La Chambre de Jack L'éventreur. Ce tableau fut légué au musée en 1980, et le conservateur de l'époque contacta le Dr Wendy Baron - qui a rédigé sa thèse de doctorat sur Sickert et a écrit plus que n'importe qui sur cet artiste - pour lui faire part de sa remarquable découverte. "Nous venons de recevoir un legs de deux tableaux signés Sickert", écrivit le conservateur, Julian Treuherz, au Dr Baron le 2 septembre 1980. "L'un des deux, précisait-il, se nommait La Chambre de Jack l'Eventreur, une huile sur toile, de 50 cm x 42 cm."

 

Le Dr Baron répondit à M. Treuherz le 12 octobre et vérifia que la chambre représentée sur le tableau et vérifia que la chambre représentée sur le tableau était effectivement la chambre d'une maison de Camden Town (au 6 Mornington Crescent) dont Sickert loua les deux derniers étages quand il revint s'installer à Londres après son séjour en France en 1906. Le Dr Baron fit remarquer, par ailleurs, que cette maison de Camden Town était le lieu où "Sickert pensait que Jack l'Eventreur avait vécu" dans les années 1880. Bien que je n'aie trouvé personnellement aucune mention de cette adresse dans Mornington Crescent comme étant l'endroit où aurait vécu Jack l'Eventreur, il se peut que Sickert ait possédé à cet endroit un pied-à-terre secret durant la série de meurtres de 1888. En outre, l'Eventreur indiquait dans ses lettres qu'il emménageait dans une pension. Ce pouvait être le 6 Mornington Crescent, là où vivait Sickert en 1907, quand une autre prostituée eut la gorge tranchée, à un peu plus d'un kilomètre de sa pension."

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