Et voilà, le blog fête déjà sa première année d'existence, et comble de tout, je suis en retard pour l'annoncer !

En effet, c'était le 23 septembre que mon modeste blog littéraire soufflait sa première bougie.

Depuis mon premier article et ma première chronique, ce sont 505 visiteurs uniques qui sont venus ici, et qui ont vu en tout 755 pages (chiffres au 30 septembre). J'ai pour ma part publié 41 articles, et chroniqué 17 livres dont une revue et un livre d'art.

Durant cette année, j'ai fait un essai de rubrique régulière, le Samedi poésie que j'ai abandonné car je tournais un peu en rond ! ensuite, comme je suis enfin devenue adulte (un peu) et que j'ai acheté un appartement avec mon photographe officiel, je n'ai pas pu beaucoup m'atteler à trouver de nouvelles idées, et j'ai publié moins d'articles... mais je vous le promets, ça va s'améliorer !

Heureusement, il s'est aussi passé de belles choses en un an ! Tout d'abord, j'ai participé chaque mois aux masses critiques de Babélio, et j'ai pu recevoir 4 livres ainsi que la Revue Dada sur Delacroix. Grâce à cette opération, j'ai pu découvrir des nouveaux auteurs ainsi que des maisons d'édition. Je tiens d'ailleurs à remercier à nouveau en particulier les éditions Serge Safran ainsi que French Pulp Editions, et leurs auteurs Alice Moine et Sergueï Dounovetz. J'ai été très touchée lorsqu'Alice Moine a partagé ma chronique sur le site de sa maison d'édition, je ne m'y attendais vraiment pas et c'était une belle récompense par rapport au temps que j'investis dans ce blog. J'ai apprécié sa gentillesse et sa disponibilité pour répondre à mes questions. Quant à Sergueï Dounovetz, il a également été adorable... et rock'n'roll, ce qui m'a beaucoup plu :)

Lorsque je me suis lancée dans ce projet, j'espérais écrire, partager ma passion de la lecture, et réussir à contacter des auteurs a été très motivant pour continuer. D'ailleurs, j'ai également pu rencontrer Michel Bussi (enfin !!!), et cela a été un des points d'orgue de cette année, avec aussi La fête du livre du Var, rendez-vous incontournable du coin pour rencontrer des auteurs, discuter avec eux et alimenter ma Pile A Lire.

J'ai également fait de belles découvertes grâce à différentes boites à livres, qui mériteront sans doute des petits articles... cela fait partie des projets de l'année à venir !

Grâce aux statistiques de la plateforme Overblog, voici le top 10 des articles les plus lus de l'année avec un petit commentaire de ma part :

1 / Les 5 prochains livres de ma PAL : 77 visites - cet article est récurrent car je le mets à jour à chaque fois que je finis un livre de ma PAL, cependant, je suis contente de son succès car cela veut dire que ma PAL vous intrigue :)

2 / La femme de dos : 71 visites - très heureuse de constater que cette chronique atteint la 2ème place du classement, d'une part parce que ce livre mérite d'être connu, et d'autre part parce que c'était mon premier roman lu grâce à la masse critique de Babélio.

3 / Les gens sérieux ne se marient pas à Vegas : 34 visites - Un livre rock'n'roll pour un auteur qui l'est tout autant ! Un sacré souvenir de lecture avec ce road trip déjanté... à ne pas mettre entre toutes les mains :)

4 / L'affaire Cendrillon : 32 visites - On ne peut pas dire que ce livre m'ait laissé un souvenir impérissable, mais bizarrement, la chronique est dans le Top 5 tout de même !

5 / Les talons hauts rapprochent les filles du ciel : 31 visites - Un policier sympa même si ce n'est pas ma lecture préférée de l'année, mais ça se lit bien malgré tout.

6 / Lectures en cours : 31 visites - Cet article est aussi un récurrent, mais hum... pas très à jour en ce moment, promis, ça va s'arranger !

7 / Le gardien de phare : 27 visites - Première chronique du site, et c'était également ma première lecture de Camilla Läckberg.

8 / Le monde perdu : 14 visites - Très très bon souvenir de lecture, de l'action, de l'humour, j'ai a-do-ré !!

9 / Quelques questions à Sergueï Dounovetz : 14 visites - Quand un auteur se prête de bonne grâce à répondre à quelques questions, c'est toujours un bonheur...

10 / Challenge - En 2018 je compte mes pages : 14 visites - Même si le challenge n'est pas à jour, je continue de compter le nombre de pages que je lis ! fin de semaine 38 j'en étais à 4951 pages lues depuis le début de l'année.

Pour finir ce petit bilan, je voudrais remercier chacun de mes lecteurs, ceux qui partagent mes articles sur les réseaux sociaux, qui donnent l'adresse de mon blog à quelqu'un... merci à ma seule abonnée (pour le moment), aux lecteurs de Livraddict et de Babélio ainsi qu'à ces plateformes qui nous permettent de nous retrouver autour des livres.

A bientôt pour de nouvelles chronique à venir avec encore un livre de la masse critique de Babélio de septembre : Syd, Gavin, John Lennon et moi de Val Emmich et un du match de la rentrée littéraire avec Rakuten (anciennement Price Minister) : Concours pour le paradis de Clélia Renucci.

Si tout va bien, je devrais assister à une rencontre avec Joël Dicker en octobre grâce à la super librairie Charlemagne de Toulon, et en novembre, la traditionnelle Fête du livre du Var.

Merci encore à tous !

Un mot sur l'auteur

Robert Louis Stevenson est un auteur écossais du XIXème siècle, essentiellement célèbre pour son roman L'île au trésor ou pour la nouvelle L'étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde.

Il grandit en connaissant de nombreux soucis de santé qui se succédèrent toute son enfance. Entre un père plutôt absent et une mère à la constitution fragile, le petit Louis est élevé par sa nounou, surnommée Cummy. Outre les histoires que lui raconte celle-ci, Louis profite également de joyeux moments avec ses cousins.

En dépit d'une scolarité plutôt épisodique, le garçon commence à écrire des histoires pour le magazine de son école. Passionné par l'écriture, il consacre de longues heures à peaufiner ses récits, mais son père l'encourage plutôt à devenir ingénieur.

L'université n'intéresse guère l'aspirant écrivain qui entre dans une phase de rébellion. Il tombe ensuite amoureux d'une mère de famille encore mariée, et part la rejoindre aux Etats-Unis.

C'est là-bas que Stevenson connaît enfin le succès et qu'il écrit L'île au trésor. Pendant quelques années, il voyage régulièrement puis s'installe aux Samoa. C'est dans ces îles qu'il finira sa vie, emporté à 44 ans par une crise d'apoplexie.

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

La chaussée des Merry Men est un court roman, il fait 116 pages. On y suit Charlie, un orphelin dont l'oncle habite sur la sauvage île d'Aros. Le jeune homme part en vacances dans ce coin désertique où habitent donc son oncle, sa fille (dont le narrateur est amoureux), et leur domestique.

On découvre vite que l'oncle de Charlie est totalement obsédé par les Merry Men, ces terribles brisants qui font naufrager les navires qui se risquent à aborder l'île.

Le vieil homme passe sont temps à scruter la mer et à guetter s'il peut récupérer des choses précieuses issues de ces malheureux naufrages.

Le jeune Charlie essaie par tous les moyens de détourner son oncle de sa folie obsessionnelle, en vain. D'ailleurs, lui-même ne prend-il pas des risques inconsidérés en essayant de localiser un hypothétique trésor afin de convaincre Mary de l'épouser ?

J'ai lu lorsque j'étais petite L'île au trésor, et même si je n'en garde qu'un vague souvenir, j'avoue que je m'attendais à toute autre chose avec ce livre. Ici, il est plutôt question de folie, de religion, quelque part du bien et du mal.

La recherche d'un trésor n'est pas le sujet de ce roman, et aucun des personnages humains n'est le héros. Ce sont les Merry Men qui sont réellement au centre de l'histoire. Sans ces rochers, tout serait différent.

Les réflexions de Charlie, la vie de son oncle, de sa cousine, et de Rorie le domestique, tout dépend des Merry Men.

Ce livre est pour moi abrupt, difficile à aborder, tout comme l'île d'Aros. La fin est brutale, emplie d'une folie qui ne fait que s'amplifier au fil des pages.

Pourquoi lire La chaussée des Merry Men ?

Ce court roman, malgré sa longueur, pose une tension dramatique assez impressionnante. L'atmosphère de l'île est hostile, et la vie sur celle-ci est juste terriblement routinière et isolée du reste du monde.

Les descriptions sont très réalistes et on s'imagine sans peine l'île d'Aros. Cependant, j'ai été étonnée d'être confrontée à une écriture qui n'est pas si facile à aborder.

En effet, Stevenson fait de nombreuses allusions à la religion, et il n'est pas toujours simple de se replacer dans le contexte historique du roman.

Pour ma part, j'ai été très surprise par la fin, et un peu déçue également. Je pense que je m'attendais vraiment à un autre type d'histoire et cela m'a déstabilisée.

Toutefois, je pense que je tenterai de lire autre chose de cet auteur dans quelques temps, et je vous invite à vous faire votre propre opinion.