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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Patricia Cornwell est une auteure américaine de romans policiers.

 

Elle a commencé à écrire des nouvelles pendant son adolescence. Cependant, c'est d'abord en tant que journaliste qu'elle écrit régulièrement pour le journal The Charlotte Observer. Elle se spécialise dans les faits divers criminels et les armes à feu.

 

Ensuite, elle est informaticienne à l'institut médico-légal de Richmond en Virginie. La directrice de la morgue lui inspire un personnage de roman : Kay Scarpetta.

 

Après avoir essuyé de nombreux refus, elle publie Postmortem en 1990. Ce roman remporte de nombreux prix et lance sa carrière.

 

En 2002, elle publie Jack L'Eventreur - affaire classée dans lequel elle présente des preuves affirmant que Jack L'Eventreur était le peintre Walter Sickert.

 

Elle a depuis publié deux autres ouvrages à ce sujet.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Jack L'Eventreur est presque un personnage mythique. Tueurs des bas-fonds londoniens, son identité reste un mystère. Vraiment ? Armée d'une patience et d'une ténacité à toute épreuve, Patricia Cornwell livre ici les résultats d'une longue (et coûteuse) enquête. Walter Sickert, un peintre impressionniste, était-il le redoutable tueur ? c'est ce que ce livre documentaire veut prouver.

 

Bien qu'ayant lu et vu beaucoup d'oeuvres parlant de tueurs en série fictifs ou réels, je connaissais mal l'histoire de Jack L'Eventreur avant d'ouvrir ce livre.

 

Avant tout, il faut être bien conscient que cet ouvrage n'est pas un roman. Il parle avant tout bien sûr de Jack L'Eventreur, de Walter Sickert, mais aussi de beaucoup d'autres choses. Si, comme moi, la médecine légale, la police scientifique et l'évolution des méthodes d'investigation vous fascinent, ce livre fera votre bonheur. Car bien au-delà de son enquête, à charge, concernant la culpabilité de Walter Sickert, Patricia Cornwell nous donne une foule de détails sur tout le contexte des crimes de Jack L'Eventreur.

 

La vie dans l'East End londonien, l'histoire des coroners, lettres de Jack L'Eventreur... ce livre regorge d'informations mais aussi de précisions parfois très glauques et il est déconseillé aux personnes sensibles de se lancer dans cette lecture.

 

Les descriptions restent très cliniques et on sent que Patricia Cornwell a effectivement travaillé dans une morgue dans le passé. Cependant, il est évident que les crimes étant atroces, des passages difficiles sont inévitables.

 

Cela n'a pas gêné ma lecture car l'auteure porte un regard très professionnel sur ces points (si vous supportez Bones par exemple, vous pouvez supporter cela).

 

Je ne sais pas si Walter Sickert était réellement Jack L'Eventreur. Certains éléments sont très troublants, mais comme je le disais plus haut, on a vraiment l'impression d'assister à une enquête à charge.

 

Quelle que soit l'identité de ce tueur, cette lecture m'a fait découvrir des aspects très intéressants et variés aussi bien sur la vie londonienne au XIXème siècle que sur des côté médico-légaux méconnus ou tout simplement les méthodes d'enquête de l'époque.

 

Pourquoi lire Jack L'Eventreur - Affaire classée ?

 

Si vous n'avez pas peur d'affronter les brumes épaisses de l'East End et ses conditions de vie difficiles, ouvrez ce livre et suivez ces londoniens, pauvres, policiers, prostituées, ouvriers...

 

Au-delà de l'histoire d'un des tueurs en série qui reste tristement célèbre pour ses crimes abominables, vous découvrirez d'autres personnages, parfois plus sombres que ce qu'ils paraissent ou simplement entrainés dans un vie misérable par les circonstances.

 

Une époque pas si lointaine, rude et impitoyable.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Ne nous attardons pas sur le fait que je publie ce rendez-vous un mardi au lieu d'un week-end, on va dire "mieux vaut tard que jamais" et puis je suis en week-end prolongé (qui se finit ce soir) alors je fais comme je veux !

 

Voici ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

Mon képi pour un océan de Jean-François Diné : ce livre raconte l'histoire de Jean-François Diné, un gendarme qui prend un congé sabbatique afin de parcourir le monde sur un voilier de dix mètres qu'il a construit de ses propres mains. Je suis toujours fascinée par ce genre de défi et par les gens qui osent les relever, donc nous verrons bien ce que cela donne.

 

Avant de passer au second livre, je sais ce que vous pensez là tout de suite "mais dis donc, elle a pris 2 livres alors qu'elle n'en a déposé qu'un !" c'est vrai, mais si vous vous souvenez bien, la dernière fois, je n'en ai trouvé aucun alors que j'en avais déposé 2, donc on va dire que ça compense :)

 

Les collèges fantômes de Jean D'Aillon : j'aurais pu prendre un Martin-Lugand, un Ledig ou un Olivier Adam, mais mon choix s'est porté sur Jean D'Aillon, car après avoir découvert Jean Diwo et Juliette Benzoni, je me dis que découvrir un autre auteur historique, plutôt réputé, ce serait une bonne idée, alors va pour ce livre qui se passe au XVIIème siècle et qui m'a l'air fort intéressant.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Voici ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant cette semaine dans la boite à livres, quelqu'un semblant s'être débarrassé essentiellement de livres de français (les mêmes que j'avais je crois en première et en terminale). Comme je ne suis pas spécialement nostalgique de ces livres-là (la lecture oui, mais imposée ben ça a jamais trop été mon truc à part quelques rares exceptions), je n'ai pas trouvé mon bonheur. 

 

Mais le destin fait bien les choses, car par contre hier, au détour d'une promenade à Sanary, je suis allée chez un bouquiniste que j'aime bien (LM lire) et comment dire, il est difficile pour moi de ressortir de ce genre de boutique sans rien acheter... Donc pour 10€, je suis repartie avec 3 livres de poche que voici : 

 

 

- Les fleurs sauvages de Holly Ringland : je ne connaissais pas du tout ce roman, qui est très récent, mais le résumé m'a attiré. En plus, en feuilletant le livre, je me suis aperçu qu'il y avait de jolis dessins de fleurs qui l'illustrent. C'était un bon choix je pense.

 

- Promesse de Jussi Adler Olsen : ceci est le huitième tome des aventures du département V. Pardon ? je n'ai lu que le troisième ? ah oui c'est vrai, mais que voulez-vous le jour où je lirai une série dans l'ordre, ça se saura non ? et puis flûte, je fais comme je veux d'abord.

 

- Le garçon de Marcus Malte : ah Marcus Malte ! difficile de faire plus local comme auteur puisqu'il est né dans la ville d'à côté (La Seyne sur Mer). J'avais littéralement été bluffée par sa plume dans Garden of love (sans vouloir vous commander, allez lire ma chronique ici et après, lisez le livre), puis je l'ai rencontré chez Charlemagne La Seyne sur Mer, et j'ai acheté Aires que je n'ai pas encore lu mais qui attend sagement son tour. Donc je suis bien contente d'avoir trouvé Le garçon qui a en plus obtenu le prix Femina 2016.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur

 

Camilla Sten, née en 1992, est la fille de la célèbre autrice de polars Viveca Sten. Ensemble, elles ont écrit la trilogie L'île des disparus, acclamée par la critique. Le village perdu, vendu dans 17 pays, est son premier roman adulte, également en cours d'adaptation au cinéma.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En 1959, à Silvertjärn un drame s'est joué, provoquant la disparition des habitants du village. Les seuls indices retrouvés à l'époque sont une femme lapidée sur la place principale et un bébé abandonné dans l'école.

 

De nos jours, une équipe de tournage se rend à Silvertjärn pour l'explorer et tenter de découvrir ce qui s'est passé.

 

Dans le décor silencieux de la ville abandonné, quels secrets attendent d'être révélés ?

 

Lorsque j'ai attaqué l'introduction de ce roman, j'ai été bluffée par l'ambiance installée dans cette scène. Pour moi qui lis pas mal de thrillers et de romans policiers, j'ai même été impressionnée par le climat oppressant et inquiétant.

 

Malheureusement, cette première bonne impression s'est ensuite évaporée et j'ai plusieurs fois ressenti de l'agacement.

 

L'histoire se déroule entre présent et passé, un procédé narratif bien connu, mais que j'ai trouvé utilisé maladroitement dans cette histoire.

 

Les parties contemporaines m'ont semblé beaucoup trop importantes par rapport à celles du passé. Et surtout, très curieusement, beaucoup moins bien écrites.

 

Je ne sais pas si cela est dû à la traduction, mais les personnages ont tous dans la trentaine et leurs paroles et leurs actes sont assez immatures.

 

D'ailleurs, pour en venir aux personnages, une fois de plus, j'ai trouvé que ceux appartenant à notre époque étaient peu intéressants comparés à ceux du passé.

 

La narratrice, Alice, ne m'a inspiré aucun sentiment particulier à part de l'agacement, elle prend rarement les bonnes décisions et passe une bonne partie de l'histoire à se lamenter sur son sort.

 

Par contre Elsa, une des protagonistes de l'intrigue se déroulant en 1959 est très agréable à suivre. C'est une femme forte et j'ai aimé les passages parlant d'elle.

 

La trame en elle-même part d'une bonne idée mais il y a à mon sens trop de passages inutiles (comme cette scène où les filles se lavent les cheveux dans une rivière, cela m'a en plus semblé ridicule et peu crédible). La tension installée dès l'introduction s'évanouit très rapidement et met beaucoup trop de temps à revenir.

 

De plus, j'ai relevé quelques incohérences assez flagrantes, ce qui n'a pas arrangé ma lecture. L'action et le suspense reviennent à une centaine de pages de la fin, il y a des idées intéressantes mais encore une fois, l'écriture m'a gênée et ce sont les chapitres traitant du passé qui m'ont le plus marqué.

 

La fin est correcte mais ne sauve malheureusement pas l'ensemble.

 

Pourquoi lire Le village perdu ?

 

Si vous avez aimé Le projet blair witch ou Souviens-toi l'été dernier, ce roman pourra vous plaire. Cependant, ne vous attendez pas à sursauter ou à faire des cauchemars, n'est pas Stephen King qui veut. Cela dit, Le village perdu est le premier roman adulte de l'auteure, il faut peut-être attendre que son écriture murisse pour qu'elle nous surprenne avec un nouveau thriller.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Voici le rendez-vous hebdomadaire de la boite à livres, découvrez tout d'abord ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

Comment cela finit de Saskia Sarginson : je dois bien le dire, la compétition était rude cette semaine dans la boite à livres car 4 ou 5 livres me tentaient et il y avait de tout ! du feel-good (dont un Virginie Grimaldi assez récent), un roman d'aventures, un contemporain inspiré d'une histoire vraie... alors pourquoi ai-je choisi ce roman ? Tout simplement parce qu'il n'a aucune chronique ni note sur Livraddict mais une très bonne note sur Babélio. Et oui, j'aime bien aller un peu à contre-courant et même si les autres livres semblaient tous aussi être de bons choix, ce roman m'a semblé très intéressant.

L'histoire : la famille Delaney débarque en 1957 sur la base américaine de Suffolk. La famille semble unie et heureuse, pourtant, à peine un an plus tard, le bonheur familial se délite, quelle en est la raison ?

Des années plus tard, Hedy, la fille du couple décide de découvrir la vérité sur ce qui est arrivé, et surtout d'éclaircir les circonstances du décès de son frère.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Gilles Legardinier est un écrivain et scénariste français. Il a également été pyrotechnicien et a créé une agence de communication écrite.

 

Demain j'arrête ! a été sa première comédie, ainsi que son premier succès. Il publie aussi des thrillers et des romans pour la jeunesse.

 

Depuis 1996, il est script doctor et consultant, il rédige des dossiers de presse pour des films. Les studios pour lesquels il travaille sont entre autre Walt Disney Company ou Sony Pictures.

 

J'ai eu la chance de rencontrer Gilles Legardinier en 2019 lors de la Fête du livre du Var et d'assister à un entretien conduit par une libraire. Cet auteur est très abordable, agréable et très attentif à ses lecteurs. Il émane de lui beaucoup d'humanité et il est très drôle. Ses livres lui ressemblent, on le sent sincère et sans aucune prétention.

 

Je vous l'assure, si vous le rencontrez, vous ne pourrez que l'apprécier !

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Thomas est médecin humanitaire en Inde. Il n'a pas mis les pieds en France depuis des années lorsqu'il apprend qu'il a une fille.

 

Désarçonné par cette nouvelle, il décide de quitter un quotidien rude mais familier pour retrouver une vie certes plus confortable, mais devenue étrangère.

 

Loin de tous ses repères, Thomas saura-t-il se faire une place auprès de son enfant ?

 

Quelqu'un pour qui trembler est le deuxième roman que je lis de cet auteur. Le premier était Demain j'arrête ! il y a quelques années.

 

J'ai beaucoup aimé le personnage de Thomas, particulièrement lorsqu'il revient en France. Le décalage entre la vie en Inde et l'Europe est très bien rendu et nous amène même à nous interroger sur notre mode de vie.

 

On sent qu'il est totalement perdu face à sa fille et il ne sait pas du tout comment s'insérer dans sa vie sans la chambouler totalement. Du coup, Thomas fait un peu n'importe quoi, ce qui pourrait le faire passer pour un dangereux psychopathe ou même un pervers !

 

Notre médecin est devenu directeur d'une résidence pour personnages âgées, et ses pensionnaires ne sont pas en reste pour rivaliser de fantaisie avec lui. Ajoutez à cela Pauline, l'infirmière qui s'occupe de ce petit monde et vous obtenez une dose supplémentaire de folie.

 

Il y a dans ce roman ce qui me plait chez Gilles Legardinier : des plans improbables, de la tendresse, de l'humanité et un indéniable amour de l'autre. Bien sûr qu'il y a des moments de grand n'importe quoi. Mais qui ne s'est jamais rendu ridicule ? que ce soit pour un amour, un enfant, un ami, la folie de nos actes est souvent dictée par nos sentiments.

 

Parce que cette personne, ce "quelqu'un pour qui trembler", ce n'est jamais nous. C'est humain, nous avons tous peur pour quelqu'un, et cet instinct de protection est ancré en nous.

 

A travers ce roman, nous retrouvons l'essentiel, être là pour ceux qui nous sont chers, et surtout, leur montrer.

 

Pourquoi lire Quelqu'un pour qui trembler ?

 

En ces temps compliqués et avec la dose d'infos anxyogènes administrée, je vous prescris un Gilles Legardinier pour vous changer les idées ! Si vous aimez en vrac Bruno Mars, les plans foireux, les chiens (ou pas), les chats, les gens... ce livre vous plaira.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Pour cette semaine, voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett : alors que j'hésitais entre plusieurs livres dont un Lisa Gardner et un Eliot Pattison (mais j'ai déjà 2 livres de cet auteur dans ma PAL), un monsieur qui était au téléphone s'est interrompu dans sa conversation pour déposer ce livre. Il m'a dit ne pas l'avoir lu mais qu'une amie à lui l'avait adoré, et si j'ai bien compris c'est l'exemplaire de cette dame qu'il venait mettre dans la boite à livres. Après avoir un peu hésité (encore un pavé me suis-je dit), j'ai donc finalement pris ce roman, même s'il est difficile pour moi de lire sur ce genre de sujet, la ségrégation raciale me laissant toujours aussi pantoise comme beaucoup d'intolérances, on ne se refait pas...

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