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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Inde, #New-York, #Initiatique

Tout d'abord, je tiens à remercie Babelio ainsi que les Editions L'originel pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique de septembre 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions L'originel)

 

 

Né en Suisse en 1969, il traverse l’Atlantique en voilier, sillonne les Caraïbes et l’Amérique du Sud, s’engage dans l’action humanitaire au sein des favelas du Brésil, côtoie des chamans en Amazonie.

 

Autant d’expériences fortes qui bousculent ses certitudes sur la vie et sur la mort. Il côtoie en France, en Amérique du Nord et en Inde des sages de plusieurs courants spirituels, tous issus d’une relation traditionnelle de maître à disciple. La liberté intérieure dont ils témoignent le convainc bien plus que… tout le reste.

 

Ses livres sont le fruit de ces rencontres, de sa propre pratique, de sa relation avec l’enseignant américain Lee Lozowick et de son goût pour l’humour décalé ou burlesque.


Il a été invité à partager son expérience dans « Psychologies Magazine », « Sources » et sur « Radio ici et maintenant », entre autres médias.


Son premier ouvrage d’inspiration autobiographique, « Le grand singe à la fissure dans le cœur », a été publié en 2013 aux Éditions L’Originel – Ch. Antoni, sous le nom de Thierry Gaillard. Il vit en France en Nouvelle-Aquitaine.

 

Les masses critiques de Babelio sont toujours une bonne occasion de découvrir des auteurs, ainsi que des maisons d'édition. Qu'est-ce qui m'a mené à ce livre précisément ? C'est toujours un peu un mystère, pourquoi un résumé nous attire-t-il ? Pourquoi ce roman ? Et comment font-ils chez Babelio pour décrypter ce qui va me convenir le mieux dans la large sélection que je fais ?

 

Oui, ça fait beaucoup de questions tout ça...


Ai-je des réponses ? Pas tant que ça, cependant, pour ce cas, encore une fois, ce fut une belle découverte.


Tout d'abord, je dois dire que j'ai éprouvé quelques craintes à la lecture du prologue. En effet, je l'ai trouvé très tourné vers la spiritualité et j'ai eu peur un moment d'avoir choisi un livre trop "new-age" (pardon, je ne trouve pas d'autre expression). Dieu merci, le rock était également évoqué, ce qui me donnait de l'espoir.


Ami lecteur, sois rassuré, ce roman se lit avec un réel plaisir. Nous faisons connaissance avec des héros faisant partie de deux époques bien distinctes et dans des lieux éloignés géographiquement l'un de l'autre. D'un côté : Chitakroot en Inde, en 2000, de l'autre New-York en 1934. En Inde, nous avons Thomas, un écrivain en panne d'inspiration venu vaincre son syndrome de la page blanche, et qui se fait malmener par le gérant d'une échoppe de chaï, celui-ci étant censé lui raconter une histoire qui l'inspirera.


A New-York, nous faisons la connaissance de John Kane et de Ruby Goldman, normalement tout les oppose et pourtant... nous allons les suivre dans cette époque particulière de la Grande Dépression.


L'alternance de deux histoires parallèles est un procédé usé jusqu'à la corde me direz-vous. Possible, mais ici, c'est tout à fait bien mené. de plus, certains passages sont durs, mais contrebalancés par de l'humour qui m'a fait rire plusieurs fois, ce qui est assez rare. Certains moments m'ont rappelé Même les Cow-girls ont du vague à l'âme de Tom Robbins. Car Un chaï au paradis, c'est un livre qui fait du bien, profond avec ce qu'il faut de légèreté, drôle et émouvant. Equilibré comme un train en partance pour Bombay.

 

Pourquoi lire Un chaï au paradis ?

 

On ne peut pas dire que l'ambiance du moment soit à la fête. Je n'aime pas trop le terme feel-good, et effectivement, comme dit dans le résumé éditeur, roman initiatique et solaire convient parfaitement à ce livre. Une lecture qui donne la pêche et qui incite à aller en Inde, tout en regardant moins loin que le bout de notre nez. Qui peut dire non à un peu d'évasion loin des tracas quotidiens ?

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier

Un mot sur l'auteure (source : Polars Pourpres)

 

Magdalen Nabb est née en 1947 à Church, un village du Lancashire. Après des études d'art, elle enseigne la céramique. En 1975, elle visite Florence et, sous le charme de la ville, décide de s'y installer. C'est en 1981 qu'elle écrit son premier roman policier, Le Gentleman florentin, salué par Georges Simenon d'un retentissant bravissimo ! En 1982, Le Gentleman florentin est élu Meilleur premier roman policier par la British Crimes Writer's Association. Depuis, Magdalen Nabb a publié treize titres de la série Guarnaccia.

 

Au départ, ce livre avait tout pour me plaire : un meurtre, Florence, une enquête pas simple à résoudre... oui, il y a tout ça dans ce roman, cependant, malheureusement, je suis vraiment restée sur ma faim (pas comme l'adjudant Guarnaccia qui cède régulièrement à des crises de boulimie).

 

Prenons d'abord ce meurtre, j'ai rarement lu une mise en place aussi lente et confuse. Nous faisons la rencontre de Georgia Torrini qui avertit la police sans preuve bien réelle du drame qui a pu se dérouler. Passé ce moment assez déstabilisant par sa mollesse, nous voici enfin sur la scène du crime, avec un mari que tout désigne comme étant le coupable idéal.

 

Ensuite ? Entre un procès auquel Guarnaccia doit témoigner, qui réveille de vieux souvenirs chez lui et auquel j'ai eu bien du mal à m'intéresser, une intrigue qui avance péniblement avec un adjudant qui ne partage aucune idée réellement et qui a l'air de suivre l'enquête de loin... je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à cette histoire.

 

Pourquoi ai-je continué ? Je voulais comprendre comment la victime était morte et ce qui avait conduit à son assassinat. Comble de l'ironie, je n'ai absolument rien compris au dénouement de l'histoire sur le décès de Celia Forbes car cela m'a semblé en contradiction avec les conclusions du légiste. De plus, les personnages ne m'ont pas convaincu dans leurs attitudes. Une chose est sûre, c'est une lecture frustrante mais pas marquante du tout en ce qui me concerne.

 

Pourquoi lire Meurtre à la villa Torrini ?

 

Pour ma part, je ne recommande pas ce livre, qui d'ailleurs ne semble pas être le meilleur de l'auteure. Si un jour Le gentleman florentin croise ma route, je le lirai mais je n'en fais pas une priorité.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Guerre froide, #Policier, #Islande

Un mot sur l'auteur : 

 

Ce roman étant le troisième que je lis d'Arnaldur Indridason, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Et me voici de retour en Islande, pour enfin faire connaissance avec Erlendur Sveinsson... ah non, toujours pas car dans Le duel, c'est Marion Briem l'héroïne.

 

En pleine Guerre froide en 1972, un championnat d'échecs passionne les foules à Reykjavic. Ce n'est pas ce qui préoccupe Marion, un adolescent a été poignardé dans un cinéma. Malgré tout, cet assassinat semble lié au duel entre Bobby Fisher et Boris Spassky, la commissaire va devoir dérouler le fil d'une histoire qui va bien au-delà des échecs.

 

Si je n'avais que très moyennement apprécié Sigurdur, j'ai vraiment aimé suivre Marion. En plus de l'histoire en 1972, nous assistons également à l'enfance de la commissaire, et à son traitement contre la tuberculose dans un sanatorium à Kolding, au Danemark.

 

Ces deux histoires parallèles ajoutent un élément très intéressant à l'intrigue, nous aidant à comprendre la personnalité de Marion. C'est un personnage assez secret, attachant, et qui fait preuve de beaucoup d'empathie dans son travail. Elle est également très liée aux traditions islandaises. On perçoit mieux à travers le récit de sa jeunesse les épreuves qu'elle a du traverser et tout ce qui a forgé son caractère. Envers et contre tout, malgré les difficultés et les dangers, Marion veut que la vérité éclate et que l'assassin du jeune adolescent soit puni.

 

Par ailleurs, Indridason dépeint avec brio l'atmosphère autour du duel d'échecs qui oppose un américain à un russe et dont il dépend bien évidemment bien plus qu'une simple victoire.

 

La place de l'Islande lors de la Guerre froide, les jeux politiques, le cinéma... Indridason réussit à faire de ce roman une histoire qui fascine et dont les protagonistes jouent une partition sans fausse note.

 

Pourquoi lire Le duel ?

 

Toujours pas d'Erlendur en vue, cependant, j'ai vraiment adoré le personnage de Marion, avec ses parts d'ombre et son humanité ainsi que sa droiture. Pour moi, ce livre est proche de la perfection avec un équilibre entre passé et présent, des informations distillées avec soin, et une leçon d'histoire qui est très bien amenée. Un duel qui ne ravira pas que les amateurs d'échecs !

 

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