Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

racontemoilalecture.over-blog.com

Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Death comes as the end de Agatha Christie, en VO !

 

"Esa looked up sharply at Henet.

 

"What are you trying to make out ? That Nofret has come back from the Underworld and is here in the house ? You're not really a fool, Henet, though you sometimes like to pretend you're one. What pleasure do you get from spreading these silly magical tales ?"

 

Henet was shaking her head portentously.

 

"We all know what happened to Satipy - and why !"

 

"Maybe we do," said Esa. "And maybe some of us knew it before ! Eh, Henet ? I've always had an idea you knew more about how Nofret came to her death than the rest of us."

 

"Oh, Esa, surely you wouldn't think for a moment..."

 

Esa cut her short.

 

"What wouldn't I think ? I'm not afraid of thinking, Henet, I've seen Satipy creeping about the house for the last two months looking frightened to death - and it's occurred to me since yesterday that someone might have been holding the knowledge over her head - threatening maybe to tell Yahmose - or Imhotep himself..."

 

Henet burst into a shrill clamour of protestation and exclamations. Esa closed her eyes and leaned back in her chair. 

 

"I don't suppose for a moment you'd ever admit you did such a thing. I'm not expecting you to."

 

" Why should I ? That's what I ask you - why should I ?"

 

"I've not the least idea", said Esa. "You do a lot of things, Henet, for which I've never been able to find a satisfactory reason."

 

"I suppose you think I was trying to make her bribe me to silence. I swear by the Nine Gods of the Ennead..."

 

"Do not trouble the Gods. You're honest enough, Henet - as honesty goes. And it may be that you knew nothing about how Nofret came to her death. But you know most things that go on in this house. And if I were going to do any swearing myself, I'd swear that you put this box in Nofret's room yourself - though why I can't imagine. But there's some reason behind it... You can deceive Imhotep with your tricks, but you can't deceive me. And don't whine ! I'm an old woman and I cannot stand people whining. Go and whine to Imhotep. He seems to like it, though Rë alone knows why !"

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Harper Collins pour m'avoir envoyé ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Harper Collins)

 

Faith Martin, également connue sous son véritable nom, Jacquie Walton, est l'auteure de nombreux romans policiers à succès. Née à Oxford et amoureuse de la campagne anglaise, elle situe nombre de ses romans dans le cadre bucolique de la région oxonienne.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Trudy Loveday est une jeune stagiaire de police ambitieuse. Mais être une femme exerçant ce métier dans les années 60 en Angleterre est un challenge, surtout si on ne veut pas être cantonnée aux taches administratives !

 

Lorsqu'un notable d'Oxford commence à recevoir des lettres anonymes menaçantes, le coriace Clement Ryder, coroner et ancien médecin, en profite pour rouvrir une affaire classée. Par un concours de circonstances, Trudy est assignée pour l'assister.

 

Ensemble, ils vont devoir démêler les fils d'un passé douloureux pour de nombreuses personnes et découvrir qui est le mystérieux corbeau d'Oxford.

 

Je dois l'avouer, au début de ce livre, l'enchaînement des situations me semblait sans surprise et tout était assez limpide. Cependant, au fur et à mesure de ma lecture, le mystère s'est épaissi et à chaque fois que je pensais m'approcher de la vérité, en fait je me trompais.

 

L'écriture de Faith Martin est agréable et fluide. On sent également qu'elle s'est documentée sur les procédures liées à une enquête et c'est quelque chose que j'apprécie particulièrement.

 

Par ailleurs, si l'histoire met un peu de temps à se mettre en place, c'est aussi parce que l'auteure prend le temps de nous présenter les personnages, de planter le décor.

 

Trudy Loveday est dépeinte comme une jeune fille courageuse, déterminée à faire ses preuves sur le terrain et peu encline à faire le café tout la journée pour ses collègues. Elle est clairement féministe avant l'heure, intelligente et jolie de surcroît.

 

Clement Ryder est coroner car il s'est reconverti suite à un début de maladie de Parkinson, il était auparavant médecin. Il cache sa santé déclinante car il a besoin d'être utile à la société. Son sens de la justice est aigu et il suit ses raisonnements même si ses décisions le rendent impopulaire, notamment auprès de la police. Il est surnommé le vieux vautour.

 

Ce duo improbable, la jeune stagiaire de police et le vieux singe à qui on n'apprend pas à faire la grimace, fonctionne vraiment bien.

 

L'avantage de ce type de "couple" est qu'ici, dans la poursuite de la série, la relation s'orientera plus vers un type "père-fille" ou "mentor-élève". Cela change un peu des séries comme Les détectives du Yorkshire qui joue clairement sur l'ambiguïté de la relation entre les deux héros.

 

La fin est habilement pensée et comme je l'ai écrit précédemment, j'ai été surprise, le dénouement est vraiment intéressant.

 

Pourquoi lire Le corbeau d'Oxford ?

 

Une petite plongée dans l'Angleterre des années 60 est toujours un moment délicieusement suranné. De plus, les personnages sont attachants, on a envie que Trudy fasse ses preuves pour rabattre le caquet de ses collègues masculins. Et le besoin de justice et de vérité de Clement Ryder est tel que l'on a hâte de le suivre dans ses raisonnements.

 

Pour ma part, j'avais hâte de connaitre le fin mot de l'histoire, et je suis déjà ravie de savoir qu'un deuxième tome paraîtra en mai 2020 !

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Et me revoici pour rendez-vous hebdomadaire de la boite à livres ! Avec un peu plus de chance que la semaine dernière, et surtout, elle ne s'est pas envolée ou n'est pas tombée malgré les pluies diluviennes de mercredi.

 

Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Je n'ai trouvé qu'un livre cette semaine, mais il m'a l'air bien intéressant :

 

 

Qui ? de Jacques Expert cela fait quelques temps que je vois passer des critiques sur des livres de Jacques Expert qui est apparemment un auteur de thrillers reconnus à présent. Je connaissais son nom plutôt pour son travail sur TF1 ou M6 mais je ne suis pas fermée à découvrir de nouveaux auteurs, bien au contraire. Ici l'histoire se déroule pendant une émission de télévision qui relate un fait divers glauque, une affaire non résolue. 4 couples regardent, le coupable est parmi eux... le concept me plait bien !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Ah oui, je suis en retard, mais en fait, j'étais en week-end prolongé, donc pour moi c'était encore dimanche ! En plus cette semaine, et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai déposé des livres mais je n'en ai pas trouvé d'intéressant par contre...

 

Cet article va donc être assez court, je peux dire qu'en tout cas j'espère que En attendant Bojangles trouvera un lecteur plus conquis que moi par cette histoire ! A la semaine prochaine !

 

Voici donc seulement la photo de ce que j'ai déposé :

 

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Les passants de Lisbonne de Philippe Besson

 

"Il prend soin d'être un peu en avance, d'arriver le premier, afin de l'accueillir, de se lever lorsqu'elle apparaîtra. Il ne s'interroge pas sur cette envie de solennité, il sent juste que c'est l'attitude qui convient. Elle se dirige vers lui avec un sourire léger, qui ne paraît pas forcé. Alors qu'il lui tend la main, elle dépose un baiser sur sa joue, un seul et s'assied. Ils sont face à face à nouveau, voués à reprendre où ils l'ont interrompu leur récit des calamités.

 

Elle dit : "C'est étrange, mais c'était un peu terrible, pendant quelques heures, de ne pas savoir si nous allions nous revoir."

 

Elle ne lutte pas, n'empêche pas que se dévoile le doute qui l'a étreinte. Elle pourrait tout aussi bien se taire, ne rien montrer de son abattement passager, de sa vulnérabilité, mais a choisi de jouer cartes sur table. Elle est dans le dépouillement de la vérité. Lui, il songe au baiser sur sa joue, à cette douceur, le signe d'une tendresse."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Olivier Bourdeaut est un écrivain français né à Nantes en 1980. Après avoir été agent immobilier et avoir perdu son travail, il décide de se consacrer à la littérature. Il travaille alors sur un roman qui ne trouvera pas d'éditeur. Puis, alors qu'il réside chez ses parents en Espagne, il rédige En attendant Bojangles qui rencontrera un énorme succès auprès du public.

 

Son deuxième roman, Pactum Salis a paru en 2018.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un couple qui s'aime, un enfant, une famille classique ? Non, pas vraiment ! Ajoutez à cela une demoiselle de Numidie connue sous le nom de Mademoiselle Superfétatoire, un sénateur répondant au surnom de l'Ordure et Mister Bojangles... vous obtiendrez une bonne dose d'amour fou, de danse et de fête.

 

Entrez sur la piste !

 

Comme beaucoup, j'ai vu passer ce titre assez régulièrement, aussi, quand je l'ai trouvé dans une boite à livres, j'ai saisi cette occasion pour me faire mon opinion sur ce roman. Pour une fois, je sors un peu de mes pavés habituels, ce livre ne faisant que 159 pages.

 

Point positif : l'écriture est agréable et ce livre se lit vite, sans difficulté. L'histoire est racontée en alternance par le fils et le père, ce qui permet d'avoir plusieurs points de vue.

 

Malheureusement, pour moi, la magie n'a pas opéré. L'amour qui unit le couple est certes beau, mais il est avant tout fou. Et autant j'aime la folie en général, je n'aime pas par contre lorsqu'elle entraîne un enfant avec elle.

 

On se rend compte assez rapidement que la mère a un vrai problème psychologique, quant au père il semble adepte du mensonge. Ce qui m'a gêné c'est la place de l'enfant dans cette histoire. Ses parents l'aiment, mais je n'ai pas du tout apprécié la façon dont ils "l'éduquent". Autant je peux comprendre le comportement de la mère qui est clairement malade, autant je ne peux "pardonner" au père autant d'inconséquence.

 

Du coup, la fin ne m'a pas émue, elle m'a juste confirmé l'égoïsme du père et m'a laissé un sentiment de "c'était court et tant mieux".

 

Ce livre a remporté un énorme succès mais personnellement il m'a plutôt mis mal à l'aise, sans que j'en retire du positif. L'amour, pour moi, ce n'est pas ce roman, et la folie qui y est évoquée est juste triste et dangereuse. Le personnage qui m'a au final le plus touché est l'enfant, le pauvre...

 

Pourquoi lire En attendant Bojangles ?

 

Si vous cherchez une histoire remplie de fantaisie et assez courte, ce roman est le bon.

 

L'écriture est originale et même si je passée à côté de ce récit, mon avis va à l'encontre de la majorité des lectures. A vous de vous faire votre propre opinion !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Ce week-end, je crois que l'automne a décidé de vraiment s'installer, mais un rayon de soleil m'a accompagné pour aller jusqu'à la boite à livres, on ne perd pas les bonnes habitudes !

 

Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas : cet exemplaire ira dans la boite à livres du travail car le mien est dédicacé avec une belle armoire volante par l'auteur :) et j'espère que cette histoire plaira à quelqu'un !

 

Pardonnez nos offenses de Romain Sardou : et hop un petit polar médiéval dans l'escarcelle, je vois souvent passer le nom de Romain Sardou alors j'ai envie de me faire mon opinion sur cet auteur.

 

L'enfant du dimanche de Gudrun Mebs : un petit livre jeunesse qui a l'air bien touchant sur une petite fille qui attend dans un foyer qu'une famille veuille bien l'adopter. 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Le boiteux de Varsovie de Juliette Benzoni

 

"Pardonnez-moi, ma chère, et, puisqu'il s'est présenté lui-même, souffrez que je lui apprenne qui vous êtes. Aldo, voici lady Mary Saint Albans, venue tout exprès pour danser chez moi. Une raison de plus de vous y rendre. A présent, nous devons rentrer !

 

Sans attendre de réponse et avec un dernier geste amical, la Casati se dirigea vers la gondole à proue d'argent qui l'attendait. La belle Anglaise, elle, se retourna pour offrir un sourire à celui qu'on laissait là. Assez désorienté d'ailleurs et ne sachant trop quel parti prendre. A l'émotion qui lui venait à l'idée d'avoir enfin des nouvelles de Dianora, il devait bien admettre une fois de plus qu'il n'était pas guéri. Aurait-il assez de force d'âme pour ne pas se rendre à l'ukase de Luisa ? Le client qu'il devait voir était important. D'autre part, son orgueil se révoltait à l'idée de courir, comme un toutou bien dressé, à l'appât du sucre qu'on lui tendait.

 

Peut-être fût-il resté encore un bon moment figé sur place à suivre d'un regard distrait le sillage pourpre de la dame aux iris noirs si une voix amusée ne s'était élevée soudain :

 

- Que te disait donc la Sorcière ? Aurait-elle choisi d'arborer aujourd'hui le masque de Méduse ?

 

Décidément, il était écrit que Morosini serait en retard à un rendez-vous dont le souvenir lui revenait ! Avec un léger soupir, il se retourna pour considérer sa cousine Adriana...

 

- On croirait que tu ne la connais pas ? Elle m'intimait l'ordre de me rendre au bal qu'elle donne ce soir alors que j'ai autre chose à faire...

 

Adriana se mit à rire. Elle était en beauté et semblait d'excellente humeur. Vêtue d'un tailleur noir et blanc à la dernière mode, coiffée d'un charmant chapeau blanc poignardé d'un "couteau" noir, elle offrait une parfaite image d'élégance."

Voir les commentaires

Publié le
Publié dans : #Lectures

 

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions JC Lattès pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de septembre.

 

Un mot sur l'auteur (source : JC Lattès)

 

Fabio Genovesi est né à Forte dei Marmi en 1974. Son précédent roman, D'où viennent les vagues, a été publié chez Lattès en 2016.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.

 

Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.

 

Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.

 

Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.

 

J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.

 

Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.

 

On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.

 

Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.

 

Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?

 

Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.

 

Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.

 

Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.

 

Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.

 

Il vous en faut plus ? Lisez...

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour à tous !

 

Cette semaine, le rendez-vous de la boite à livres arrive un peu en retard, mais il est bien là ! Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- Un homme pour le roi de Juliette Benzoni : Il doit y avoir un amateur de Juliette Benzoni dans le coin car j'ai déjà trouvé le début de sa saga sur Le boiteux de Varsovie, et ce livre est quant à lui le début de sa saga Le jeu de l'amour et de la mort.

 

- Paradis (avant liquidation) de Julien Blanc-Gras :  j'ai découvert cet écrivain journaliste avec Touriste l'hiver dernier. Ici Julien Blanc-Gras décide d'aller découvrir la république des Kiribati qui est un pays en voie de disparition à cause du réchauffement climatique. Connaissant la plume drôle et acerbe de cet auteur, je suis quasi sure d'aimer ce petit livre.

 

- Le roi des halles de Juliette Benzoni : encore un Juliette Benzoni ! bon, par contre, je n'avais pas fait attention, mais c'est un deuxième tome, il faudra donc que je trouve le premier lorsque je déciderai d'attaquer ce livre.

Voir les commentaires

1 2 > >>