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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur :

Camilla Läckberg est une auteur suédoise à succès qui situe sa série de romans policiers près de son lieu de naissance, une petite ville côtière : Fjällbacka.

Elle écrit entre autre sur les secrets de famille, sujet qui lui tient particulièrement à coeur, car elle a découvert par hasard alors qu'elle avait 16 ans que son père avait eu une femme et un enfant alors qu'il était était très jeune.

Malheureusement, suite à un accident de voiture tragique, sa femme est morte sur le coup, et son fils le jour suivant. (Cette histoire est d'ailleurs un point d'inspiration dans ce roman, mais lisez la suite pour en savoir plus :) )

Que raconte ce livre et ce que j'en pense :

J'avoue avoir été déstabilisée au début de ce roman par le nombre de personnages qu'il fallait assimiler. En effet, Le gardien de phare est le 7ème roman de la série policière de l'auteur, et même si chaque livre peut être lu indépendemment, les personnages principaux restent les mêmes  Erica Falck la romancière et son mari policier Patrik Hedström.

Nous suivons en gros en parallèle la vie d'une bonne dizaine de personnages, en passant d'un groupe à l'autre, ce qui rend le livre très vivant.

Venons-en au principal : l'histoire !

Annie, une jeune femme mère d'un petit garçon, s'enfuit en voiture direction l'île de Gråskar dans l'archipel de Fjällbacka. Ses mains sont couvertes de sang...

Ile de Gråskar, 1870, Emelie vient habiter là avec son mari Karl qui sera le gardien du phare. Rapidement, elle découvre que l'endroit est aussi appelé l'Ile aux esprits.

Je préfère ne pas trop dévoiler l'intrigue, car pour moi, le 4ème de couverture en disait trop. Je peux juste ajouter qu'un terrible accident de voiture (nous y voilà) a eu lieu à la fin de La sirène, le livre précédent, et celui-ci a des conséquences directes sur le couple phare (oui, je sais, elle était facile, je sors) et son entourage proche.

Bien sûr, un meurtre va être commis, et les policiers de Fjällbacka vont tout mettre en oeuvre pour trouver le coupable.

Pourquoi lire Le gardien de phare ?

Si comme moi vous n'avez jamais lu un livre de Camilla Läckberg et que vous n'avez pas encore succombé à la vague des romans policiers suédois, je vous conseille de foncer !

Certains lecteurs sont apparemment gênés par le côté psychologique qui est développé par Camilla Läckberg. Pour moi, c'est au contraire le point qui me plait particulièrement dans son écriture.

Chaque personnage est tour à tour l'objet de notre attention et qu'il soit bon ou mauvais, connu ou inconnu, l'auteur sait le rendre intéressant. Bien sûr, le couple Erica-Patrik est au centre des rebondissements, et ces deux personnages particulièrement attachants sont un peu comme des amis que j'aurai plaisir à retrouver dans un autre roman.

L'histoire mêle habilement passé et présent avec juste ce qu'il faut de surnaturel. Drogue, violences conjugales, mais aussi le deuil, autant de thèmes abordés dans ce livre, avec une belle justesse et sans leçon de morale.

Pour ma part, j'ai suivi avec plaisir l'intrigue qui contient son lot de rebondissements inattendus jusqu'à une fin qui a su me surprendre.

J'ai eu de la peine en finissant ce livre, preuve qu'il m'a beaucoup plu, je n'avais pas envie d'abandonner les personnages !

Petite consolation, L'oiseau de mauvais augure, qui est le 4ème roman de cette série est dans ma pile à lire :)

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

 

Pour qu'une lecture soit réussie, plusieurs conditions doivent être réunies.

Tout d'abord, il faut que le lecteur savoure l'instant qui précède celui où il se plongera vraiment dans la lecture. Pour ma part, je relis le 4ème de couverture (parfois le livre a attendu plusieurs années que LE moment soit venu et je ne me rappelle pas toujours du résumé).

J'examine à nouveau son apparence extérieure, c'est important. Et comme pour les personnes, même si cela ne veut pas tout dire, je dois le trouver attirant !

Certains livres ne cherchent pas spécialement à se dévoiler de suite, selon les éditions, l'âge... il faudra alors s'immerger dedans pour en savoir plus.

Une fois ce dernier examen effectué, munie de l'indispensable marque-page, je commence ma lecture.

Si je ne n'ai pas encore lu l'auteur je me familiarise avec son style et avec sa manière de nous raconter une histoire. Si je le connais, et bien c'est un peu comme retrouver un vieil ami que l'on avait parfois un peu perdu de vue. La complicité est là, et je retrouve avec bonheur ce qui me fait aimer son écriture.

Le lieu choisi pour lire est aussi important. Le plus agréable pour moi est de savourer ce moment sur ma terrasse, avec en fond le bruit de la mer lorsque le vent est favorable...

Lorsque j'étais enfant, je lisais à peu partout et tout le temps : au petit déjeuner, au goûter, avant de me lever, au coucher... j'ai arrêté de lire en mangeant ensuite, car je retrouvais des miettes ou des traces de chocolat dans ma collection du "Club des cinq". Ca fait un peu désordre !

Je ne sais pas ce qu'il en est des autres lecteurs, mais plus un livre me plait, plus il m'est difficile de le terminer. Il m'arrive donc de ralentir le plus possible le moment où l'histoire va s'achever. Je traîne, je relis certains paragraphes, c'est terrible !

Cependant, il y a quelque chose d'incroyable avec la lecture, même lorsque vous avez fini un roman qui vous a plu, les personnages ne vous quittent pas tout de suite. Le livre qui m'a le plus "hanté" à ce sujet est "Elle s'appelait Sarah" de Tatiana de Rosnay.

La cerise sur le gâteau sera ensuite de croiser un autre lecteur qui aura également apprécié ce livre qui vous a tellement marqué. A moins que la satisfaction suprême soit dans le fait de faire découvrir un ouvrage à quelqu'un qui vous est cher.

 

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