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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

historique

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier, #Historique

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont et mort le 19 février 2016 à Milan, est un universitaire, érudit et écrivain italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l'esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses oeuvres romanesques.

 

Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l'Ecole supérieure des sciences humaines à l'université de Bologne, il en était professeur émérite depuis 2008.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En l'an 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné par son secrétaire Adso de Melk, arrive dans une abbaye située entre Provence et Ligurie.

 

Pris dans les luttes de pouvoir provoquées par le pape Jean XXII et l'Empereur Louis IV du Saint-Empire, Guillaume est prié par l'Abbé de faire la lumière sur la mort suspecte d'un moine.

 

Débutent alors sept jours d'enquête, de mystères, de morts et de débats de haute volée.

 

Sept jours pour trouver la vérité, ou pour sombrer dans la folie.

 

Le nom de la rose fait partie des romans qui m'intimident, ou plutôt faisait partie puisque j'ai dépassé mes craintes le concernant et que je l'ai enfin lu !

 

Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de ne pas avoir quitté Sherlock Holmes (j'avais lu un recueil de nouvelles de ses aventures juste avant), puisque Guillaume s'est lancé dans une série de déductions dignes du grand détective londonien.

 

Passée cette entrée en matière plutôt rassurante, lorsque Guillaume et Adso entrent dans le vif du sujet, les difficultés sont arrivées.

 

Peut-être est-ce parce que j'ai lu une édition des années 1980, mais il est difficile d'apprécier pleinement une lecture si des passages en latin (parfois des paragraphes entiers !) ne sont pas traduits...

 

De plus, les joutes verbales et le contexte historique rendent parfois la compréhension des faits et les enjeux ardus.

 

Si on excepte (et accepte) ces désagréments, il reste une histoire très bien pensée, avec des réflexions très intéressantes sur le rire (qui est une composante importante de l'intrigue), et une érudition incontestable de l'auteur qui nous plonge pleinement au Moyen-Age en en rendant parfaitement la complexité, notamment sur les questions de religion. Certes, l'enquête est le fil rouge du roman, mais Le nom de la rose n'est pas que cela, c'est aussi un "instantané" d'une époque trouble et qui montre combien chacun devait composer avec des avis opposés tout en suivant sa voie.

 

Pourquoi lire Le nom de la rose ?

 

Je dois être honnête, ce livre demande une concentration particulière, on ne peut pas le prendre juste pour cinq minutes. En venir à bout est un challenge, mais cela en vaut la peine. J'espère toutefois que les éditions récentes contiennent des notes, sinon cela engendre forcément de la frustration (notamment sur la toute dernières phrase du livre... merci Internet ! sinon je n'aurais pas pu la comprendre).

 

Cependant, si vous aimez Sherlock Holmes et le Moyen-Age, suivez Guillaume et Adso, vous ne le regretterez pas !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier, #Historique

Un mot sur l'auteur

 

Etant donné que j'ai déjà chroniqué un livre de Claude Izner, je vous invite à découvrir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Corentin Jourdan, un capitaine qui a dû par la force des choses abandonner la navigation, sauve de la noyade une charmante jeune femme en Normandie.

 

Quel est le lien entre ce fait et le meurtre d'une demoiselle devant l'octroi de la Villette ?

 

Voici un nouveau mystère à démêler pour Victor Legris et Joseph Pignot !

 

Si vous suivez un peu ce blog, et que vous avez de la mémoire, vous vous rappelez peut-être que ma première incursion chez Claude Izner ne s'était pas forcément bien passée.

 

Avec ce roman, je me suis réconciliée avec cette série. Est-ce parce qu'il débute en Normandie et que cela me rappelle mes terres natales ? Peut-être, mais pas uniquement, puisque l'intrigue se passe essentiellement à Paris.

 

Si, comme dans Le dragon du Trocadéro, la galerie de personnages secondaires est toujours aussi grande (c'est vraiment un point faible pour moi), l'histoire est beaucoup plus fluide et facile à suivre. Il est plaisant d'emboiter le pas de nos libraires enquêteurs dans leurs aventures. Entre société secrète, procès pour avortement, meurtres... les péripéties s'enchainent jusqu'à un final plutôt convaincant.

 

J'ai aimé les descriptions du Paris de 1894, même si la postface m'a semblé partir un peu dans tous les sens. On peut mesurer grâce à ce roman la précarité de beaucoup de parisiens... et de parisiennes.

 

Pourquoi lire Le talisman de la Villette ?

 

Je maintiens que pour une meilleure compréhension globale des personnages récurrents, il vaut sans doute mieux lire cette série dans l'ordre, cependant j'étais moins perdue que la fois précédente.

 

L'enquête est plutôt sympathique à suivre, Victor et Joseph sont assez drôles à essayer d'agir en secret, ce qui échoue assez lamentablement parfois.

 

Ce livre fait passer un agréable moment, même si l'intrigue gagnerait encore en profondeur sans tous ces protagonistes multiples qui pour certains n'apportent pas grand-chose aux propos de base.

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Historique

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà chroniqué plusieurs livres de Juliette Benzoni, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

La Terreur est enfin terminée, Laura retourne à Saint-Malo avec son amie, Eulalie de Sainte-Alférine.

 

Hélas ! alors qu'elle pensait y retrouver une certaine sérénité, l'ombre de son époux Josse de Pontallec plane de nouveau sur sa vie.

 

Aidée d'Eulalie, elle survit financièrement mais ne tarde pas à retourner à Paris sous n'importe quel prétexte afin de parvenir à approcher Marie-Thérèse, la princesse qu'elle ne peut oublier.

 

La jeune femme est loin d'avoir fini de vivre des aventures...

 

Ce dernier tome se concentre davantage sur le personnage de Laura / Anne-Laure. Celle-ci se montre plus maitresse de son destin, malgré la "présence" malfaisante de Josse de Pontallec, et celle plus positive mais ô combien difficile à apprivoiser de Jean de Batz.

 

Lorsque Laura se lie d'amitié avec le chouan Bran de la Fougeraye, sa vie prend un nouveau virage avant de se consacrer de nouveau au "sauvetage" de Marie-Thérèse.

 

Définitivement, Juliette Benzoni est douée pour nous emmener à la suite de ses personnages. Ce dernier tome conclut avec brio la trilogie du Jeu de l'amour et de la mort. Comme dans Secret d'Etat, il appartient au lecteur de se laisser séduire, ou pas, par les théories de Juliette Benzoni.

 

Grâce à ces ouvrages, j'ai pu approfondir mes connaissances historiques, notamment sur le baron de Batz dont les aventures sont bien sûr ici romancées mais qui a réellement existé.

 

Cette auteure est très abordable et je lirai d'autres romans d'elle avec plaisir.

 

Pourquoi lire La comtesse des ténèbres ?

 

Pour finir en beauté cette saga, il est nécessaire de lire ce roman qui nous emmène à la suite de Laura. Tout trouve sa conclusion, rien n'est omis, c'est un sans faute. Merci à Juliette Benzoni de nous avoir laissé tant de moments d'Histoire à (re)découvrir grâce à sa plume.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Historique

Un mot sur l'auteure :

 

Je vous invite à lire la biographie de Juliette Benzoni ici puisque j'ai déjà chroniqué quelques-uns de ses romans.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Anne-Laure de Pontallec n'est plus, afin de se protéger et d'assurer un soutien au baron de Batz, c'est à présent sous le nom de Laura Adams que la jeune fille survit.

 

Alors que le pays est toujours sous le règne de la Terreur, le baron n'abandonne pas l'espoir de sauver la Reine et ses enfants.

 

Tout entier dévoué à cette cause, saura-t-il trouver le temps de retracer le parcours de Laura qui a disparu, et de sauver Marie, sa courageuse compagne ?

 

Dans ce tome, l'ancienne Anne-Laure disparait au profit de Laura, rendant ce personnage beaucoup plus sure d'elle et bien moins effacé.

 

On retrouve également à ses côté le fidèle Jaouen, toujours aussi déterminé à la défendre et définitivement ennemi de Batz, bien qu'il s'adapte au dévouement de Laura à la cause du baron.

 

La Terreur tient une grande place dans ce roman qui se termine avec la messe rouge, une exécution de grande envergure qui fit plus de 50 victimes, e tous âges et d'origines diverses.

 

En cette période plus que troublée, Jean de Batz, envers et contre tout, fait tout pour sauver la famille royale, ou du moins ce qu'il en reste.

 

De son côté, Laura se débat, tant bien que mal, son désir profond serait de sauver la princesse Marie-Thérèse et lui donner l'amour qu'elle réservait autrefois à sa défunte fille.

 

Entre complots, morceaux de bravoure et émotion, c'est encore un roman palpitant que cette Messe rouge, malgré un contexte plus que difficile.

 

Pourquoi lire La messe rouge ?

 

Les aventures de Laura et de Jean de Batz, toujours liées à la grande Histoire sont réellement plaisantes à lire.

 

Le personnage d'Eulalie de Sainte-Alférine apparait ici et prend toute son ampleur.

 

Encore une fois, un bon cru de Juliette Benzoni !

 

 

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