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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

La Fête du livre du Var a fêté ses 20 ans du 17 au 19 novembre 2017 à Toulon.

Depuis que j'habite dans le Sud, j'ai rarement raté ce rendez-vous incontournable, environ 300 auteurs sont invités chaque année et il y en a pour tous les goûts !

Cette année, pour les 20 ans, Douglas Kennedy était président d'honneur et on pouvait avoir le plaisir de rencontrer au fil des jours Enki Bilal, Alexandre Jardin, Véronique Olmi, Mazarine Pingeot, Frank Thilliez, Karine Giebel...

Cette fête du livre s'organise autour de libraires du Var, les librairies Charlemagne, très actives dans ce département sont très représentées. On trouve aussi des libraires spécialisées dans la jeunesse, la BD ou régionalistes... ainsi que des bouquinistes.

Autant vous dire que je guette avec impatience chaque année la liste des auteurs présents (au passage, Michel Bussi, si par hasard vous me lisez, venez un jour, s'il vous plait !!) Je n'avais pas spécialement de rencontre me tenant très à coeur cette année, à part Alexandre Jardin, mais malheureusement, il était présent uniquement le dimanche et nous avions prévu d'y aller le samedi.

Pour commencer, je précise que nous avons pris le bateau-bus pour y aller, et ça, c'est déjà un super moment, je préfère ça à m'entasser dans le métro pour aller Porte de Versailles, oui oui !

Une fois arrivés, le photographe officiel du blog est parti dans la (longue) file d'attente formée pour obtenir un dessin d'Enki Bilal.

Pour ma part, je décide de parcourir les allées en quête d'un livre qui me donnerait envie de l'acheter. En peu de temps, je me retrouve devant l'auteur Michaël Uras, et je m'attarde d'abord sur "Nos souvenirs flottent dans une mare poisseuse", assez intriguée par le titre. Ce petit arrêt me permet d'engager la conversation avec l'auteur, et de fil en aiguille, je regarde un de ses autres livres : "Aux petits mots les grands remèdes" sur lequel un large bandeau donne l'avis d'Amélie Nothomb. Je dévie alors sur elle avec Michaël Uras qui me dit d'un air à la fois fier et timide qu'elle est adorable et le soutient depuis le début. Ce livre parlant d'un bibliothérapeute qui prescrit des lectures à ses patients m'a tout de suite attiré et je suis repartie avec une dédicace très sympa. (Et j'ai même osé donner l'adresse de mon blog à cet auteur que je remercie en passant pour son écoute et sa gentillesse). 

Mon photographe ayant enfin obtenu son dessin, après avoir croisé quelques connaissances (dédicace à Liam et ses livres sur les dinosaures), nous nous dirigeons vers les bouquinistes.

L'atelier du graveur

J'aime beaucoup les librairies présentes à cette fête du livre, mais j'avoue que j'ai une tendresse particulière pour les bouquinistes.

Fouiner sur un stand, faire une trouvaille inattendue, tomber sur la vieille édition d'un livre que j'aime... 

Et d'ailleurs, j'ai trouvé une édition de Paroles de Jacques Prévert, une de 1947 des Editions du point du jour. Un de ces livres aux pages totalement inégales, vieillies, avec cette odeur particulière qu'ont les vieux bouquins. *Bonheur* !!!

Nous restons sur ces stands quelques temps, furetant un peu partout, et mon photographe a fini par trouver un album pas très récent d'Enki Bilal qui sera ensuite orné lui aussi d'un dessin (la file d'attente était alors quasi-nulle).

Après cette incursion dans le monde des bouquinistes et après avoir admiré l'atelier de graveur présent, nous retournons sur les stands des libraires.

Avant notre petit tour dans les livres d'occasion, nous avions constaté que Frank Thilliez n'était pas présent physiquement mais... il était revenu entre-temps.

Je n'ai encore jamais lu de Thilliez mais cet auteur m'ayant été recommandé pas mal de fois ces dernières semaines, j'ai hésité peu de temps avant de me lancer pour obtenir une dédicace. J'ai choisi "Rêver" car le résumé m'a bien plu et après un petit peu d'attente j'ai pu obtenir mon petit mot.

Frank Thilliez a chaud, mais il sourit quand même :)

Je ne me suis pas trop attardée et je ne l'ai pas trop embêté, je lui ai juste dit que ce livre serait ma première lecture de lui. 

Même s'il était plus difficile d'avoir un vrai échange avec Frank Thilliez, je l'ai trouvé très agréable et sympa.

Tous ces livres... que de tentations !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la sortie, et honnêtement, même si je n'ai acheté que 3 livres et vraiment échangé avec un seul auteur, j'étais très contente de cet après-midi. 

Il y avait beaucoup de monde sous le chapiteau, mais je trouve que les allées donnent moins une sensation d'oppression qu'auparavant. La diversité des auteurs et illustrateurs présents est vraiment toujours d'un très bon niveau. Que vous vouliez rencontrer des écrivains connus ou plus confidentiels, il y en a pour tous les goûts. En plus, les ateliers, espaces pour enfants, animations.. se multiplient autour de cet événement et c'est un très bon moyen de prolonger cette plongée dans le monde des livres.

A l'année prochaine pour les 21 ans !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

Olivier Gay est un auteur français né en 1979 à Grenoble. Il écrit des romans policiers, de fantasy ou fantastiques, aussi bien pour les adultes que la jeunesse.

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel est le premier roman qui met en scène le personnage de Fitz, un loser dragueur, et dealer de cocaïne (mais sympa hein). Ce héros atypique reviendra dans trois autres aventures.

Je dois l'avouer, j'ai acheté ce livre à la Fête du livre du Var en 2014 car l'auteur est plutôt charmant, et le 4ème de couverture m'avait bien plu. J'ai donc eu droit à une dédicace, et je me rappelle que mon amie et moi avons échangé quelques avec Olivier Gay qui est fort sympathique.

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

Des filles "de la night" sont assassinées et surtout mutilées atrocement.

Fitz, un petit dealer de coke, beau gosse et dragueur se retrouve bien malgré lui mêlé à ces meurtres sordides. Son ex petite amie, Jessica, commissaire, lui demande de l'aide pour retrouver le fou furieux qui commet ces crimes abominables.

La petite vie de Fitz se trouve alors chamboulée, aidé de ses amis et clients, il va se lancer dans une enquête... à sa façon !

Sortira-t-il indemne de cette histoire ?

En commençant ce livre, j'ai plutôt eu une bonne impression, en effet, Fitz ne ressemble en rien au héros "habituel". Par contre, j'ai trouvé un peu facile son côté hyper sympa. Bien qu'il soit dealer, il est plutôt propre sur lui. Il ne consomme pas, il ne vend pas devant les lycées... bref, mis à part ce "petit" détail, Fitz est un clubber qui aime vivre la nuit, point.

Comme les filles assassinées sont toutes des fêtardes notoires, l'ex petite amie décide de mêler Fitz à son en quête pour qu'il trouve des indices.

Là, j'ai juste trouvé que tout ceci était hautement improbable... je vois mal un commissaire aller confier des éléments d'un dossier confidentiel à un dealer ! En faire un indic, OK, mais aller jusqu'à le faire venir sur une scène de crime, je n'y crois pas une seconde.

Je ne vais pas raconter tout le livre, mais je tiens à dire que la fin m'a agréablement surprise, et c'est un très bon point.

De plus, malgré ces invraisemblances, j'ai trouvé l'écriture agréable. C'est très souvent amusant, voire drôle, et même lorsque la partie enquête retombe, il est toujours plaisant de suivre Fitz.

Pourquoi lire Les talons hauts rapprochent les filles du ciel ?

Ce roman, même s'il souffre de certains défauts, m'a fait passer de bons moments. Les creux dans l'action sont comblés par les réflexions et la vie de Fitz.

Au final, j'ai un avis mitigé sur ce livre, mais comme le dénouement est intéressant, il vaut le coup d'être lu.

J'avoue aussi que je n'ai jamais aimé les boites, je suis donc assez peu attirée par le milieu de la nuit. Les passages se déroulant dans les hauts lieux de la nuit parisienne ne me passionnaient pas.

Cependant, si vous avez envie de vous distraire avec un anti-héros, n'hésitez pas !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Je ne sais pas si c'est le cas de tous les accrocs aux livres, mais en parallèle je suis aussi très sensible aux beaux carnets, agendas...

Mon addiction aux carnets fera l'objet d'un autre article, ici je vais parler du choix de mon agenda pour 2018.

Depuis quelques années, j'ai pris l'habitude de m'acheter un joli agenda. Cependant, je m'y suis prise au dernier moment l'année dernière et mon choix s'était fait un peu par dépit. Mais cette fois, pas de précipitation, direction la librairie de mon enfance à Louviers et... aidée par un homme charmant, également photographe de ce blog, j'ai trouvé un adorable agenda illustré par Benjamin Lacombe.

Chaque mois comprend un dessin tiré soit d'Alice au pays des merveilles, soit d'Alice de l'autre côté du miroir.

Le petit format de l'agenda et sa belle couverture en font un objet aussi pratique que joli. La tranche ressemble beaucoup à celle d'un vrai livre et cet agenda trouvera sa place sans problème dans une bibliothèque.

J'ai découvert grâce à ce choix l'illustrateur Benjamin Lacombe dont l'univers rappelle celui de Tim Burton.

Voici son site internet : Benjamin Lacombe

Cet agenda est édité par Albin Michel et est vendu au prix de 18€

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