Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

racontemoilalecture.over-blog.com

Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Petite promenade hebdomadaire, les livres ne bougent pas trop depuis que je retourne à la boite, mais j'y trouve toujours mon bonheur pour le moment.

 

Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

La ligne noire de Jean-Christophe Grangé : bien que je lise beaucoup de thrillers, je n'ai pas encore lu de Grangé, là j'ai pas trop cherché du coup, j'ai pris le livre et je verrai bien si j'accroche au style.

 

Les noces barbares de Yann Queffélec : alors là je suis bien contente car je voulais lire ce livre depuis que j'ai vu Yann Queffélec en dédicace à la librairie Charlemagne de Toulon il y a quelques mois. L'intervenante qui l'interviewait nous a parlé avec conviction de ce livre et de Naissance d'un Goncourt. Malheureusement, la librairie n'avait ni l'un ni l'autre, et je ne les ai pas trouvé ailleurs. A la base, je voulais les commander, puis il y a eu le confinement... bref, j'avais un peu laissé tomber cette idée, mais la boite à livres m'a offert Les noces barbares, très bonne surprise donc !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi de Mathias Malzieu

 

"Alors, j'ai vu apparaître mon deuxième fantôme. Sur le devant de la tombe, assis sur la jardinière, le cul planté sur les roses. La chose la plus laide qu'il m'ait été donné de voir de toute ma vie. Pas de bruit de vent, ni de mains géantes claquant la cime des arbres ou d'imitation du chanteur basse des Platters.

 

Au premier abord, moins inquiétant que Jack-le-Géant. C'est un fantôme de petite taille, garçon ou fille, je ne sais pas, mais ça a une voix métallique de vieille. On dirait une documentaliste aigrie croisée avec un flic à moustache, tailleur gris et peau de poisson pourri. Ses yeux blancs laiteux caillé dépassent de ses lunettes à monture épaisse. Ses cheveux gris sont permanentés façon taxidermiste pour vieilles. Sa bouche aux lèvres inexistantes, comme faite pour ne surtout jamais embrasser, suinte. Ses bras croisés ressemblent à une pieuvre morte collée à sa poitrine, et la seule note de couleur, rouge, ce sont des taches de sang frais sur sa veste. Les affreux pieds-bots qui terminent son corps traînent par terre.

 

C'est fou ce que ce truc me rappelle la mère d'une fille que j'ai connue ! Elle dégageait cette même insuffisance rêche et bourgeoise. Les traits de son visage étaient d'un incroyable laideur. Rien de suffisamment monstrueux pour que ça en devienne attachant ou inquiétant, juste la laideur étriquée et mesquine d'un petit caporal fier de son triste galon.

 

- J'ai décroché quelques étoiles cassées et des morceaux de lune, je voulais les lui déposer.

 

- Il ne faut pas venir au cimetière en pleine nuit monsieur, vous risquez d'y rencontrer la mort.

 

- Vous déjà, ça s'en approche, non ?"

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

Jean Diwo est un journaliste et écrivain français. Il a débuté par le journalisme en travaillant pour Paris-Soir. Ensuite, il a été grand reporter à Paris Match, puis il a fondé et dirigé de 1960 à 1981 le magazine Télé 7 Jours.

 

Lorsqu'il devient veuf en 1981, ainsi que retraité, Jean Diwo se tourne vers la littérature. Il publie alors chez Denoël son premier succès : une histoire de la brasserie Lipp.

 

Bien qu'il ait commencé à écrire relativement tardivement, les ouvrages de Jean Diwo, des romans historiques, rencontrent leur public.

 

Ainsi, sa trilogie consacrée à l'histoire du faubourg Saint-Antoine s'est écoulée à plus d'un million d'exemplaires.

 

Son dernier roman, La Calèche, a été publié en 2010, il est décédé l'année suivante à l'âge de 96 ans.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Guillaume d'Amiens est un chevalier tournoyeur, et pas des moindres. Ses succès sont nombreux et ses adversaires très souvent vaincus par son talent.

 

Alors que son équipe enchaîne les victoires, un événement dramatique et la rencontre d'une douce jeune fille le poussent à écouter Foulques de Neuilly, qui prêche afin de recruter des chevaliers pour la quatrième croisade.

 

Guillaume est touché et décide de se croiser. Commence alors pour lui une aventure qui le mènera dans des contrées dans lesquelles il n'imaginait même pas aller. Terres amies ou hostiles, retournements de situation, rien ne lui sera épargné, pas même la plus improbable des missions : dérober le quadrige de chevaux de bronze qui domine l'hippodrome de Constantinople.

 

Je lis peu de romans historiques, bien que j'aime apprendre des choses, particulièrement en lisant. Il faut dire que l'approche des auteurs spécialisés dans ce type de roman me fait parfois un peu peur et le style d'écriture compte d'autant plus lorsque des périodes assez lointaines sont évoquées.

 

Ce qui m'a décidé à choisir ce livre est le test de la page 99, parfois bien pratique pour faire pencher la balance. En effet, l'écriture de Jean Diwo est très agréable. On le sent soucieux de la réalité historique, mais rien n'est amené de façon indigeste. Il y a parfois des notes en bas de page, mais ce n'est jamais lourd, la lecture se fait donc aisément.

 

J'étais totalement ignorante de l'histoire de cette quatrième croisade et j'ai apprécié connaître le déroulement de celle-ci : les tractations financières politiques, les personnages importants de l'Histoire... Tout est détaillé et expliqué, et grâce au personnage fictif de Guillaume d'Amiens, le déroulement de la croisade, depuis le prêche de Foulques jusqu'aux batailles est beaucoup plus limpide.

 

Mon seul regret concernant ce livre, ce sont les cent dernières pages. L'action se raréfie, notre chevalier semble un peu éteint. Cela dit, l'ensemble se suit avec plaisir et même si l'intrigue souffre d'un essoufflement certain, la réalité historique est bien là. Rien que pour ça, je remercie l'auteur de m'en avoir tant appris !

 

Pourquoi lire Les chevaux de Saint-Marc ?

 

Même si vous n'êtes jamais allé à Venise (ce qui est mon cas), et que vous aimez l'art, vous découvrirez grâce à ce roman l'histoire des quatre chevaux de bronze qui ornent à présent la porte principale de la basilique Saint-Marc (pour être exacte, c'est maintenant une réplique des statues qui trône là afin de protéger l'original).

 

Par la même occasion, laissez-vous entraîner par Guillaume d'Amiens et ses amis dans la folle équipée de la quatrième croisade mais... arriverez-vous à Jérusalem ? Il faut lire pour le savoir.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Et voilà, les bonnes habitudes sont de retour ! 

 

Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

Le huitième péché de Philipp Vandenberg : Apparemment cet auteur est surnomme le Dan Brown allemand. Je dois l'avouer, je n'ai jamais lu de Dan Brown, mais bon je ne sais pas trop pourquoi, j'ai eu envie de prendre ce livre. On verra bien ce que cela donnera, effectivement il y a les mots Vatican, secrets, gène de Dieu... sur le 4ème de couverture, toute l'artillerie lourde du genre !

 

L'erreur est humaine de Woody Allen : un petit recueil de nouvelles de Woody Allen, why not, je ne suis pas fan à 100% de l'homme, mais j'avoue que j'aime bien ses films, je verrai bien ce que cela donne à l'écrit.

 

La vie interdite de Didier van Cauwelaert : je vois passer très régulièrement cet auteur un peu partout, mais je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de le lire. Ce roman me semble original car on apprend dès le début que le narrateur est mort. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, mais une chose est sure, je n'ai pas envie de me fier au Bof qui est écrit à la main au tout début de ce roman.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

 

Aujourd'hui, je ne vais pas vous parler d'un livre en particulier, mais d'une série de petits magazines pour les 6-10 ans : J'aime Lire.

 

Je n'en ai jamais possédé un à moi, ceux que j'ai pris en photo, je les ai trouvé dans une boite à livres à Saint-Cyr-Sur-Mer et cela avait réveillé beaucoup de souvenirs !

 

Ah les J'aime Lire... ils sont associés indiscutablement dans ma mémoire à la bibliothèque municipale où j'allais très souvent. Je pense que j'ai emprunté certains plusieurs fois lorsque l'histoire me plaisait beaucoup. C'est avec un peu d'émotion que j'ai lu La villa d'en face avant d'écrire cet article, cette histoire a été écrite par Boileau-Narjerac et je me rappelais très bien cette couverture avec le petit garçon qui regarde dans les jumelles.

 

C'est d'ailleurs je pense ce qui a fait et contribue toujours (car J'aime Lire existe encore !) à faire de ce magazine une référence de qualité. Les auteurs et les illustrateurs sont très bons, les histoires variées, et ce petit format est tellement pratique à tenir en main lorsque l'on est petit...

 

 

C'est un régal, même des années après de relire cette histoire qui est maintenant délicieusement datée mais toujours aussi agréable à suivre !

 

Et J'aime Lire, ce sont aussi, après le récit, tout d'abord les jeux de Bonnemine, le crayon mascotte. Là on retrouve des points à relier, mots mêlés, etc. et parfois un concours d'écriture par exemple. J'aime beaucoup également la petite page nous parlant de l'auteur et de l'illustrateur, celle-ci n'était pas présente au départ, mais celle ci-dessous me fait beaucoup rire !

 

 

Mais bien sûr, si vous aussi vous aimiez J'aime Lire, je suis certaine que vous trépignez d'impatience, car qui n'aimait pas lire la BD mythique Tom-Tom et Nana, dessinés par Bernadette Després. Que d'aventures, de bêtises et de rigolade avec la famille Dubouchon ! encore maintenant, je ne m'en lasse pas et c'est une véritable madeleine de Proust que de les retrouver !

 

 

J'aime Lire était réellement le magazine idéal pour moi, il m'a permis de savoir quel genre de récit me plaisait le plus, et si le visuel de La villa d'en face m'a marqué, c'est sans doute car déjà je sentais que les romans policiers allaient rapidement devenir des compagnons de route au long cours pour moi ! Cependant, à l'époque je me rappelle que je lisais systématiquement les J'aime Lire sans chercher à savoir de quoi parlait l'histoire, au pire si elle ne me plaisait pas, je savais que j'allais aimer Tom-Tom et Nana.

 

En grandissant, je me suis tournée vers le grand frère de J'aime Lire, plus ciblé ados qui s'appelle Je bouquine. Les histoires étaient plus longues, parfois en 2 parties, et là aussi je les empruntais tous à la bibliothèque municipale.

 

En tout cas, bien des années plus tard, je suis contente de voir que ces 2 magazines existent toujours, ils ont suivi les époques, j'espère qu'ils perdureront longtemps et que des générations de jeunes lecteurs y trouveront le même plaisir qui fut le mien pendant longtemps.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de 813 de Maurice Leblanc

 

"Quelques minutes après, Mme Kesselbach sonnait à la maison de retraite, et elle disait au prince :

 

" Je réclamerai de vous un dernier service, monsieur. Ne parlez pas de cette agression. 

 

- Cependant, madame, ce serait le seul moyen de savoir...

 

- Pour savoir, il faudrait une enquête, et ce serait encore du bruit autour de moi, des interrogatoires, de la fatigue, et je suis à bout de forces."

 

Le prince n'insista pas. La saluant, il demanda :

 

" Me permettrez-vous de prendre de vos nouvelles ?

 

- Mais certainement... "

 

Elle embrasse Geneviève et rentra.

 

La nuit cependant commençait à tomber. Sernine ne voulut pas que Geneviève retournât seule. Mais ils ne s'étaient pas engagés dans le sentier qu'une silhouette détachée de l'ombre accourut au-devant d'eux.

 

" Grand-mère ! " s'écria Geneviève.

 

Elle se jeta dans les bras d'une vieille femme qui la couvrit de baisers.

 

" Ah ! ma chérie, ma chérie, que s'est-il passé ? Comme tu es en retard ; toi si exacte ! "

 

Geneviève présenta :

 

" Mme Ernemont, ma grand-mère. Le prince Sernine... "

 

Puis elle raconta l'incident et Mme Ernemont répétait :

 

" Oh ! ma chérie, comme tu as dû avoir peur !... je n'oublierai jamais, monsieur... je vous le jure... Mais comme tu as dû avoir peur, ma pauvre chérie !

 

- Allons, bonne-maman, tranquillise-toi puisque me voilà..."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

C'était sans doute la petite balade qui me manquait le plus, mon passage hebdomadaire à la boite à livres ! En ce premier week-end de dé-confinement, j'ai donc retrouvé mon rituel préféré, et j'ai du un peu fouiller car c'était bien rempli.

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

 

L'expédition du Kon-Tiki de Thor Heyerdahl : de plus en plus je suis attirée par les récits d'aventure, et là c'était un peu étrange car ce livre était également une étagère plus haut, mais en assez mauvais état, il manquait un bout de la tranche. Mais comme par miracle, il se trouvait également sur l'étagère du bas, en bien meilleur état. Et hop, embarqué le bouquin ! Ce récit relate la traversée du Pacifique de 6 compagnons (histoire véridique) qui voulaient prouver l'origine américaine des habitants de l'Océanie. Là, on peut le dire c'est l'aventure à l'état pur !

 

- Recettes d'amour et de meurtre suivi de Vengeance sauce piquante de Sally Andrew : de prime abord, à cause de la couverture, j'avais peur que ce gros volume ne soit une énième romance. Heureusement qu'il y a Livraddict et Babélio car les avis m'ont finalement donné envie de prendre ce recueil de deux romans. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre à sa couverture, surtout s'il s'agit de France Loisirs... (désolée, mais quand je vois les couvertures originales ou d'autres éditeurs, rien à voir). Bref, ici on suit une veuve de cinquante ans qui tient une rubrique dans un journal, moitié recettes culinaires, moitié courrier du coeur, et qui va se retrouver à enquêter suite à la mort d'une de ses lectrices. Tout ceci se passe en Afrique du Sud et semble en fait assez original.

 

Quand Hitler s'empara du lapin rose de Judith Kerr : sujet difficile car il s'agit de la fuite d'une famille juive d'Allemagne avant que la seconde guerre mondiale n'éclate. Il s'agit d'un récit autobiographique, dédié à la jeunesse, et je suis curieuse de découvrir celui-ci, sorti récemment en 2019 et qui semble faire la quasi unanimité des lecteurs.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de A propos d'un gamin de Nick Hornby

 

"Les gens connus n'allaient jamais à ce Vingt-Huit. C'était sûr. C'était joli, et les frites étaient bonnes, mais c'était juste normal ; il n'y avait rien sur les murs, rien du style veste de Clint Eastwood, ou masque Michael Keaton portait dans Batman. Il n'y avait même pas de photos avec des autographes. Le restaurant indien qui leur livrait des plateaux, près de leur appartement, n'était pas connu du tout, mais même là il y avait une photo signée de quelqu'un qui jouait à Arsenal il y a des années. Pourtant il ne se formalisa pas. Le principal était qu'ils soient assis et au sec, et que Will et sa mère puissent commencer à parler.

 

Au début ils eurent besoin d'aide ; personne ne dit rien avant que le garçon ne vienne prendre leur commande.

 

"Une omelette aux champignons et des frites, s'il vous plaît. Et un Coca, dit Marcus.

 

- Je vais prendre le steak d'espadon, dit Will. Pas de légumes, juste une salade d'accompagnement."

 

Fiona avait du mal à se décider.

 

"Pourquoi tu ne prends pas le steak d'espadon ? dit Marcus.

 

- Mmouais..."

 

Il essaya d'attirer l'attention de sa mère à travers la table sans que Will le remarque. Il fit d'abord un signe de tête, assez visible, puis il toussa.

 

"Ca va, mon chéri ?"

 

Il pensait simplement que ça aiderait si sa maman prenait la même chose que Will. Il ne savait pas pourquoi. Ce n'est pas qu'on puisse parler de steak d'espadon ou de quoi que ce soit pendant des heures, mais peut-être que ça leur montrerait qu'ils avaient quelque chose en commun, que parfois ils avaient la même réaction. Même si ce n'était pas le cas.

 

"On est végétariens, dit Marcus. Mais on mange du poisson."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Un patron modèle de Seth Greenland

 

"Marcus quitta le cabinet suprêmement heureux de voir que la poisse l'avait abandonné. Certains hommes étaient faits pour guérir les maladies, d'autres pour explorer de nouvelles planètes. Le monde avait besoin de blanchisseurs, et si tel était son destin, Marcus ne voyait, à ce stade, d'autre possibilité que de le suivre. Libéré du spectacle horrible de l'implosion financière de sa famille, il avait la tête qui tournait un peu. La complexité de la gestion d'une entreprise importait peu, les risques pour la santé provoqués par une industrie gourmande en substances cancérigènes étaient accessoires, et les longues journées de travail qui l'attendaient en tant qu'unique gérant, car il savait qu'un quelconque associé était susceptible de détourner les bénéfices, ne lui paraissaient pas trop lourdes. Marcus s'imaginait déjà posant en couverture de Blanchisserie Magazine, avec un sourire canaille, vêtu d'un coûteux costume sur mesure tout juste sorti du pressing."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Martha Grimes est une auteure américaine. Avant de connaître le succès grâce à ses romans, elle enseignait l'anglais.

 

Sa série la plus connue met en scène le commissaire Richard Jury, qui enquête pour Scotland Yard, ainsi que son ami Melrose Plant, un aristocrate britannique qui a abandonné ses titres.

 

Ses romans se déroulent aux Etats-Unis ou en Angleterre pour la plupart.

 

Disparition est le 18ème tome de la série Jury et Plant.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Depuis que Nell Ryder a disparu alors qu'elle veillait Aqueduc un cheval malade dans une écurie, toute sa famille est au désespoir.

 

Son cousin Maurice, son oncle Vernon, son grand-père et bien sûr son père, Roger Ryder.

 

Pour Roger, un heureux hasard va se présenter lorsque Richard Jury, en convalescence dans son service, va s'intéresser à l'histoire de sa fille, et tout faire pour la retrouver.

 

Aidé par son fidèle ami, Melrose Plant, Richard Jury va découvrir que le milieu hippique réserve bien des surprises...

 

Encore une fois, j'ai commencé une série pas du tout par le début, mais cela ne m'a pas trop gêné. Même si, je l'ai vite compris, Richard Jury se trouve à l'hôpital suite à une grave blessure par balles survenue à la fin du tome précédent.

 

Malgré des éléments de ce type, j'ai assez vite adhéré au duo que forment Jury et Plant. En fait, dans ce livre, j'ai vraiment trouvé que les personnages étaient très bien décrits, c'est réellement un point fort. On s'attache à chacun d'entre eux.

 

Par ailleurs, on découvre également le milieu de la finance ainsi que le milieu hippique, deux univers qui me sont totalement étrangers mais que j'ai aimé mieux connaître.

 

Par contre, en dehors de ces points positifs, j'ai malheureusement été déçue par le dénouement. Lors des 100 dernières pages, j'avais l'impression que l'auteure s'était d'un coup souvenue qu'il fallait terminer ce roman et que les personnages, jusque-là très soignées et cohérents, partaient un peu dans tous les sens.

 

C'est vraiment dommage car la base de l'histoire était intéressante, je n'ai vraiment pas compris cette fin abracadabrante qui gâchait tout.

 

Pourquoi lire Disparition ?

 

L'ambiance globale de l'histoire m'a fait penser à la série des Détectives du Yorkshire. Les passages qui nous montrent Plant dans sa propriété sont particulièrement savoureux et drôles.

 

Cette série est je pense sympathique et j'avoue que j'ai été étonnée de découvrir que Martha Grimes était américaine et non anglaises car ses livres vont tout à fait avec un thé et un plaid.

 

Donc, si vous préférez les cosy mystery aux thrillers sanglants, je pense que Martha Grimes est une auteure qui vous conviendra, mais je pense que les premiers tomes sont plus réussis.

Voir les commentaires

1 2 > >>

Articles récents

Hébergé par Overblog