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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

bd

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #BD, #Policier, #Sherlock Holmes

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les Editions Soleil pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les scénaristes, illustrateurs et coloristes 

 

Jean-Pierre Pécau (Scénariste, source : Editions Soleil)

 

JEAN-PIERRE PÉCAU est né à Paris et vit à saint Ouen.
Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat. En 1980, il décide de se reconvertir et travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôle, Donjons et Dragons. Il fait ses premiers pas dans la bande dessinée avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash  et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. En 2003, il amorce une nouvelle série : Paris Maléfices. Suivront en 2014  Les 30 Deniers, Lignes de Front et Wonderball. En avril 2018, Jean-Pierre Pécau publie son premier roman graphique, Cavalerie rouge, adaptation du chef-d’oeuvre de Isaac Babel puis  Le Cœur de ténèbres  avec Benjamin Bachelier au dessin. En 2019, il lance une nouvelle série avec Fred Duval et Colin Wilson au dessin : Nevada.  Scénariste prolifique, il a récemment publié Jeremiah Johnson  (Soleil) ainsi que L’Espion de César  et Indochine  (Delcourt).

 

Michel Suro (Illustrateur, source : Editions Soleil)

 

MICHEL SURO est né en 1968 à Toulouse. Il réside dans le Tarn.
Il s’éloigne des bancs du collège en classe de 3ème sans jamais avoir mis le pied en cours de dessin. Pourtant, dès l’âge de 17 ans, il commence à vendre ses premières oeuvres. Parfait autodidacte, il exerce ses talents dans différentes branches : publicité, maquettisme ou encore photogravure. Influencé par Hergé puis Jijé, Michel Suro se tourne alors vers la bande dessinée et publie, dès 1992, ses premières planches dans le quotidien La Dépêche du Midi. L’année suivante, ce tout jeune dessinateur rencontre Eric Corbeyran pour un essai qui restera dans ses cartons. Il se frotte ensuite au western en compagnie de Corteggiani, réalisant quatre tomes de Sundance (Glénat). Toujours très sensible au style d’Eric Corbeyran, Michel Suro tente à nouveau sa chance en 1999. De ce tandem tout frais naît Le Clan des Chimères, un récit ancré dans l’univers du Chant des Stryges, autre série de Corbeyran, mise en dessin par Guérineau. Michel Suro est également l’auteur de Raimond le Cathare, l’adaptation du roman de Dominique Baudis, et Jeanne, la mâle reine avec France Richemond au scénario (Delcourt, 2019). 

 

Scarlett (Coloriste, source : BD Gest)

 

Scarlett, de son nom complet Scarlett Smulkowski, est une coloriste de bande dessinée. Elle a commencé sa carrière de coloriste en collaborant sur les albums du dessinateur Caza. Elle fait également des prestations de lettrage.

 

Une très jeune fille est retrouvée morte dans la Tamise, ses yeux et sa bouche sont cousus et un masque recouvrait son visage. L'inspecteur Lestrade sollicite alors l'aide de Holmes afin d'éclaircir ce crime étrange.


Le célèbre habitant de Baker Street va devoir faire preuve de ruse et d'habileté car son enquête ne sera pas un long fleuve tranquille.


De l'Angleterre à la France, de recherches qui mènent à des alliés inattendus, le flegme de Sherlock Holmes sera mis à rude épreuve, tout comme celui de Watson.


Cette BD a été pour moi une première concernant Sherlock Holmes, j'ai jusqu'ici lu quelques recueils de nouvelles et romans de Conan Doyle, et je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une série ou un film le concernant. C'est d'ailleurs étonnant puisque j'aime beaucoup Benedict Cumberbatch et Robert Downey Jr, mais là n'est pas le sujet.


Tout d'abord, j'ai aimé le scénario de cette BD et le déroulé des événements. Les allusions à des personnalités de l'époque sont bien amenées, c'est un bon mélange entre fiction et réalité. le dessin et les couleurs sont bien choisies, l'ambiance est restituée, notamment Londres et Paris, j'ai également apprécié la représentation des personnages.


L'histoire est intéressante et on ne voit pas les pages passer, l'enquête avance à un bon rythme, et lorsque la fin arrive, on ne peut qu'être frustré car la résolution ne se fait pas dans ce tome. Damned !

 

Pourquoi lire La noyée de la Tamise ?

 

Retrouver Sherlock Holmes dans une BD est un plaisir, surtout qu'il est ici confronté à une intrigue inédite. Il est aussi agréable de croiser des allusions à l'oeuvre originale, ce qui renforce le lien avec Conan Doyle.


Même si je ne suis pas une spécialiste de ce grand détective, j'ai trouvé que les caractéristiques de Holmes et Watson étaient bien respectées. C'est une BD agréable, le seul bémol étant qu'il faut attendre pour avoir le fin mot de l'histoire.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Intergénérationnel, #BD

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que Bamboo Edition pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les auteurs (source : Bamboo Edition)

 

Falzar (scénario) : Après des études d'instituteur et de criminologie, il y a quelques siècles, Falzar s'est pris à raconter des histoires en images. Ca a donné des pages d'animation pour le magazine Spirou (avec son complice Zidrou, ils avaient créé un studio de scénario : le bien nommé Les Potaches) ainsi que des textes à destination des plus jeunes (pour les revues Bonjour, Dorémi et Tremplin des éditions Averbode) avant la "consécration" des premiers albums. A côté de ça, il anime des ateliers "théâtre" dans un hôpital psychiatrique ainsi que des ateliers BD un peu loufoques en milieu scolaire ou dans des salons du livre (Angoulême 2020, Fête de la BD Bruxelles...).

 

Marco Paulo (dessins et couleurs) : Né le 20 novembre 1967 en Belgique, Marco Paulo est diplômé de l'Ecole de recherche graphique à Bruxelles (ERG). L'année 2000 voit paraître son 1er tome de la série BD d'humour La Smala chez Casterman. 2010 sera sa rencontre avec l'éditeur 12 Bis, il publiera Dégelée Royale, La Guerre des Etoilés, Le Pouvoir de convaincre et enfin Rachida, aux noms des pères. En 2014, il reste dans l'univers politique en publiant chez Kennes éditions Bad Bartje de Bart de Wever. Il publiera chez Michel Lafon deux albums de gags basés sur l'univers du film Les Tuches. Toquemada sort en mai 2019 chez Dupuis, dans la collection "La véritable histoire vraie". En 2021 il s'associe au scénariste Daniel Bultreys pour publier Au grand magasin, album qui leur vaut l'Eléphant d'or, Prix de l'humour au festival de Chambéry.

 

Passons à ce Papy Titanic !
 

Excédée par les disputes de ses parents, la petite Rose décide d'aller vivre chez son grand-père... à deux maisons de chez elle.
Même si entre les deux, il y a une belle complicité, le quotidien chez ce papy qui a ses petites habitudes, notamment la construction d'une maquette du Titanic, s'avère pleine de surprises.

 

Cette BD est vraiment de celles que j'aurais aimé lire quand j'avais 10 ans, et même avec quelques années de plus (si peu !), ça a été un vrai plaisir.
Les personnages sont très mignons, le papy avec sa grosse moustache et son look à l'ancienne est attachant et émouvant. Rose est une petite fille touchante, et qui bouscule la vie de son grand-père pour notre plus grand bonheur. Les petites histoires s'étalent sur cinq ou six pages et sont autant d'occasions de mieux connaitre les protagonistes. L'une d'entre elles, où le papy doit emmener Rose à l'école dans la voiture de sa défunte femme est une de mes préférées car elle est à la fois drôle et émouvante. le souvenir de la grand-mère plane particulièrement ici, d'une façon discrète et en même temps évidente.
Bien évidemment, l'une des stars de cet album, c'est aussi la maquette du Titanic, la passion du papy. Elle est un peu le fil rouge de la BD, Rose interrompant régulièrement son grand-père alors qu'il est concentré sur la peinture d'une pièce par exemple
Les parents de Rose, qui sont la cause de son "déménagement" sont bien dépeints, ils tentent de résoudre leurs problèmes, cependant, cela ne semble pas simple.
En plus du dessin très agréable, les couleurs sont aussi un bonheur pour les yeux, il y a de jolis détails dans certaines planches, c'est mignon, c'est coloré, un seul regret, c'est trop court ! Heureusement, une suite est prévue.

 

Pourquoi lire Mon Papy Titanic ?

 

Cette BD est une belle représentation de la relation entre grand-parent et petit-enfant. Il y a bien sûr des différences générationnelles, gommées par la tendresse et l'affection. Rose apporte un vent de folie dans l'existence de son papy que l'on sent marqué par la disparition de sa femme. Un bel album, à lire en famille !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #BD, #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions Delcourt pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les auteurs

 

Scénario : Aurélien Ducoudray (source : Editions Delcourt)

 

Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans l'Indre. Titulaire d’un bac économie et d’une licence d’anglais ratée, Aurélien Ducoudray a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision. On lui doit de nombreux documentaires, notamment aux Editions Futuropolis : Championzé, Young et Mobutu dans l'espace, avec Eddy Vaccaro, Békame, avec Jeff Pourquié, La Faute aux chinois, avec François Ravard et Clichés de Bosnie avec François Ravard ou encore The Grocery chez Ankama. Il travaille avec Mélanie Allag sur L'anniversaire de Kim Jong-il chez Delcourt en 2016, puis sur Le Repas des hyènes en 2021 également chez Delcourt. 

 

Dessin et couleur : Nicolas Dumontheuil (source : Bédéthèque)

 

Nicolas Dumontheuil est né en 1967. Il vit à Bordeaux. En 1993, paraît son premier album, L'Enclave (Dargaud). En 1995, il crée l'événement avec Qui a tué l'idiot ? , qui reçut le Prix du Festival de Sierre 95, ainsi que l'Alph-Art du Meilleur Album à Angoulême et le Prix René Goscinny. 1999 : Malentendu (Casterman). 2001 : Première collaboration avec une scénariste, Éliane Angéli pour Le singe et la sirène, suivi en 2003 par Le singe et la dame blanche (Casterman) 2003/2004 : La femme floue, deux tomes parus (Casterman). 2005 : Le roi cassé (Casterman). En janvier 2007, Nicolas Dumontheuil arrive aux Éditions Futuropolis pour publier sa trilogie Bigfoot, adaptation libre du livre de Richard Brautigan, Le monstre des Hawkline. En 2009 et 2010, sont parus les 2 premiers Tomes du Landais Volant chez le même éditeur. En 2016, chez Futuropolis, l'auteur donne un album : "La forêt des renards pendus" d'après Arto Paasilinna. 

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le comte François de Dardille est sommé par sa femme de se soumettre à l'épreuve du Congrès. En effet, il n'arrive pas à remplir son devoir conjugal, et doit donc, devant témoin, honorer Amélie, sinon, leur divorce sera prononcé.

 

Horrifié par cette perspective, il appelle à l'aide son ami le marquis, qui va tout faire pour l'aider dans cette difficile épreuve.

 

Il faut bien le dire, lorsque Babélio m'a proposé de recevoir cette BD, j'ai été intriguée par l'histoire et surtout, la façon dont elle serait traitée. En recevant le livre, j'ai pu constater dès le prologue, le ton très polisson, normal vu le sujet. A ne pas mettre entre toutes les mains !

 

En tout cas, j'ai aimé le ton employé, les dialogues m'ont fait penser à du Molière, et Le Marquis est un personnage haut en couleurs. Le comte de Dardille, quant à lui est un homme totalement perdu, il est un militaire en retraite, féru de petits soldats qu'il fabrique lui-même, et bien peu au fait de ce qui plait aux femmes.

 

La tache du marquis est donc particulièrement ardue, et plus l'épreuve approche, plus elle semble insurmontable.

 

Si j'ai apprécié les dialogues, le dessin ne m'a pas toujours convaincu, j'ai souvent été gênée par les bouches des personnages. Par contre, j'ai beaucoup aimé les décors.

 

Cet album, sous des dehors légers est aussi une critique d'une pratique qui a réellement existé pendant environ 100 ans en France. La conclusion est très bien trouvée, drôle et coquine, comme le reste de cette histoire.

 

Pourquoi lire L'impudence des chiens ?

 

Même si c'est un fragment méconnu, après tout, Le congrès fait partie de l'histoire de France, et à travers cette BD, nous en apprenons beaucoup sur cette pratique.

 

Sous des aspects frivoles, le désir, l'amour, la libido, sont évoqués et il est vraiment agréable de lire sur ces sujets de manière décomplexée, laissez-vous tenter !

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