Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

racontemoilalecture.over-blog.com

Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme ce livre n'est pas du tout le premier que je chronique de Michel Bussi, je vous invite à retourner sur la page de Gravé dans le sable. D'ailleurs, ce n'est pas plus mal car on fête bientôt les 75 ans du débarquement, c'est donc un livre adapté à la période.

 

Bref, revenons au sujet du jour !

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le personnage principal de ce recueil de contes est Corentin. Ce petit garçon a un don particulier : il peut dialoguer avec les objets.

 

Au fil de 10 histoires, faites la connaissance de Corentin et de ses amis aussi variés qu'un caddie, un atlas, une boite aux lettres... ou même un grain de sable.

 

Tendez l'oreille, tout le monde a quelque chose à raconter !

 

Avec ce beau livre, magnifiquement illustré par Eric Puybaret, Michel Bussi fait sa première "grande" incursion dans le monde de l'enfance. Les seules histoires jeunesse que je connaissais de lui étaient les histoires de Gouti insérées dans Maman a tort (un album jeunesse vient d'ailleurs de paraître : Le grand voyage de Gouti), j'étais donc curieuse de découvrir ces contes.

 

La première histoire, La vallée des larmes, m'a surprise car le ton est très mélancolique. Ici, on fait la connaissance d'une famille de jonquilles très attachante auxquelles Corentin vient rendre visite. Cette première immersion dans le monde de ce petit garçon était très agréable.

 

Le ton est poétique, et cela dans beaucoup des contes, je ne vais pas tous les détailler mais pour moi leur intérêt est très varié, et ils sont plus ou moins réussis.

 

J'ai beaucoup aimé Ramphastos ou David et Rosalie, mais je n'ai pas été séduite par Une échelle pour Gaston ou Ytak.

 

Ramphastos est un conte très mystérieux, et David et Rosalie est pour moi le plus réussi de ce volume. Il est rempli de tendresse, et j'ai beaucoup apprécié l'idée de cette vieille voiture jalouse de l'amoureuse de son propriétaire.

 

Par contre, j'ai trouvé Une échelle pour Gaston très répétitif. Quant à Ytak, plusieurs choses m'ont dérangé dans cette histoire : les lettres de Corentin à Katya ne peuvent pas être écrites par un petit garçon de cet âge (ou alors il est surdoué, peut-être, mais je ne crois pas). Ensuite, la boite aux lettres de Corentin est amie avec une boite aux lettres de La Poste située dans un rond-point. J'ai de l'imagination, mais même en admettant que les objets parlent... comment communiquent-ils à plusieurs rues de distance ? Je me pose sans doute trop de questions, mais ça m'a gênée ! Et surtout, il y a plusieurs fois le mot salope dans cette histoire. Vous allez me trouver vieux jeu, mais je me vois mal lire une histoire avec ce genre d'insulte à un enfant !

 

En résumé, ce recueil contient quelques belles histoires, mais parfois certains schémas narratifs sont trop utilisés. Dans les contes classiques, il y a souvent deux frères qui échouent à une épreuve par exemple, et c'est en général le plus jeune qui réussit.

 

Dans Le secret de Vipéra l'épreuve se répète 4 fois, ce qui allonge beaucoup l'histoire. L'idée de base est très intéressante mais pour celui-ci comme pour d'autres, je trouve que certains contes sont trop longs (ils font tous entre 20 et 30 pages en moyenne).

 

Attention, je ne me déclare pas experte en contes, mais c'est un genre que j'apprécie beaucoup, et pour moi Les contes du réveil matin n'ont pas cette relecture réjouissante des Contes de la rue Broca de Pierre Gripari par exemple.

 

Corentin est un peu Le petit Prince, et Michel Bussi est dans ce recueil très poétique. Il manque tout de même un petit quelque chose pour que la magie opère sur moi. En plus, Ytak est le dernier conte du recueil et j'ai donc fini sur une mauvaise impression, ce qui ne m'a pas aidé.

 

Pourquoi lire Les contes du réveil matin ?

 

Même si ce livre n'est pas mon préféré de Michel Bussi, on ne peut pas nier qu'en tant qu'objet, il est très beau Cependant, ces histoires ne peuvent pas convenir à un très jeune public et leur longueur permet difficilement de les lire à un enfant en tant qu'histoire du soir.

 

Ce recueil est plutôt pour les 9-12 ans qui seront plus à même d'appréhender les thèmes abordés, et pour les adultes qui aiment à croire que les objets s'animent lorsqu'ils quittent leur maison :)

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Marcus Malte, de son vrai nom Marc Martiniani, est un romancier français, né à La Seyne-Sur-Mer en 1967. Il écrit des romans, des nouvelles, ainsi que des livres pour la jeunesse.

 

Titulaire d'un baccalauréat littéraire, il est également détenteur d'une licence d'études cinématographiques et a été responsable d'une salle de cinéma.

 

C'est aussi un pianiste, et il joue régulièrement au sein d'un groupe de jazz. Ses premiers romans sont d'ailleurs basés sur Mister, un musicien qui se retrouve mêlé à des histoires de meurtres.

 

Après ces premiers livres, Marcus Malte écrit plusieurs romans noirs, dont Garden of love qui remporta quelques prix. Il a aussi produit plusieurs romans policiers pour la jeunesse.

 

Son dernier livre en date, Le Garçon, lui a permis de remporter le prix Femina en 2016.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Lorsque j'ai trouvé ce roman dans une boite à livres, j'ai d'abord été intriguée par le résumé qui était plutôt mystérieux, et je vais essayer d'en faire un qui vous donnera envie de lire ce livre !

 

Alexandre Astrid est un flic qui semble danser au bord de l'abîme. Un jour, il reçoit un manuscrit qui contient des faits qu'il aurait aimé ne voir jamais resurgir. Qui a décidé de rendre encore plus vivants les démons qui l'assaillent ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, pourquoi ce titre : So I turn'd to the Garden of Love / That so many sweet flowers bore... ? Forcé d'affronter le passé, le policier va devoir faire face, quoi qu'il arrive.

 

Tout d'abord, je dois le préciser, pour moi ce livre n'est pas un policier. Si vous voulez lire une enquête classique, passez votre chemin. Par contre, si vous voulez lire un roman noir, labyrinthique, c'est exactement ce qu'il vous faut.

 

J'avais lu quelques avis avant de me lancer, et cela m'a aidé. Car il faut le dire, l'écriture est belle, mais l'histoire ne s'éclaircit vraiment que vers la page 130. En attendant, Marcus Malte nous laisse faire connaissance avec des personnages unis par des liens qui s'éclaircissent peu à peu. Je préfère d'ailleurs ne pas trop en dire sur eux car il est bon de se perdre dans ce livre, et il faut les découvrir grâce à l'auteur.

 

Garden of love m'a fait l'effet d'un OVNI, je n'avais jamais "affronté" un livre de cette façon. En fait, pendant un tiers du roman, je lisais en intégrant des informations, mais surtout, je ne voulais pas tout analyser. Je ne comprenais pas encore où tout cela allait, mais ce n'était pas grave. Comme dans certains films où l'image nous emporte, les mots de Marcus Malte suffisaient, je verrai bien plus tard de quoi il retournait.

 

Ayez cette patience car l'intrigue en vaut vraiment la peine, sur celle-ci, je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise...

 

Pourquoi lire Garden of love ?

 

Les romans noirs explorent l'homme dans ses aspects les plus sombres, et c'est exactement ce que fait ce livre. Alexandre Astrid est un de ces héros mal dans leur peau, toujours au bord du gouffre et qui n'attend plus rien de la vie.

 

La construction particulière de l'histoire est l'élément clé de ce roman. Il faut l'accepter et se laisser porter. 

 

Dans ce livre il y a le deuil, l'amitié, la fraternité, la famille, l'amour... des notions universelles mais toujours des histoires singulières.

 

Poussez la porte de ce jardin si particulier qu'est Garden of love, à vos risques et périls, et perdez-vous dans les allées, vous verrez vous serez récompensé.

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Je ne sais pas si certains de mes lecteurs guettent cette rubrique, mais normalement je la mets en ligne le vendredi. Là je suis un peu en retard car hier soir j'étais à un concert (La Maison Tellier, un super groupe français, je vous recommande), et aussi parce qu'en fait, j'avais la flemme (pas bien !!)

 

Donc, avec un peu de retard, voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Si vous me connaissez un peu, vous allez être étonné de voir que j'ai déposé un livre de Saint-Exupéry, mais en fait, comme j'ai acheté l'intégrale il y a peu, je préfère donner ceux dont l'édition n'était pas top pour que d'autres profitent de ce magnifique auteur. Je garderai juste Le petit prince, Terre des hommes et Pilote de guerre.

 

Cette semaine, il m'a fallu un peu de temps pour savoir ce que j'allais prendre ou pas dans la boite à livres car elle était pleine à craquer ! il y avait pas mal de classiques (Flaubert, Zola, Balzac...), bon, ce n'est pas ma tasse de thé alors je n'en ai pas pris car rien ne me disait.

 

Par contre, il y avait quelques autres livres plutôt intéressants, et après avoir un peu hésité, j'ai pris ceux-là :

 

 

- Le manipulateur de Patrick Redmond : le résumé m'a intrigué, un homme puissant, riche, qui donne des coups de pouce à un avocat et sa fiancée. Mais le malaise ne tarde pas à s'installer pour celle-ci... en plus ce livre n'est pas référencé sur Livraddict et il est plutôt bien noté sur Babélio, mais sans aucune critique postée. A voir, enfin à lire pour se faire une opinion.

 

- Death comes as the end de Agatha Christie : il était un peu caché celui-là mais j'étais contente de le trouver ! je vais pouvoir lire un livre de cette auteure en VO, j'espère ne pas trop galérer, en plus l'intrigue se passe en Egypte au temps des pharaons, pas commun pour notre reine du crime. 

 

- L'appel de l'ange de Guillaume Musso : oui, j'assume, je lis du Musso de temps en temps, mais je l'avoue, pour le moment, ça a été à chaque fois un agréable moment de lecture sans prise de tête, mais je n'arrive jamais à retenir les titres que j'ai lu de cet auteur. Je verrai bien si ce livre me marque plus que les autres, le résumé m'a plu, alors je tente !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès

Comme toute bonne lectrice qui se respecte, j'ai toujours pas mal de livres qui attendent leur tour dans ma pile à lire (abrégée en PAL un peu partout).

 

Là-dessus, je suis carrément psycho-rigide, si, si, n'ayons pas peur des mots ! c'est à dire que quand j'ajoute un nouveau livre dans ma PAL, il sera lu selon son ordre d'arrivée dans celle-ci.

 

J'ajoute à présent dans ma PAL uniquement les livres que j'achète, qu'ils soient neufs ou d'occasion (hors intégrales ou recueils de nouvelles), ou bien ceux que l'on m'offre. Pourquoi ? Parce que ma PAL a grimpé de façon spectaculaire en 2018-2019 et atteint à présent 82 livres ! comme je ne lis pas très très vite les ouvrages de cette liste, il y a actuellement un délai d'environ 2 ans et quelques poussières entre l'instant où un livre rejoint ma PAL et celui où je l'ouvre...

 

Ce qui a fait exploser ce chiffre c'est l'apparition des boites à livres dans ma vie de lectrice, surtout qu'avant, je n'y avais accès que l'été facilement. Mais depuis mon déménagement, j'ai une boite à livres accessible très proche de chez moi, je procède donc différemment à présent.

 

Ce délai assez long vient aussi du fait que je n'ai que peu de livres courts dans ma PAL, il n'y en a pas beaucoup qui font moins de 400 pages.

 

Ce suivi m'aidera donc à voir si je progresse (ou pas), et vous permettra de connaître mes futures lectures. 

 

- Même les cow-girls ont du vague à l'âme de Tom Robbins

 

Bizarrement, le 4ème de couverture me fait penser à Romain Puértolas... une histoire un peu loufoque avec une nana dotée de très grands pouces qui décide de devenir la plus grande auto-stoppeuse des Etats-Unis. J'espère que ce livre saura me faire rire et me surprendre ! (tiens, c'est encore un 10/18, ça alors !)

- Biscotti à Sarasota de Stuart Kaminsky

 

Un héros plutôt atypique (un quadragénaire veuf et dépressif) qui joue les enquêteurs pour arrondir les fins de mois... rien qu'avec le début du résumé, j'ai craqué pour ce roman. En plus Rivages/Noir, un peu comme 10/18 me séduit facilement avec ses couvertures reconnaissables et souvent présages de bon moment de lecture. Vivement !

 

- La consolante d'Anna Gavalda

 

Entre 2 policiers ou thrillers, je m'étais dit qu'un petit détour par Anna Gavalda était une bonne idée. Je n'ai lu d'elle qu'un recueil de nouvelles, et même si dans l'ensemble j'avais bien aimé, je me rappelle que je n'avais pas pu me faire une idée précise de son écriture. J'espère que je l'aimerai car ce livre est un beau pavé !

 

 

- Le dragon du Trocadéro de Claude Izner

 

Je l'avoue, le résumé, l'époque, tout me fait penser aux livres de Brigitte Aubert, et j'aime beaucoup cette auteure. J'ai découvert il y a peu que Claude Izner est en fait le pseudo de deux sœurs écrivain. J'ai hâte de faire la connaissance de l'enquêteur Victor Legris !

 

 

- Un miracle en équilibre de Lucia Etxebarria

 

Normalement, je n'aurais pas du être attirée par le résumé de ce livre, mais en le feuilletant, je me rappelle avoir aimé le ton de l'auteur, et c'était encore une trouvaille dans un des kiosques à livres de Saint Cyr sur Mer, alors je n'ai pas hésité longtemps !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions Faces Cachées pour l'envoi de ce livres suite à ma participation à la masse critique d'avril.

 

Un mot sur l'auteur (source : Babélio)

Rakidd, de son vrai nom Rachid Sguini, grandit au Puy-en-Velay, au fin fond de l’Auvergne. À la fin de ses études d’arts appliqués, spécialité design graphique, il ouvre son blog « Les Gribouillages de Rakidd », qui lui offre une petite notoriété et lui permet de se faire une place dans le monde de l’illustration. Diplôme en poche, le jeune Altiligérien monte à Paris pour devenir auteur et illustrateur. Il navigue désormais entre Gulli, Universal et multiplie les projets et les collaborations.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Gribouillages est un ensemble de souvenirs de Rakidd, partant de la maternelle, il déroule pour nous le fil de sa vie. D'anecdotes drôles, émouvantes, ou carrément insupportables d'injustices en témoignages sincères, on découvre son parcours.

 

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a toujours su qu'il voulait dessiner, et ce patchwork de mots et d'images nous prouve une seule chose : lorsque l'on veut, on peut !

 

Lorsque j'ai choisi ce livre dans la masse critique graphique de Babélio, je l'avoue, je ne m'attendais pas à ce que j'ai reçu. Je pensais que j'allai recevoir un roman graphique, donc pour moi, une BD plus grosse et pas forcément d'un format classique.

 

Ce livre est en fait proche d'un format livre de poche, et il peut avoir plusieurs pages sans aucun dessin. Je dirais donc qu'il s'agit plutôt d'un roman "illustré".

 

Passé ce petit moment de surprise (un rien me déstabilise !), je dois bien le dire, j'ai presque tout lu d'une traite. J'ai adoré découvrir Rakidd à travers ces petits chapitres qui résument son enfance, son adolescence, toutes les étapes importantes de sa vie.

 

Ce qui m'a le plus frappé, c'est sa façon de parler de son don.

 

Dessiner est presque aussi essentiel pour lui que respirer et lorsqu'il s'interroge sur le fait que sa passion puisse être incompatible avec sa religion, on sent tout ce que cela représente pour lui.

 

Ce livre est un condensé des années 90, il décrit surtout le parcours d'un homme qui derrière l'humour nous prouve que la volonté est plus forte que tout.

 

Je ne connaissais pas Rakidd avant ce livre, mais à présent je vais le suivre avec attention car son histoire m'a touché. Cet ouvrage est une jolie parenthèse.

Pourquoi lire Gribouillages ?

 

Parce que ce livre est préfacé par Bernadette Després, l'illustratrice de Tom-Tom et Nana, excusez du peu !

 

Parce que même lorsque l'histoire est un peu difficile, Rakidd vous fera rire.

 

Parce qu'un peu de tendresse et de jolis souvenirs, ça fait toujours du bien.

 

Parce qu'en fait un roman graphique, c'est pas obligé de ressembler à une BD.

 

Parce que c'est bien, très bien même !

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Julia Chapman, de son vrai nom Julia Stagg est une auteure anglaise.

 

Elle a été professeur d'anglais dans plusieurs pays et a dirigé une auberge avec son mari dans les Pyrénées pendant six ans.

 

Elle a écrit une série de romans "Les Fogas Chronicles" basée sur son expérience en Ariège.

 

Ensuite, revenue en Angleterre, elle habite dans le Yorkshire, ce qui lui a inspiré "Les détectives du Yorkshire".

 

Cette série comprend pour le moment 4 tomes dont le dernier vient de sortir le 25/04/2019.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors que le passé de Samson O'Brien pourrait bien le rattraper, une affaire à priori simple se présente à lui. Le notaire de Bruncliffe, Matty Thistlethwaite, le charge, en collaboration avec Delilah Metcalfe, de retrouver le certificat de décès d'une femme morte il y a 20 ans.

 

Le duo va se heurter aux non-dits des habitants de leur petite ville, et à des secrets de famille bien gardés.

 

Accompagnés du chien Calimero, réussiront-ils à préserver leurs entreprises respectives, et à découvrir la vérité ?

 

Comme ce tome est le troisième de la série, j'avais un peu peur d'être perdue. Cependant, je n'ai pas eu beaucoup de mal à me familiariser avec les personnages et leur histoire. De nombreux rappels des faits passés sont distillés, donc aucune crainte de ce côté.

 

J'avais lu quelques avis avant de me lancer dans cette lecture, et j'ai été agréablement surprise. En effet, de nombreux lecteurs assurent que si on aime Agatha Christie, on aimera cette série de livres. Agatha Christie est sans doute l'auteure qui m'a amenée à lire des romans policiers, puis des thrillers.

 

J'ai aimé ce roman, mais mis à part l'ambiance d'une petite ville et des habitudes typiquement anglaises comme le thé, je ne vois pas bien le lien avec la reine du crime.

 

Julia Chapman joue avec un duo d'enquêteurs qui fonctionne sur une typique tension homme/femme, très bien amenée d'ailleurs. Car, pour contrebalancer ce petit jeu du chat et de la souris nous avons... un chien ! Calimero, le chien de Delilah apporte aussi bien de l'émotion que de l'humour dans une enquête qui s'avère plus compliquée que prévu.

 

Cette enquête est d'ailleurs émaillée d'anecdotes et d'histoires sur le passé des protagonistes, ce qui ajoute un intérêt certain à l'arc principal de narration.

 

Ainsi, même si l'histoire principale avance plutôt lentement, Julia Chapman réussit à ce que nous nous attachions toujours plus aux personnages.

 

J'ai trouvé que ce roman était vraiment très agréable à suivre, et beaucoup moins sanguinolent que ce que je lis habituellement !

 

Même si j'aurais aimé que l'intrigue se développe plus rapidement *SPOILER* ( ils mettent un certain temps à comprendre pourquoi le certificat de décès est introuvable ) *SPOILER*, j'ai beaucoup apprécié comment l'auteure nous fait partager les sentiments de Samson et Delilah.

 

Ce duo est vraiment attachant, oups pardon, trio avec Calimero !

 

Pourquoi lire Rendez-vous avec le mystère ?

 

Si vous avez envie de vous plonger dans la vie d'une petite ville où tous vos faits et gestes sont disséqués, foncez à Bruncliffe !

 

Les personnages créés par Julia Chapman donnent envie de savoir ce qui va leur arriver, et sans vous en apercevoir, vous tournez les pages, pris au jeu !

 

Bien sûr, je pense qu'il vaut mieux commencer par le tome 1 pour ne pas découvrir l'issue des enquêtes précédentes "par hasard".

 

Cependant, j'aimerais les lire afin de découvrir le début de cette collaboration plutôt explosive. 

 

Pour finir, je trouve que les livres de cette série sont très beaux et cela doit faire un chouette effet dans une bibliothèque !

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Et bien, le beau temps se fait attendre... et c'est encore sous un ciel mitigé que j'ai fait mon petit tour hebdomadaire à la boite à livres.

 

A mon arrivée à celle-ci, 3 personnes (un couple et un de leurs amis je suppose) étaient en grande conversation à côté. Je le précise car nous avons échangé quelques mots à propos de cette jolie initiative et qu'un des livres que j'ai déposé n'a fait qu'un bref passage dans la boite !

 

Voici ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

C'est le livre de Julia Chapman, le 3ème tome des Détectives du Yorkshire, qui n'a donc fait qu'un tout petit arrêt dans la boite à livres, en plus je l'avais trouvé là il y a quelques mois. J'espère qu'il plaira à la dame qui l'a pris, vous ne tarderez pas à trouver la chronique sur le blog :)

 

Même si les gens qui étaient là m'ont dit qu'il n'y avait pas grand chose aujourd'hui dans la boite, j'ai trouvé mon bonheur car chose rare, j'en ai déposé 3 et pris le même nombre.

 

 

- Le duel d'Arnaldur Indridason : il doit y avoir un amateur d'Indridason dans le coin car j'ai trouvé La muraille de lave il n'y a pas si longtemps.

 

- Rouletabille chez Krupp de Gaston Leroux : j'ai Le mystère de la chambre jaune dans ma bibliothèque mais je ne l'ai pas encore lu. Celui-ci est plus petit, et il y a de fortes chances que je le lise avant la plus connue des aventures de Rouletabille.

 

- Broken de Karin Slaughter : cela fait plusieurs fois que je vois des livres de cette auteure, donc cette fois je me suis décidée et je vais voir ce que ça donne !

 

Bonne pioche donc cette semaine, et j'ai trouvé bien sympathique de discuter un peu lecture devant la boite. Et vous, faites-vous des rencontres devant les boites à livres ? :)

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Bien que je sois en vacances dans mes terres natales, le rendez-vous de la boite à livres a été maintenu, en plus, je ne suis pas dépaysée car les boites à livres de Six-Fours-Les-Plages sont gérées par le Lions club, et ici aussi.

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Comme j'ai terminé Projections macabres pendant mon trajet en train, je ne comptais pas le ramener chez moi. Les deux autres sont des livres que j'ai lu il y a longtemps (et oui, j'étais une grande fan de Buffy, et je l'aime toujours, mais bon, je peux me séparer des livres sans peine). J'avoue que je ne me souviens pas trop de L'épreuve du soliste, même si je crois avoir bien aimé à l'époque.

 

Bon, par contre, il y avait normalement 2 boites à livres accessibles assez rapidement à pieds depuis chez mes parents, mais la deuxième a disparu ! Heureusement, dans celle qui reste j'ai trouvé mon bonheur, mais j'ai été sage, je n'ai pris qu'un seul livre :

 

 

C'est une boite à livres qui m'a permis de découvrir cet auteur, et après en avoir acheté un d'occasion (Rien ne va plus), je retombe sur Douglas Kennedy ! en fait, il y en avait 3, mais je ne voulais pas tous les prendre (il y avait un autre poche et un grand format). Il y avait aussi quelques autres romans intéressants, dont un Alice Zéniter, j'ai hésité, mais je ne me suis pas lancée (et c'était un grand format, ce qui m'embêtait un peu car là, ça fait plus de poids dans la valise). Il y avait également un Joyce Carol Oates, mais le résumé m'a déprimé !

 

En tout cas, celui-ci est en très très bon état, ce qui est un plus, même si je rechigne moins sur l'état lorsque c'est gratuit, tant que toutes les pages sont là !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Brigitte Aubert est une auteure française de romans policiers, elle est née à Cannes en 1956.

 

Bien qu'elle soit détentrice d'une maitrise en droit du travail, elle travaille en tant que programmatrice art et essai à l'UGC Méditerranée.

 

C'est grâce à sa participation en 1984 à un concours de nouvelles qu'elle se fait remarquer. Ses romans paraissent depuis régulièrement et elle a obtenu le Grand prix de littérature policière en 1997 pour La mort des bois.

 

J'ai découvert cette auteure avec Le secret de l'abbaye, et c'est ce roman qui m'a fait rencontrer le journaliste Louis Denfert, indissociable du légiste Albert Féclas.

 

Il y a pour le moment 5 romans qui composent la série à liée à ces héros, et ils fourmillent tous de détails sur le XIXème siècle.

 

J'ai également eu le bonheur de croiser Brigitte Aubert à la Fête du livre du Var il y a quelques années.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors qu'ils se trouvent au Bazar de la charité, Louis Denfert et ses amis sont témoins du terrible incendie qui ravage les lieux.

 

Parmi les victimes, un cadavre intrigue particulièrement le journaliste. En effet, les blessures semblent correspondre à un meurtre particulièrement brutal.

 

Persuadé que cette funeste découverte est liée à une affaire sur laquelle il enquête, il part bientôt pour Aix-Les-Bains en compagnie de sa bande.

 

De meurtres en incendies, Louis Denfert réussira-t-il à arrêter cette vague de violence sanguinaire ?

 

Lorsque j'ai fait la connaissance de Louis Denfert avec Le secret de l'abbaye, j'ai été séduite par ce journaliste intrépide. Mais, il faut bien le dire, Louis est loin d'être le seul personnage charismatique.

 

Il est en effet secondé dans ses enquêtes par Albert, médecin légiste et illusionniste (mélange des genres qui lui va curieusement bien !), Camille, actrice, et Emile, ancien militaire et boxeur.

 

Projections macabres prend pour point de départ le tragique incendie du Bazar de la charité en mai 1897 qui fit au moins 125 morts. Le talent de Brigitte Aubert est là, elle s'appuie toujours sur des faits réels pour bâtir ses intrigues.

 

Dans Projections macabres, comme dans tous les autres livres de cette série, on croise donc du beau monde : Mistinguett, Debussy, Sacha Guitry... Ces célébrités s'intègrent dans une histoire, qui, je l'avoue, est pour l'instant celle qui m'a le moins plu des trois (j'ai également lu Le royaume disparu, le dernier paru).

 

Au départ, j'ai pourtant bien accroché : la description  de l'incendie est très prenante, et les premiers éléments de l'enquête étaient prometteurs. Cependant, parfois j'ai un peu décroché car je ne comprenais pas grand chose à tout ce qui touchait au palladisme et à l'occultisme. Ces éléments ne m'ont malheureusement pas tellement captivé, mais c'est totalement personnel.

 

A côté de ces points "faibles", je ne peux que m'incliner une fois de plus devant le travail de recherche de l'auteure.

 

D'ailleurs, la fin est malgré tout surprenante et mérite le détour, ce qui est l'élément essentiel de tout roman policier !

 

Pourquoi lire Projections macabres ?

 

Même si ce n'est pas mon volume préféré, les personnages sont hauts en couleur, et les descriptions de la fin XIXème siècle sont toujours un régal.

 

Je pense tout de même que Le secret de l'abbaye est plus abouti, ainsi que Le royaume disparu. En tout cas, Brigitte Aubert est une auteure que j'apprécie particulièrement et que je vous recommande !

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Normalement, cette rubrique a lieu le vendredi, mais hier soir, je participais à un club de lecture chez Cultura Aubagne, un très bon moment, à renouveler je l'espère !

 

Du coup, c'est ce matin que je me suis rendue à la boite à livres, et voici ce que j'ai déposé :

 

Aujourd'hui, je n'ai rien trouvé, la boite était pleine mais il s'agissait essentiellement de romans pas très récents, du style SAS, donc... non.

 

Par contre, difficile d'aller chez Cultura sans rien acheter... voici donc une photo de mes achats d'hier, et du livre que j'ai reçu dans le cadre de la masse critique graphique de Babélio d'avril :

 

 

- Les œuvres complètes de Saint-Exupéry me faisaient de l'œil depuis un moment, j'ai craqué !! en plus il y a plein de documents.. c'est une sacrée somme d'informations. Je suis juste un peu embêtée car le livre était sous plastique, mais la tranche est un peu abimée. Je ne sais pas si je vais l'échanger ou le garder en l'état.

 

- Un joli carnet à spirales car pour la première fois de ma vie je pense, j'ai presque rempli mon carnet actuel (qui n'a rien à voir, je l'avais acheté à Disneyland Paris, c'est L'étrange Noël de Mr Jack sur la couverture). Et oui, avant de publier mes chroniques sur le blog, je les écris, je rature... et à ma grande surprise, il ne me reste plus que 5 pages, d'où cet achat, utile n'est-ce pas ?

 

- Gribouillages de Rachid Sguini : je m'attendais à un roman graphique avec donc au moins autant de texte que de dessins mais pour moi, cela s'apparente plus à un petit roman illustré. En tout cas, ça a l'air bien sympathique, et je vais sans doute le lire assez vite.

Voir les commentaires

1 2 > >>

Articles récents

Hébergé par Overblog