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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

thriller

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Pocket)

 

Peter James est né en 1948, à Brighton. Après plusieurs années passées aux Etats-Unis en tant que scénariste et producteur de cinéma, il est retourné s'installer en Angleterre. Peter James compte parmi les auteurs de romans policiers les plus lus du Royaume-Uni, notamment grâce à son personnage récurrent du commissaire Roy Grace. Comme une tombe (Editions du Panama, 2006), son premier ouvrage le mettant en scène, a reçu le prix Polar international 2006 du Salon de Cognac et le prix Coeur noir 2007. Si son personnage fétiche se retrouve dans la grande majorité de ses ouvrages, il signe aves Des enfants trop parfaits (2014) un roman sur les dérives de la science et de la génétique. La plupart de ses romans ont paru chez Fleuve Editions. En 2016, il a reçu le prestigieux Diamond Dager Award pour l'ensemble de son oeuvre.

 

Tous les livres de Peter James sont repris chez Pocket.

 

Gaia Lafayette, devenue actrice en plus d'être chanteuse se retrouve menacée directement alors qu'elle doit s'envoler pour l'Angleterre afin de tourner dans un film.

 

Pour Roy Grace, déjà bien occupé par la sombre découverte d'un cadavre uniquement constitué d'un tronc, s'occuper en plus de la sécurité de la star ne tombe pas au meilleur moment.

 

Il va pourtant devoir faire face à de multiples responsabilités... et beaucoup de coupables potentiels !

 

N'étant décidément pas logique, j'ai commencé cette série par le huitième tome. Cependant, je n'ai pas eu trop de mal à suivre les histoires personnelles des protagonistes grâce aux rappels de l'auteur. Bien sûr, il vaut mieux commencer par le début afin de mieux apprécier l'ensemble de l'intrigue.

 

Au départ de ce roman, Roy Grace est déjà très pris, quoi de plus déroutant que de n'avoir qu'une partie d'un corps pour démarrer une enquête puisqu'il est impossible d'identifier la victime ?

 

En plus de cela, il doit également gérer la sortie de prison d'un mafieux qui lui en veut forcément, la grossesse de sa compagne... aussi lorsqu'assurer la sécurité de Gaia s'ajoute à son planning déjà chargé, Grace n'est pas forcément ravi.

 

Les chapitres assez courts donnent du dynamisme à ce roman, notamment grâce à ceux où l'on suit différents protagonistes, hors police.

 

On se doute forcément de l'implication de ces personnes dans les affaires en cours, pour certaines c'est évident, cependant le puzzle n'est pas si facile à assembler.

 

J'ai apprécié la façon dont l'auteur déroule l'histoire, les caractères des personnages. On sent également qu'il maitrise bien ses sujets, par exemple le tournage d'un film, ainsi que les lieux, en particulier le Pavillon Royal de Brighton que je ne connaissais pas du tout.

 

La résolution m'a semblé un peu rapide, certains éléments restent un peu flous, la fin est surprenante mais aurait mérité un peu plus de développement.

 

Pourquoi lire Que ta chute soit lente ?

 

Ce roman est très agréable à lire, c'est un thriller assez traditionnel sur le fond, néanmoins le sujet et la forme font passer un bon moment.

 

J'ai été intriguée par les histoires personnelles de chacun, le côté historique est bien fouillé, c'est une agréable rencontre avec Peter James, et je vous conseille d'en faire de même.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : France Loisirs)

 

Les Anglais l'appellent la reine Elizabeth. Miss George est pourtant née dans l'Ohio. Elle a passé son enfance en Californie du Nord et réside depuis de longues années à Huntington Beach, non loin de Los Angeles. Diplômée en littérature anglaise, Elizabeth George a enseigné l'anglais classique pendant treize ans, avant de se consacrer pleinement à l'écriture. Son anglophilie revendiquée a déjà donné douze romans ayant pour cadre la Grande-Bretagne. Elizabeth George est aujourd'hui reconnue comme l'un des grands auteurs de littérature policière aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et dans les nombreux pays d'Europe où elle est publiée.

 

A Londres, de jeunes garçons métis sont l'objet de meurtres rituels, sans doute commis par un tueur en série.

 

L'inspecteur Linley se retrouve vite au coeur d'une enquête compliquée et en plus, le sergent Havers, sa coéquipière, a été rétrogradée. Pendant ce temps, Hillier, le supérieur de Linley, prend des décisions que celui-ci ne peut approuver. En plus de cela, il doit aussi gérer la grossesse de sa femme qui entraine des querelles familiales.

 

Alors que les meurtres s'enchainent et que la pression se fait de plus en plus forte, comment Linley et son équipe vont-ils démêler les fils d'une histoire plus qu'embrouillée ?

 

Le nom d'Elizabeth George ne m'était pas inconnu, notamment parce qu'une de mes amies lit la série des Linley. J'ai commencé de manière peu logique ma découverte de cette auteure par le 13ème tome, cependant, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce livre.

 

Grâce aux descriptions et aux détails, on peut se replacer dans le contexte de l'évolution personnelle des personnages sans difficulté. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il est préférable de lire tout dans l'ordre afin de mieux apprécier les histoires personnelles des protagonistes.

 

Concernant l'enquête en elle-même, j'ai aimé le fait qu'Elizabeth George ne cherche pas à passer par des raccourcis pour que l'on arrive à la résolution. Certes, ce roman est un sacré pavé (872 pages en grand format), mais cela nous montre toute la complexité d'une enquête, les étapes laborieuses mais nécessaires, ainsi que les querelles internes, très bien représentées par les nombreuses confrontations entre Linley et Hillier. Il y a la partie politique, les enjeux, qui s'opposent souvent dans les faits aux moyens mis en oeuvre pour trouver un coupable.

 

Les personnages sont également très humains, mon coup de coeur va à Barbara Havers car elle est loin d'être parfaite et se débat tant bien que mal entre sa vie professionnelle, entachée par sa rétrogradation et sa vie personnelle quelque peu chaotique.

 

J'ai également beaucoup ressenti d'affection pour Linley. On sent un homme très juste, qui veut à tout prix bien faire son travail tout en s'accommodant comme il peut de Hillier, qui semble à l'exact opposé.

 

Certains chapitres nous font pénétrer dans la tête du criminel, dévoilant des pensées bien sûr horribles et nous faisant nous demander quel suspect est ce fou dangereux.

 

Les lieux sont également évoqués avec beaucoup de justesse et de précision, je comprends très bien pourquoi Elizabeth George, bien qu'étant américaine, soit très appréciée des britanniques.

 

Pourquoi lire Sans l'ombre d'un témoin ?

 

Amateurs de policiers qui se déroulent à cent à l'heure, passez votre chemin. Ici, l'enquête se déroule à une vitesse tout à fait normale. La psychologie des personnages est détaillée, les questionnements des policiers et leurs errements sont décrits avec soin, permettant au lecteur de s'imprégner des avancées avec eux.

 

Même si ce roman peut faire peur par son nombre de pages, la plume de l'auteure fait que nous ne verrez pas défiler les pages. Lancez-vous !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur

 

Bien qu'étant une grande amatrice de polars et de thrillers, Le Cercle est le premier roman de Bernard Minier que je lis. J'ai en effet "triché" car j'avais vu la série Glacé il y a quelques années, mais je ne m'étais pas plongée dans le livre.

 

Bernard Minier, grâce à la série de romans sur Martin Servaz, est devenu en quelques années un auteur incontournable, je répare donc ma lacune !

 

Une professeure, Claire Diemar, est retrouvée tuée dans des circonstances horribles, appelé sur les lieux, Martin Servaz s'aperçoit avec horreur que son Némésis, Julian Hirtmann pourrait être l'auteur du meurtre.

 

Bientôt, tout s'emballe autour du commandant, le fils de son grand amour lorsqu'il était étudiant est le principal suspect. Et sa fille pourrait aussi être en danger, car le lycée de Marsac est l'épicentre de bien des secrets.

 

Entre paranoïa et quête de vérité, Martin Servaz va devoir se confronter à son passé afin de préserver ses proches, aussi bien que lui-même.

 

Avec Le Cercle, je fais donc connaissance sur papier avec Martin Servaz, flic érudit qui aurait voulu devenir écrivain. Homme hanté par un passé qui ressurgit dans cette histoire avec son lot d'erreurs et de regrets. Entre les souvenirs de sa vie d'étudiant et ceux plus récents liés à Julian Hirtmann, Servaz nous apparait plus d'une fois comme un policier terriblement humain et profondément blessé.

 

Ce roman est dense car la partie enquête nous permet de naviguer entre différents personnages, on retrouve aussi avec plaisir Irène Ziegler, qui dans l'ombre va aider Martin.

 

En fait, j'ai réellement apprécié chaque protagoniste car ils sont tous décrits avec soin. Les lieux ont aussi une importance capitale, Marsac existe grâce à Bernard Minier, il m'importe peu qu'un endroit soit réel ou fictif, l'essentiel étant que j'y crois. Dans ce roman, je pouvais croire à tout, car rien n'est laissé au hasard. La vérité a commencé à m'apparaitre lors des cinquante dernières pages après que je me sois fait balader pendant un paquet de temps.

 

Il est difficile de quitter Martin Servaz, ses doutes, ses contradictions et sa volonté sans faille, même lorsqu'il se remet en question, sans concession envers lui-même. Sa relation particulière avec Julian Hirtmann est aussi incroyablement bien rendue. Bernard Minier ne nous offre pas seulement un thriller très bien mené, il explore l'âme humaine dans ses plus sombres recoins, surtout ceux que l'on refuse de voir.

 

Pourquoi lire Le Cercle ?

 

Parce qu'on ne refuse jamais de se plonger dans un roman bien écrit, avec une intrigue très bien ficelée. Attention, le risque d'addiction est important, et il vous faudra sûrement des doses de Servaz régulières ensuite sous peine de manque. La bonne nouvelle ? cinq autres romans (pour le moment !) avec votre commandant préféré vous attendent !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteure

 

Bien que Karine Giébel soit née à La Seyne-Sur-Mer, donc juste à côté de chez moi, ce roman est le premier que je lis d'elle. En effet, j'ai toujours un peu de mal à me motiver pour lire des auteurs qui fonctionnent bien, car je pense qu'ils ont moins besoin de moi. Ce qui est dans un sens un peu ridicule car mon modeste blog ne permet malheureusement pas aux écrivains moins connus de décoller réellement.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors qu'elle fait un jogging, Maud est sauvagement attaquée. Heureusement pour elle, un jeune homme, Luc, la sauve d'une mort certaine.

 

Le père de Maud, un chirurgien réputé, va ensuite engager Luc pour protéger sa fille. L'homme refuse de mêler la police à sa vie et Luc se rend bien vite compte que la villa luxueuse cache de nombreux secrets.

 

La tension monte, les esprits s'échauffent, la chaleur écrasante du Sud ajoute à la lourdeur et c'est l'escalade...

 

Tout d'abord, je n'ai pas vu passer les 566 pages de ce roman. Les chapitres ont rarement la même longueur, ce qui ne nuit pas à la dynamique de l'histoire.

 

Au fur et à mesure de l'intrigue, la tension grandit, les personnages se dévoilent, et leurs failles sont nombreuses.

 

Luc et le professeur Reynier s'affrontent, font équipe, parfois même se lient d'amitié. Leur relation est un point fort du roman.

 

On devine également un père qui aime trop sa fille, à la limite d'un inceste, c'est un homme qui inspire au lecteur du dégoût plus que de la pitié.

 

Même si Maud a vécu de terribles épreuves, sa façon d'agir avec Luc est celle d'une adolescente, bien plus que d'une adulte. Elle est toujours au bord d'un gouffre, prisonnière d'une culpabilité qui la ronge et qui l'empêche d'avancer.

 

Les autres personnages, Charlotte, la femme du professeur Reynier et Amanda, l'employée de maison, entre autre, ne sont pas négligés et on regrette même de ne pas mieux en connaitre certains.

 

Du côté de l'intrigue, j'ai apprécié la tension grandissante, même si certaines ficelles sont un peu grosses, particulièrement sur la fin. 

 

Dans la chaleur de cet été, cela collait parfaitement et cette histoire m'a laissé une impression de moiteur, d'atmosphère poisseuse. Ce fut une lecture agréable, qui m'a donné envie de retrouver cette auteure.

 

Pourquoi lire De force ?

 

Si vous désirez prolonger les températures élevées de vos vacances, De force vous immergera dans une magnifique villa. Attention, même si l'environnement est agréable, vous risquez gros, le danger n'est pas loin !

 

C'est un bon thriller, qui ne demande qu'à être dévoré.

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Lecteurs.com)

 

Née en 1969 à Bruxelles, Barbara Abel une auteure belge de romans policiers. À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre L'esquimau qui jardinait.

 

En 2002, son premier roman, L'Instinct maternel, lui vaut de recevoir le Prix Cognac avant d'être sélectionnée par le jury du Prix du Roman d'Aventure pour Un bel âge pour mourir, récemment adapté à la télévision avec Emilie Dequenne et Marie-France Pisier dans les rôles principaux. S'ensuivent Duelle, La Mort en écho, Illustre Inconnu, Le Bonheur sur ordonnance et La Brûlure du chocolat. Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.

Barbara Abel vit à Bruxelles.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Lors d'une sortie scolaire, la petite Emma disparait. Bien qu'elle ait été retrouvée saine et sauve, son institutrice, elle, ne refait pas surface.

 

A-t-elle fui ses responsabilités ? La petite fille en sait-elle plus que le peu qu'elle veut bien révéler ?

 

Autour d'Emma, les tensions grandissent, et la vérité s'éloigne de plus en plus...

 

J'entends parler de Barbara Abel depuis quelques années, aussi j'étais assez impatiente de découvrir sa plume.

 

Malheureusement, je n'ai pas été séduite par ce roman. Peut-être suis-je à présent trop habituée aux thrillers car celui-ci ne m'a pas convaincue et j'ai assez vite deviné certains éléments.

 

A la fin de ce livre, un fait m'a particulièrement interpellé : aucun des protagonistes n'a attiré ma sympathie. Mylène, l'institutrice, est assez détestable, et d'ailleurs, on se demande même pourquoi elle a choisi cette profession. Rien chez elle n'a éveillé ma pitié, ou si peu.

 

La mère d'Emma, Camille, m'a fait soupirer, que de mièvrerie, de réactions poussées à l'extrême et de naïveté...

 

Quant à Emma, j'ai été assez déçue car au final, son personnage n'est pas vraiment développé. En fait, alors que c'est un roman assez conséquent, 430 pages en grand format, j'ai eu l'impression que beaucoup de choses étaient effleurées. Certes, la recherche sur le diabète est étoffée par exemple, mais côté psychologie, il y a peu de niveaux de gris. J'aurais aimé que certains personnages secondaires soient plus approfondis, gagnent en épaisseur, et aussi avoir le réel point de vue d'Emma car cela reste un mystère, ce que je trouve très décevant.

 

Je suis restée assez frustrée par cette lecture, même l'épilogue ne m'a pas convaincue malheureusement.

 

Pourquoi lire Je sais pas ?

 

Pour une lecture d'été par trop prise de tête, ce roman est parfait. J'ai été surprise à quelque reprises malgré tout, cependant, ce n'est apparemment par le bon livre pour découvrir cette auteure, vous êtes prévenu !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les Editions Seuil pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à aller consulter la biographie de Valentin Musso ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Au Grand Hôtel, à Cape Cod, Randall Hamilton se réveille dans une chambre luxueuse, mais il ne se souvient de rien. Qui est-il ? Que fait-il là ? Sa mémoire s'est enfuie, et seuls les indices qu'il trouve l'éclairent sur sa vie. Il est apparemment un grand romancier, le plus connu des Etats-Unis, mais alors, pourquoi ne se rappelle-t-il pas de son succès et des livres qu'il aurait écrit ?

 

A Boston, Andy Marzano vivote, il rêve de devenir auteur et essuie des refus successifs. Bien décidé malgré tout à réussir, il commence à fréquenter une jeune fille et trouve son inspiration dans cette histoire d'amour. Jusqu'où est-il prêt à aller pour atteindre son but ? Pourra-t-il justifier son attitude si la vérité éclate ?

 

C'est le troisième roman de Valentin Musso que je lis et si j'avais été déçue par Qu'à jamais j'oublie, j'ai retrouvé dans ce livre ce qui m'avait plu dans Un autre jour.

 

Nous suivons en alternance Randall et Andy, l'un semble évoluer dans un cauchemar éveillé, tandis que l'autre, bien que très jeune (22 ans pour Andy) semble à la fois cynique et désabusé. Entre un écrivain qui ne se rappelle pas du tout avoir écrit une seul livre et Andy, en mal d'inspiration qui se sert sans complexe de la vie de sa petite amie, Abigaël, pour enfin connaître le succès, la lectrice que je suis était bien intriguée.

 

Bien sûr, je me doutais qu'à un moment, les deux histoires allaient se rejoindre, comment ? là était la question.

 

La progression de ces deux récits parallèles m'a donné l'occasion d'émettre plusieurs hypothèses mais je n'ai jamais soupçonné la vérité.

 

J'ai aimé le personnage de Randall, perdu et assez émouvant, il est très sympathique et extrêmement attachant dans sa quête de vérité.

 

Andy est quant à lui peu avenant, sa façon de se servir d'Abigaël, de vouloir atteindre son but sans vraiment se remettre en question... ce n'est pas quelqu'un qui inspire de la compassion.

 

Il est difficile d'en dire plus sans révéler quoi que ce soit de ce roman, cependant, je crois que je préfère lorsque Valentin Musso s'écarte de la réalité pour nous emmener sur un chemin moins évident.

 

Il a de nouveau réussi à me surprendre et à me faire lire jusqu'au bout cette intrigue avec beaucoup de plaisir et d'impatience. J'aurais aimé pouvoir me plonger dedans et terminer rapidement, le temps n'était pas avec moi, j'espère donc que ce sera le cas pour ses futurs lecteurs.

 

Pourquoi lire L'homme du Grand Hôtel ?

 

Les vacances approchent, c'est tout à fait le type de roman à savourer avec le chant des cigales en fond sonore. J'ai pour ma par été conquise par cette histoire. Qui plus est, l'objet est en lui-même très beau avec une très jolie couverture, et aussi un charmant 4ème de couverture.

 

A vous de décider si vous avez envie de découvrir ce qui attend Randall et Andy.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Le Livre de Poche)

 

Après avoir été grand reporter à France Inter et France Info, réalisateur, directeur des programmes de Paris Première et RTL, Jacques EXPERT est entré dans le monde des écrivains du noir il y a une dizaine d'années avec La Femme du monstre. Il se consacre désormais à l'écriture de romans et de scénarii. Il est l'auteur de plus d'une quinzaine de polars couronnés de succès, et plusieurs fois adaptés en films et séries.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En 1994, à Carpentras, dans une tranquille zone pavillonnaire, la petite Laëtitia Doussaint est sauvagement violée et tuée. Malgré des années d'enquête, son assassin n'a jamais été arrêté.

 

En 2013, l'émission "Affaires non résolues" revient sur ce crime qui a marqué tous les habitants. C'est durant cette soirée, alors que nous suivons quatre couples qui regardent la télévision, que se joue le dernier espoir de démasquer le coupable. Le meurtrier est l'un de ces quatre hommes, et sa femme sait tout.

 

Mais voilà la grande question, qui ?

 

Je n'avais jamais lu de polar écrit par Jacques Expert, et je dois dire que j'ai été agréablement surprise par son écriture. Le fait de suivre ces quatre duos en parallèle nous plonge totalement dans ces vies bousculées par un drame insoutenable.

 

Les protagonistes sont décrits sans concession, que ce soit l'oncle de la petite Laëtitia, un de ses instituteurs ou un voisin, tous nous semblent susceptibles d'avoir commis l'irréparable.

 

Tout au long de ce roman, nous passons de l'un à l'autre, parfois nous savons que nous sommes dans la tête du tueur ou de sa femme, cependant je me suis demandée jusqu'au bout qui il était.

 

La construction du livre est hautement addictive, on a vraiment envie d'en savoir plus, de détecter des indices... c'est une réussite !

 

Pourquoi lire Qui ?

 

Si vous recherchez un thriller qui vous embarque en deux secondes, c'est le bon livre !

 

Il n'y a pas de temps mort, et même si la fin est un peu précipitée, ce livre remplit tout à fait son rôle. Evidemment, vu le thème principal, je ne recommande pas cette lecture aux plus sensibles.

 

Je lirai avec plaisir d'autres romans de Jacques Expert, c'était une belle découverte.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Nicolas d'Estienne d'Orves est un écrivain et journaliste français né le 10 septembre 1974 à Neuilly-sur-Seine.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En 1995, en Allemagne, quatre hommes se suicident de la même façon, et ils sont tous retrouvés avec la main droite amputée.

 

2005, à Paris, l'énigmatique Vidkun Venner reçoit une mallette contenant quatre mains momifiées. Il contacte une jeune journalise, Anaïs, afin d'écrire un livre sur les Lebensborn, ces haras humains où les nazis voulaient créer une "race pure".

 

Entre passé et présent, l'étau se resserre autour de Vidkun et d'Anaïs, les entrainant vers une vérité glaçante...

 

En attaquant ce pavé de 750 pages, j'étais plutôt confiante. En effet, le prologue est tout à fait terrifiant par son impitoyable description d'un accouchement dans un Lebensborn.

 

Ensuite, nous entrons dans le vif du sujet et faisons connaissance avec l'un des deux personnages principaux : Anaïs. Malheureusement, cette dernière m'a tout bonnement insupportée tout au long de l'intrigue. Immature, agaçante, passant de l'indifférence (ou plutôt la feignant) à des "Mon amour" à tout bout de champ envers Clément... Désolée, mais cette protagoniste n'a cessé de me faire lever les yeux au ciel tellement elle m'a semblé factice et peu sympathique.

 

Le personnage de Vidkun est beaucoup plus intéressant et finalement plus nuancé qu'on ne pourrait le croire. On l'aime et on le déteste à tour de rôle, il est ambigu et il est vraiment difficile de savoir si c'est un "méchant" ou un "gentil".

 

Concernant l'intrigue, mon avis est en demi-teinte, je n'ai vu que des critiques élogieuses avant de lire ce roman, mais pour ma part, je suis dubitative. Tout d'abord, à force de lire des romans utilisant l'alternance passé/présent, je crois que je commence à me lasser de ce procédé narratif. De plus, j'ai eu l'impression de me faire balader à droite et à gauche, avec bien sûr des cliffhangers, des révélations, des complots... bref, si j'apprécie tout ça dans un Indiana Jones (je fais référence bien sûr à son opposition légendaire avec les nazis), ici j'ai presque envie de dire "Tout ça pour ça ??" Parce qu'au final, je n'ai pas vraiment appris énormément de choses sur les Lebensborn. Certes, c'est une fiction, mais j'ai comme l'impression de m'être fait avoir. Je suis allée au bout de ma lecture car c'est vrai, ça se lit facilement, mais la conclusion de l'intrigue ne m'a pas fait changer d'avis. Oui, tout trouve une réponse, mais certains faits sont balayés très rapidement, et je n'ai pas été convaincue par certaines explications.

 

Vous l'aurez compris, ce n'est pas un coup de coeur...

 

Pourquoi lire Les orphelins du mal ?

 

Ce roman est un pavé, il faut donc avoir un peu de temps devant soi. Même si l'intrigue n'a pas fonctionné sur moi, le rythme, l'action, permettent une lecture aisée et même plaisante. Et surtout, si vous supportez Anaïs, vous aurez beaucoup moins de mal que moi à apprécier ce livre.

 

A vous de vous faire votre propre opinion ! 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller, #Fantastique

Un mot sur l'auteur

 

Difficile de parler de l'auteur de la saga du Bourbon Kid puisqu'il est anonyme.

 

Ce que l'on sait ? ce serait plutôt un homme, il est britannique et malgré de nombreuses rumeurs, ce n'est pas Tarantino. Le mystère reste entier !

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un homme, capuche rabattue sur la tête, entre dans le Tapioca, un bar de Santa Mondega. C'est le Bourbon Kid, mais personne ne le soupçonne.

 

Cinq ans plus tard, deux moines de l'île d'Hubal partent à la recherche de l'Oeil de la Lune, une pierre qui leur a été volée.

 

Quel est le lien entre ces deux événements ? Qui est réellement le Bourbon Kid ? Et combien de cadavres vont joncher Santa Mondega ?

 

Lorsque j'ai trouvé ce roman dans une boite à livres il y a quelques années, je n'avais aucune idée qu'il s'agissait du premier tome d'une saga dont le huitième volume a paru le 9 septembre 2021.

 

Je ne savais pas trop où j'allais avec cette histoire, et une chose est sure, c'est un concentré de culture pop. Prenons d'abord la ville de Santa Mondega, on découvre au fur et à mesure qu'il s'agit d'un endroit où les meurtres non élucidés et étranges sont légion, mais qu'il ne font jamais la une des actualités. Une activité fortement surnaturelle y serait connue. Bref, comment ne pas rapprocher Santa Mondega de Sunnydale, la ville de Buffy, qui est la bouche de l'enfer ?

 

Autre référence pour les amateurs, le flic Miles Jensen qui est "Inspecteur en chef des enquêtes surnaturelles", Fox Mulder pour qui "la vérité est ailleurs", n'est pas loin.

 

Ajoutons à cela une mystérieuse jeune femme qui s'éveille d'un coma de cinq ans après avoir survécu à un massacre et Kill Bill se rappelle à nos souvenirs.

 

Vous l'aurez compris, au fil des pages, ce qui semble être un sacré bordel non organisé, se tient en fait de façon tout à fait naturelle.

 

Un tueur à gages qui officie déguisé en Elvis ? une montagne de muscles, idole du patron du Tapioca, Sanchez, et surnommé Rodéo Rex ? Des moines qui se battent comme dans les meilleurs films de kung-fu ? Tous ces personnages jouent leur rôle de façon diablement efficace.

 

A côté de ça, la police locale est bien sûr joyeusement dépassée et peu disposée à arrêter qui que ce soit.

 

Pour encore ajouter un peu de piment à cette histoire, un livre sans nom écrit par un auteur anonyme semble lié à une malédiction. Tous ceux qui l'empruntent se font tuer, et d'une manière particulièrement atroce.

 

Il est difficile de résumer clairement ce roman, mais pour ma part, ce fut une lecture particulièrement réjouissante. Malgré cette atmosphère de grand n'importe quoi, de fusillades, meurtres et massacres en série (l'auteur n'hésite pas à tuer des personnages qu'il a pris grand soin à introduire), tout tient la route.

 

Jusqu'aux dernières lignes du livre, les révélations sont présentes et je n'ai absolument rien vu venir.

 

C'est avec regret et satisfaction que j'ai refermé ce premier tome.

 

Pourquoi lire Le livre sans nom ?

 

Il y a tout de même quelques pré-requis, si vous aimez les références que j'ai cité, que vous n'avez pas peur de croiser des cadavres tout au long d'un roman, que vous aimez en vrac Tarantino, les vampires, les éclipses, Bruce Lee, Une nuit en enfer, le bourbon (ou pas)... ce roman vous plaira.

 

Passez votre chemin en revanche si vous êtes sensible au sang et que vous aimez savoir dans quelle catégorie ranger un roman, celui-ci est inclassable.

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