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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Même je suis bien fatiguée (vivement les vacances !), j'ai tout de même réussi à aller à la boite à livres ce week-end accompagnée par le soleil, le chant des cigales... et une sacrée chaleur ! 

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

Le cornac de Maurice Denuzière : ce roman parle d'un jeune homme qui enchaîne les petits boulot, à défaut de pouvoir devenir gardien de phare, sa vocation première. C'est apparemment drôle, je prends un petit risque car il y a peu d'avis sur ce livre sur mes sites de référence, mais bon, parfois, il faut savoir sortir de sa zone de confort !

 

Descentes d'organes de Brigitte Aubert : là je n'ai pas hésité une seconde car Brigitte Aubert est une auteure que j'affectionne. Je l'ai découverte avec la série des enquêtes de Louis Denfert et de sa bande, dont j'ai lu pour l'instant 3 tomes, un quatrième est dans ma pile à lire. Je n'ai donc lu aucun de ses unitaires, bon, les avis me font un peu peur car pas forcément positifs, mais je me ferai ma propre opinion.

 

J'ai tant de choses à te dire de John Marsden : pour varier mes lectures, j'ai décidé qu'un petit roman jeunesse de temps en temps, c'était aussi une bonne idée. Il s'agit de l'histoire d'une jeune fille, Marina, qui ne dit plus rien depuis des mois, placée en internat par sa mère qui ne sait plus comment agir avec elle. Le roman est en fait son journal, et cette histoire est bien notée, je pense que ce sera une bonne lecture.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de En ton âme et conscience... de Claire Norton

 

"Il leur adressa un sourire d'excuse avant de repartir vers son enfant, la balle sous le bras.

 

- Je comprends que tout cela vous paraisse complètement délirant. Vous autres, médecins, prétendez connaître l'humain grâce à la seule science. Pourquoi ne pas y ajouter d'autres références, comme les études dédiées aux phénomènes paranormaux, la Bible... ?

 

- Je ne suis pas croyant. Ou plutôt, je ne crois qu'en ce qui est vérifiable et reproductible. D'un point de vue scientifique, bien entendu.

 

- C'est bien ce que je vous dis : vous expliquez ce qui se voit et ignorez ce qui demeure inexplicable.

 

- Non, je pense juste que la science est un moyen fiable de faire le tri entre ce qui paraît et ce qui est. C'est tout.

 

- Mais, dites-moi, avec votre jugement très sûr, comment expliquez-vous les différences d'évolution que connaissent deux personnes face à un même facteur de risque ?

 

Sidéré par la richesse de vocabulaire du gamin, Evan se tourna pour observer l'enfant. Ce dernier pointa soudainement de son index l'homme tatoué qui s'amusait toujours à lancer une balle en mousse à son petit garçon.

 

- Vous voyez cet homme ?

 

Evan acquiesça d'un grognement.

 

- Il ne fume pas, ne boit pas, joue au sacro-saint base-ball deux fois par semaine et vient dans ce parc chaque dimanche pour inspirer du bon air frais. Les poumons ! ajouta-t-il d'un oeil complice à Evan et en se touchant le thorax du bout des doigts."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Je dois le dire, ce rendez-vous de la boite à livres est une rubrique que j'aime beaucoup, car il y a toujours le côté surprise, que vais-je trouver ? vais-je faire de belles trouvailles ?

 

Pour cette semaine, réponse ci-dessous tout d'abord avec ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

Un souffle, une ombre de Christian Carayon : le titre, la couverture, un survol du quatrième de couverture, la page 99, un petit coup d'oeil aux commentaires sur Livraddict et hop ce livre a glissé dans mon sac... encore un roman sombre, pas forcément un thriller page turner, mais j'aime aussi lorsque l'atmosphère est bien rendue, et apparemment c'est le cas dans ce livre.

 

Gare aux gaffes et Les gaffes d'un gars gonflé de Franquin : là, je vais m'étendre un peu sur le sujet Gaston Lagaffe. Cette BD fait partie intégrante de mon enfance et là je vais vous avouer un secret. Lorsque j'étais petite, mon frère recevait, souvent pour son anniversaire si je ne me trompe pas, le dernier Gaston Lagaffe qui était sorti. Avant que ma mère l'emballe dans du papier cadeau, je lisais la BD en entier, en ouvrant le livre au minimum pour pouvoir le lire sans l'abîmer. (Frangin, si tu passes par là... ben je pense qu'en fait tu le savais non ???) Pour ma défense je tiens à dire que sinon il me faisait attendre comme quand je voulais lire Arthur et Zoé dans Télé Poche et qu'il faisait exprès de lire tout en détail alors que pour ma part, seule la page de BD m'intéressait. Tant que je suis dans les confessions... en fait je lisais chaque livre que j'offrais à mes copines avant qu'il soit emballé, voilà c'est dit, mais vraiment je faisais très attention à la tranche pour que ça ne se voit pas. Promis juré, je ne fais plus ça, jamais !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de L'appel de l'ange de Guillaume Musso

 

"Mille fois pardon Jonathan pour cette incursion dans votre vie privée de manière si peu subtile. La faute à un verre de trop qui m'a fait écrire plus vite que mon ombre (un blanc moelleux de Vouvray aux arômes de miel, rose et d'abricot. Vous connaissez sûrement et si c'est le cas, vous me pardonnerez ; -)

 

Je pense que la grève de la poste ne va pas s'éterniser, mais pour ne prendre aucun risque je vais faire appel à un transporteur privé. J'ai contacté un coursier qui viendra chercher votre téléphone en fin d'après-midi. Même en comptant le week-end et les fêtes, on m'a assuré que vous recevriez votre paquet avant mercredi. Permettez-moi de vous souhaiter de joyeuses fêtes ainsi qu'à votre fils.

 

Madeline.

 

PS : Je suis curieuse, pardon. Vous m'écrivez dans votre dernier message que, si vous êtes encore debout au milieu de la nuit, c'est parce que deux questions vous trottent dans la tête et vous empêchent de trouver le sommeil. Est-ce indiscret de vous demander lesquelles ?"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteure

 

Juliette Benzoni est une auteure et scénariste française, spécialisée dans le roman historique.

 

Elle a fait ses débuts en tant que journaliste pour Histoire pour tous, le Journal du Dimanche ou Confidences.

 

Suite à un passage télévisé, l'agence de presse Opera Mundi lui propose d'écrire un roman historique.

 

C'est alors le début du succès pour Juliette Benzoni qui publiera ensuite de nombreux romans historiques ou d'amour, et verra plusieurs de ses livres adaptés à la télévision.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Aldo Morosini, prince vénitien, revient chez lui après la Grande Guerre. Si son retour est une grande source de joie pour ses proches, la perte de sa mère dans des circonstances troubles atténue la joie de retrouver son foyer.

 

Devenu antiquaire pour subvenir à ses besoins, Aldo rencontre le mystérieux boiteux de Varsovie qui lui confie une mission peu banale : retrouver des joyaux éparpillés depuis des siècles. Le prince, également motivé par le désir d'éclaircir le mystère qui entoure la disparition de sa mère n'aura alors de cesse de parcourir l'Europe afin que justice soit faite.

 

Encore une fois, je peux dire merci à la boite à livres de m'avoir fait découvrir une auteure ! Lorsque j'avais choisi ce roman (double, car il contient les deux premiers volumes de la série du Boiteux de Varsovie), j'avais été intriguée par le résumé, et il valait mieux que l'histoire vaille le coup car en tout, on atteint presque les 800 pages.

 

Je vous rassure tout de suite, j'ai tourné les pages avec impatience, et à aucun moment je n'ai ressenti de longueurs.

 

Juliette Benzoni nous décrit aussi bien les lieux que les personnages. Que l'on soit à Venise, Varsovie ou Paris, c'est un véritable plaisir de suivre le prince Morosini dans ses aventures.

 

Notre héros a cependant un point faible : qu'une jolie femme se trouve sur son chemin, et il tombe amoureux... ce qui pourrait bien lui valoir quelques déboires !

 

C'est peut-être le point qui parfois m'a un peu dérangé, car si l'intrigue se suit avec plaisir, j'ai parfois trouvé notre prince plutôt naïf.

 

Cependant, si on excepte ce point, on trouve une galerie de personnages savoureux, aussi bien du côté des domestiques que des connaissances d'Aldo, mêlant une marquise excentrique, une secrétaire efficace, un comte écossais...

 

Et malgré de nombreux protagonistes, je n'ai eu aucune difficulté à me rappeler d'eux car ils ont tous un caractère propre et ils participent à l'intrigue sans l'alourdir.

 

Voilà un roman d'aventures bien mené et qui donne envie de retrouver Aldo... chose faite pour ma part puisque j'ai directement enchaîné avec le deuxième tome.

 

Pourquoi lire L'étoile bleue ?

 

Vous rappelez-vous de ma déception lorsque j'avais lu La dame de Berlin ? Et bien ce livre m'a réconcilié avec le romans d'aventures, historique qui plus est.

 

Suivre un prince vénitien antiquaire dans la quête de joyaux perdus, ce n'est pas banal ! le mieux étant bien sûr que l'on apprend au passage à mieux connaître les moeurs vénitiennes, ou à s'immerger dans la vie après la première guerre mondiale.

 

Nul doute que si vous aimez les intrigues romanesques, Aldo Morosini saura vous embarquer avec lui et il vous fera voyager... sans bouger de chez vous !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Et bien, ce week-end, dur dur de trouver un créneau pour aller à la boite à livres, le temps était très instable mais ouf ! j'ai pu tout de même m'y rendre, et voilà ce que j'ai déposé :

 

 

La boite était bien pleine et j'ai du fouiller un peu, voilà ce que j'ai pris :

 

 

Secrets d'outre-tombe de Kathy Reichs : c'est la deuxième fois que je trouve un livre de cette série dans la boite à livres, il s'agit de la base de la série Bones, je l'avoue je n'ai pas encore lu le premier, mais je suis très curieuse de découvrir ces romans.

 

- Où on va, papa ? de Jean-Louis Fournier : je suis presque certaine d'avoir déjà entendu parler de ce livre, mais je ne me souviens pas d'où... en tout cas j'ai appris sur Internet que ce roman avait fait polémique à sa sortie car il parle de la relation d'un père avec ses deux enfants handicapés. L'auteur a semble-t-il pas mal entretenu l'ambiguïté entre la fiction et la réalité lors de la promotion de ce roman. Tout cela m'intrigue et j'ai envie de me faire mon opinion.

 

L'étoile bleue de Juliette Benzoni : c'est assez drôle car je viens de finir ce livre (chronique à venir dans la semaine) mais que j'ai dans une version qui regroupe également le deuxième tome de la sage du boiteux de Varsovie. J'ai beaucoup aimé cette lecture et je vais mettre ce livre au travail en espérant qu'il trouvera rapidement preneur !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de L'enfant du dimanche de Gudrun Mebs

 

" - Où est mon chemisier ? Où est le livre ?

 

- Oubliés, dis-je. Je regrette, excuse-moi, s'il te plaît.

 

Cet excuse-moi-s'il-te-plaît m'est venu tout simplement. Vraiment direct.

 

Naturellement, Andréa se déchaîne. Elle m'injurie et me crie des choses affreuses : "salope, menteuse et voleuse". Je me laisse injurier. Elle a un peu raison. J'aurais dû y penser. Une promesse est une promesse.

 

Je laisse Andréa tempêter et je ne dis rien. Peut-être qu'elle n'a pas eu aujourd'hui un aussi beau dimanche que le mien. Elle n'a pas une grande tasse rouge qui lui appartient pour toujours, ça j'en suis sûre. Elle n'a pas inventé des histoires de nuages avec sa maman du dimanche. Et elle n'a pas pique-niqué dans une baignoire. Ses parents ne font sûrement pas des choses aussi extraordinaires. Mais ma maman du dimanche elle, oui !

 

Je ne réagis donc pas, je la laisse tout simplement crier et je vais au réfectoire.

 

Le gong n'a pas sonné, mais mieux vaut arriver trop tôt que trop tard. Et puis Andréa n'a pas le droit de hurler au réfectoire.

 

La table est mise, mais les enfants ne sont pas encore là. Il n'y a que Karli qui traîne par ici. Quand il me voit, il grimace un sourire et se met à baver. Je lui fais signe de venir s'asseoir à côté de moi. Le pauvre, il est resté seul au foyer pendant tout son dimanche. Il est pâle comme un navet et plutôt dégoûtant, surtout ses mains. Et avec des mains sales, c'est défendu d'aller à table, même pour Karli.

 

Je le prends par le bras et je vais avec lui au cabinet de toilette. Puisque personne ne lui lave les mains, je vais le faire."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler, non pas de lecture, mais de carnet.

 

Car oui, très souvent les lecteurs aiment aussi la papeterie : carnets, marque-page, stylos... et comme pour les livres, j'ai une fâcheuse tendance à accumuler pour ma part les carnets.

 

A force d'en acheter et de ne pas forcément les utiliser, j'ai commencé à culpabiliser, j'ai donc trouvé une utilité à certains, et d'autres attendent leur tour. Je vais donc publier quelques articles pour partager avec vous les carnets dont je me sers.

 

Premier de la liste, un petit carnet Paperblanks offert par mon amoureux et dans lequel je note les citations que je relève dans mes lectures :

 

 

Ce carnet est vraiment très joli, orné d'une orchidée, je l'aime vraiment beaucoup. Comment ai-je décidé que j'allais noter des citations dedans ? je ne sais plus trop. Mais en tout cas, je prends beaucoup de plaisir à le remplir au gré de mes lectures. En général je mets un mini post-it (vous savez les transparents, jolis mais qui coûtent un bras) sur la page où un passage me plait et je le recopie quand j'ai fini le livre.

 

Parfois, ils s'agit juste d'une phrase, mais il m'arrive aussi de recopier des paragraphes entiers, ça dépend vraiment du moment. Ce principe me permet de garder de jolies traces de mes lectures, je note juste l'auteur, pas le livre, je mettrai peut-être une vie à remplir ce carnet, je ne sais pas, mais en tout cas, c'est devenu une jolie habitude que je n'ai aucune envie de perdre.

 

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Le rendez-vous de la boite à livres arrive vraiment en toute fin de week-end car j'ai eu bien du mal à aller vite aujourd'hui !

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

Déviances de Richard Montanari : oui, je suis faible, même si j'essaie de diversifier mes lectures plus qu'avant, mettez-moi le mot thriller sur la couverture, un résumé qui parle de crimes plutôt horribles, une ambiance qui a l'air plutôt sombre et hop je saute sur l'occasion, encore plus si je ne connais pas l'auteur mais qu'il semble intéressant. On ne se refait pas !

 

Défi de Reinhold Messner : alors là c'est tout à fait différent car je repars du côté aventure-témoignagne, j'ai à présent une étagère dédiée à cette catégorie dans la bibliothèque : montagne, mer, grands voyages...  le plus drôle c'est que j'ai un vertige assez maladif, mais les gens qui gravissent des montagnes (au sens littéral du terme) me fascinent. Peut-être est-ce une thérapie ? je ne sais pas !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Crystal Palace de Dominique Marny

 

"Clara ne pouvait détacher ses yeux de l'immense nef de verre que soutenaient, telles des ogives, des poutrelles de fonte et d'acier peintes en gris-bleu.

 

Une foule distinguée et colorée se pressait à l'intérieur et la jeune femme eut du mal à gagner la place que lui indiquait un huissier. Alertée quelques minutes plus tard par une recrudescence des acclamations et des applaudissements, elle se hissa sur la pointe des pieds afin d'apercevoir à travers les vitres l'arrivée du cortège royal.

 

" Les voilà ", murmura Caroline.

 

Rouges d'émotion, Charlotte Rochester et sa compagne bousculèrent deux jeunes lanciers pour ne pas rater un spectacle qu'elles ne se lasseraient de commenter jusqu'à la fin de leur vie.

 

La calèche de tête s'immobilisa devant la haie d'honneur. Le lord-maire, les aldermen de la Cité et les hérauts d'armes en tabards armoriés s'avancèrent à la rencontre du couple royal. Une fanfare de trompettes éclata. Vêtue d'une robe de soie rose soutachée d'argent, la reine Victoria posa son petit pied sur le tapis rouge. Son époux, le prince Albert, en uniforme de field-maréchal, et leurs deux grands enfants l'accompagnaient.

 

Le soleil illuminait la haute verrière. Aux accents du God save the queen joué par les grandes orgues, les souverains parcoururent avec lenteur la longue allée centrale pour gagner le trône drapé de velours et de brocart. La jeune reine contenait avec difficulté son allégresse. Elle assistait enfin au triomphe de son prince bien-aimé. Une cinquantaine de pays avaient envoyé leurs plus dignes représentants ; les grandes personnalités politiques côtoyaient les artistes les plus réputés ; les penseurs, les industriels s'étaient réunis, heureux de donner à la manifestation l'éclat qu'elle méritait. Mêlés aux sujets du royaume, massés sur les balcons, ils allaient découvrir avec elle ce que le monde avait produit de plus rare." 

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