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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Aujourd'hui, je fus brave car malgré les éléments déchaînés (le vent en fait), je suis tout de même allée jusqu'à la boite à livres et je dois dire que ce passage a été très intéressant car pour la première fois depuis longtemps j'ai hésité entre 5 livres.

 

Voici tout d'abord ce que j'ai déposé avec une précision de taille : Mémoires d'Hadrien traîne dans ma bibliothèque depuis un certain temps. Jusqu'ici, rien d'anormal... sauf qu'il fait partie de ces rares livres que je n'ai jamais terminé. Je vous assure, j'ai essayé, fort, j'étais arrivée environ à la moitié, mais le marque-pages n'avait pas bougé depuis un an. Rien à faire, je n'ai jamais réussi à entrer dans ce livre, à l'aimer. Malgré les très belles tournures de phrases, je me suis ennuyée comme un rat mort, donc autant qu'il aille trouver quelqu'un qui saura l'apprécier. J'aurais aimé trouver du plaisir dans ce grand classique, mais ce ne fut pas le cas. Fin de la longue précision.

 

 

Longue hésitation pour moi à la boite à livres car il y avait du choix... Voici ce que j'ai pris :

 

 

- La vie à côté de Mariapia Veladiano : ce roman raconte l'histoire d'une femme très laide qui va trouver le moyen d'exister grâce à la musique, au piano en particulier. Ce n'est pas forcément le type de livre vers lequel je vais spontanément, mais justement, il faut un peu sortir de sa zone de confort de temps en temps.

 

La femme aux fleurs de papier de Donato Carrisi : j'ai lu l'année dernière son thriller le plus célèbre Le chuchoteur, ici l'auteur change apparemment totalement de style avec une histoire beaucoup plus courte, les avis semblent partagés, à moi de me faire mon opinion !

 

Les fidélités successives de Nicolas d'Estienne d'Orves : deuxième livre de cet auteur que je trouve dans cette boite à livres. Le résumé m'a interpellé car il parle de l'Occupation, de comment on peut passer d'un bord à l'autre... de simple citoyen à collaborateur par exemple.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Les orphelins du mal de Nicolas d'Estienne d'Orves

 

"- Demain soir, reprend Vidkun, nous dormirons en Alsace...

 

- Drang nach osten ! exulte Fritz, dans la pénombre.

 

- Tu veux bien checker sur Internet le temps qu'il fait en Allemagne ?

 

Essayez donc de parler au téléphone portable tout en jouant les toupies ! Voilà une heure que je mets à sac mon appartement pour faire ma valise.

 

Partir ? Ne pas partir ? A quoi bon hésiter ? Il faut se jeter dans l'action et évacuer les doutes. Je suis en vie, après tout !

 

J'entasse un à un mes soutiens-gorge sur le futon.

 

- Tu as de la chance, me répond Clément, il va faire très beau. Trente degrés, plein soleil. En tout cas dans le Sud...

 

Je tente alors de descendre un gros sac de voyage du haut d'une armoire, mon portable coincé contre l'épaule.

 

- C'est bien dans le Sud que tu vas ?

 

Le sac cède, je valse en arrière, m'effondre sur le canapé-lit. Graguette miaule de terreur et mon portable glisse sous la table de nuit.

 

- Et merde !

 

Je me fige. Dans ma tête, tout bouillonne : les nazis, l'éditeur, Himmler, Léa, les enfants kidnappés, la piscine, Venner, sa rudesse, sa courtoisie, les cent cinquante mille euros, mon père... et puis Clément.

 

- Anaïs, qu'est-ce qui s'est passé ? couine le téléphone, sous la table de nuit.

 

Je n'ai ni le courage ni la force de me pencher pour le ramasser. Trop, c'est trop !"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Céline Denjean est une auteure française. Elle a d'abord été éducatrice spécialisée puis s'est reconvertie dans l'écriture avec la parution de son premier roman : Voulez-vous tuer avec moi ce soir ?

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Lorsqu'une victime, puis deux, sont retrouvées décapitées, la capitaine de gendarmerie Eloïse Bouquet et son équipe sont rapidement sur les dents.

 

Les meurtres ont un aspect rituel inquiétant, mais rien ne laisse supposer l'identité du coupable... ou plutôt de LA coupable.

 

En parallèle, la journaliste Amanda Kraft et le détective privé Danny Chang suivent des pistes qui les mèneront plus loin qu'ils ne l'auraient pensé. Mais qui découvrira l'identité de la fille de Kali ?

 

Ce thriller est vraiment très agréable à lire. Les chapitres sont courts et l'on suit les différents protagonistes à tour de rôle. J'ai aimé l'alternance des points de vue, et tout est bien posé. Même s'il y a pas mal de personnages, on ne s'y perd pas, ils sont tous bien décrits et je les ai trouvé très humains. Je n'aime pas quand on nous décrit les héros comme des personnes que rien n'atteint, ce n'est pas du tout le cas dans ce roman.

 

C'est également un livre que j'ai trouvé féministe. Que ce soit du côté des gendarmes, d'Amanda Kraft, ou même de la tueuse, on rencontre beaucoup de femmes fortes dans cette histoire.

 

J'ai trouvé aussi que le déroulement de l'enquête était plausible, elle ne se résout pas miraculeusement et sans peine. Les gendarmes progressent, piétinent, pètent les plombs... et il y a même un profileur, c'est la première fois que j'en rencontre un dans un thriller français.

 

L'histoire est très intéressante, il y a pas mal de travail de recherche, on le sent clairement, l'auteure sait planter son décor. Il y a des passages un peu difficiles à lire (un peu normal avec des meurtres par décapitation), mais pour ma part, j'ai trouvé que c'était bien dosé.

 

Franchement, je trouve dommage que Céline Denjean ne soit pas plus mise en avant. En tout cas, je suis bien contente d'avoir découvert cette auteure grâce à une boite à livres.

 

Pourquoi lire La fille de Kali ?

 

Amateur de thriller avec une serial killer sadique et des enquêteurs acharnés, je vous invite à lire ce roman ! A aucun moment vous ne vous ennuierez, même l'histoire de la fille de Kali vous sera dévoilée dans un jeu de puzzle habile et qui tient en haleine. Presque 500 pages en grand format, et pourtant, vous ne verrez pas le temps passer !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Je sais, en ce moment, il ne se passe pas grand chose sur le blog mais je dois l'avouer, je suis un brin fatiguée en cette fin d'année. Il est difficile de tenir le rythme, mais cette semaine, ce rendez-vous est tout de même là !

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

Sans l'ombre d'un témoin d'Elizabeth George : je vois souvent passer cette auteure et j'ai un livre d'elle dans ma PAL, mais je ne l'ai pas encore lue. Comme le 4ème de couverture parle de serial killer, et bien je me laisse tenter... sacré pavé quand même, presque 900 pages, c'est aussi ce qui me rebute un peu dans le fait de me lancer sans les écrits de la dame.

 

Crystal Palace de Dominique Marny : si l'intrigue a Londres est un point commun avec le livre précédent, je pense que la comparaison s'arrête là... ici ce qui m'a attirée, c'est la période, 1851, et l'exposition universelle de Londres de cette année-là. C'était d'ailleurs la première de toutes ! bon, la couverture est ce qu'elle est, mais bon, il date de 1985 ce livre, et que dit-on ??? il ne faut pas juger un livre à sa couverture, et oui ma bonne dame !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Le nom de la Rose d'Umberto Eco

 

"Tristesse et sévérité prédominaient dans les traits de son visage et ses yeux étaient si intenses qu'à un seul regard ils pouvaient pénétrer le coeur de celui qui parlait, et lire ses pensées secrètes, si bien qu'on pouvait difficilement supporter leur investigation et qu'on était tenté de ne pas les rencontrer une seconde fois.

 

Le bibliothécaire nous présenta à de nombreux moines qui étaient au travail à ce moment-là. De chacun d'eux Malachie nous dit aussi la tâche qu'il accomplissait, et j'admirai la profonde dévotion de tous au savoir et à l'étude de la parole divine. Je fis ainsi connaissance avec Venantius de Salvemec, traducteur du grec et de l'arabe, fervent de cet Aristote qui certainement fut le plus sage des hommes. Bence d'Uppsala, un jeune moine scandinave qui s'occupait de rhétorique. Bérenger d'Arundel, l'aide du bibliothécaire Aymaro d'Alexandrie, recopiant des ouvrages qui ne seraient prêtés que pour quelques mois à la bibliothèque, et puis un groupe d'enlumineurs de différents pays, Patrice de Clonmacnois, Raban de Tolède, Magnus de Iona, Walde de Hereford.

 

L'énumération pourrait continuer et il n'est rien de plus merveilleux que l'énumération, instrument d'admirables hypotyposes. Mais je dois en venir au sujet de nos discussions, d'où surgirent maintes indications utiles pour comprendre la subtile inquiétude qui flottait parmi les moines, et un je ne sais quoi d'inexprimé qui pesait sur tous leurs propos.

 

Mon maître entreprit Malachie en commençant par louer la beauté l'activité du scriptorium et par s'enquérir de la marche du travail qui s'accomplissait en ce lieu car, dit-il avec grande habileté, il avait partout entendu parler de cette bibliothèque et il aurait voulu en examiner de nombreux livres. Malachie lui expliqua ce que l'Abbé lui avait déjà dit, que le moine demandait au bibliothécaire l'ouvrage à consulter, et celui-ci irait le chercher dans la bibliothèque supérieure, si la demande avait été juste et pieuse. Guillaume demanda comment il pouvait connaître le nom des livres abrités dans les armaria du haut, et Malachie lui indiqua, fixé par une chaîne d'or à sa table, un volumineux codex intégralement couvert de listes.

 

Guillaument enfila les mains dans sa coule, qui s'ouvrait sur sa poitrine pour former une poche, et en retira un objet que je lui avais déjà vu dans les mains, et sur son visage, au cours du voyage."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Je vais détailler dans cet article le déroulement de ma première journée à la Fête du livre du Var 2019. Cette année, pour la première fois, je m'y suis rendue 2 jours sur 3, je ferai donc un second résumé pour la journée du 16/11.

 

Pour le vendredi 15, l'objectif du jour était de voir Maxime Chattam qui était le président d'honneur de cette année, mais qui n'était présent que ce jour-là. Avec mon amie Valentine qui est très fan de l'auteur, et moi pour mon amoureux qui était en déplacement professionnel à ce moment-là, nous savions que nous allions attendre un long moment avant de pouvoir avoir notre dédicace.

 

Lorsque nous sommes arrivées en début d'après-midi (si mes souvenirs sont bons vers 14h), nous avons constaté que la file d'attente pour obtenir notre précieuse signature allait être très longue.. et effectivement, il fallait faire preuve de patience ! heureusement que nous avons pu discuter toutes les deux pendant ce temps-là car nous avons attendu deux heures avant de pouvoir atteindre enfin Maxime Chattam.

 

Cela dit, celui-ci a pris du temps pour chaque lecteur, ce qui était très appréciable, je l'ai même vu laisser des messages filmés à des proches des lecteurs, se prêter volontiers aux selfies, toujours avec le sourire, chapeau ! (parce que franchement, des fois, je me dis qu'il faut avoir de la patience pour ces longues séances de dédicace).

 

Maxime Chattam concentré sur sa dédicace

Pour ma part, je lui ai surtout transmis toute l'admiration que lui porte mon amoureux car je n'ai lu que des nouvelles de lui pour le moment dans 13 à table. Quant à Valentine, je pense qu'elle a pu bien lui faire passer le message que son petit livre Carnages n'était pas assez long et que c'était bien dommage :) je n'en dirai pas plus, car elle a eu un scoop à ce sujet !

 

Après cette longue attente, nous nous sommes accordées une petite pause goûter (c'était mérité non ??) et ensuite nous sommes reparties à la découverte des stands. Et là, par hasard, car je savais qu'il était là, mais je n'avais pas encore la "géographie" du salon en tête, nous sommes tombées sur Craig Johnson. Ah Craig Johnson... Stetson vissé sur la tête, il ne peut pas dire qu'il n'est pas américain ! tout de suite, on sent la sympathie qui se dégage de cet homme. Tout en commençant à discuter avec lui (in English of course !!), un jeune homme que je pensais être de la librairie et qui était à côté de Craig Johnson s'est mêlé à la conversation et j'ai alors compris qu'il travaillait en fait pour les éditions Gallmeister ! J'ai découvert cette maison d'édition à la librairie Baba Yaga de Sanary-sur-Mer et je suis littéralement tombée amoureuse de leurs livres. J'étais donc doublement contente de rencontrer un auteur américain, en plus très gentil, et également quelqu'un de chez Gallmeister, d'ailleurs, il m'a donné sa carte de visite et je vais essayer de voir si je pourrais par son intermédiaire faire une interview de l'auteur de Même les cow-girls ont du vague à l'âme.

 

Dans tout ça, nous avons regardé Valentine et moi les livres de Craig Johnson et j'ai fait une petite razzia en en achetant trois, deux pour moi et un pour un cadeau de Noël. Et à cause de moi, ma copine a craqué et a aussi acheté Dry Bones (note à mes connaissances qui aiment lire : ne venez pas avec moi pour que je vous arrête dans vos achats de livres... désolée !)

 

Ensuite, nous avons assisté à un grand entretien avec Gilles Legardinier, mené par Caroline de Benedetti. Pour le moment, je n'ai lu de cet auteur que Demain j'arrête, et j'avais beaucoup apprécié ma lecture. Pourtant, ce genre de livre n'est pas forcément ce que je préfère à la base, mais là, j'avais trouvé ça vraiment drôle.

 

Gilles Legardinier et Caroline de Benedetti

 

En entretien, Gille Legardinier est aussi vraiment marrant ! j'ai beaucoup apprécié ses réparties comme lorsque par exemple lorsqu'il dit qu'il ne comprend pas pourquoi on lui demande sans cesse comment il arrive aussi bien à se mettre à la place des femmes. Il a répondu qu'on demandait plus rarement à Maxime Chattam comment il arrivait à se mettre à la place d'un psychopathe. "A moins que les femmes soient plus difficiles à comprendre que les psychopathes ? je ne crois pas" a-t-il conclu. D'ailleurs il fait également preuve de beaucoup d'humour lorsqu'il parle de son essai d'écrire un livre à la Barbara Cartland et de ses espoirs déçus à ce sujet par sa femme (finalement, il écrira cette romance à quatre mains avec elle).

 

Pour conclure sur cet entretien, c'était vraiment un très bon moment, rempli d'humour et aussi d'émotion. Dans la foulée, il partait en dédicace et paf, c'est reparti pour un tour car en plus son dernier roman se passe pendant ma période "fétiche", l'exposition universelle de Paris, je ne pouvais pas résister à ça ! L'attente fut un peu moins longue juste une heure, mais elle fut assez joyeuse. Surtout lorsque les libraires de chez Charlemagne veulent nous donner des chips et finissent par tout renverser sur les livres de Gilles Legardinier (merci pour le fou-rire et pour votre bonne humeur !)

 

Gilles Legardinier en séance de dédicace

Arrivée devant Gilles Legardinier et lâchée par Valentine (partie réserver 2 places assises pour le grand entretien avec Maxime Chattam), j'étais un peu nerveuse, ma timidité refaisant surface dans ces moments-là, mais quelle bienveillance de la part de Gilles Legardinier... il a remercié chaque lecteur d'avoir patienté, semblant toujours étonné qu'on attende aussi longtemps pour un petit moment avec lui. Nous avons pu échanger de façon très détendue et j'ai beaucoup apprécié sa gentillesse. En plus, petit bonus, il donne des médailles à l'effigie de son roman Pour un instant d'éternité, je ne mets pas de photo ici de celle-ci car il y aura un concours sur Facebook de type chasse au trésor lié à cet objet, donc je respecte la volonté de l'auteur.

 

Dans ce timing serré, je suis arrivée légèrement en retard à l'entretien avec Maxime Chattam (mené par Raphaëlle Leyris du Monde des livres). Encore une fois, c'était un échange très intéressant avec un Maxime Chattam qui est plutôt modeste par rapport à sa condition d'écrivain et qui est également quelqu'un de très drôle. Nous avons appris comment lui est venue la genèse de son dernier livre, Un(e) secte (si je me souviens bien il a vu des insectes alors qu'il promenait son chien en forêt et s'est demandé s'il pouvait communiquer entre eux et se soulever contre l'humanité), quelle était sa journée type d'écrivain, son rapport aux serial killer... Comme avec Gilles Legardinier, j'ai trouvé que Maxime Chattam était vraiment très accessible, et tous deux parlent avec beaucoup d'amour de leurs femmes, qui doivent "supporter" leurs phases créatives et donc des journées à rallonge, le fait d'être plongé dans des phases d'écriture qui comme nous l'a dit Chattam peuvent être obsessionnelles lorsqu'il arrive à la fin d'un roman.

 

C'est sur cet entretien très intéressant que s'est terminée ma première journée à La fête du livre du Var 2019, lestée de quelques livres en plus, de très beaux souvenirs et avec l'agréable perspective de recommencer le lendemain !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Résurrection de Sherlock Holmes de Conan Doyle

 

"- Vous rendre au cabaret le plus proche. Là on bavarde, là c'est le centre de tous les cancans du pays. On vous aurait livré tous les noms, depuis celui du propriétaire jusqu'à celui de la laveuse de vaisselle. Williamson ! Ce nom ne me dit rien du tout. S'il est âgé, il n'est pas le champion cycliste qui démarre au sprint quand une jeune femme athlétique lui donne la chasse. Que nous a rapporté cette expédition ? Simplement la confirmation du récit de la jeune fille. Jamais je n'avais supposé qu'elle m'avais raconté une histoire. Qu'il y avait un rapport entre le cycliste et Charlington Hall ? Je n'en ai jamais douté non plus. Que ce Hall est occupé par Williamson ? Nous voilà bien avancés ! Allons, allons, cher monsieur, ne faites pas cette tête-là ! D'ici samedi prochain nous pouvons obtenir mieux ; je me livrerai moi-même à deux ou trois petites enquêtes."

 

Le lendemain matin nous reçûmes un billet de Mlle Smith qui retraçait brièvement et avec précision les faits dont j'avais été le témoin ; mais l'intérêt de cette lettre résidait dans le post-scriptum.

 

"Je suis sûre que vous réaliserez toute la valeur de cette confidence, monsieur Holmes : ma situation ici s'est compliquée, car mon patron m'a demandée en mariage. Je suis convaincue que ses sentiments sont aussi profonds qu'honorables. Mais bien sûr, je suis déjà fiancée. Il a accueilli mon refus avec sérieux, et gentillesse. Mais vous comprenez bien que la situation est un peu tendue."

 

"Notre petite amie m'a tout l'air de s'enfoncer dans des eaux profondes ! commenta pensivement Holmes. L'affaire se présente d'une façon plus intéressante, et elle risque de se développer autrement que je ne l'avais d'abord supposé. Une journée paisible dans la campagne ne me ferait pas de mal, et j'ai bien envie d'aller là-bas afin de vérifier quelques hypothèses de mon cru."

 

Cette journée à la campagne ne fut guère paisible, car je vis Holmes arriver tard dans la soirée avec une lèvre fendue et sur le front une bosse parée de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, sans compter un air de dissipation répandu sur toute sa personne : bref, de quoi faire de lui le coupable idéal pour une enquête de Scotland Yard. Il était extrêmement excité par ses aventures et il me les raconta en riant de bon coeur."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et Bamboo Edition pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de novembre.

 

Un mot sur l'auteur (source : Bamboo Edition)

 

Gunter est le pseudo pour cette BD de Simon Léturgie. 

 

Ayant très tôt baigné dans la BD, il demande à son père Jean de lui écrire des scénarios, donnant naissance à Polstar. Sa carrière lancée, il publie Spoon & White (chez Dupuis), puis scénarise la série Outre-Tombe (chez Vents d'Ouest), où il instigue également la collection Commedia, l'adaptation de classiques de la littérature en BD.

 

Plus récemment, il publie Gastoon avec Jean Léturgie et Yann au scénario chez Marsu Productions, avant de rejoindre chez Bamboo la collection Pouss' de Bamboo en adaptant Les 3 petits cochons.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Erwin et Kevin vivent en colocation. Erwin ressemble à un chien, et Kevin à un koala (en slip). Ils sont on ne peut plus différents. Erwin est plutôt naïf, plein de bons sentiments, alors que Kevin a un (gros) penchant pour la misogynie, la méchanceté et passe son temps à râler ou à éviter les tâches ménagères.

 

A travers des thèmes universels comme les rencontres, la parentalité ou la célébrité, nous suivons ces deux protagonistes dans leur vision décalée du monde.

 

C'est la première fois que je suis aussi embarrassée pour écrire une chronique... déjà, ce livre faisait partie de la masse critique jeunesse et jeunes adultes de novembre. En aucun cas je ne ferais lire cette BD à un enfant, et, peut-être que je suis vieux jeu, mais je ne la donnerais pas à quelqu'un de moins de 17 ans.

 

Ensuite, et bien, j'ai beau aimer l'humour noir, voire même pipi-caca parfois, j'ai souri peut-être 2 ou 3 fois lors de ma lecture mais je n'ai pas franchement rigolé avec cette BD.

 

Au départ ce livre m'a attiré grâce à son graphisme, et aussi avec son titre décalé. Malheureusement, là où je m'attendais à des strips percutants (c'est personnellement ce qui m'attire dans ce format), les gags ont eu sur moi l'effet d'un pétard mouillé.

 

Et bizarrement, alors que je lisais cette BD, j'avais de plus en plus envie d'en ressortir une autre , qui est exactement dans ce format, mais qui, elle, me fait rire. Et pourtant, les gags sont plus trashs, l'humour encore plus noir et grinçant. Il s'agit de Microcosme de Manu Larcenet.

 

Désolée, mais ce livre de Gunter (pourquoi  ce pseudo Simon Léturgie ?) ne m'a pas du tout convaincue. Je m'en vais de ce pas relire Microcosme pour la peine !

 

Pourquoi lire L'insoutenable légèreté du slip ?

 

Bonne question... et bien, je ne sais pas trop... si vous avez un peu de temps à tuer, pas trop envie de réfléchir et que cette BD est sous vos yeux, pourquoi pas ? Mais franchement, pour ma part, c'était un rendez-vous raté, dommage !  

 

 

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