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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Cosy Mystery

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Harper Collins pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Harper Collins)

 

Leighann Dobbs a été ingénieure-développeuse pendant vingt ans avant de commencer à écrire du cosy mystery. Elle vit dans le New Hampshire avec son époux, un chien et un chat. Et, comme elle aime aussi cuisiner, elle n'hésite pas à partager ses recettes dans ses livres !

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Josie Waters vient de prendre la direction de la maison d'hôte de l'Oyster Cove. Hélas pour elle, un de ses clients se fait tuer, risquant ainsi de ruiner sa réputation à peine acquise.

 

Heureusement, afin de l'aider à trouver le coupable, Josie peut compter sur deux alliés de choix : les chats de la maison, Nero et Marlowe.

 

Ils ne seront pas de trop pour éclaircir cette affaire car Charles Prescott, critique gastronomique pas forcément sympathique, n'avait pas que des amis, et les suspects sont nombreux.

 

Avant tout, je tiens à souligner la très belle couverture de ce roman, les éditions Harper Collins nous gâtent avec de très beaux objets. En commençant cette histoire, j'étais très intriguée par rapport aux chats, en effet, je ne voyais pas vraiment comment ils allaient être introduits sans que cela semble "bizarre". L'auteure a vraiment évité l'écueil et au final, les passages où les félins s'expriment, en alternance avec les humains, sont plutôt réussis, et assez drôles.

 

Sur le fond, ce roman respecte tous les codes du cosy mystery : un meurtre, mais rien de gore ou de sanglant, l'intrigue se passe dans une petite ville où tout le monde se connaît, et l'héroïne en pince pour un ami d'enfance de son frère. Josie est très sympathique, divorcée depuis peu, elle est revenue dans sa ville natale afin de commencer une nouvelle vie et de se rapprocher de sa mère. C'est d'ailleurs la meilleure amie de celle-ci, Millie, qui lui a cédé l'Oyster Cove à un prix modique.

 

Bien sûr, la touche d'originalité vient de Nero et Marlowe, ceux-ci faisaient partie du "package" et Josie a "hérité" d'eux en même temps que de la maison d'hôtes. Les moment qui leur sont consacrés tiennent tout à fait la route, cependant j'avoue que je suis assez curieuse de voir ce que cela va donner sur la durée, afin qu'il n'y ait pas de lassitude.

 

Millie et la mère de Josie, telles des Miss Marple américaines (donc un peu moins subtiles), viennent régulièrement mettre leur grain de sel. Mike, qui me fait un peu penser à son homonyme de Desperate Housewives est délicieusement agaçant, et les chats Nero et Marlowe, qui tentent d'apprivoiser leur nouvelle humaine apportent un vent de fraicheur au genre.

 

Un cadavre dans les pattes tient donc toutes ses promesses, la lecture est agréable et si à un moment j'avais soupçonné le bon coupable, j'ai apprécié la conclusion de l'enquête et l'explication du mobile.

 

Pourquoi lire Un cadavre dans les pattes ?

 

Parce ce qu'un cosy mystery qui met à l'honneur des chats enquêteurs, c'est novateur ! Bien que l'action se passe aux Etats-Unis, on pourrait se croire en Angleterre, l'atmosphère de ce livre en est très proche.

 

De plus, je dois l'avouer, j'ai moi-même un gros faible pour les maisons d'hôte, l'Oyster Cove avait donc tout pour me séduire. En plus, vous pourrez même refaire des recettes de Josie grâce à celles insérées à la fin de ce roman. Amoureux des chats et de la cuisine, qu'attendez-vous ?

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller, #Fantastique

Un mot sur l'auteur

 

Difficile de parler de l'auteur de la saga du Bourbon Kid puisqu'il est anonyme.

 

Ce que l'on sait ? ce serait plutôt un homme, il est britannique et malgré de nombreuses rumeurs, ce n'est pas Tarantino. Le mystère reste entier !

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un homme, capuche rabattue sur la tête, entre dans le Tapioca, un bar de Santa Mondega. C'est le Bourbon Kid, mais personne ne le soupçonne.

 

Cinq ans plus tard, deux moines de l'île d'Hubal partent à la recherche de l'Oeil de la Lune, une pierre qui leur a été volée.

 

Quel est le lien entre ces deux événements ? Qui est réellement le Bourbon Kid ? Et combien de cadavres vont joncher Santa Mondega ?

 

Lorsque j'ai trouvé ce roman dans une boite à livres il y a quelques années, je n'avais aucune idée qu'il s'agissait du premier tome d'une saga dont le huitième volume a paru le 9 septembre 2021.

 

Je ne savais pas trop où j'allais avec cette histoire, et une chose est sure, c'est un concentré de culture pop. Prenons d'abord la ville de Santa Mondega, on découvre au fur et à mesure qu'il s'agit d'un endroit où les meurtres non élucidés et étranges sont légion, mais qu'il ne font jamais la une des actualités. Une activité fortement surnaturelle y serait connue. Bref, comment ne pas rapprocher Santa Mondega de Sunnydale, la ville de Buffy, qui est la bouche de l'enfer ?

 

Autre référence pour les amateurs, le flic Miles Jensen qui est "Inspecteur en chef des enquêtes surnaturelles", Fox Mulder pour qui "la vérité est ailleurs", n'est pas loin.

 

Ajoutons à cela une mystérieuse jeune femme qui s'éveille d'un coma de cinq ans après avoir survécu à un massacre et Kill Bill se rappelle à nos souvenirs.

 

Vous l'aurez compris, au fil des pages, ce qui semble être un sacré bordel non organisé, se tient en fait de façon tout à fait naturelle.

 

Un tueur à gages qui officie déguisé en Elvis ? une montagne de muscles, idole du patron du Tapioca, Sanchez, et surnommé Rodéo Rex ? Des moines qui se battent comme dans les meilleurs films de kung-fu ? Tous ces personnages jouent leur rôle de façon diablement efficace.

 

A côté de ça, la police locale est bien sûr joyeusement dépassée et peu disposée à arrêter qui que ce soit.

 

Pour encore ajouter un peu de piment à cette histoire, un livre sans nom écrit par un auteur anonyme semble lié à une malédiction. Tous ceux qui l'empruntent se font tuer, et d'une manière particulièrement atroce.

 

Il est difficile de résumer clairement ce roman, mais pour ma part, ce fut une lecture particulièrement réjouissante. Malgré cette atmosphère de grand n'importe quoi, de fusillades, meurtres et massacres en série (l'auteur n'hésite pas à tuer des personnages qu'il a pris grand soin à introduire), tout tient la route.

 

Jusqu'aux dernières lignes du livre, les révélations sont présentes et je n'ai absolument rien vu venir.

 

C'est avec regret et satisfaction que j'ai refermé ce premier tome.

 

Pourquoi lire Le livre sans nom ?

 

Il y a tout de même quelques pré-requis, si vous aimez les références que j'ai cité, que vous n'avez pas peur de croiser des cadavres tout au long d'un roman, que vous aimez en vrac Tarantino, les vampires, les éclipses, Bruce Lee, Une nuit en enfer, le bourbon (ou pas)... ce roman vous plaira.

 

Passez votre chemin en revanche si vous êtes sensible au sang et que vous aimez savoir dans quelle catégorie ranger un roman, celui-ci est inclassable.

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