Voici notre rendez-vous hebdomadaire, décalé car enfin, après plus de 70 jours de sécheresse il a plu hier !
J'ai bien cru en ouvrant la boite à livres que j'étais en train d'halluciner par contre, car Une relation dangereuse de Douglas Kennedy s'y trouvait, dans la même édition et le même état que celui que j'ai pris la semaine dernière. Mais non, l'exemplaire que j'avais trouvé est bien chez moi, c'était assez troublant ! Quelqu'un avait remis dans la boite La consolante d'Anna Gavalda, un roman qui ne m'a pas laissé un bon souvenir, bon courage à celui qui le prendra...
Voici ce que j'ai déposé :
Et voici ce que j'ai pris :
- Histoire de l'art d'Ernst Gombrich : alors, je vais un peu vous raconter ma vie et vous expliquer pourquoi j'ai pris ce livre. Il y a quelques années, lorsque j'habitais en région parisienne, j'ai suivi pendant un an des cours du soir d'histoire de l'art à L'école du Louvre (là c'est le moment je me la pète un peu). J'avais beaucoup aimé suivre ces cours, dispensés par des intervenants tous différents selon les périodes étudiées. Depuis, j'ai acheté quelques livres sur le sujet, mais je l'avoue, je n'en ai lu aucun en entier. Apparemment, L'histoire de l'art écrite par Gombrich est assez réputée et conseillée, je vais donc tenter, vraiment, de lire ce livre en entier, et attentivement !
C'est sous un soleil de plomb que je me suis rendue à la boite à livres pour voir si j'allais y faire des découvertes, voici ce que j'ai déposé :
Et voici ce que j'ai pris :
- Une relation dangereuse de Douglas Kennedy : c'est grâce à cette même boite à livres que j'ai découvert Douglas Kennedy avec Les charmes discrets de la vie conjugale, puis La femme du Vème, je suis donc contente de poursuivre ma découverte de cet auteur.
- Genesis de Karin Slaughter : puisque je me suis lancée depuis quelques temps dans la lecture en VO (je suis d'ailleurs en train de lire mon premier Agatha Christie en anglais, ce qui est très agréable), et bien je suis heureuse de pouvoir trouver des livres en anglais dans la boite à livres. En effet, les livres en import ne sont pas donnés en général, il y a bien internet (mais bien sûr, pas par Amazon), mais c'est toujours plus sympa de pouvoir les toucher, que voulez-vous, on ne se refait pas ! donc me voici avec un joli pavé de 550 pages, de quoi "improve my English !"
Philippe Besson est un écrivain, dramaturge et scénariste française. Il a également été critique littéraire et animateur de télévision.
Ses débuts professionnels ne sont pas littéraires. Il était tout d'abord juriste et enseignait le droit social. Il a également été DRH pour Laurence Parisot, secrétaire général de l'IFOP ou bien DRH de T-Online France-Club Internet.
Son premier succès littéraire a été son roman En l'absence des hommes, son premier ouvrage publié, qui mettait en scène Marcel Proust. Ce livre a été récompensé par le prix Emmanuel-Roblès.
Il enchaîne ensuite avec d'autres romans qui remportent également un bon accueil, il décide alors de se consacrer exclusivement à l'écriture.
Depuis, Philippe Besson ne cesse d'écrire, aussi bien des romans que des nouvelles. Il participe également parfois à des émissions télévisées ou radiophoniques, tout comme il livre des écrits pour la presse.
Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense
Un homme et une femme séjournent dans le même hôtel à Lisbonne. Un jour, intrigué par cette femme qu'il voit toujours assise à la même place, l'homme l'aborde.
C'est alors que commencent leurs confessions. Elle a perdu son mari dans un tremblement de terre, il a été quitté.
Leurs douleurs sont différentes, et pourtant si semblables. Et au fond, le problème est le même : faire le deuil. Est-ce finalement plus facile de ne plus aimer un mort, ou un vivant ?
Ce court roman est avant tout contemplatif. L'auteur dépeint surtout les sentiments, tout ce qui traverse des êtres esseulés.
Ce livre, c'est essentiellement l'histoire de deux solitudes qui se percutent.
Une femme, qui a vécu un des pires drames que l'on puisse connaître : la perte d'un mari, emporté par une catastrophe naturelle à l'autre bout du monde. Elle ne cherche pas à ce qu'on la plaigne, non, elle veut juste raconter son histoire. Tout ce qu'elle a traversé, et tout ce qu'elle doit encore supporter.
Car le plus dur, pour elle, c'est surtout d'aimer encore son mari bien qu'il ne soit plus là. Alors elle dit, chaque étape et chaque coup de massue. Mais surtout, elle demande : "jusqu'à quand ?"
L'homme se trouve presque gêné, lui a "juste" été quitté. Il n'en a pas moins mal. La personne qu'il aime n'est pas morte, mais parfois il aimerait que ce soit le cas. Pourtant, il le voit bien, la mort ne signe pas l'arrêt de l'amour.
Lui, il a choisi de s'étourdir dans d'autres bras, des visages qu'il oubliera, des numéros qu'il ne rappellera pas.
L'un comme l'autre, chacun avec sa douleur, nous amènent à nous poser cette question : "Qu'est-ce qui met fin à l'amour ?"
En lisant ce livre, on pense forcément à une rupture douloureuse que l'on a vécu, à cette peine qui nous a accompagné. On aurait tellement aimé y mettre fin, d'un coup, se l'arracher comme un pansement. Mais elle était là, il fallait attendre, c'est ce que l'on nous a dit, mais comme la femme, on aurait aimé avoir une date de fin : "Jusqu'à quand vais-je souffrir ainsi ?"
Ce roman ne répond pas à cette question, mais comme un baume apaisant, il fait du bien au coeur et à l'âme.
Pourquoi lire Les passants de Lisbonne ?
Philippe Besson nous invite à être spectateurs, à nous poser, à observer un homme et une femme, tout simplement.
Pendant quelques jours, comme une parenthèse, nous les accompagnons dans Lisbonne, témoins silencieux de leur histoire. Malgré leur tristesse, l'espoir est là dans le ciel portugais, suivez-les, vous ne le regretterez pas.
Et le voilà de retour le rendez-vous de la boite à livres !
Pendant mes congés, j'ai trouvé quelques livres dans les boites à livres rencontrées sur mes lieux de vacances mais je vous épargne cet inventaire-là, on repart donc sur l'habituelle située près de chez moi. Avant que je parte, elle était quasi-vide, mais elle s'est de nouveau remplie entre-temps, pour mon plus grand bonheur.
Voici ce que j'ai déposé cette semaine :
Et voici ce que j'ai trouvé :
- Six mois au fond d'un bureau de Laurent Laurent : Ce livre est très court, 125 pages, et je l'ai pris car il m'a l'air assez délirant, je pense qu'il fera une bonne petite bulle d'oxygène entre 2 lectures plus sérieuses.
- Le don d'Asher Lev de Chaïm Potok : Le résumé m'a bien plu, Asher Lev, un artiste juif, a quitté l'Amérique pour la France et revient à Brooklyn pour l'enterrement d'un oncle. Il constate alors que sa communauté ne lui a pas pardonné son départ et il est plutôt mal accueilli.
En allant sur Livraddict, j'ai remarqué qu'en fait, ce livre est le 2ème tome d'une duologie, je vais donc me mettre en quête du premier : Je m'appelle Asher Lev.
Comme j'ai chroniqué L'étoile bleue il y a peu, je vous invite à aller voir la biographie de Juliette Benzoni par ici
Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense
Après avoir retrouvé L'Etoile bleue, Aldo Morosini doit à présent se mettre en quête de la Rose d'York afin de compléter le pectoral du Grand Prêtre.
Cependant, il doit également démêler une affaire de meurtre dans laquelle la jeune Anielka, dont il est amoureux, est impliquée.
Entre Londres et Venise, fausses pistes, traqueurs de joyaux et montée du fascisme, notre prince aura fort à faire.
J'ai directement enchaîné la lecture de ce tome après celle de l'Etoile bleue. Si ce volume est toujours aussi bien documenté, j'ai trouvé dommage que l'intrigue tourne autant autour d'Anielka (qui est quelqu'un que je trouve peu intéressant) et finalement assez peu autour de la Rose d'York.
Heureusement, les personnages secondaires sont toujours aussi fouillés et j'ai beaucoup aimé l'histoire liée à Mina, la secrétaire d'Aldo.
Adalbert Vidal-Pellicorne est aussi très présent et ce protagoniste est vraiment sympathique, il participe aux rebondissements avec brio et beaucoup de talent.
Mention spécial au superintendant Warren, un ptérodactyle incarné, un policier anglais pur souche qui donne du corps à l'histoire.
Pourquoi lire La rose d'York ?
Ce deuxième tome m'a semblé plutôt être une transition. L'action est certes présente mais plus diluée. Certaines intrigues secondaires se mettent en place qui trouveront sans doute leur résolution ensuite.
L'écriture de Juliette Benzoni est toujours aussi agréable et je suis vraiment contente d'avoir fait sa connaissance grâce à une boite à livres. Nul doute que si vous avez lu l'Etoile Bleue, vous aimerez retrouver Aldo et ses amis.
Comme toute bonne lectrice qui se respecte, j'ai toujours pas mal de livres qui attendent leur tour dans ma pile à lire (abrégée en PAL un peu partout).
Là-dessus, je suis carrément psycho-rigide, si, si, n'ayons pas peur des mots ! c'est à dire que quand j'ajoute un nouveau livre dans ma PAL, il sera lu selon son ordre d'arrivée dans celle-ci.
J'ajoute à présent dans ma PAL uniquement les livres que j'achète, qu'ils soient neufs ou d'occasion (hors intégrales ou recueils de nouvelles), ou bien ceux que l'on m'offre. Pourquoi ? Parce que ma PAL a grimpé de façon spectaculaire en 2019 et atteint à présent plus de 100 livres ! comme je ne lis pas très très vite les ouvrages de cette liste, il y a actuellement un délai d'environ 2 ans et quelques poussières entre l'instant où un livre rejoint ma PAL et celui où je l'ouvre...
Ce qui a fait exploser ce chiffre c'est l'apparition des boites à livres dans ma vie de lectrice, surtout qu'avant, je n'y avais accès que l'été facilement. Mais depuis mon déménagement, j'ai une boite à livres accessible très proche de chez moi, je procède donc différemment à présent (mais du coup, j'ai 2 PAL en parallèle...)
Ce délai assez long vient aussi du fait que je n'ai que peu de livres courts dans ma PAL, il n'y en a pas beaucoup qui font moins de 400 pages.
Ce suivi m'aidera donc à voir si je progresse (ou pas), et vous permettra de connaître mes futures lectures.
- The Cruelty de Scott Bergstrom
J'ai gagné ce livre grâce à un concours sur internet, et apparemment il s'agit d'un livre "Young adult", je n'aime pas trop cette catégorie un peu fourre-tout pour qualifier les romans que l'on est censé aimer entre l'adolescence et l'âge adulte. J'espère juste qu'il me plaira !
- Le coeur d'une autre de Tatiana de Rosnay
Ce livre est je crois le premier que j'ai pris dans la boite à livres du travail. J'aime beaucoup Tatiana de Rosnay et le sujet de la transplantation cardiaque est quelque chose qui m'intéresse particulièrement. Retrouver son écriture sera un vrai plaisir !
- Re-vive l'empereur ! de Romain Puértolas
Après le délirant fakir et l'émouvante petite fille au nuage grand comme la Tour Eiffel, revoici cet auteur qualifié de feel-good dans ma PAL, encore un ouvrage dédicacé par Romain Puértolas, et avec cette histoire de Napoléon décongelé qui vient combattre Daesch, je pense que je ne vais pas m'ennuyer !
- Tout un été sans Facebook de Romain Puértolas
Et oui, encore un roman de Romain Puértolas, je les ai acheté par deux à chaque fois que je l'ai rencontré ! l'action se passe à New York, Colorado, oui oui c'est pas le même du tout, en compagnie d'Agatha Crispies, une flic noire dans une ville plutôt raciste. Comme toujours, je me demande ce que me réserve cette histoire abracadabrante !
- Océan Mer d'Alessandro Baricco
J'ai lu il y a longtemps City de cet auteur, je me rappelle avoir aimé son écriture même si je suis bien incapable de dire de quoi parlait ce livre ! si je me souviens un peu, c'est assez contemplatif, ce qui me plait assez, quand c'est bien écrit bien sur.