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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain, #Amitié

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les Editions des Equateurs pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de janvier 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions des Equateurs)

 

Philippe Ridet, chroniqueur pour Arte, a été grand reporter pour le journal Le Monde. Il est l'auteur de Le Président et moi (Albin Michel), de L'Italie, Rome et moi (Flammarion) et, aux Equateurs, de Ce crime est à moi.

 

Zoran et Ponthus se rencontrent en quatrième, bientôt, la vie les sépare. Ponthus quitte la ville de son enfance, son souhait depuis toujours. Zoran, lui, végète et refait surface par intermittence de la vie de Ponthus.

 

Que représente pour ces deux hommes cette brève amitié ? Que change-t-elle dans leurs destins ?

 

Tel l'effet papillon, Ponthus va découvrir que Zoran a changé sa vie plus qu'il ne le pensait.

 

Ce roman particulier nous raconte une amitié, qui bien que brève, est plus importante, en terme de place dans son existence que Ponthus a jamais voulu l'admettre.

 

La temporalité est en général assez floue dans ce livre, on passe des années 70 à une époque plus contemporaine au fil des chapitres. Le fil rouge, ce sont les souvenirs que Ponthus garde de Zoran. Pour lui, c'est plutôt quelque chose d'encombrant. A part une année de quatrième partagée, Ponthus a du mal à comprendre pourquoi Zoran s'accroche à lui. Il aimerait l'éviter lorsqu'il rentre dans sa ville, se débarrasser de ces pensées pesantes, et en même temps, il continue à le fréquenter au gré de leurs rencontres.

 

Au fur et à mesure, Ponthus se rend compte qu'il a fuit sa ville, ses parents, Zoran... tout cela pour quoi finalement ? Paris l'a-t-il rendu heureux ? Trois fois divorcé, vivotant dans un travail qu'il a choisi plus par dépit que par réelle envie, Ponthus s'interroge.

 

A travers Zoran et les instants partagés, il remet en question ses choix et se rend compte que cette camaraderie, éphémère, pas vraiment partagée, est en fait un jalon Combien de personnes croisons-nous dans nos existences ? Certaines sont des points d'ancrage, d'autres comme Zoran sont un visage sur une photo de classe, parfois croisé ensuite. Il est possible que l'on apprenne qu'untel s'est marié, qu'une autre est partie vivre à l'étranger. Alors ressurgit une réminiscence du passé, un goûter d'anniversaire, un jeu partagé.

 

Le talent de Philippe Ridet est de parler de ce que représentent ces personnages de notre vie. Même si nous ne pensons pas souvent à eux, ils ont fait un bout de chemin avec nous, copains d'école, anciens collègues, chacun nous a construit, même en étant juste de passage dans nos vies.

 

Pourquoi lire Les amis de passage ?

 

Ce roman parle tout simplement des hommes, de ce que nous sommes, de ce que nous voulons, qui peut être si différent de ce dont nous avons besoin.

 

C'est un livre sur l'amitié, même lorsqu'elle est erratique, difficile, peu évidente.

 

Ce sont aussi des rappels de notre jeunesse, des interrogations, et finalement, beaucoup d'humanité.

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Pocket)

 

Peter James est né en 1948, à Brighton. Après plusieurs années passées aux Etats-Unis en tant que scénariste et producteur de cinéma, il est retourné s'installer en Angleterre. Peter James compte parmi les auteurs de romans policiers les plus lus du Royaume-Uni, notamment grâce à son personnage récurrent du commissaire Roy Grace. Comme une tombe (Editions du Panama, 2006), son premier ouvrage le mettant en scène, a reçu le prix Polar international 2006 du Salon de Cognac et le prix Coeur noir 2007. Si son personnage fétiche se retrouve dans la grande majorité de ses ouvrages, il signe aves Des enfants trop parfaits (2014) un roman sur les dérives de la science et de la génétique. La plupart de ses romans ont paru chez Fleuve Editions. En 2016, il a reçu le prestigieux Diamond Dager Award pour l'ensemble de son oeuvre.

 

Tous les livres de Peter James sont repris chez Pocket.

 

Gaia Lafayette, devenue actrice en plus d'être chanteuse se retrouve menacée directement alors qu'elle doit s'envoler pour l'Angleterre afin de tourner dans un film.

 

Pour Roy Grace, déjà bien occupé par la sombre découverte d'un cadavre uniquement constitué d'un tronc, s'occuper en plus de la sécurité de la star ne tombe pas au meilleur moment.

 

Il va pourtant devoir faire face à de multiples responsabilités... et beaucoup de coupables potentiels !

 

N'étant décidément pas logique, j'ai commencé cette série par le huitième tome. Cependant, je n'ai pas eu trop de mal à suivre les histoires personnelles des protagonistes grâce aux rappels de l'auteur. Bien sûr, il vaut mieux commencer par le début afin de mieux apprécier l'ensemble de l'intrigue.

 

Au départ de ce roman, Roy Grace est déjà très pris, quoi de plus déroutant que de n'avoir qu'une partie d'un corps pour démarrer une enquête puisqu'il est impossible d'identifier la victime ?

 

En plus de cela, il doit également gérer la sortie de prison d'un mafieux qui lui en veut forcément, la grossesse de sa compagne... aussi lorsqu'assurer la sécurité de Gaia s'ajoute à son planning déjà chargé, Grace n'est pas forcément ravi.

 

Les chapitres assez courts donnent du dynamisme à ce roman, notamment grâce à ceux où l'on suit différents protagonistes, hors police.

 

On se doute forcément de l'implication de ces personnes dans les affaires en cours, pour certaines c'est évident, cependant le puzzle n'est pas si facile à assembler.

 

J'ai apprécié la façon dont l'auteur déroule l'histoire, les caractères des personnages. On sent également qu'il maitrise bien ses sujets, par exemple le tournage d'un film, ainsi que les lieux, en particulier le Pavillon Royal de Brighton que je ne connaissais pas du tout.

 

La résolution m'a semblé un peu rapide, certains éléments restent un peu flous, la fin est surprenante mais aurait mérité un peu plus de développement.

 

Pourquoi lire Que ta chute soit lente ?

 

Ce roman est très agréable à lire, c'est un thriller assez traditionnel sur le fond, néanmoins le sujet et la forme font passer un bon moment.

 

J'ai été intriguée par les histoires personnelles de chacun, le côté historique est bien fouillé, c'est une agréable rencontre avec Peter James, et je vous conseille d'en faire de même.

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