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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Manga, #Deuil, #Fantastique

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Kotoon pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de mai 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Kotoon)

 

Raul Trevino est un artiste mexicain qui illustre et scénarise des webcomics. Il vit au Japon. Il a illustré entre autres Sombra, scénarisé par Justin Jordan [Urban Animal] et publié par Boom!Studios. Il est également l'auteur du webcomic Magic Soda Pop.

 

Il a reçu en 2014, dans la catégorie Meilleur Auteur, le prix Butze-Vargas qui récompense les meilleures bande-dessinées mexicaines, pour Tinkers of the Wasteland.

 

La mère de Sarah est sa complice, et lorsqu'elle meurt subitement, la petite fille ne parvient pas à accepter sa disparition.

 

Sarah devient alors obsédée par la quête d'un remède qui offrirait la vie éternelle. Des rumeurs courent sur un de ses voisins qui se comporte étrangement. La petite fille décide d'y croire, l'homme est un vampire et pourra l'aider.

 

La vérité pourrait bien dépasser tout ce qu'elle avait pu imaginer.

 

Ce manga qui est à l'origine un webtoon se distingue sur plusieurs points : l'auteur/dessinateur est mexicain, le graphisme est en noir, blanc et rouge et son scénario vogue habilement entre réalité et fiction.

 

 

Le chagrin de Sarah est palpable, perdre sa mère si jeune est tellement injuste que l'on comprend tout à fait son refus d'accepter cette disparition brutale.

 

Le personnage du voisin, Samuel, est un élément central de l'intrigue. S'il n'est pas un vampire, son comportement n'est pas celui d'un humain "normal". On sent qu'il voudrait aider Sarah, mais il ne le peut pas.

 

Le père de la petite fille n'arrive pas de son côté à gérer la situation, ni avec Sarah, ni avec Aaron, son petit frère.

 

A ce deuil difficile, mais réaliste, s'oppose le nigrum, une substance liée à Samuel et qui apporte un côté fantastique à l'histoire, à travers des planches hallucinatoires et cauchemardesques.

 

J'ai aimé le graphisme, le rythme et le fait que même sur des planches sans dialogues, l'intrigue se suive sans problème. Le parti pris de n'utiliser que trois couleurs donne beaucoup de dynamisme. Il y a de très belles réflexions sur la douleur, le deuil et l'amour.

 

 

 

Pourquoi lire Live forever ?

 

Ce manga est à la fois poétique et envoutant, le sujet est difficile, et Sarah, déterminée à retrouver sa maman est prête à tout. Si vous aimez les univers un peu gothiques et décalés, c'est une très bonne lecture.

 

Pour ma part, j'attends le tome 2 avec impatience pour connaître la conclusion de cette histoire.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #BD, #Policier, #Sherlock Holmes

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les Editions Soleil pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les scénaristes, illustrateurs et coloristes 

 

Jean-Pierre Pécau (Scénariste, source : Editions Soleil)

 

JEAN-PIERRE PÉCAU est né à Paris et vit à saint Ouen.
Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat. En 1980, il décide de se reconvertir et travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôle, Donjons et Dragons. Il fait ses premiers pas dans la bande dessinée avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash  et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. En 2003, il amorce une nouvelle série : Paris Maléfices. Suivront en 2014  Les 30 Deniers, Lignes de Front et Wonderball. En avril 2018, Jean-Pierre Pécau publie son premier roman graphique, Cavalerie rouge, adaptation du chef-d’oeuvre de Isaac Babel puis  Le Cœur de ténèbres  avec Benjamin Bachelier au dessin. En 2019, il lance une nouvelle série avec Fred Duval et Colin Wilson au dessin : Nevada.  Scénariste prolifique, il a récemment publié Jeremiah Johnson  (Soleil) ainsi que L’Espion de César  et Indochine  (Delcourt).

 

Michel Suro (Illustrateur, source : Editions Soleil)

 

MICHEL SURO est né en 1968 à Toulouse. Il réside dans le Tarn.
Il s’éloigne des bancs du collège en classe de 3ème sans jamais avoir mis le pied en cours de dessin. Pourtant, dès l’âge de 17 ans, il commence à vendre ses premières oeuvres. Parfait autodidacte, il exerce ses talents dans différentes branches : publicité, maquettisme ou encore photogravure. Influencé par Hergé puis Jijé, Michel Suro se tourne alors vers la bande dessinée et publie, dès 1992, ses premières planches dans le quotidien La Dépêche du Midi. L’année suivante, ce tout jeune dessinateur rencontre Eric Corbeyran pour un essai qui restera dans ses cartons. Il se frotte ensuite au western en compagnie de Corteggiani, réalisant quatre tomes de Sundance (Glénat). Toujours très sensible au style d’Eric Corbeyran, Michel Suro tente à nouveau sa chance en 1999. De ce tandem tout frais naît Le Clan des Chimères, un récit ancré dans l’univers du Chant des Stryges, autre série de Corbeyran, mise en dessin par Guérineau. Michel Suro est également l’auteur de Raimond le Cathare, l’adaptation du roman de Dominique Baudis, et Jeanne, la mâle reine avec France Richemond au scénario (Delcourt, 2019). 

 

Scarlett (Coloriste, source : BD Gest)

 

Scarlett, de son nom complet Scarlett Smulkowski, est une coloriste de bande dessinée. Elle a commencé sa carrière de coloriste en collaborant sur les albums du dessinateur Caza. Elle fait également des prestations de lettrage.

 

Une très jeune fille est retrouvée morte dans la Tamise, ses yeux et sa bouche sont cousus et un masque recouvrait son visage. L'inspecteur Lestrade sollicite alors l'aide de Holmes afin d'éclaircir ce crime étrange.


Le célèbre habitant de Baker Street va devoir faire preuve de ruse et d'habileté car son enquête ne sera pas un long fleuve tranquille.


De l'Angleterre à la France, de recherches qui mènent à des alliés inattendus, le flegme de Sherlock Holmes sera mis à rude épreuve, tout comme celui de Watson.


Cette BD a été pour moi une première concernant Sherlock Holmes, j'ai jusqu'ici lu quelques recueils de nouvelles et romans de Conan Doyle, et je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une série ou un film le concernant. C'est d'ailleurs étonnant puisque j'aime beaucoup Benedict Cumberbatch et Robert Downey Jr, mais là n'est pas le sujet.


Tout d'abord, j'ai aimé le scénario de cette BD et le déroulé des événements. Les allusions à des personnalités de l'époque sont bien amenées, c'est un bon mélange entre fiction et réalité. le dessin et les couleurs sont bien choisies, l'ambiance est restituée, notamment Londres et Paris, j'ai également apprécié la représentation des personnages.


L'histoire est intéressante et on ne voit pas les pages passer, l'enquête avance à un bon rythme, et lorsque la fin arrive, on ne peut qu'être frustré car la résolution ne se fait pas dans ce tome. Damned !

 

Pourquoi lire La noyée de la Tamise ?

 

Retrouver Sherlock Holmes dans une BD est un plaisir, surtout qu'il est ici confronté à une intrigue inédite. Il est aussi agréable de croiser des allusions à l'oeuvre originale, ce qui renforce le lien avec Conan Doyle.


Même si je ne suis pas une spécialiste de ce grand détective, j'ai trouvé que les caractéristiques de Holmes et Watson étaient bien respectées. C'est une BD agréable, le seul bémol étant qu'il faut attendre pour avoir le fin mot de l'histoire.

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