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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Polar

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que la maison d'édition Et le bruit de ses talons pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique d'octobre 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Et le bruit de ses talons)

 

Né dans une ferme du Morvan, Gilles Bertin Montcharmont a construit son premier ordinateur dans une caisse en bois du côté des années 80 et créé une société de jeux vidéos. Il vit entre Paris et Lyon, écrit des nouvelles et anime la revue littéraire et photographique Pourtant.

 

Rien ne destinait Constantin Davout, PDG d'une entreprise et Marie-Chloé Sarançain, marginale qui vit avec son compagnon Sylvain dans un squat à se rencontrer.


Rien, si ce n'est le meurtre de Sylvain et l'assassinat de la call-girl avec laquelle se trouvait Constantin la même nuit.


En faisant équipe, ils vont remonter le fil d'une histoire qui va faire ressurgir de sombres souvenirs pour Constantin, l'amenant à ouvrir les yeux sur son histoire.


Dans le résumé de ce roman, j'avais été séduite pas l'alliance de deux personnalités opposées, cependant, comme pour beaucoup d'autres éléments de l'intrigue, je ressors assez déçue de ma lecture.


Tout d'abord, la mise en page des dialogues m'a perturbée, rendant ma lecture difficile en relisant plusieurs fois certains paragraphes. En effet, il n'y a aucun tiret pour différencier les discussions de la narration en elle-même.


En plus de cela, certaines images choisies par l'auteur m'ont plutôt perdue qu'elles m'ont amusée ou aidée à comprendre l'histoire.


L'essentiel de ce roman tourne autour d'abus sexuels réalisés par des prêtres ou des hommes d'église, oui c'est un sujet véridique, mais ici je l'ai vraiment trouvé surexploité, de façon peu originale qui plus est.


Les personnages sont également sans surprise : Constantin est tout à tour agaçant, charmant, à plaindre et il tombe bien évidemment amoureux de Chloé. Celle-ci est déterminée, jolie, tatouée, fait du yoga...n'en jetez plus.


Vous l'aurez compris, j'ai été peu convaincue par les héros de ce roman.


Pour ce qui est de l'intrigue, j'ai eu l'impression que tout se passait en accéléré avec peu de place pour réellement réfléchir. Si on ne s'ennuie pas, rien ne vient nous surprendre, j'avais deviné 30 pages avant la fin le dénouement, où tout est une nouvelle fois précipité. Une déception donc, c'est dommage.

 

Pourquoi lire de si charmants bambins ?

 

Un peu comme on regarde un film d'action qui ne nécessite pas une attention soutenue, ce roman peut vous occuper entre deux lectures plus exigeantes. Il faut cependant accepter de se frotter à des sujets comme la pédophilie et s'accrocher pour suivre les dialogues.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Un mot sur l'auteure

 

Est-il vraiment besoin de présenter J.K. Rowling ? Bien sûr, ce roman est loin d'être son oeuvre la plus célèbre. Je tiens à préciser que pour ma part je n'ai jamais lu Harry Potter, et ce livre, qui était sa première parution après des aventures pleines de magie a donc piqué ma curiosité.

 

Dans ce roman donc, point de sorcellerie, nous voici à Pagford, une petite ville anglaise.

 

Point de départ de l'histoire : Barry Fairbrother, un notable, meurt brusquement, laissant vacant un poste qui suscite bien des convoitises.

 

Au fil des pages nous faisons connaissance avec de nombreux personnages, amis ou ennemis de Barry, de leurs familles et proches, et donc de leurs réactions suite à sa disparition.

 

Si j'ai apprécié le côté "puzzle" de l'intrigue qui nous permet peu à peu de cerner les personnalités rencontrées, j'ai trouvé que bien souvent les protagonistes étaient présentés comme étant sympathiques, ou pas pas du tout. Nous suivons globalement des adultes et des adolescents, et pour la plupart leurs caractères sont très tranchés : un père de famille violent, bourrin et plutôt stupide, à tel point que l'on se demande comment il peut "cacher" ce qui se passe chez lui, une adolescente qui se scarifie, une mère de famille qui a déménagé à Pagford pour consolider une relation déjà bien bancale...

 

A part Krystal et quelques autres personnages clés du roman,  j'ai été surprise par le manque de nuances dans les caractères.

 

Par ailleurs, l'intrigue s'étend sur 790 pages, et si les toutes dernières rendent le tout intéressant avec une conclusion inattendue, ce roman souffre de longueurs indéniables.

 

La critique d'une petite ville, de ses rumeurs, de ses luttes de pouvoir intestines aurait mérité plus de "mordant", de passages plus psychologiques. Venant d'une auteure telle que J.K. Rowling, je m'attendais à quelque chose de mieux construit et de plus agréable à lire, ce qui n'a pas été le cas.

 

Pourquoi lire Une place à prendre ?

 

Si vous avez du temps devant vous pour lire ce pavé et vous faire une idée de ce que l'auteure propose en dehors de Harry Potter, tentez cette lecture. Ne vous attendez toutefois pas à un récit prenant et palpitant, un auteur comme Douglas Kennedy sait beaucoup mieux dépeindre le quotidien et la psychologie des personnages.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture, #PAL

Ce petit article récurrent vous permet de connaitre les 5 prochains livres qui se trouvent dans ma PAL (Pile A Lire). Celle-ci regroupe à présent tous les livres que j'achète (neuf ou occasion) ou que l'on m'offre. Ceux que que je trouve dans la boite à livres sont à présent dans une PAL parallèle (et oui...). Je lis donc en permanence 2 livres : un issu de ma PAL "classique" et un issu de ma PAL "boite à livres". Parfois, un 3ème qui vient d'une masse critique Babelio s'ajoute.

 

 

- On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi

 

Je continue à lire les romans de Michel Bussi qui m'arrivent bien souvent par mes parents, et dédicacés pour la plupart ! celui-ci a déjà été lu par mon amoureux, mais pas encore par moi, j'ai hâte.

 

 

- Summer de Monica Sabolo

 

Ce roman m'a été offert par mes beaux-parents, il parle de la disparition d'une jeune fille, et je dois bien le dire, c'est un thème qui m'intrigue toujours autant. Aussi je me languis de lire ce roman afin de découvrir comment l'auteure a traité ce sujet.

 

 

- Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy

 

Je dois le dire, j'ai totalement craqué pour la très belle édition poche de ce roman lorsque je l'ai acheté. J'espère que ce livre basé sur des faits historiques ne me décevra pas et que je ressentirai plus d'émotions qu'à la lecture de Les enfants de la liberté de Marc Levy.

 

 

- Tim Burton : entretiens avec Mark Salisbury

 

Là encore, j'ai totalement craqué pour cette belle édition collector : une préface de Johnny Depp, 100 dessins de Tim Burton... que dire de plus, je ne pouvais pas résister et hop, ce bel objet a rejoint ma bibliothèque.

 

 

- Trois ans sur la dunette de Patrice Franceschi

 

Voici un récit d'aventures que j'ai eu la chance de faire dédicacer par l'auteur quelques temps après son acquisition. 3 ans d'aventure sur le trois-mâts La Boudeuse, 100 000 kilomètres parcourus, un très beau voyage en perspective en compagnie d'un homme qui vit à 100 à l'heure !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Suède, #Troisième âge

Un mot sur l'auteur (source : Lisez.com)

 

Catharina Ingelman-Sundberg est une auteur suédoise très populaire. Elle a commencé sa carrière en tant qu’archéologue sous-marin et a participé à plusieurs explorations, à la recherche, notamment, de drakkars ensevelis. Elle a écrit de nombreux romans historiques pour lesquels elle a été primée et partage son temps entre la rédaction de romans et d’articles pour un grand quotidien suédois, le Svenska Dagbladet. Comment prendre le large sans perdre son dentier est son troisième roman à paraître chez Fleuve Éditions. 

 

Ce roman a atterri dans mes mains lors d'un passage à Fécamp, je l'avais trouvé dans une boite à livres, attirée par la promesse d'un bon moment de lecture détente en compagnie de personnes âgées.

 

J'aurais dû me méfier des critiques de Elle et du Parisien en couverture et sur le quatrième de couverture.

 

"Ce récit très bien ficelé se dévore et amuse", "Quelle énergie chez ces joyeux drilles"... vraiment ?

 

Deux hommes et trois femmes s'ennuient dans leur maison de retraite, après avoir vu un documentaire, ils décident que la prison est une meilleure option. Afin d'y arriver, ils choisissent de faire un casse, puis de se dénoncer. Sur le papier, l'idée est amusante, enfin, le résumé. Pour ma part, j'ai plutôt "subi" cette lecture et la seule raison pour laquelle je suis allée au bout, c'était pour voir si la fin allait me surprendre. Ai-je été étonnée ? Même pas... je ne dévoilerai rien, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.

 

Les personnages ne sont pas spécialement attachants, et ça vaut aussi bien pour les principaux que pour les secondaires. Pour tous, j'ai eu l'impression que l'on restait en surface. J'aurais par exemple aimé que l'on détaille plus les réactions des enfants en apprenant que leur père ou leur mère est accusé d'un vol, mais c'est à peine évoqué.

 

Côté humour, je ne me rappelle pas avoir souri durant ma lecture. C'était laborieux, répétitif et très long pour finalement une intrigue qui ne valait pas de s'étaler sur 465 pages. Les policiers sont également d'une bêtise et d'une nullité affligeantes, rien ne vient pour moi sauver cette histoire qui aurait mérité plus de fantaisie pour être plus crédible étrangement. On est très loin d'un Ocean's Eleven au pays des personnes âgées, et c'est bien dommage.

 

Pourquoi lire Comment braquer une banque sans perdre son dentier ?

 

Ne comptez pas trop sur moi pour vous inciter à lire ce roman car rarement un livre m'a paru aussi long et dépourvu d'intérêt. Côté fantaisie, je préfère un auteur comme Romain Puértolas, pour le moment les écrivains nordiques me plaisent plus pour les romans policiers.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Policier, #Venise

Un mot sur l'auteur

 

Etant donné que ce n'est pas ma première lecture de Brigitte Aubert, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

La danse des illusions est ma quatrième lecture des aventures de Louis Denfert, et c'est pourtant le deuxième volume de cette série. Comme souvent, je n'ai pas fait les choses dans l'ordre !

 

Cela n'a pas grande importance, j'ai adoré me replonger dans les péripéties du reporter, toujours accompagné d'Albert Féclas le médecin légiste / illusionniste et d'Emile, le boxeur ex-militaire.

 

Cette fois-ci, Louis se trouve face à des meurtres et enlèvements d'enfants qui le conduiront ainsi que ses camarades jusqu'à Venise. A la joyeuse bande d'origine s'ajoutent Talbot, un pétomane et Edmond, un nain de cirque auto-proclamé roi des elfes.

 

Comme toujours, Brigitte Aubert nous permet de croiser des célébrités de l'époque : La Goulue, Edmond Rostand, Georges Méliès... n'en sont que quelques exemples. Par ailleurs, la bataille pour ce qui va devenir le cinéma fait également rage et nous pouvons suivre les différentes avancées techniques à ce sujet.

 

Par rapport à ma précédente lecture de cette série, qui était Projections Macabres, j'ai préféré cette intrigue.

 

L'ambiance de Venise, les mystères autour du Vicomte qui enlève les enfants, les péripéties et les personnages, tout m'a plu.

 

J'ai retrouvé un Louis Denfert toujours déterminé à découvrir la vérité et à braver tous les dangers. Sa compagne Camille joue un rôle plus actif dans les tomes suivants, cependant, sa participation à l'intrigue n'est pas anecdotique.

 

J'ai particulièrement apprécié le personnage d'Edmond qui est assez atypique, par rapport aux "Freak Show" de l'époque, cela fait du bien de rencontrer ce type de personnalité dans un roman.

 

Nos héros sont confrontés à tout ce qui me plait dans ce type de lecture : repaire secret, passages oubliés, méchants cruels et pervers, trahison... un régal à lire !

 

Pourquoi lire La danse des illusions ?

 

Si vous cherchez à vous divertir tout en vous instruisant, je maintiens que les romans de Brigitte Aubert  sont exactement ce qu'il vous faut. Aventures, voyages, humour et bien sûr de belles bagarres vous attendent. Allez hop, sautez dans le vaporetto et en route !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Inde, #New-York, #Initiatique

Tout d'abord, je tiens à remercie Babelio ainsi que les Editions L'originel pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique de septembre 2023.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions L'originel)

 

 

Né en Suisse en 1969, il traverse l’Atlantique en voilier, sillonne les Caraïbes et l’Amérique du Sud, s’engage dans l’action humanitaire au sein des favelas du Brésil, côtoie des chamans en Amazonie.

 

Autant d’expériences fortes qui bousculent ses certitudes sur la vie et sur la mort. Il côtoie en France, en Amérique du Nord et en Inde des sages de plusieurs courants spirituels, tous issus d’une relation traditionnelle de maître à disciple. La liberté intérieure dont ils témoignent le convainc bien plus que… tout le reste.

 

Ses livres sont le fruit de ces rencontres, de sa propre pratique, de sa relation avec l’enseignant américain Lee Lozowick et de son goût pour l’humour décalé ou burlesque.


Il a été invité à partager son expérience dans « Psychologies Magazine », « Sources » et sur « Radio ici et maintenant », entre autres médias.


Son premier ouvrage d’inspiration autobiographique, « Le grand singe à la fissure dans le cœur », a été publié en 2013 aux Éditions L’Originel – Ch. Antoni, sous le nom de Thierry Gaillard. Il vit en France en Nouvelle-Aquitaine.

 

Les masses critiques de Babelio sont toujours une bonne occasion de découvrir des auteurs, ainsi que des maisons d'édition. Qu'est-ce qui m'a mené à ce livre précisément ? C'est toujours un peu un mystère, pourquoi un résumé nous attire-t-il ? Pourquoi ce roman ? Et comment font-ils chez Babelio pour décrypter ce qui va me convenir le mieux dans la large sélection que je fais ?

 

Oui, ça fait beaucoup de questions tout ça...


Ai-je des réponses ? Pas tant que ça, cependant, pour ce cas, encore une fois, ce fut une belle découverte.


Tout d'abord, je dois dire que j'ai éprouvé quelques craintes à la lecture du prologue. En effet, je l'ai trouvé très tourné vers la spiritualité et j'ai eu peur un moment d'avoir choisi un livre trop "new-age" (pardon, je ne trouve pas d'autre expression). Dieu merci, le rock était également évoqué, ce qui me donnait de l'espoir.


Ami lecteur, sois rassuré, ce roman se lit avec un réel plaisir. Nous faisons connaissance avec des héros faisant partie de deux époques bien distinctes et dans des lieux éloignés géographiquement l'un de l'autre. D'un côté : Chitakroot en Inde, en 2000, de l'autre New-York en 1934. En Inde, nous avons Thomas, un écrivain en panne d'inspiration venu vaincre son syndrome de la page blanche, et qui se fait malmener par le gérant d'une échoppe de chaï, celui-ci étant censé lui raconter une histoire qui l'inspirera.


A New-York, nous faisons la connaissance de John Kane et de Ruby Goldman, normalement tout les oppose et pourtant... nous allons les suivre dans cette époque particulière de la Grande Dépression.


L'alternance de deux histoires parallèles est un procédé usé jusqu'à la corde me direz-vous. Possible, mais ici, c'est tout à fait bien mené. de plus, certains passages sont durs, mais contrebalancés par de l'humour qui m'a fait rire plusieurs fois, ce qui est assez rare. Certains moments m'ont rappelé Même les Cow-girls ont du vague à l'âme de Tom Robbins. Car Un chaï au paradis, c'est un livre qui fait du bien, profond avec ce qu'il faut de légèreté, drôle et émouvant. Equilibré comme un train en partance pour Bombay.

 

Pourquoi lire Un chaï au paradis ?

 

On ne peut pas dire que l'ambiance du moment soit à la fête. Je n'aime pas trop le terme feel-good, et effectivement, comme dit dans le résumé éditeur, roman initiatique et solaire convient parfaitement à ce livre. Une lecture qui donne la pêche et qui incite à aller en Inde, tout en regardant moins loin que le bout de notre nez. Qui peut dire non à un peu d'évasion loin des tracas quotidiens ?

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier

Un mot sur l'auteure (source : Polars Pourpres)

 

Magdalen Nabb est née en 1947 à Church, un village du Lancashire. Après des études d'art, elle enseigne la céramique. En 1975, elle visite Florence et, sous le charme de la ville, décide de s'y installer. C'est en 1981 qu'elle écrit son premier roman policier, Le Gentleman florentin, salué par Georges Simenon d'un retentissant bravissimo ! En 1982, Le Gentleman florentin est élu Meilleur premier roman policier par la British Crimes Writer's Association. Depuis, Magdalen Nabb a publié treize titres de la série Guarnaccia.

 

Au départ, ce livre avait tout pour me plaire : un meurtre, Florence, une enquête pas simple à résoudre... oui, il y a tout ça dans ce roman, cependant, malheureusement, je suis vraiment restée sur ma faim (pas comme l'adjudant Guarnaccia qui cède régulièrement à des crises de boulimie).

 

Prenons d'abord ce meurtre, j'ai rarement lu une mise en place aussi lente et confuse. Nous faisons la rencontre de Georgia Torrini qui avertit la police sans preuve bien réelle du drame qui a pu se dérouler. Passé ce moment assez déstabilisant par sa mollesse, nous voici enfin sur la scène du crime, avec un mari que tout désigne comme étant le coupable idéal.

 

Ensuite ? Entre un procès auquel Guarnaccia doit témoigner, qui réveille de vieux souvenirs chez lui et auquel j'ai eu bien du mal à m'intéresser, une intrigue qui avance péniblement avec un adjudant qui ne partage aucune idée réellement et qui a l'air de suivre l'enquête de loin... je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à cette histoire.

 

Pourquoi ai-je continué ? Je voulais comprendre comment la victime était morte et ce qui avait conduit à son assassinat. Comble de l'ironie, je n'ai absolument rien compris au dénouement de l'histoire sur le décès de Celia Forbes car cela m'a semblé en contradiction avec les conclusions du légiste. De plus, les personnages ne m'ont pas convaincu dans leurs attitudes. Une chose est sûre, c'est une lecture frustrante mais pas marquante du tout en ce qui me concerne.

 

Pourquoi lire Meurtre à la villa Torrini ?

 

Pour ma part, je ne recommande pas ce livre, qui d'ailleurs ne semble pas être le meilleur de l'auteure. Si un jour Le gentleman florentin croise ma route, je le lirai mais je n'en fais pas une priorité.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Guerre froide, #Policier, #Islande

Un mot sur l'auteur : 

 

Ce roman étant le troisième que je lis d'Arnaldur Indridason, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Et me voici de retour en Islande, pour enfin faire connaissance avec Erlendur Sveinsson... ah non, toujours pas car dans Le duel, c'est Marion Briem l'héroïne.

 

En pleine Guerre froide en 1972, un championnat d'échecs passionne les foules à Reykjavic. Ce n'est pas ce qui préoccupe Marion, un adolescent a été poignardé dans un cinéma. Malgré tout, cet assassinat semble lié au duel entre Bobby Fisher et Boris Spassky, la commissaire va devoir dérouler le fil d'une histoire qui va bien au-delà des échecs.

 

Si je n'avais que très moyennement apprécié Sigurdur, j'ai vraiment aimé suivre Marion. En plus de l'histoire en 1972, nous assistons également à l'enfance de la commissaire, et à son traitement contre la tuberculose dans un sanatorium à Kolding, au Danemark.

 

Ces deux histoires parallèles ajoutent un élément très intéressant à l'intrigue, nous aidant à comprendre la personnalité de Marion. C'est un personnage assez secret, attachant, et qui fait preuve de beaucoup d'empathie dans son travail. Elle est également très liée aux traditions islandaises. On perçoit mieux à travers le récit de sa jeunesse les épreuves qu'elle a du traverser et tout ce qui a forgé son caractère. Envers et contre tout, malgré les difficultés et les dangers, Marion veut que la vérité éclate et que l'assassin du jeune adolescent soit puni.

 

Par ailleurs, Indridason dépeint avec brio l'atmosphère autour du duel d'échecs qui oppose un américain à un russe et dont il dépend bien évidemment bien plus qu'une simple victoire.

 

La place de l'Islande lors de la Guerre froide, les jeux politiques, le cinéma... Indridason réussit à faire de ce roman une histoire qui fascine et dont les protagonistes jouent une partition sans fausse note.

 

Pourquoi lire Le duel ?

 

Toujours pas d'Erlendur en vue, cependant, j'ai vraiment adoré le personnage de Marion, avec ses parts d'ombre et son humanité ainsi que sa droiture. Pour moi, ce livre est proche de la perfection avec un équilibre entre passé et présent, des informations distillées avec soin, et une leçon d'histoire qui est très bien amenée. Un duel qui ne ravira pas que les amateurs d'échecs !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture, #PAL

Ce petit article récurrent vous permet de connaitre les 5 prochains livres qui se trouvent dans ma PAL (Pile A Lire). Celle-ci regroupe à présent tous les livres que j'achète (neuf ou occasion) ou que l'on m'offre. Ceux que que je trouve dans la boite à livres sont à présent dans une PAL parallèle (et oui...). Je lis donc en permanence 2 livres : un issu de ma PAL "classique" et un issu de ma PAL "boite à livres". Parfois, un 3ème qui vient d'une masse critique Babelio s'ajoute.

 

 

- Le cortège de la mort d'Elizabeth George

 

J'ai commencé cette série par le tome 13 et j'ai un peu de chance car celui-ci est le tome 16, ce qui me spoile un peu moins. J'avais trouvé ce roman dans la boite à livres du travail, et il fera une sacrée place dans ma bibliothèque avec ses 1013 pages !

 

 

- On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi

 

Je continue à lire les romans de Michel Bussi qui m'arrivent bien souvent par mes parents, et dédicacés pour la plupart ! celui-ci a déjà été lu par mon amoureux, mais pas encore par moi, j'ai hâte.

 

 

- Summer de Monica Sabolo

 

Ce roman m'a été offert par mes beaux-parents, il parle de la disparition d'une jeune fille, et je dois bien le dire, c'est un thème qui m'intrigue toujours autant. Aussi je me languis de lire ce roman afin de découvrir comment l'auteure a traité ce sujet.

 

 

- Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy

 

Je dois le dire, j'ai totalement craqué pour la très belle édition poche de ce roman lorsque je l'ai acheté. J'espère que ce livre basé sur des faits historiques ne me décevra pas et que je ressentirai plus d'émotions qu'à la lecture de Les enfants de la liberté de Marc Levy.

 

 

- Tim Burton : entretiens avec Mark Salisbury

 

Là encore, j'ai totalement craqué pour cette belle édition collector : une préface de Johnny Depp, 100 dessins de Tim Burton... que dire de plus, je ne pouvais pas résister et hop, ce bel objet a rejoint ma bibliothèque.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Cuisine, #Histoire

Un mot sur l'auteure (source : Le livre de poche)

 

Membre du conseil scientifique de Slowfood France (mouvement pour la sauvegarde du patrimoine culinaire mondial), Michèle Barrière fait partie de l'association De Honesta Voluptate, fondée sur les travaux de l'historien Jean-Louis Flandrin. Journaliste culinaire, elle est l'auteur pour Arte de la série Histoire en cuisine.

 

Avant toute chose, je dois préciser que je ne savais pas en choisissant ce roman dans une boite à livres que c'était le sixième tome de la sage de la dynastie Savoisy. Même si j'ai pu comprendre l'histoire, certains éléments m'étaient inconnus, fatalement, et les petits rappels disséminés ça et là étaient bienvenus.

 

Ce livre était également l'occasion pour moi de découvrir un mélange de roman historique, culinaire, et policier. C'est assez déroutant parfois, d'autant plus que l'auteure ajoute aussi à tout cela des voyages dans le temps, ce qui rend parfois l'intrigue globale difficile à suivre.

 

Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture, je craignais, à cause d'une note faible sur Livraddict de beaucoup peiner sur ce roman, mais ça n'a pas été le cas. Si le personnage principal, Quentin, est assez insupportable, sa comparse Constance ne se laisse pas faire et elle contrebalance bien le caractère assez infantile de son compagnon d'infortune.

 

Ensemble, ils traversent les siècles afin de mettre la main sur un manuscrit précieux pour la famille Savoisy. Au fil du temps, le lecteur peut découvrir l'évolution de la cuisine française... entre deux meurtres !

 

Pour ma part, j'ai aimé en apprendre beaucoup au fil des pages sur la gastronomie, cela a semblé lasser certains lecteurs, ça ne m'a pas gêné puisque la cuisine tient une place importante dans cette saga, ce n'est donc pas une surprise. De plus, le côté historique est très authentique et documenté, ce qui est quelque chose que j'apprécie énormément.

 

Y-a-t-il des descriptions de banquets incroyables ? Diantre, bien évidemment ! N'oublions pas que l'auteure est spécialisée en histoire de la cuisine, il est donc normal donc qu'elle partage son savoir !

 

Pourquoi lire Meurtre au café de l'arbre sec ?

 

Parce que ce livre mérite mieux qu'une note très moyenne et des critiques assez dures. Non, ce roman n'est pas parfait, mais il est bien écrit, plaisant (oui, il faut accepter de lire ces descriptions culinaires, ça fait partie du jeu). Et puis, vous croiserez quelques personnages historiques, et ces moments valent le détour.

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