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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller, #Fantastique

Un mot sur l'auteur

 

Difficile de parler de l'auteur de la saga du Bourbon Kid puisqu'il est anonyme.

 

Ce que l'on sait ? ce serait plutôt un homme, il est britannique et malgré de nombreuses rumeurs, ce n'est pas Tarantino. Le mystère reste entier !

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un homme, capuche rabattue sur la tête, entre dans le Tapioca, un bar de Santa Mondega. C'est le Bourbon Kid, mais personne ne le soupçonne.

 

Cinq ans plus tard, deux moines de l'île d'Hubal partent à la recherche de l'Oeil de la Lune, une pierre qui leur a été volée.

 

Quel est le lien entre ces deux événements ? Qui est réellement le Bourbon Kid ? Et combien de cadavres vont joncher Santa Mondega ?

 

Lorsque j'ai trouvé ce roman dans une boite à livres il y a quelques années, je n'avais aucune idée qu'il s'agissait du premier tome d'une saga dont le huitième volume a paru le 9 septembre 2021.

 

Je ne savais pas trop où j'allais avec cette histoire, et une chose est sure, c'est un concentré de culture pop. Prenons d'abord la ville de Santa Mondega, on découvre au fur et à mesure qu'il s'agit d'un endroit où les meurtres non élucidés et étranges sont légion, mais qu'il ne font jamais la une des actualités. Une activité fortement surnaturelle y serait connue. Bref, comment ne pas rapprocher Santa Mondega de Sunnydale, la ville de Buffy, qui est la bouche de l'enfer ?

 

Autre référence pour les amateurs, le flic Miles Jensen qui est "Inspecteur en chef des enquêtes surnaturelles", Fox Mulder pour qui "la vérité est ailleurs", n'est pas loin.

 

Ajoutons à cela une mystérieuse jeune femme qui s'éveille d'un coma de cinq ans après avoir survécu à un massacre et Kill Bill se rappelle à nos souvenirs.

 

Vous l'aurez compris, au fil des pages, ce qui semble être un sacré bordel non organisé, se tient en fait de façon tout à fait naturelle.

 

Un tueur à gages qui officie déguisé en Elvis ? une montagne de muscles, idole du patron du Tapioca, Sanchez, et surnommé Rodéo Rex ? Des moines qui se battent comme dans les meilleurs films de kung-fu ? Tous ces personnages jouent leur rôle de façon diablement efficace.

 

A côté de ça, la police locale est bien sûr joyeusement dépassée et peu disposée à arrêter qui que ce soit.

 

Pour encore ajouter un peu de piment à cette histoire, un livre sans nom écrit par un auteur anonyme semble lié à une malédiction. Tous ceux qui l'empruntent se font tuer, et d'une manière particulièrement atroce.

 

Il est difficile de résumer clairement ce roman, mais pour ma part, ce fut une lecture particulièrement réjouissante. Malgré cette atmosphère de grand n'importe quoi, de fusillades, meurtres et massacres en série (l'auteur n'hésite pas à tuer des personnages qu'il a pris grand soin à introduire), tout tient la route.

 

Jusqu'aux dernières lignes du livre, les révélations sont présentes et je n'ai absolument rien vu venir.

 

C'est avec regret et satisfaction que j'ai refermé ce premier tome.

 

Pourquoi lire Le livre sans nom ?

 

Il y a tout de même quelques pré-requis, si vous aimez les références que j'ai cité, que vous n'avez pas peur de croiser des cadavres tout au long d'un roman, que vous aimez en vrac Tarantino, les vampires, les éclipses, Bruce Lee, Une nuit en enfer, le bourbon (ou pas)... ce roman vous plaira.

 

Passez votre chemin en revanche si vous êtes sensible au sang et que vous aimez savoir dans quelle catégorie ranger un roman, celui-ci est inclassable.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Ce petit article récurrent vous permet de connaitre les 5 prochains livres qui se trouvent dans ma PAL (Pile A Lire). Celle-ci regroupe à présent tous les livres que j'achète (neuf ou occasion) ou que l'on m'offre. Ceux que que je trouve dans la boite à livres sont à présent dans une PAL parallèle (et oui...). Je lis donc en permanence 2 livres : un issu de ma PAL "classique" et un issu de ma PAL "boite à livres". Parfois, un 3ème qui vient d'une masse critique Babélio s'ajoute.

 

 

- Grossir le ciel de Franck Bouysse

 

C'est en trouvant ce roman il y a maintenant quelques années dans une boite à livres que j'ai connu le nom de Franck Bouysse. Pour le moment, je n'ai lu aucun roman de cet auteur, mais je suis contente à l'idée de faire connaissance avec sa plume via un livre qui n'est pas forcément son plus célèbre. 

 

 

- Les enfants de la liberté de Marc Levy

 

J'ai longtemps mis Marc Levy au purgatoire des auteurs à cause de Sept jours pour une éternité que je n'avais pas, mais alors pas du tout aimé. Puis un jour j'ai tenté de nouveau de le lire avec L'horizon à l'envers et là, oui, j'avais accroché. Lorsque j'ai trouvé ce livre, toujours à Saint-Cyr-Sur-Mer, je me suis laissée tenter, et j'espère que je ne le regretterai pas !

 

 

- Les déferlantes de Claudie Gallay

 

La première fois que quelqu'un m'a parlé de ce livre, c'était ma professeure d'anglais en entreprise ! elle l'avait adoré, aussi, quand je l'ai trouvé, je n'ai pas hésité longtemps. La couverture est en tout cas magnifique et je sens que c'est le genre d'histoire que je vais aimer.

 

 

- Je sais pas de Barbara Abel

 

Ce roman m'a été offert par mes parents il y a quelques années, je ne connais pas du tout cette auteure et la couverture m'intrigue ainsi que le résumé du livre... j'ai hâte !!

 

 

Le voleur d'ombres de Marc Levy

 

Encore un roman de Marc Levy trouvé dans les kiosques à livres de Saint-Cyr-Sur-Mer, en espérant que je ne serai pas déçue !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Manga

Avant d'être une série de mangas, cette histoire a paru sous le format de light novel au Japon (des romans "légers", en général assez courts et destinés à de jeunes adultes). En France, la première partie est terminée et comprend 7 tomes, le premier tome de la deuxième partie va paraitre le 26 novembre 2021.

 

Le scénario est écrit par Miya Kazuki, les dessins sont réalisés par Suzuka et le design des personnages par You Skiina.

 

Ce que raconte cette série de mangas et ce que j'en pense

 

Urano Motosu est une jeune fille qui adore lire, cependant, elle perd la vie lors d'un séisme, écrasée par ses livres bien-aimés...

 

Son histoire pourrait s'arrêter là, mais elle se réveille dans le corps de Maïn, une petite fille de 5 ans. Son monde semble assez similaire au nôtre, et l'époque ressemble au Moyen-Age.

 

Dans ce nouvel environnement, Urano / Maïn va devoir s'adapter pour survivre, et surtout, trouver un moyen de lire, ce qui semble presque impossible car la lecture est apparemment réservée aux riches, et la famille de Maïn est assez pauvre.

 

Cette série de mangas est la première que je lis de bout en bout et j'en ai aimé chaque tome. En effet, cette histoire m'a emportée avec elle et l'évolution de Maïn, son adaptation à sa famille, à tout un nouveau mode de vie est très intéressante à suivre. Ce qui m'a particulièrement séduit c'est que nous découvrons ce monde différent en même temps que Maïn. Un autre alphabet, la façon de compter, un système de classes et de métiers... tout est inédit, et en plus on s'aperçoit peu à peu que la magie fait à présent partie du quotidien de Maïn.

 

Au fil des volumes, Maïn s'affirme dans sa vie et parvient à se lier à un important marchand : Benno. Elle entraine également dans son sillage créatif le jeune Lutz qui va rapidement devenir son meilleur ami ainsi que son protecteur.

 

Toutefois, en montrant une maturité exceptionnelle pour son âge, Maïn commet parfois quelques erreurs qui peuvent mettre en cause sa véritable identité.

 

En plus de cela, elle est assaillie, dès qu'elle est soumise à une forte émotion, par une fièvre qui semble la consumer.

 

Malgré toutes ces difficultés, Maïn garde son optimisme, soutenue par sa famille. D'ailleurs, j'aime également beaucoup les passages où nous la voyons en leur compagnie. Son père est particulièrement touchant, maladroit dans ses sentiments et jaloux du moindre homme, petit ou grand, qui approche Maïn de trop près.

 

Lorsque je vois le chemin parcouru par Maïn entre le tome 1 et le tome 7, je ne peux qu'admirer le scénario de cette histoire. Même si à la base, ils s'agit plutôt d'un récit destiné à de jeunes adultes, toute personne aimant lire autant qu'Urano ne pourra qu'apprécier cette série de mangas.

 

De plus, les dessins sont adorables, Maïn est à croquer, chaque personnage est vraiment réussi. Une mention spéciale à Lutz, un petit garçon charmant et déterminé, ainsi qu'à Benno, qui sous un aspect dur est en fait un tendre.

 

Pourquoi lire La petite faiseuse de livres ?

 

Tout simplement parce que cette série est réussie et vous fera passer un très bon moment de lecture. En plus, les mangas sont beaux, les couvertures magnifiques, et si vous soulevez les jaquettes, de jolies petites surprises vous attendent.

 

J'ai hâte d'attaquer la deuxième partie dans quelques semaines !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier

Un mot sur l'auteur

 

Une de mes premières chroniques concernait Le monde perdu, je vous invite donc à aller voir la biographie de l'auteur sur ce lien.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Tout le monde croit que Sherlock Holmes est mort lors de son affrontement avec Moriarty, y compris le docteur Watson. Cependant, il réapparait à la faveur d'une affaire qui lui lui permettra de refaire surface officiellement sans danger.

 

Tout au long de treize histoires, choisies et racontées par Watson, nous suivons l'incroyable esprit de déduction de ce détective légendaire.

 

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ouvert un Sherlock Holmes, le dernier livre de Conan Doyle que j'avais lu était Le monde perdu (que j'invite tout le monde à découvrir, c'était un véritable régal !) Je procède pour cette série comme pour Arsène Lupin, je laisse le hasard les mettre sur ma route. Je n'avais donc pas lu auparavant Le dernier problème qui raconte l'ultime duel de Holmes avec son ennemi de toujours, le professeur Moriarty. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce recueil de nouvelles.

 

Bien sûr, toutes les histoires présentées ici ne sont pas aussi réussies les unes que les autres, cependant, j'ai beaucoup aimé dans l'ensemble la façon dont Holmes résout les affaires. Il y a dans ce personnage les prémices du Mentaliste par exemple. En effet, son attention au moindre détail peut faire passer ses conclusions pour un événement quasi-surnaturel alors qu'il s'agit uniquement de logique.

 

Si la nouvelle d'introduction n'est pas ma préférée, certaines m'ont particulièrement marqué comme Charles Auguste Milverton, Le pince-nez en or ou La deuxième tache.

 

Holmes est une légende du roman policier, au même titre qu'Hercule Poirot et la plume de Conan Doyle est très agréable, comme toujours. J'aime beaucoup le caractère de ce détective, totalement imbu de lui-même et qui est le précurseur de tellement de héros de séries, de films... il fait réellement partie de la culture populaire et rien que pour ça, cette lecture en vaut la peine.

 

Pourquoi lire Résurrection de Sherlock Holmes ?

 

Cette succession de nouvelles nous permet de nous mesurer à Holmes, arriverons-nous à découvrir la vérité avant lui ? Quel élément nous a échappé ? 

 

De plus, ce recueil nous montre également que Holmes sait parfois faire des entorses à la loi et qu'il décide si tel ou tel coupable mérite d'être arrêté ou non.

 

Bref, si vous aimez les héros qui sont loin d'être irréprochables, notre résident de Baker Street ne pourra que vous plaire.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Roman graphique

Un mot sur l'auteure (source Wikipédia)

 

Keum Suk Gendry-Kim est une auteure de bande dessinée et traductrice sud-coréenne née en 1971 à Goheung-eup, en Jeolla du Sud. Ses bandes dessinées sont publiées en France depuis 2012.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Jun est autiste, il grandit en Corée du Sud avec ses parents et sa petite soeur Yunsun. Pour cette famille, la vie est difficile car personne ne les aide à s'occuper de Jun afin qu'il puisse vivre avec sa différence.

 

Heureusement, malgré de nombreuses épreuves, c'est la musique qui aidera Jun à trouver un équilibre, même si le quotidien est et restera compliqué...

 

Cette bande dessinée nous raconte la vie de Jun par les yeux de sa soeur Yunsun. On peut constater que malheureusement, quel que soit le pays où un enfant différent grandit, il est soumis aux moqueries et à l'incompréhension des gens. L'intégration dans la vie sociale est également très compliquée, il est difficile pour Jun de suivre une scolarité normale, pour y parvenir, ses parents se sacrifient beaucoup.

 

De son côté Yunsun nous fait également part de ses sentiments. Elle aime son frère mais est parfois jalouse de l'attention que lui portent ses parents. Elle essaie également de lui donner plus d'indépendance et aimerait que sa mère ne le traite pas comme un enfant incapable de faire quoi que ce soit seul.

 

Nous assistons aussi à ce qui va réellement épanouir Jun et l'aider à donner un sens à sa vie : la musique. Tout d'abord il va apprendre le pansori, un récit chanté accompagné d'un tambour, traditionnel en Corée. Grâce à cela, Jun va enfin vraiment communiquer avec son entourage. Son monde tourne autour des sons, le métro qui roule est une musique pour lui. Il est très émouvant de constater à quel point sa perception du monde est différente de la notre, et d'ailleurs, j'aimerais, comme lui, entendre la musique du vent.

 

Cette bande dessinée contient de nombreux passages difficiles et nul doute que le regard sur les personnes autistes n'est pas encore prêt à changer, j'espère que certains liront ce livre et comprendront que la différence ne doit pas faire peur, mais peut à coup sûr nous enrichir intérieurement.

 

Pourquoi lire Jun ?

 

L'histoire vraie de cet autiste devenu un musicien n'est pas un long fleuve tranquille. Elle reflète une dure réalité, mais est également porteuse d'espoir. Yunsun raconte l'histoire de son frère sans rien cacher, cette narration ajoute à l'authenticité de ce livre. Difficile de rester de marbre en quittant cette famille que je vous invite fortement à connaître.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Manga

Un mot sur l'auteur (source : Casterman)

 

Jirô Taniguchi (1947-2017) débute dans la bande dessinée en 1970. Au fil d'une oeuvre prolifique, le mangaka le plus apprécié du public francophone a exploré de front une multitude de veines : fresques historiques, westerns, polars hard-boiled, sagas animalières, adaptations littéraires et récits intimistes. Son chef d'oeuvre et best-seller Quartier Lointain a reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées et le prix du meilleur scénario au festival d'Angoulême 2003.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Une nuit de juillet, le jeune Takuya Onudera, qui est en moto, a un accident grave en percutant la voiture de Kazuhiro Kubota.

 

A son réveil, le jeune homme n'est plus réellement lui-même, la conscience de Kazuhiro est en lui et le gouverne, il n'a plus aucun souvenir de sa propre vie.

 

Commence alors pour lui un calvaire, Kazuhiro veut dire au revoir à sa famille qui tente de faire son deuil et la meilleure amie de Takuya, Kaori, est la seule personne à qui il peut se confier.

 

Entre les regrets d'un homme qui aimerait partir en ayant partagé ses derniers instants avec sa femme et sa fille, et l'impatience d'un jeune homme à retrouver sa vie, ce manga rempli de tendresse et d'humanité ne peut que nous parler.

 

J'ai découvert Taniguchi avec le recueil des aventures du Gourmet solitaire. J'ai tout de suite accroché avec son trait qui est plutôt éloigné des mangas "traditionnels". J'ai ensuite découvert qu'il était très apprécié en Europe, particulièrement en France.

 

Certains diront que ses personnages principaux se ressemblent beaucoup. Peut-être, mais sa façon de nous raconter des histoires, la douceur de ses dessins, sa sensibilité, tout en ce mangaka me touche.

 

Un ciel radieux, de par son schéma narratif pourrait sembler être une histoire plutôt fantastique. Et pourtant, en mettant la conscience d'un homme d'une quarantaine d'années dans le corps d'un jeune de 17 ans, Taniguchi nous force à observer nos propres faiblesses, voire nos regrets.

 

Kazuhiro ne veut pas quitter ce monde sans un réel au revoir à sa famille et il s'aperçoit rapidement que la conscience de Takuya revient peu à peu.

 

D'abord déboussolé par le fait de vivre dans une famille qui n'est pas la sienne, Kazuhiro s'attache également aux parents et à la soeur de Takuya, tout en comprenant que les relations familiales n'étaient pas au beau fixe avant l'accident.

 

Cette histoire pleine d'émotion nous montre qu'à tout âge de la vie, il faut apprécier ce que l'on a : de bons moments avec nos proches, ne pas passer son temps à travailler, dire à notre famille que nous l'aimons... tout ceci semble si simple, et pourtant, Taniguchi nous rappelle que ces moments peuvent s'évanouir et disparaitre pour toujours.

 

Il y a de magnifiques planches, la mise en page est dynamique et s'adapte à l'histoire, encore une fois, Taniguchi m'a emporté avec lui dans une histoire peu classique et tellement humaine.

 

Pourquoi lire Un ciel radieux ?

 

Lire Taniguchi est toujours un bonheur, et cette histoire m'a beaucoup émue. J'ai aimé la détermination de Kazuhiro, ainsi que l'écoute de Kaori, qui malgré son amour pour Takuya fait tout pour aider son "alter ego" à parler à sa famille.

 

Même si la forme est à tendance surnaturelle, le fond parle de chacun d'entre nous et c'est la force de Taniguchi, avec un récit extraordinaire, il réussit à nous faire nous interroger sur notre quotidien.

 

Magnifique...

 

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Publié le par Agnès

 

 

Et voilà, une année de plus s'est écoulée, le blog est toujours à la maternelle, il vient d'avoir 4 ans, et pourtant, côté lecture il se débrouille bien ! précoce le petit...

 

Commençons par quelques chiffres comme le veut la tradition. Cette année, j'ai publié moins d'articles car j'ai ralenti le rythme des Rendez-vous de la boite à livres ainsi que ceux du Test de la page 99. En effet, à cause du travail (le vrai, celui qui me permet d'acheter des livres mais qui me fatigue bien aussi...) et aussi du fait que j'ai élargi mes champs d'activité (sport régulier + reprise du piano), les journées ne faisant toujours que 24 heures, il ne m'est pas possible de tout caser. 

 

Bonne nouvelle cependant, malgré cette baisse significative du nombres d'articles sur l'année (j'en avais publié 105 sur la même période l'année précédente), j'ai publié en tout 29 chroniques, contre 28 dans mon précédent bilan. Et dans ce chiffre il y a toujours 11 chroniques publiées grâce à Babélio, j'ai reçu grâce à eux 5 livres via une masse critique classique et 6 via une masse critique privilégiée.

 

Voici un petit récapitulatif du reste des articles sur l'année :

 

- 20 rendez-vous de la boite à livres

 

- 4 tests de la page 99

 

- 7 articles Les 5 prochains livres de ma PAL

 

- 1 article sur "Doit-on tout accepter pour chroniquer un livre ?"

 

- 1 article sur la Fête des librairies indépendantes

 

- 1 article sur Les livres de mon enfance - Le club des cinq

 

- 2 articles sur mes Lectures en cours

 

- 1 article sur la Dédicace de David Snug et le concert de Trotski Nautique

 

- 1 article sur Quelques questions à Capucine Graby

 

Cette année, j'ai encore élargi mon champ de lectures en intégrant des mangas et plus de romans graphiques... conséquence ? et bien... encore plus de tentations en librairie et de très belles découvertes ! Parmi elles, je citerais en premier la série La gameuse et son chat qui m'a totalement fait chavirer tellement c'est à la fois mignon et drôle. Je ne peux que recommander cette série à tous ceux qui hésitent à lire des mangas (avec aussi La petite faiseuse de livres mais là ça mérite un article à part, à venir). Les dessins sont adorables, l'histoire est légère, et vraiment, si en plus de la lecture, vous aimez (ou pas), les jeux vidéos, ainsi que les chats bien sur, vous ne pourrez que craquer !

 

Dans les très bonne surprises de l'année, Océan mer a été une lecture déroutante, certes, mais qui rassemble tout ce que j'aime. De la poésie, une intrigue qui va on ne sait trop où, des personnages attachants, énervants parfois. C'est un roman qui est quasiment impossible à résumer tellement il ne suit pas un schéma classique, mais quelle bulle d'ailleurs, quelle écriture envoutante... vraiment je ne peux que recommander ce livre, même si, de par son schéma narratif, il est soit aimé, soit détesté.

 

Dans mes autres belles découvertes, j'aimerais citer la série de La cantine de minuit, et oui, encore une série de mangas. Ici, on suit l'histoire d'un restaurant qui n'ouvre qu'entre minuit et sept heures du matin. La particularité de cet endroit est que la carte est minuscule, le chef cuisine ce que le client veut, à condition qu'il ait les ingrédients. Sur cette base, on suit des habitués de ce quartier assez chaud de Tokyo, les clients sont donc aussi bien des hôtesses de bar que des yakuzas par exemple. J'aime énormément cette série, certains la trouvent répétitive, mais de mon côté j'aime les clins d'oeil faits au lecteur et le fait que malgré les "métiers" atypiques des clients, il n'y a aucun jugement de la part du patron. Les habitués sont très agréables à retrouver. Pour le moment je suis au tome 4 et je ne ressens aucune lassitude, juste l'impression de me retrouver en terrain connu et de partager le quotidien de ce lieu à part.

 

Dans un genre très différent, j'ai reçu via Babélio Le plongeon, une bande dessinée émouvante et peu habituelle car elle montre des corps de personnes âgées, sans fard et nous fait partager le quotidien d'une dame contrainte d'aller habiter en EHPAD. Je ne vous le cache pas, j'ai pleuré, beaucoup, car c'est un ouvrage plein d'émotion. Il y a parfois aussi de beaux moments de rire, d'espoir, d'amour... je recommande chaleureusement cette lecture.

 

Changement total de décor une fois de plus avec Kenya ou la fugue africaine, ce livre étonnant raconte l'histoire de 3 prisonniers italiens qui décident de s'évader pour aller gravir le Kenya, dans des conditions on ne peut plus précaires. Ce type de livre qui raconte un exploit me fascine, et j'ai vraiment été époustouflée par le courage et l'endurance de ces hommes. Je crois bien avoir lu ce livre dans un moment où nous étions confinés (je ne sais plus lequel honnêtement) et le pouvoir de la lecture m'a permis, également, de m'évader du quotidien. 

 

Enfin, je cite également The Cruelty, c'était un roman dont je n'attendais rien et qui m'a agréablement surpris, j'ai aimé suivre cette ado déterminée à sauver son père, quoi qu'il arrive et ce fut une belle surprise !

 

Dans les déceptions de l'année, je n'ai pas été séduite par Le village perdu, pourtant ça commençait bien, le prologue m'avait donné la chair de poule, et pouf, pétard mouillé, ensuite, je n'ai pas ressenti de frissons, de peur, ou quoi que ce soit de ce genre. La plupart des critiques sont très bonnes, donc je suppose que c'est l'écriture de l'auteure qui ne me convient pas, j'ai trouvé ça trop "facile" et trop "ado".

 

Autre déception pour moi qui a pourtant fait un carton, Qu'à jamais j'oublie, après avoir tant aimé Un autre jour, j'étais d'autant plus déçue de ne pas apprécier ce roman, cependant, cela ne se commande pas.

 

Cette année, j'ai également lu plusieurs livres des mêmes auteurs : 6 de Juliette Benzoni (2 sagas de 3 romans), 3 de Gilles Legardinier et 2 de Romain Puértolas. Un merci particulier à eux qui m'ont accompagné, et une pensée pour Juliette Benzoni qui nous a quitté en 2016.

 

J'ai pu avoir contact cette année avec une auteure, Capucine Graby afin de lui poser quelques question, exercice que j'aimerais vraiment renouveler plus. Par ailleurs les quelques articles "indépendants" ont rencontré un beau succès en général, en particulier celui sur le Club des cinq, cela me conforte dans l'idée de continuer dans cette voie.

 

Pour terminer, voici le top 5 des chroniques les plus lues de l'année :

 

Maman a tort de Michel Bussi : encore une fois, cette chronique est tout en haut du classement avec 106 vues, même si c'est moins que l'année dernière, je reste toujours étonnée par le nombre de personnes qui la lisent, c'est une véritable locomotive pour ce blog ! et un beau clin d'oeil car Michel Bussi est né comme moi à Louviers, il me porte chance ;)

 

Le village perdu de Camilla Sten : comme expliqué plus haut, ce livre a été une déception pour moi, mais comme il y a peu de personnes de mon avis, je pense qu'il a tout de même bien fonctionné auprès du public.

 

Disparition de Martha Grimes : c'est un peu improbable que cette chronique se retrouve en 3ème position car ce roman n'a pas été particulièrement une lecture marquante pour moi malgré quelques atouts.

 

L'affaire Cendrillon de Mary Higgins Clark et Alafair Burke : si vous suivez mon blog régulièrement, vous savez qu'encore une fois, c'est un roman que je n'ai pas spécialement aimé, comme quoi les critiques pas forcément positives marchent bien également, mais non merci, je ne veux pas repenser à cette lecture...

 

La vie, un livre entrouvert de Julien Brun : ah, voilà une statistique qui me fait plus plaisir ! j'avais reçu ce livre grâce à une masse critique de Babélio et le style m'a réellement fait voyager, à Barcelone où la ville elle-même s'exprime et dans la tête d'un écrivain qui a su me surprendre jusqu'au bout. C'était une découverte à part, un roman comme il en existe peu et dont je garde un très agréable souvenir.

 

Pour terminer ce bilan de la 4ème année d'existence de ce blog, je tiens à vous remercier, vous qui arrivez là par hasard, via Facebook, une recherche Google ou je ne sais comment, à ce jour, je vois que 4262 visiteurs uniques sont passés par ici et qu'il y a 5165 pages vues, j'en ai presque le tournis ! MILLE FOIS MERCI !!!

 

Puisque nous sommes dans les remerciements, je ne vais pas faire aussi long que ceux de Gilles Legardinier (vous les lisez j'espère vous aussi ??), mais en vrac je dois aussi remercier Babélio encore une fois (particulièrement Nicolas, Pierre et Annaelle), Livraddict, les revues Page des libraires et Alibi, les libraires indépendants (Charlemagne, Contrebandes, la librairie l'Obèle, le Noctambulle, Babelle la boutik à boukins...), tous ceux qui laissent de belles trouvailles dans les boites à livres, tous ceux qui aiment lire, les auteurs, ceux qui partagent les articles, qui commentent... on se retrouve bientôt pour de nouvelles lectures et de nouveaux articles !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Historique

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà chroniqué plusieurs livres de Juliette Benzoni, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

La Terreur est enfin terminée, Laura retourne à Saint-Malo avec son amie, Eulalie de Sainte-Alférine.

 

Hélas ! alors qu'elle pensait y retrouver une certaine sérénité, l'ombre de son époux Josse de Pontallec plane de nouveau sur sa vie.

 

Aidée d'Eulalie, elle survit financièrement mais ne tarde pas à retourner à Paris sous n'importe quel prétexte afin de parvenir à approcher Marie-Thérèse, la princesse qu'elle ne peut oublier.

 

La jeune femme est loin d'avoir fini de vivre des aventures...

 

Ce dernier tome se concentre davantage sur le personnage de Laura / Anne-Laure. Celle-ci se montre plus maitresse de son destin, malgré la "présence" malfaisante de Josse de Pontallec, et celle plus positive mais ô combien difficile à apprivoiser de Jean de Batz.

 

Lorsque Laura se lie d'amitié avec le chouan Bran de la Fougeraye, sa vie prend un nouveau virage avant de se consacrer de nouveau au "sauvetage" de Marie-Thérèse.

 

Définitivement, Juliette Benzoni est douée pour nous emmener à la suite de ses personnages. Ce dernier tome conclut avec brio la trilogie du Jeu de l'amour et de la mort. Comme dans Secret d'Etat, il appartient au lecteur de se laisser séduire, ou pas, par les théories de Juliette Benzoni.

 

Grâce à ces ouvrages, j'ai pu approfondir mes connaissances historiques, notamment sur le baron de Batz dont les aventures sont bien sûr ici romancées mais qui a réellement existé.

 

Cette auteure est très abordable et je lirai d'autres romans d'elle avec plaisir.

 

Pourquoi lire La comtesse des ténèbres ?

 

Pour finir en beauté cette saga, il est nécessaire de lire ce roman qui nous emmène à la suite de Laura. Tout trouve sa conclusion, rien n'est omis, c'est un sans faute. Merci à Juliette Benzoni de nous avoir laissé tant de moments d'Histoire à (re)découvrir grâce à sa plume.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Historique

Un mot sur l'auteure :

 

Je vous invite à lire la biographie de Juliette Benzoni ici puisque j'ai déjà chroniqué quelques-uns de ses romans.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Anne-Laure de Pontallec n'est plus, afin de se protéger et d'assurer un soutien au baron de Batz, c'est à présent sous le nom de Laura Adams que la jeune fille survit.

 

Alors que le pays est toujours sous le règne de la Terreur, le baron n'abandonne pas l'espoir de sauver la Reine et ses enfants.

 

Tout entier dévoué à cette cause, saura-t-il trouver le temps de retracer le parcours de Laura qui a disparu, et de sauver Marie, sa courageuse compagne ?

 

Dans ce tome, l'ancienne Anne-Laure disparait au profit de Laura, rendant ce personnage beaucoup plus sure d'elle et bien moins effacé.

 

On retrouve également à ses côté le fidèle Jaouen, toujours aussi déterminé à la défendre et définitivement ennemi de Batz, bien qu'il s'adapte au dévouement de Laura à la cause du baron.

 

La Terreur tient une grande place dans ce roman qui se termine avec la messe rouge, une exécution de grande envergure qui fit plus de 50 victimes, de tous âges et d'origines diverses.

 

En cette période plus que troublée, Jean de Batz, envers et contre tout, fait tout pour sauver la famille royale, ou du moins ce qu'il en reste.

 

De son côté, Laura se débat, tant bien que mal, son désir profond serait de sauver la princesse Marie-Thérèse et lui donner l'amour qu'elle réservait autrefois à sa défunte fille.

 

Entre complots, morceaux de bravoure et émotion, c'est encore un roman palpitant que cette Messe rouge, malgré un contexte plus que difficile.

 

Pourquoi lire La messe rouge ?

 

Les aventures de Laura et de Jean de Batz, toujours liées à la grande Histoire sont réellement plaisantes à lire.

 

Le personnage d'Eulalie de Sainte-Alférine apparait ici et prend toute son ampleur.

 

Encore une fois, un bon cru de Juliette Benzoni !

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas partagé ce rendez-vous, voici donc ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

J'ai mis les 3 tomes de la saga du Jeu de l'amour et de la mort dans la boite à livres en espérant que quelqu'un appréciera autant que moi les aventures d'Anne-Laure de Pontallec et de Jean de Batz. Les chroniques des 2 derniers tomes seront bientôt disponibles sur le blog, j'avais un peu de retard dans la rédaction, désolée !

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- L'enfant du rire de Pierre Bockel : j'ai été intriguée par ce livre car il s'agit à la fois d'un récit sur la Résistance, Pierre Bockel en était un membre actif, mais aussi sur son entrée au Séminaire et sa relation à Dieu. Je verrai si j'apprécie ces deux aspects, ce roman est préfacé par André Malraux qui rencontra l'auteur lorsqu'il était l'aumonier catholique de son réseau. 

 

- Meurtre dans un jardin indien de Vikas Swarup : on est ici dans une lecture plus "classique" pour moi. Ce roman est écrit par l'auteur du livre qui a abouti à Slumdog millionaire, j'ai donc hâte de savoir ce qu'il me réserve.

 

- Et moi, je vis toujours de Jean d'Ormesson : peut-être que je fais des choix hasardeux car j'accumule quelques livres de cet auteur dans mes différentes PAL sans l'avoir lu pour le moment... sans doute le souvenir de cet homme que j'écoutais avec bonheur ne me permet pas d'hésiter lorsque ses romans croisent mon chemin...

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