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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme je n'en suis pas à ma première chronique d'un Romain Puértolas, je vous invite à aller voir par ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors que Napoléon Bonaparte était censé reposer aux Invalides, l'empereur est repêché par un chalutier Findus et revient à la vie.

 

Effaré par les attentats qui touchent la France, il décide de partir en guerre contre Daech et de sauver son pays.

 

Aidé par sa grande petite armée, le Corse conçoit un plan dans cette époque qui lui est inconnue, mais qui se souvient si bien de lui. Entre dérision et message d'espoir, ce livre est totalement à part.

 

Avec ce roman, je poursuis ma lecture des oeuvres de Romain Puértolas. Ici, le sujet particulièrement sensible. Difficile en effet de faire rire avec le djihadisme, et pourtant... Dans une réalité alternative (Charlie Hebdo devient L'hebdo des Charlots), Napoléon, une fois décongelé, ne peut pas rester sans rien faire face aux attaques terroristes que subit la France. On croise en vrac dans ce livre des danseuses de French Cancan, un milliardaire passionné et collectionneur d'objets liés à Napoléon, François Hollande...

 

Et même si l'humour décalé qui caractérise les romans de Puértolas est toujours présent, on sent également que cette histoire lui a servi d'exutoire.

 

En effet, il y en aura toujours pour critiquer ses idées et les trouver simplistes, j'ai beaucoup aimé l'idée de Napoléon (donc de l'auteur), pour éradiquer le djihadisme.

 

En lisant ce roman, je n'ai pas été émue comme avec La petite fille..., j'ai n'ai pas ri comme avec Le fakir. Mais j'ai appris, sur Napoléon d'abord car sous ses airs farfelus, c'est un livre bien documenté, mais aussi sur les terroristes, leur recrutement, leurs agissements...

 

Pourquoi lire Re-vive l'empereur ?

 

Que vous soyez un fan de Napoléon ou pas, ce roman fait du bien. En projetant l'empereur dans notre époque où il devient accro au Coca-Cola light, il nous permet également de constater que malgré nos difficultés, notre ère n'est pas la pire que le monde ait connu

 

En tout cas, si vous aimez les bâtonnets Findus, vous en croiserez pas mal, et ce n'est pas le cas dans tous les livres !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà lu plusieurs livres de cette auteure, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Sylvie de Valaine est recueillie par les Vendôme après que François, un des enfants de la famille, l'a trouvée errant pieds nus dans la forêt d'Anet.

 

Elle est la seule rescapée d'un terrible massacre perpétré par un assassin qui a décimé sa famille.

 

Protégée par ses bienfaiteurs, elle se retrouve à la cour comme fille d'honneur de la reine lorsqu'elle a quinze ans.

 

Entre intrigues, complots, faux-semblant... la petite Sylvie doit faire face à un monde plus menaçant qu'il n'y parait. Sans compter que son passé pourrait bien ressurgir et la mettre de nouveau en danger.

 

Après avoir lu les deux premiers tomes du Boiteux de Varsovie, j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Juliette Benzoni. La chambre de la reine est le premier tome de la trilogie Secret d'état. On fait ici connaissance avec les personnages qui vont nous accompagner : la famille Vendôme avec d'abord François. C'est lui, qui a l'âge de 10 ans trouve Sylvie qui semble perdue, vêtue d'une chemise ensanglantée, et qui la ramène chez lui. Sa soeur Elisabeth prend immédiatement la petite fille sous son aile.

 

La mère, madame de Vendôme, est certes assez froide d'apparence, mais la charité est sa grande vertu, aussi décide-t-elle d'élever Sylvie e de lui donner une nouvelle identité afin de la protéger.

 

Son mari, César, empêtré dans des histoires de complot de cour, n'est pas beaucoup présent, d'autant plus qu'il est emprisonné au début de ce tome.

 

Au fur et à mesure que Sylvie grandit, nous rencontrons la famille royale et son entourage. Louis XIII, Anne d'Autriche, Marie de Hautefort, Richelieu... tous ces personnages historiques sont rendus vivants et très passionnants à suivre. L'auteure romance la grande histoire avec beaucoup de talent.

 

Les intrigues, complots, toute cette vie particulière à cette époque sont décrits de façon très accessible. Si j'ai parfois été un peu perdue dans les considérations politiques, c'est plus par un manque d'attention de ma part que par la faute de l'auteure. J'ai tourné les pages avec plaisir et avec l'envie d'en savoir toujours plus sur le devenir de Sylvie et de son entourage.

 

D'ailleurs, ce tome à peine terminé, j'ai entamé la suite sans attendre et j'ai retrouvé chaque personnage avec bonheur.

 

Pourquoi lire La chambre de la reine ?

 

Si vous aimez les romans historiques qui permettent de se plonger dans le XVIIème siècle sans difficulté, cette trilogie est idéale.

 

Le premier tome se lit très facilement et permet de se familiariser avec des personnages que nous connaissons tous. Bien sûr c'est un style très différent d'Alexandre Dumas par exemple, mais il est très agréable.

 

A mon sens, Juliette Benzoni peut amener des personnes réticentes aux romans historiques à en lire.

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Je n'ai pas pu poster mon article hier alors je rattrape vite vite cela aujourd'hui !

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

Le bonheur n'a pas de rides de Anne-Gaëlle Huon : jolie coïncidence car j'ai offert ce livre, dédicacé par l'auteure que j'avais rencontré à la Fête du livre du Var de 2019, à ma maman. Je vais donc pouvoir me rendre compte par moi-même de mon choix, qui je l'espère, était bon !

 

Le capuchon du moine d'Ellis Peters : ce livre est le 3ème tome des enquêtes du frère Cadfaël, comme je n'ai pas encore eu l'occasion d'en lire un, j'espère que ce roman me donnera envie de découvrir les autres !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les éditions 5 sens pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de janvier 2021.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions 5 sens)

 

Julien Brun est né et habite Montpellier. Il écrit des nouvelles et des romans. Passionné de littérature hispanique et latino, il passe son temps entre sa fille et sa passion pour l'écriture. Imprégnée d'humanisme, révulsée par les inégalités, sa plume acerbe et sentimentale entrevoit un monde imparfait, mais bercé d'espoirs.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En ce jour de la Sant Jordi, fête des livres et de l'amour en Catalogne, des milliers de personnes se pressent dans les rues de Barcelone. Les destins se croisent, singuliers, tragiques, en quête d'identité... nous suivons neuf d'entre eux, hommes et femmes, tous liés par leur amour de la littérature, mais aussi par un mystérieux personnage en costume gris.

 

La ville même, telle un mère bienveillante, forte de son histoire, éclatante en ce jour de fête se raconte et partage ses sentiments, ses craintes et ses doutes.

 

En l'espace de quelques heures, nous nous attachons à chacun d'entre eux, jusqu'à  ce que le puzzle s'assemble...

 

Ce roman est résolument différent de ce que je lis habituellement. Malgré sa brièveté, 128 pages, il demande une lecture attentive afin d'apprécier chaque paragraphe, chaque personnage rencontré, et de savourer l'écriture en prenant son temps.

 

De par sa structure qui peut déstabiliser, ce livre oblige le lecteur à s'impliquer. Au départ, je pensais que nous allions retrouver chaque personnage plus tard, ce qui peut arriver, mais ce n'est pas systématique.

 

Puis, j'ai accepté de croiser chacun tour à tour, comme lorsque l'on croise des personnes dans la rue et que l'on imagine leur histoire. Ici nous les découvrons avec leur rapport à la vie, à la littérature... puis nous les abandonnons pour passer au suivant.

 

Au final, le personnage principal de ce livre est Barcelone, c'est elle qui ouvre et qui clôt ce roman, et faire ainsi parler cette cité est d'abord inattendu, mais tellement poétique.

 

C'est d'ailleurs cette douce poésie qui émane de chaque chapitre, de ces histoires souvent douloureuses mais qui peuvent aussi être porteuses d'espoir.

 

J'ai aimé ces personnages : Meritxell, Sven, Nuria, Pep, Julieta, Lounis, Neus, Nando et Yona, pénétrer dans leur intimité et dans leurs pensées. L'auteur a également su me donner une folle envie de vivre la Sant Jordi à Barcelone, sa passion pour la littérature hispanique, que je connais mal, transpire et nous emporte.

 

C'est donc une belle découverte que ce roman, qui a su de plus me surprendre jusqu'au bout.

 

Pourquoi lire La vie, un livre entrouvert ?

 

Si vous aimez la littérature, la poésie et si la Sant Jordi vous semble plus adaptée à votre vie que la Saint-Valentin (les femmes reçoivent une rose et les hommes un livre... hmmm on pourrait inverser ??), lisez cet ouvrage.

 

Je vous parie sans hésiter que comme moi, vous aurez envie de sauter dans un avion pour Barcelone, à défaut, ce roman vous servira de passeport pour le voyage !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Voici que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

- Le carnet d'or de Doris Lessing : intriguée par ce livre, surtout par ce titre et n'ayant pas vu que le résumé se trouvait en fait à l'intérieur (ça me déstabilise toujours un peu lorsque les éditions sont plus anciennes, le résumé n'est que très rarement sur le 4ème de couverture), je suis allée voir sur Livraddict ce qui se disait de cet ouvrage Peu de notes et de commentaires, mais je m'aperçois rapidement que l'auteure a été prix Nobel de littérature... et bien, je n'en ai pas tellement (voire pas du tout) à mon actif, alors lançons-nous ! D'autant plus que le sujet est entre autre l'écriture... je ne sais pas pourquoi tout cela m'a un peu fait penser à John Irving dont j'avais beaucoup aimé Le monde selon Garp, ce qui a bien sûr influencé favorablement mon choix.

 

- Une petite ville sans histoire de Greg Iles : encore un auteur que je ne connaissais pas, et apparemment, j'ai raté quelque chose car il a tout de même vendu dans les 10 millions de livres de par le monde. Oups ! cela dit, lorsque je regarde sa bibliographie, pas mal de ses romans n'ont pas encore été traduits en français, ce qui veut dire que si je veux mieux le découvrir, je devrai passer par la VO. En attendant, je vais déjà faire connaissance avec la plume de ce monsieur grâce à ce thriller qui me semble bien intéressant.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Petit tour à la boite à livres et le moins que l'on puisse dire est que le livre que j'ai trouvé n'a rien à voir avec celui que j'ai déposé ! Je vous laisse découvrir cela juste en-dessous.

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Voici ce que j'ai pris :

 

 

- Normandie, Lieux d'inspiration, maisons et jardins d'écrivains de Jérôme Marcadé et Benoît Delplanque : et oui, ma Normandie se rappelle à mon bon souvenir même au Parc de la Méditerranée ! il est rare de trouver des beaux livres dans la boite à livres et là, forcément, il m'était difficile de résister à ce joli clin d'oeil. Si on excepte le fait que le 4ème de couverture est un peu râpé, le livre est en très bon état. Comme parfois j'en dépose qui sont quasi-neufs, je me dis qu'après tout, cet ouvrage peut rejoindre ma petite collection sur ma région d'origine, toujours chère à mon coeur. 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Ayant déjà chroniqué un livre de Tatiana de Rosnay, je vous invite à vous rendre 

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Bruce, plus ours qu'homme, plutôt misogyne et peu agréable est sauvé de la mort par une greffe de coeur.

 

Sa vie, jusqu'alors assez morne, change du tout au tout lorsqu'il se découvre de nouvelles passions et qu'il succombe aux charmes de l'art et de la Toscane.

 

Ce nouveau coeur qui bat en lui semble être la cause de ce renouveau. De nouveaux buts, de nouvelles aspirations... Alors que Bruce apprivoise sa nouvelle personnalité, la découverte de l'identité de son donneur va tout remettre en question...

 

Le sujet de la greffe d'organe, particulièrement lorsqu'il s'agit du coeur, m'intéresse beaucoup. Sur le même sujet, j'ai déjà lu De coeur inconnu de Charlotte Valandrey, et malheureusement, Le coeur d'une autre m'a semblé bien en-dessous.

 

Déjà, le personnage principal m'a juste donné l'impression d'être une caricature. Lorsque nous faisons connaissance avec lui, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est carrément antipathique et ne donne pas du tout envie que l'on s'intéresse à lui.

 

Lorsqu'arrive la greffe, il change profondément, et là aussi, j'ai ressenti une impression de "trop" Puis l'histoire se poursuit, apporte son lot de révélations, de romantisme... et je suis restée totalement en dehors de tout cela.

 

A aucun moment je n'ai véritablement retrouvé l'auteure que j'ai plusieurs fois apprécié avec plaisir. Vers la fin, j'ai mieux aimé l'intrigue mais lorsque j'ai terminé ma lecture, ma première impression a été "Tout ça pour ça ?"

 

J'aurais aimé un traitement plus subtil de ce sujet. Ici, j'ai juste vu une accumulation de lieux communs, peu d'originalité et un sentimentalisme un peu trop poussé.

 

Pourquoi lire Le coeur d'une autre ?

 

A mon avis, ce roman est loin d'être le meilleur de Tatiana de Rosnay. Je ne suis peut-être pas assez "romantique" pour ce genre d'histoire mais malheureusement je n'ai vraiment pas retrouvé le style de Rose ou la justesse des sentiments de Boomerang. Et on est également très loin de Elle s'appelait Sarah.

 

En tout cas, sur le sujet de la greffe cardiaque, on est ici dans une vision que je trouve très idéalisée et peu crédible. N'attendez pas trop de ce livre à ce sujet à mon sens.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Petit tour à la boite à livres dans le week-end, et voici ce que j'ai déposé :

 

 

Voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- Pour quelques milliards et une roupie de Vikas Swarup : ce roman raconte l'histoire d'une vendeuse en électroménager qui se voit offrir un marché assez alléchant... et intriguant. Elle doit accomplir sept épreuves et un riche industriel lui lèguera tout ce qu'il possède. Ne connaissant pas ce livre, je suis allée faire un tour sur Livraddict et après avoir vu quelques avis enthousiastes, je l'ai pris. C'est ensuite que je me suis aperçue que son auteur est celui qui a écrit le livre dont a été tiré Slumdog Millionnaire, un film que j'ai beaucoup aimé. En plus, je n'ai pas encore d'auteur indien à mon actif, donc je suis d'autant plus contente d'avoir trouvé ce livre !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les éditions Grand Angle pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les auteurs ( source : Editions Grand Angle)

 

Séverine Vidal : Après avoir été professeure des écoles, Séverine se consacre à l'écriture à plein temps dès la rentrée 2011. Son premier livre à destination de la jeunesse est paru en mars 2010 aux éditions Talents Hauts. Elle écrit des romans pour adolescents et jeunes adultes ( Sarbacane, Robert Laffont, Nathan ), des albums ( Gallimard, Milan, les Editions des Elephants ) et des BD ( Delcourt, Marabout). Elle anime des ateliers d'écriture ( écoles, collèges, lycées, centres sociaux, centres d'alphabétisation... ). Ses livres sont traduits à l'étranger et sont récompensés par de nombreux prix.

 

Victor L. Pinel : Originaire de Madrid, Victor est passionné de bandes dessinées depuis son plus jeune âge. Il fait ses premières armes à l'ESPID de Madrid où il y suivra une formation artistique. Ses premiers projets professionnels l'orientent rapidement vers des travaux de commande pour le secteur jeunesse, mais également dans le cinéma d'animation comme storyboarder et coloriste. Il dirige son premier court-métrage, Closed, sorti en 2015 et publiera en parallèle Les Petites Marées : Rose, troisième histoire de la collection créée par Séverine Vidal chez Les Enfants rouges. Son style tant délicat qu'épuré lui vient de ses influences multiples. Véritable touche à tout artistique, il s'inspire autant de Takehiko Inoue ( Slam Dunk, ... ) que de Frederik Peeters ( Aâma, ... ). Il arrive en 2020 dans le catalogue Grand Angle avec Puisqu'il faut des hommes sur un scénario de Philippe Pelaez et la collaboration continue puisqu'il revient avec Le Plongeon.

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Yvonne vieillit, comme sa maison, comme son chien... veuve, elle se résout à aller habiter en EHPAD. Elle doit tout réapprendre, de nouvelles habitudes, de nouvelles têtes, et aussi un règlement auquel elle doit se soumettre.

 

Lucide, mais aussi pleine d'humour, Yvonne se bat au quotidien, aidée par son entourage et sa vision de la vie.

 

Je savais que ce sujet allait me toucher, encore plus en ces temps incertains qui isolent davantage les personnes âgées.

 

Mais tout d'abord, j'aimerais parler du dessin. Car c'est vrai, il est rare que l'on voit des seniors dans des BDs ou des romans graphiques. Le trait est vraiment beau, les personnages sont traités avec soin, sans caricature.

 

A ce graphisme, s'ajoute une histoire dont les mots sont choisis avec soin. Yvonne raconte sa tristesse, son mari qui lui manque tant, sa peur d'oublier... mais elle aussi drôle, provocante, et n'aime pas qu'on lui marche sur les pieds.

 

J'ai beaucoup aimé ses réactions, sa volonté. C'est une grand-mère attachante et certaines scènes m'ont émi aux larmes tellement elles étaient touchantes et réalistes.

 

Le plongeon, c'est celui ultime d'Yvonne et de sa bande d'amis. Celui dans la dernière phase de sa vie, celle qui lui semblait la plus désolante mais qui comprend encore de beaux moments. Car jusqu'au bout, on peut être surpris par le destin...

 

Pourquoi lire Le plongeon ?

 

Cette BD est une réelle plongée dans le quotidien de nombreuses personnes âgées. Il est difficile d'imaginer comme ce départ en EHPAD est dur psychologiquement, surtout pour une personne qui n'est diminuée ni physiquement, ni mentalement.

 

Ici rien ne nous est épargné, mais il y a aussi de beaux moments, l'amour est loin d'être absent, ainsi que l'amitié. Ces tranches de vie sont tour à tour amusantes ou poignantes.

 

Honnêtement, vous y perdriez beaucoup à ne pas faire la connaissance d'Yvonne et compagnie, alors qu'attendez-vous ? Jetez-vous à l'eau !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Voici ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson : Je me rappelle avoir été fascinée par chaque apparition de Jean d'Ormesson. Il me fait un peu le même effet que Sylvain Tesson, c'est quelqu'un que j'aurais pu écouter pendant des heures. Ces yeux bleus, ce sourire, cette érudition... mais pour le moment, je n'ai pas encore franchi le pas de lire ces écrits de ce grand monsieur. J'ai bien un autre livre de lui dans ma PAL, mais il attend son tour ( Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit ). Dans un tout autre genre que Murakami, D'Ormesson m'impressionne, mais en même temps, j'ai hâte de le découvrir.

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