Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

racontemoilalecture.over-blog.com

Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Hors d'Atteinte pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique de septembre 2022.

 

Un mot sur l'auteure

 

Née d'un père réfugié issu d'une minorité musulmane du Viêt Nam et d'une mère lorraine du milieu ouvrier, Emilie Tôn navigue entre différents univers sociaux, économiques et culturels. Après avoir étudié à Sciences Po Paris, elle a été journaliste pendant dix ans, notamment au service "société" de L'Express. Elle a consacré ces dernières années à la réalisation documentaire et à la littérature, supports qu'elle met notamment au profit de ses engagements contre les violences faites aux femmes et le racisme.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Emilie Tôn déroule l'histoire de son père, Liêm. Déraciné, trimbalé par la vie, confronté à un destin qu'il n'a jamais vraiment choisi.

 

Liêm est un Cham, une minorité musulmane du Viêt Nam. Sa vie est une succession d'épreuves, ses choix, toujours contrariés par l'Histoire. Sa fille met en parallèle ses expériences, ses souvenirs, nous offrant deux voix pour un récit aussi dur qu'émouvant.

 

Il m'a rarement été aussi difficile de lire un roman choisi dans une masse critique, je n'avais jamais pris conscience réellement du destin de ceux que l'on appelait dans mon enfance les "boat people". Liêm n'en est pas un, son voyage est différent, mais quels déchirements il doit affronter, que de déracinements successifs, que d'épreuves dans une seule vie.

 

La partie qui raconte son départ du Viêt Nam est d'une dureté insoutenable, c'est là que réellement, tous les rêves de Liêm s'effondrent. Les camps de réfugiés, l'injustice qui poursuit sa famille, et toujours, depuis son enfance, le caractère indomptable de Liêm. Cette rage brute en lui, rage d'avoir été forcé d'abandonner une carrière de footballeur, rage de devoir se prendre sans cesse des coups par une vie qui le malmène sans répit.

 

Tant d'années de combat pour arriver dans un pays qu'il n'a pas choisi, en espérant encore qu'un jour, il pourra retrouver le sien.

 

Tant d'incompréhensions de la part de ces français qui ne le voient jamais tel qu'il est vraiment, un homme qui lutte sans arrêt, et par-dessus tout, un homme digne et qui mérite le respect.

 

Sous toute cette colère, Liêm cache un grand coeur, alors il donnera tout pour que ses filles puissent avoir le choix, pour qu'elles aient le droit de réaliser leurs rêves.

 

Grâce à ce roman, âpre témoignage d'un destin douloureux, l'auteure rend un vibrant hommage à son père, mais aussi à des milliers de personnes qui ont été contraintes de quitter leurs racines pour un ailleurs qui ne sera jamais vraiment leur foyer.

 

Pourquoi lire Des rêves d'or et d'acier ?

 

Ce récit poignant nous aide à replacer dans leur contexte nos petits problèmes quotidiens. Malgré nos soucis, combien d'entre nous ont eu à affronter un exil aussi douloureux ?

 

Emilie Tôn partage cette histoire avec nous sans rien cacher, sans glorifier son père, mais bien sûr, nous ne pouvons que l'admirer, car ses failles sont ce qu'il a de plus humain, et aussi ce qui en fait quelqu'un d'exceptionnel.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Jeunesse

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Kate Saunders, née en 1960, est une auteure, actrice et journaliste anglaise. Fille de l'avocat Basil Saunders et de son épouse journaliste Betty (née Smith), Kate Saunders a travaillé pour des journaux et magazines au Royaume-Uni, dont les plus importants sont The Sunday Times, The Sunday Express, The Daily Telegraph, She Magazine et Cosmopolitan. Elle a également été une contributrice régulière à la radio et à la télévision, avec des apparitions sur la BBC Radio 4. Elle a également écrit plusieurs livres pour enfants et pour adultes.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Tacha, une petite fille plutôt maladroite et qui peine à se faire des amis, se trouve par hasard en possession d'une pierre qui a le pouvoir de la transformer en chatte.

 

Elle découvre alors que son propre félin est un général et qu'une guerre risque d'arriver entre les Entrechats et les Chats-Puants. Ceux-ci auraient volé la Sardine Sacrée, et les Entrechats sont prêts à tout pour récupérer leur précieuse relique.

 

Lorsque je suis tombée sur ce roman dans une boite à livres pendants les vacances d'été, je n'ai pas su résister à l'appel d'un roman jeunesse qui me semblait délirant, à l'image de son titre.

 

Je dois dire que je ne regrette pas du tout ce choix, en effet, Tacha est aussi empotée qu'attachante, et suivre sa découverte du monde des chats est un régal. J'ai adoré la description de sa famille, entre son père archéologue et fantaisiste, et sa mère organisée et terre à terre. Tacha est peu sure d'elle, plutôt ronde, peu encline à se faire des amies, car peu douée pour s'exprimer. Bref, ses journées ne sont pas forcément formidables, en plus sa mère la force à prendre des cours de danse alors qu'elle déteste ça.

 

Autant dire que lorsqu'elle découvre qu'elle peut devenir un chat, passés les premiers moments de surprise, elle découvre un univers incroyable et elle commence à prendre confiance en elle.

 

La progression de l'intrigue est très agréable à suivre, l'auteure n'a pas négligé de nous décrire en détail la civilisation des félins et les enjeux qui les animent. Tacha garde sa part humaine de raisonnement en se transformant et il est vraiment amusant de la voir réagir comme un animal et d'être elle-même parfois dégoûtée par son propre comportement.

 

De même, voir les chats perçus par les humains et par leurs congénères est assez réjouissant, car parfois leur caractère est totalement opposé dans les deux "mondes".

 

J'ai vraiment aimé cette lecture jeunesse qui m'a enchantée en tant qu'adulte, et qui aurait également plu à la petite lectrice que j'étais.

 

C'est un livre où tout trouve son explication, où on rencontre également des thèmes comme le divorce, les disputes des parents (ce qui n'est pas toujours évoqué avec justesse dans la littérature jeunesse), la difficulté d'être à part lorsqu'on est enfant, le deuil d'un animal... Derrière une histoire amusante et prenante, il y a une vraie réflexion, c'est donc un roman jeunesse très réussi et intelligent.

 

Pourquoi lire La bataille de la sardine sacrée ?

 

Si vous aimez les chats, l'Egypte et la magie, vous cochez déjà pas mal de cases pour apprécier cette histoire.

 

Et honnêtement, s'il y a marqué 10-12 ans sur la couverture, vous n'enfreindrez aucune loi en vous éclatant avec ce livre jeunesse... il n'y a pas de mal à se faire du bien !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #BD, #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions Delcourt pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les auteurs

 

Scénario : Aurélien Ducoudray (source : Editions Delcourt)

 

Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans l'Indre. Titulaire d’un bac économie et d’une licence d’anglais ratée, Aurélien Ducoudray a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision. On lui doit de nombreux documentaires, notamment aux Editions Futuropolis : Championzé, Young et Mobutu dans l'espace, avec Eddy Vaccaro, Békame, avec Jeff Pourquié, La Faute aux chinois, avec François Ravard et Clichés de Bosnie avec François Ravard ou encore The Grocery chez Ankama. Il travaille avec Mélanie Allag sur L'anniversaire de Kim Jong-il chez Delcourt en 2016, puis sur Le Repas des hyènes en 2021 également chez Delcourt. 

 

Dessin et couleur : Nicolas Dumontheuil (source : Bédéthèque)

 

Nicolas Dumontheuil est né en 1967. Il vit à Bordeaux. En 1993, paraît son premier album, L'Enclave (Dargaud). En 1995, il crée l'événement avec Qui a tué l'idiot ? , qui reçut le Prix du Festival de Sierre 95, ainsi que l'Alph-Art du Meilleur Album à Angoulême et le Prix René Goscinny. 1999 : Malentendu (Casterman). 2001 : Première collaboration avec une scénariste, Éliane Angéli pour Le singe et la sirène, suivi en 2003 par Le singe et la dame blanche (Casterman) 2003/2004 : La femme floue, deux tomes parus (Casterman). 2005 : Le roi cassé (Casterman). En janvier 2007, Nicolas Dumontheuil arrive aux Éditions Futuropolis pour publier sa trilogie Bigfoot, adaptation libre du livre de Richard Brautigan, Le monstre des Hawkline. En 2009 et 2010, sont parus les 2 premiers Tomes du Landais Volant chez le même éditeur. En 2016, chez Futuropolis, l'auteur donne un album : "La forêt des renards pendus" d'après Arto Paasilinna. 

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le comte François de Dardille est sommé par sa femme de se soumettre à l'épreuve du Congrès. En effet, il n'arrive pas à remplir son devoir conjugal, et doit donc, devant témoin, honorer Amélie, sinon, leur divorce sera prononcé.

 

Horrifié par cette perspective, il appelle à l'aide son ami le marquis, qui va tout faire pour l'aider dans cette difficile épreuve.

 

Il faut bien le dire, lorsque Babélio m'a proposé de recevoir cette BD, j'ai été intriguée par l'histoire et surtout, la façon dont elle serait traitée. En recevant le livre, j'ai pu constater dès le prologue, le ton très polisson, normal vu le sujet. A ne pas mettre entre toutes les mains !

 

En tout cas, j'ai aimé le ton employé, les dialogues m'ont fait penser à du Molière, et Le Marquis est un personnage haut en couleurs. Le comte de Dardille, quant à lui est un homme totalement perdu, il est un militaire en retraite, féru de petits soldats qu'il fabrique lui-même, et bien peu au fait de ce qui plait aux femmes.

 

La tache du marquis est donc particulièrement ardue, et plus l'épreuve approche, plus elle semble insurmontable.

 

Si j'ai apprécié les dialogues, le dessin ne m'a pas toujours convaincu, j'ai souvent été gênée par les bouches des personnages. Par contre, j'ai beaucoup aimé les décors.

 

Cet album, sous des dehors légers est aussi une critique d'une pratique qui a réellement existé pendant environ 100 ans en France. La conclusion est très bien trouvée, drôle et coquine, comme le reste de cette histoire.

 

Pourquoi lire L'impudence des chiens ?

 

Même si c'est un fragment méconnu, après tout, Le congrès fait partie de l'histoire de France, et à travers cette BD, nous en apprenons beaucoup sur cette pratique.

 

Sous des aspects frivoles, le désir, l'amour, la libido, sont évoqués et il est vraiment agréable de lire sur ces sujets de manière décomplexée, laissez-vous tenter !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteure

 

Bien que Karine Giébel soit née à La Seyne-Sur-Mer, donc juste à côté de chez moi, ce roman est le premier que je lis d'elle. En effet, j'ai toujours un peu de mal à me motiver pour lire des auteurs qui fonctionnent bien, car je pense qu'ils ont moins besoin de moi. Ce qui est dans un sens un peu ridicule car mon modeste blog ne permet malheureusement pas aux écrivains moins connus de décoller réellement.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors qu'elle fait un jogging, Maud est sauvagement attaquée. Heureusement pour elle, un jeune homme, Luc, la sauve d'une mort certaine.

 

Le père de Maud, un chirurgien réputé, va ensuite engager Luc pour protéger sa fille. L'homme refuse de mêler la police à sa vie et Luc se rend bien vite compte que la villa luxueuse cache de nombreux secrets.

 

La tension monte, les esprits s'échauffent, la chaleur écrasante du Sud ajoute à la lourdeur et c'est l'escalade...

 

Tout d'abord, je n'ai pas vu passer les 566 pages de ce roman. Les chapitres ont rarement la même longueur, ce qui ne nuit pas à la dynamique de l'histoire.

 

Au fur et à mesure de l'intrigue, la tension grandit, les personnages se dévoilent, et leurs failles sont nombreuses.

 

Luc et le professeur Reynier s'affrontent, font équipe, parfois même se lient d'amitié. Leur relation est un point fort du roman.

 

On devine également un père qui aime trop sa fille, à la limite d'un inceste, c'est un homme qui inspire au lecteur du dégoût plus que de la pitié.

 

Même si Maud a vécu de terribles épreuves, sa façon d'agir avec Luc est celle d'une adolescente, bien plus que d'une adulte. Elle est toujours au bord d'un gouffre, prisonnière d'une culpabilité qui la ronge et qui l'empêche d'avancer.

 

Les autres personnages, Charlotte, la femme du professeur Reynier et Amanda, l'employée de maison, entre autre, ne sont pas négligés et on regrette même de ne pas mieux en connaitre certains.

 

Du côté de l'intrigue, j'ai apprécié la tension grandissante, même si certaines ficelles sont un peu grosses, particulièrement sur la fin. 

 

Dans la chaleur de cet été, cela collait parfaitement et cette histoire m'a laissé une impression de moiteur, d'atmosphère poisseuse. Ce fut une lecture agréable, qui m'a donné envie de retrouver cette auteure.

 

Pourquoi lire De force ?

 

Si vous désirez prolonger les températures élevées de vos vacances, De force vous immergera dans une magnifique villa. Attention, même si l'environnement est agréable, vous risquez gros, le danger n'est pas loin !

 

C'est un bon thriller, qui ne demande qu'à être dévoré.

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Et voici le retour de la boite à livres après quelques semaines d'absence.

 

Ci-dessous le livre que j'ai déposé ce jour (chronique à venir très bientôt), celui-ci retourne là où je l'avais trouvé pour que quelqu'un d'autre profite de cette lecture.

 

 

Et voilà ce que j'ai trouvé :

 

 

- La nuit du Sérail de Michel de Grèce : aujourd'hui, j'étais assez hésitante à la boite à livres car il y avait des choses très variées, dont pas mal d'ouvrages de la bibliothèque verte ou rose, et aussi d'autres que je ne connaissais pas du tout (j'aime beaucoup la littérature jeunesse également), mais finalement après quelques hésitations, j'ai choisi le sujet le plus "sérieux". Je me suis donc tournée ce roman historique qui raconte de façon romancée la vie d'Aimée Dubuc de Riverie, cousine de la future impératrice Joséphine qui selon la légende suivant un enlèvement par des pirates, aurait fini par devenir grande Sultane. Ne connaissant ni cet auteur, ni cette histoire, j'ai eu envie d'en apprendre plus à ce sujet.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Un mot sur l'auteur

 

Ma "relation" avec Marc Levy est compliquée, aussi je dois mettre à jour ce sujet. En effet, je m'étais "réconciliée" avec cet auteur grâce à L'horizon à l'envers. Ayant eu l'occasion de trouver certain de ses romans dans des boites à livres, je me suis lancée. Cependant, cette critique me fait penser que je dois de nouveau mettre en pause ce romancier quelques temps...

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

C'est l'histoire d'un enfant qui s'aperçoit qu'il peut voler les ombres des autres et connaitre leurs secrets, leurs pensées les plus intimes.

 

C'est l'histoire d'un enfant qui grandit, et qui essaie de devenir adulte, d'oublier ce "pouvoir" qu'il ne maitrise pas.

 

C'est l'histoire d'un enfant qui doit se retrouver, sous peine de tout perdre.

 

Il est difficile pour moi de parler de ce livre, car je l'ai terminé en étant déçue par ce qui aurait pu être une très belle histoire. En effet comme beaucoup de lecteurs, autant j'ai apprécié la première partie parlant de l'enfance du narrateur, autant ensuite, il n'est plus tellement question de vol d'ombre. Au final, on se retrouve dans une histoire plutôt classique (et un brin déprimante honnêtement). Il y a 2-3 événements liés aux ombres, cependant c'est presque anecdotique.

 

Autre point qui m'a dérangé en plus du fait de ne jamais connaitre le prénom du voleur d'ombres ni d'avoir une quelconque idée de lieu (on nous parle juste de petite ou de grande ville, de station balnéaire, que de flou...), j'ai eu l'impression au départ de retrouver exactement le même ton que dans Les enfants de la liberté. OK, c'est le même auteur, mais entre une histoire totalement inventée et une autre tirée de faits réels, j'espérais (naïvement ?) une différence de traitement. Que nenni, et en plus le personnage principal est assez plat, sans compter que j'ai eu l'impression de retrouver un copier/coller du trio de personnages de L'horizon à l'envers (oui je sais, ce livre est plus récent, mais je l'ai lu avant). En gros, j'ai eu l'impression que Marc Levy m'avait servi du réchauffé, et je n'ai pas trop aimé ça.

 

De plus, la fin est loin d'être inoubliable, peu crédible, bref, une déception.

 

Pourquoi lire Le voleur d'ombres ?

 

Pour une lecture d'été légère sans prise de tête, OK. Dommage que l'idée de base ne soit pas mieux exploitée. Je reste sur l'avis que Et si c'était vrai... reste une valeur sure de l'auteur, et Les enfants de la liberté, un beau travail de mémoire. Essayez ce roman pour voir, si le coeur vous en dit.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Ce petit article récurrent vous permet de connaitre les 5 prochains livres qui se trouvent dans ma PAL (Pile A Lire). Celle-ci regroupe à présent tous les livres que j'achète (neuf ou occasion) ou que l'on m'offre. Ceux que que je trouve dans la boite à livres sont à présent dans une PAL parallèle (et oui...). Je lis donc en permanence 2 livres : un issu de ma PAL "classique" et un issu de ma PAL "boite à livres". Parfois, un 3ème qui vient d'une masse critique Babélio s'ajoute.

 

 

- Le cercle de Bernard Minier

 

Pour être totalement honnête, j'ai commencé Une putain d'histoire du même auteur il y a quelques temps (mis en pause pour le moment) et j'avais vu Glacé en série. Apparemment, je n'aurais pas fait le bon choix en commençant avec un roman où Martin Servaz n'apparait pas, je verrai bien après l'avoir terminé, et surtout en attaquant Le cercle. A suivre !

 

 

Que ta chute soit lente de Peter James

 

Encore un auteur que j'ai envie de découvrir, vraiment, les boites à livres m'aident à élargir mes champs de lecture ! il me reste juste à accélérer mon rythme de lecture pour rattraper mon immense retard...

 

 

- Ce que savait le chat de Martha Grimes

 

J'ai lu un seul roman de Martha Grimes jusqu'ici et j'avoue que ce n'était pas vraiment un coup de coeur, il s'agissait également d'une enquête de Richard Jury. J'avais aimé l'idée globale mais pas vraiment l'intrigue, j'espère que ce livre me plaira plus.

 

 

- Meurtre au café de l'Arbre Sec de Michèle Barrière

 

Je me rappelle avoir été séduite par l'idée de ce roman qui mélange cuisine et histoire, il semblerait que j'ai choisi un des plus faibles de l'auteure, mais je vais tout de même me faire ma propre opinion !

 

 

- Meurtre à la villa Torrini de Magdalen Nabb

 

Un meurtre dans la belle ville de Florence, et hop encore un livre qui est tombé dans mon escarcelle ! je ne connais pas du tout cette auteure, ce sera donc une totale découverte pour moi !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Drame

Un mot sur l'auteur (source : Babelio)

 

Né dans l'Illinois, Ryan Gattis a grandi dans le Colorado.

 

Graffeur à ses heures perdues, c'est un romancier américain qui vit à Los Angeles.

 

Cofondateur de la société d'édition Black Hill Press, il est également intervenant à la Chapman University de Californie du Sud et membre du collectif d'arts urbains UGLAR.

 

En 2015, il sort "Six jours" qui dépeint la fresque des émeutes de 1992 qui mirent L.A. à feu et à sang.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense
 

Los Angeles, avril 1992, l'acquittement des policiers qui avaient passé à tabac Rodney King déclenche six jour d'émeutes.

 

Durant cette période, c'est la loi de la rue qui domine, oeil pour oeil, dent pour dent, tout est permis, aussi bien pour les gangs que pour la police.

 

A travers 17 personnes, membres de gangs, infirmière, pompier, junkie... ces six jours nous sont contés. Entre violence, règlements de compte et parcelles d'espoir, c'est un Los Angeles brut qui nous livre son histoire.

 

Ce roman est un tour de force, comment ne pas saluer le talent de Ryan Gattis qui réussit à faire vivre 17 narrateurs différents, tout en étant totalement crédible ?

 

Chacune de ces histoires, chacun de ces personnages, tout est ciselé, pensé, maitrisé. On passe de l'un à l'autre sans jamais se lasser. Les liens viennent naturellement. Ils sont membres du même gang, ou alors ils sont allés à la même école, parfois ils sont "juste" quelqu'un qui habite dans un quartier chaud. Pas né au bon endroit, qui voudrait s'en sortir. Parfois, le gang a remplacé la famille, parfois il a même sauvé quelqu'un... En fait, Ryan Gattis, via ce procédé de roman choral, nous fait voir tous les points de vue, sans aucun jugement. Chaque témoignage est un constat, on peut comprendre les motivations d'un membre de gang, on peut être écoeuré par la décision d'un policier, partager la colère d'un pompier. Souhaiter également qu'un jeune puisse se sortir d'un quartier qui le condamne à une vie qu'il n'a pas choisi.

 

Ces six jours d'émeutes datent de 1992 et Ryan Gattis faisait dire à un de ses personnages :

 

"Si L.A. meurt un jour, si les gens abandonnent tout et foutent le camp, sculpte ça sur sa putain de tombe...

 

L.A. a la mémoire courte, putain. L.A. retient jamais la leçon.

 

Et c'est ça qui va tuer la ville. Tu verras. Y aura d'autres émeutes raciales en 2022. Ou avant.

 

Je sais pas."

 

Juin 2020, George Floyd est mort le 25 mai et des manifestations ont lieu dans tout le pays, y compris à Los Angeles. Si aucun mort n'est à déplorer à L.A. contrairement à 1992, on ne peut que constater que les choses ne changent malheureusement pas, 30 ans plus tard.

 

Ce que nous raconte Ryan Gattis, c'est l'histoire d'une ville, d'un pays, de citoyens qui sont pris dans un système implacable. C'est violent, c'est impitoyable, c'est la réalité, le revers de la médaille d'une rêve américain, pas si reluisant que ça.

 

Une lecture coup de poing, nécessaire et qui vous laisse sonné.

 

Pourquoi lire Six jours ?

 

Remarquablement documenté, ce roman est comme une fenêtre ouverte sur le passé. C'est dense, mais vraiment, ça en vaut le coup. Je ne me rappelais pas de l'histoire de Rodney King, ce livre l'a gravée dans ma tête.

 

A lire, à dévorer, à ne pas oublier.

 

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Lecteurs.com)

 

Née en 1969 à Bruxelles, Barbara Abel une auteure belge de romans policiers. À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre L'esquimau qui jardinait.

 

En 2002, son premier roman, L'Instinct maternel, lui vaut de recevoir le Prix Cognac avant d'être sélectionnée par le jury du Prix du Roman d'Aventure pour Un bel âge pour mourir, récemment adapté à la télévision avec Emilie Dequenne et Marie-France Pisier dans les rôles principaux. S'ensuivent Duelle, La Mort en écho, Illustre Inconnu, Le Bonheur sur ordonnance et La Brûlure du chocolat. Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.

Barbara Abel vit à Bruxelles.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Lors d'une sortie scolaire, la petite Emma disparait. Bien qu'elle ait été retrouvée saine et sauve, son institutrice, elle, ne refait pas surface.

 

A-t-elle fui ses responsabilités ? La petite fille en sait-elle plus que le peu qu'elle veut bien révéler ?

 

Autour d'Emma, les tensions grandissent, et la vérité s'éloigne de plus en plus...

 

J'entends parler de Barbara Abel depuis quelques années, aussi j'étais assez impatiente de découvrir sa plume.

 

Malheureusement, je n'ai pas été séduite par ce roman. Peut-être suis-je à présent trop habituée aux thrillers car celui-ci ne m'a pas convaincue et j'ai assez vite deviné certains éléments.

 

A la fin de ce livre, un fait m'a particulièrement interpellé : aucun des protagonistes n'a attiré ma sympathie. Mylène, l'institutrice, est assez détestable, et d'ailleurs, on se demande même pourquoi elle a choisi cette profession. Rien chez elle n'a éveillé ma pitié, ou si peu.

 

La mère d'Emma, Camille, m'a fait soupirer, que de mièvrerie, de réactions poussées à l'extrême et de naïveté...

 

Quant à Emma, j'ai été assez déçue car au final, son personnage n'est pas vraiment développé. En fait, alors que c'est un roman assez conséquent, 430 pages en grand format, j'ai eu l'impression que beaucoup de choses étaient effleurées. Certes, la recherche sur le diabète est étoffée par exemple, mais côté psychologie, il y a peu de niveaux de gris. J'aurais aimé que certains personnages secondaires soient plus approfondis, gagnent en épaisseur, et aussi avoir le réel point de vue d'Emma car cela reste un mystère, ce que je trouve très décevant.

 

Je suis restée assez frustrée par cette lecture, même l'épilogue ne m'a pas convaincue malheureusement.

 

Pourquoi lire Je sais pas ?

 

Pour une lecture d'été par trop prise de tête, ce roman est parfait. J'ai été surprise à quelque reprises malgré tout, cependant, ce n'est apparemment par le bon livre pour découvrir cette auteure, vous êtes prévenu !

 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

J'ai la chance, même en vacances, d'avoir des boites à livres près de mes points de chute. Aujourd'hui c'est sous le soleil assez écrasant de Bretagne (si si, cette phrase est possible, la preuve !) que j'ai fait mon petit tour.

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- La bataille de la sardine sacrée de Kate Saunders : le titre m'a bien sûr semblé assez délirant et je ne connaissais pas du tout ce livre jeunesse. Convaincue par des avis plus que positifs sur Livraddict, je vais tenter de le lire pendant mon séjour breton et de le reposer avant de partir. En tout cas le résumé, la couverture... bref, l'ensemble me semble très prometteur et je pense que je vais passer un bon moment !

 

- Nous construirons une ère nouvelle de Renate Finckh : le thème de ce livre est beaucoup plus dur puisqu'il s'agit de l'histoire d'une jeune fille qui grandit en Allemagne et qui est totalement séduite par le nazisme. Je considère L'Ecole des loisirs comme une maison d'édition pour la jeunesse qui publie avec beaucoup d'intelligence et de discernement, sans prendre les enfants pour des idiots. Je sais que cette lecture sera certainement difficile, cependant, ce point de vue étant rare (car oui, Hitler n'était pas suivi que par des militaires... mais bien aussi par de nombreux individus faisant partie du peuple), il faut également le connaître.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>