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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Manga

 

 

Je suis tombée sur le premier tome de ce manga totalement par hasard au détour d'un rayon. Lorsque je l'ai feuilleté, j'ai aimé le dessin, le résumé m'a plu, et comme il était indiqué que la série ne comprenait que 5 tomes, je me suis lancée.

 

Tout au long de cette petite saga, nous suivons l'histoire autobographique d'Akiko, et particulièrement de sa relation (mentor/élève) avec son professeur de dessin, M. Hidaka.

 

 

La mangaka qui a écrit "Trait pour trait" revient sur sa jeunesse en tant qu'étudiante avec beaucoup de lucidité et sans concession envers son comportement de l'époque.

 

Au départ, M. Hidaka nous apparait comme quelqu'un de très dur (il frappe tout de même ses élèves avec de gros morceaux de bambou !), j'ai souvent lu que sa personnalité dérangeait certains lecteurs. Pour ma part, même si je le trouve bien sûr "fou" par moments, au fur et à mesure des tomes, sa détermination à voir ses élèves réussir, le fait qu'il ne lâche jamais Akiko, même lorsque celle-ci ne fait que pas d'efforts dans ses études, tout ceci le rend attachant.

 

 

En plus de nous faire partager ses jeunes années, Akiko nous dévoile également beaucoup de choses sur le métier de mangaka et les difficultés qu'il comporte (délais à tenir, étapes de préparation...)

 

En fait, Trait pour trait est à la fois une autobiographie, un hommage émouvant, mais aussi parfois très drôle, d'une élève à son professeur et une histoire qui nous aide à comprendre le chemin à parcourir pour exercer le métier rêvé.

 

C'est une série de mangas très bavarde, il y a beaucoup à lire et j'étais triste de la terminer. Akiko et M. Hidaka sont vraiment des personnages attachants , que l'on aime avec leurs défauts et leurs qualités.

 

 

Je salue vraiment le travail de cette mangaka car elle ne s'épargne pas et ne cherche pas à donner d'elle une image parfaite. Et lorsque l'on lit ce qu'elle pense de son attitude parfois égoïste de jeune adulte, on ne peut que se rappeler de nos propres erreurs à cet âge...

 

Trait pour trait est en tout cas une belle série, remplie de jolis moments, et aussi d'humour et d'émotion. Lorsque j'y repense, c'est la voix de M. Hidaka qu'il me semble entendre et il ne dit qu'une chose : "Dessine !"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier, #Historique

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont et mort le 19 février 2016 à Milan, est un universitaire, érudit et écrivain italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l'esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses oeuvres romanesques.

 

Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l'Ecole supérieure des sciences humaines à l'université de Bologne, il en était professeur émérite depuis 2008.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En l'an 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné par son secrétaire Adso de Melk, arrive dans une abbaye située entre Provence et Ligurie.

 

Pris dans les luttes de pouvoir provoquées par le pape Jean XXII et l'Empereur Louis IV du Saint-Empire, Guillaume est prié par l'Abbé de faire la lumière sur la mort suspecte d'un moine.

 

Débutent alors sept jours d'enquête, de mystères, de morts et de débats de haute volée.

 

Sept jours pour trouver la vérité, ou pour sombrer dans la folie.

 

Le nom de la rose fait partie des romans qui m'intimident, ou plutôt faisait partie puisque j'ai dépassé mes craintes le concernant et que je l'ai enfin lu !

 

Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de ne pas avoir quitté Sherlock Holmes (j'avais lu un recueil de nouvelles de ses aventures juste avant), puisque Guillaume s'est lancé dans une série de déductions dignes du grand détective londonien.

 

Passée cette entrée en matière plutôt rassurante, lorsque Guillaume et Adso entrent dans le vif du sujet, les difficultés sont arrivées.

 

Peut-être est-ce parce que j'ai lu une édition des années 1980, mais il est difficile d'apprécier pleinement une lecture si des passages en latin (parfois des paragraphes entiers !) ne sont pas traduits...

 

De plus, les joutes verbales et le contexte historique rendent parfois la compréhension des faits et les enjeux ardus.

 

Si on excepte (et accepte) ces désagréments, il reste une histoire très bien pensée, avec des réflexions très intéressantes sur le rire (qui est une composante importante de l'intrigue), et une érudition incontestable de l'auteur qui nous plonge pleinement au Moyen-Age en en rendant parfaitement la complexité, notamment sur les questions de religion. Certes, l'enquête est le fil rouge du roman, mais Le nom de la rose n'est pas que cela, c'est aussi un "instantané" d'une époque trouble et qui montre combien chacun devait composer avec des avis opposés tout en suivant sa voie.

 

Pourquoi lire Le nom de la rose ?

 

Je dois être honnête, ce livre demande une concentration particulière, on ne peut pas le prendre juste pour cinq minutes. En venir à bout est un challenge, mais cela en vaut la peine. J'espère toutefois que les éditions récentes contiennent des notes, sinon cela engendre forcément de la frustration (notamment sur la toute dernières phrase du livre... merci Internet ! sinon je n'aurais pas pu la comprendre).

 

Cependant, si vous aimez Sherlock Holmes et le Moyen-Age, suivez Guillaume et Adso, vous ne le regretterez pas !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Et voici le premier rendez-vous de l'année de la boite à livres !

 

Voici ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- Le fil des souvenirs de Victoria Hislop : Je n'ai pas encore lu L'île des oubliés de la même auteure, mais j'avoue que comme je ne vois que des louanges sur elle et que je connais mal l'histoire de la Grèce, j'espère bien combler mes lacunes grâce à ce roman.

 

- Du haut de Portissol de Nigel van Vooren : Pour le coup, on ne peut pas faire plus proche comme littérature régionale car Portissol est un quartier de Sanary. A travers ce roman, je vais donc en apprendre sur l'histoire de notre ville voisine, notamment pendant la seconde guerre mondiale. Je suis très curieuse d'en savoir plus !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Comics

Un mot sur les auteurs (source : Editions Michel Lafon)

 

Rudy Gobert : Natif de Saint-Quentin et formé au club de basket de Cholet, Rudy Gobert s'est imposé comme l'un des joueurs majeurs des Utah Jazz de Salt Lake City où il joue depuis son arrivée en NBA en 2013. A l'issue de la saison 2017-2018, il est élu meilleur joueur défensif de l'année. Un exploit qu'il récidive à deux reprises, en plus d'être appelé à jouer parmi les All-Stars. Il est également l'un des piliers de l'équipe de France. Il a participé aux coupes du monde 2014 et 2019 ainsi qu'au championnat d'Europe 2015 où, lors des trois compétitions, la France a obtenu la troisième place. Il a remporté la médaille d'argent aux jeux Olympiques de Tokyo en 2021.

 

Bash est le premier comics qu'il co-écrit, avec la volonté de transmettre les valeurs de courage et d'abnégation qui lui sont chères.

 

Vince Serrano : Le dessinateur philippin Vince Serrano est un passionné de basket. Il a collaboré à des campagnes de communication pour Adidas et les Kings de Sacramento, réalisé les visuels de l'album Rich Shooter du rappeur Young Nudy, avant de se tourner vers l'univers du jeu vidéo. Bash est son premier comics.

 

Hellef Bay : Amoureux du sport et des comics, Hellef Bay est un ancien journaliste sportif et un scénariste de bandes dessinées expérimenté. Il cosigne le scénario de Bash, qui lui permet enfin de joindre deux de ses passions.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le jeune Rudy ne vit que pour le Bash, un basket futuriste aux règles sans pitié. Même s'il vit dans les bidonvilles de Nevilia, il le sait, il le sent, il sera un grand joueur !

 

Le jeune homme est bien loin de se douter que sa passion risque de l'entrainer sur des sentiers dangereux... et que ses origines pourraient bien lui être fatales.

 

Tout d'abord, comme nous avons affaire à un comics, je tiens à parler du style de dessin. Personnellement, j'ai beaucoup aimé les couleurs, les graphismes, la mise en page. Il y a beaucoup de dialogues, mais sur certaines planches, on peut vraiment admirer le dessin. Les coloris accompagnent bien l'histoire et servent très bien le côté futuriste.

 

Côté scénario, je craignais honnêtement quelque chose de beaucoup plus enfantin. J'ai été agréablement surprise par le scénario qui sans être révolutionnaire, contient des éléments très intéressants. Dès le début, on est totalement plongé dans l'ambiance de la finale du Bash. Le déroulement de la partie, qui donc nous apprend les règles particulières de ce sport, est dynamique. Tout le reste de l'intrigue est fluide. Les allers-retours entre Rudy et sa bande et les "méchants" sont équilibrés.

 

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce comics, seul regret, j'aurais aimé avoir le tome 3 sous la main pour connaitre la suite de l'histoire !

 

Pourquoi lire Bash ?

 

Faut-il aimer le basket pour lire Bash ? Peut-être, mais même sans être une experte de ce sport, j'ai surtout accroché  l'intrigue et au dessin.

 

Je suis plus de la génération Michaël Jordan ou Richard Dacoury (si le deuxième nom ne vous évoque rien, vous êtes trop jeune !), mais franchement cela m'a aussi donné envie de m'intéresser à Rudy Gobert. Je m'égare, lisez ce comics et faites-vous votre propre opinion, de mon côté je vais guetter la sortie du tome 2 !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Ce petit article récurrent vous permet de connaitre les 5 prochains livres qui se trouvent dans ma PAL (Pile A Lire). Celle-ci regroupe à présent tous les livres que j'achète (neuf ou occasion) ou que l'on m'offre. Ceux que que je trouve dans la boite à livres sont à présent dans une PAL parallèle (et oui...). Je lis donc en permanence 2 livres : un issu de ma PAL "classique" et un issu de ma PAL "boite à livres". Parfois, un 3ème qui vient d'une masse critique Babélio s'ajoute

 

 

 

- Les déferlantes de Claudie Gallay

 

La première fois que quelqu'un m'a parlé de ce livre, c'était ma professeure d'anglais en entreprise ! elle l'avait adoré, aussi, quand je l'ai trouvé, je n'ai pas hésité longtemps. La couverture est en tout cas magnifique et je sens que c'est le genre d'histoire que je vais aimer.

 

 

- Je sais pas de Barbara Abel

 

Ce roman m'a été offert par mes parents il y a quelques années, je ne connais pas du tout cette auteure et la couverture m'intrigue ainsi que le résumé du livre... j'ai hâte !!

 

 

Le voleur d'ombres de Marc Levy

 

Encore un roman de Marc Levy trouvé dans les kiosques à livres de Saint-Cyr-Sur-Mer (je suis en train de lire Les enfants de la liberté), en espérant que je ne serai pas déçue !

 

 

- Le cercle de Bernard Minier

 

Pour être totalement honnête, j'ai commencé Une putain d'histoire du même auteur il y a quelques semaines et j'avais vu Glacé en série. Apparemment, je n'aurais pas fait le bon choix en commençant avec un roman où Martin Servaz n'apparait pas, je verrai bien après l'avoir terminé, et surtout en attaquant Le cercle. A suivre !

 

 

Que ta chute soit lente de Peter James

 

Encore un auteur que j'ai envie de découvrir, vraiment, les boites à livres m'aident à élargir mes champs de lecture ! il me reste juste à accélérer mon rythme de lecture pour rattraper mon immense retard...

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Roman noir

Un mot sur l'auteur (source : Le livre de Poche)

 

Franck Bouysse est né en 1965 et partage sa vie entre Limoges et sa Corrèze natale. Sélection du Prix polar SNCF, Grossir le ciel a rencontré un succès critique et public. Il a notamment remporté le prix Sud Ouest / Lire en poche du festival de Gradignan, le prix polar Michel-Lebrun, le prix Calibre 47 et le prix Polar pourpres. Franck Bouysse est également l'auteur de Vagabond et Pur Sang aux éditions Ecorce, et Plateau aux éditions de la Manufacture de Livres, prix des lecteurs de la Foire du livre de Brive.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Gus vit dans les Cévennes, il est paysan, parce qu'au fond il ne sait pas ce qu'il aurait pu faire d'autre. Son entourage se résume à son chien Mars et à son voisin Abel. C'est lorsque l'abbé Pierre meurt que la vie de Gus bascule, et il ne se doute pas de ce qui l'attend au cours des prochains jours. Une série d'évènements va bousculer sa routine, remettant tout ce qu'il connait en question.

 

Avant tout, je voudrais signaler que sur la couverture de mon édition, il est écrit policier, mais ça n'en est pas un. Roman noir, chronique rurale rude, oui, mais ici pas d'enquête.

 

Bien que ce roman soit assez court (235 pages), il est très dense. J'ai découvert la plume de Franck Bouysse et je la trouve magnifique. Dans ce décor âpre, qui ne fait pas de cadeau à ses habitants, l'auteur nous livre des images, des tranches de vie avec des expressions qui font mouche et qui nous marquent.

 

Ce que raconte cette histoire est dur, implacable, le tout rendu encore plus pesant par le climat, et la rudesse de cette vie. Gus nous apparait comme un homme qui n'a pas vraiment choisi son destin. Il est là, ni heureux, ni malheureux, et nous découvrons son passé, ses douleurs et ses espoirs déçus.

 

Son voisin Abel pourrait sembler plus facile à aborder, à déchiffrer, et pourtant, il est également porteur de lourds secrets.

 

Avec ce livre, j'ai passé un très bon moment de lecture, c'est un mélange détonnant de poésie et de réalité parfois insoutenable.

 

J'ai ressenti plusieurs fois le même sentiment qu'en lisant Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre, d'ailleurs, voici ce qu'écrit cet auteur à propos de Franck Bouysse dans son Dictionnaire amoureux du polar : "Franck Bouysse revendique la ruralité dont il est issu, et dont il tire, comme le faisait Giono, des histoires tragiques qui touchent à l'universel". Chez ces deux romanciers, nous sommes face à des personnages très réels, entrainés vers ce qu'il y a de plus noir chez les hommes.

 

Pourquoi lire Grossir le ciel ?

 

J'ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce roman. Franck Bouysse décrit très bien ses protagonistes, les décors, les ambiances, c'est une écriture très cinématographique. Nous sommes avec Gus, nous vivons avec lui ces jours particuliers, alors que nos vies sont si éloignées de la sienne.

 

Je ne peux que recommander ce livre et j'ai hâte de retrouver cet auteur à nouveau.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Policier, #Historique

Un mot sur l'auteur

 

Etant donné que j'ai déjà chroniqué un livre de Claude Izner, je vous invite à découvrir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Corentin Jourdan, un capitaine qui a dû par la force des choses abandonner la navigation, sauve de la noyade une charmante jeune femme en Normandie.

 

Quel est le lien entre ce fait et le meurtre d'une demoiselle devant l'octroi de la Villette ?

 

Voici un nouveau mystère à démêler pour Victor Legris et Joseph Pignot !

 

Si vous suivez un peu ce blog, et que vous avez de la mémoire, vous vous rappelez peut-être que ma première incursion chez Claude Izner ne s'était pas forcément bien passée.

 

Avec ce roman, je me suis réconciliée avec cette série. Est-ce parce qu'il débute en Normandie et que cela me rappelle mes terres natales ? Peut-être, mais pas uniquement, puisque l'intrigue se passe essentiellement à Paris.

 

Si, comme dans Le dragon du Trocadéro, la galerie de personnages secondaires est toujours aussi grande (c'est vraiment un point faible pour moi), l'histoire est beaucoup plus fluide et facile à suivre. Il est plaisant d'emboiter le pas de nos libraires enquêteurs dans leurs aventures. Entre société secrète, procès pour avortement, meurtres... les péripéties s'enchainent jusqu'à un final plutôt convaincant.

 

J'ai aimé les descriptions du Paris de 1894, même si la postface m'a semblé partir un peu dans tous les sens. On peut mesurer grâce à ce roman la précarité de beaucoup de parisiens... et de parisiennes.

 

Pourquoi lire Le talisman de la Villette ?

 

Je maintiens que pour une meilleure compréhension globale des personnages récurrents, il vaut sans doute mieux lire cette série dans l'ordre, cependant j'étais moins perdue que la fois précédente.

 

L'enquête est plutôt sympathique à suivre, Victor et Joseph sont assez drôles à essayer d'agir en secret, ce qui échoue assez lamentablement parfois.

 

Ce livre fait passer un agréable moment, même si l'intrigue gagnerait encore en profondeur sans tous ces protagonistes multiples qui pour certains n'apportent pas grand-chose aux propos de base.

 

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