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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Drame

Un mot sur l'auteur (source : Babelio)

 

Né dans l'Illinois, Ryan Gattis a grandi dans le Colorado.

 

Graffeur à ses heures perdues, c'est un romancier américain qui vit à Los Angeles.

 

Cofondateur de la société d'édition Black Hill Press, il est également intervenant à la Chapman University de Californie du Sud et membre du collectif d'arts urbains UGLAR.

 

En 2015, il sort "Six jours" qui dépeint la fresque des émeutes de 1992 qui mirent L.A. à feu et à sang.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense
 

Los Angeles, avril 1992, l'acquittement des policiers qui avaient passé à tabac Rodney King déclenche six jour d'émeutes.

 

Durant cette période, c'est la loi de la rue qui domine, oeil pour oeil, dent pour dent, tout est permis, aussi bien pour les gangs que pour la police.

 

A travers 17 personnes, membres de gangs, infirmière, pompier, junkie... ces six jours nous sont contés. Entre violence, règlements de compte et parcelles d'espoir, c'est un Los Angeles brut qui nous livre son histoire.

 

Ce roman est un tour de force, comment ne pas saluer le talent de Ryan Gattis qui réussit à faire vivre 17 narrateurs différents, tout en étant totalement crédible ?

 

Chacune de ces histoires, chacun de ces personnages, tout est ciselé, pensé, maitrisé. On passe de l'un à l'autre sans jamais se lasser. Les liens viennent naturellement. Ils sont membres du même gang, ou alors ils sont allés à la même école, parfois ils sont "juste" quelqu'un qui habite dans un quartier chaud. Pas né au bon endroit, qui voudrait s'en sortir. Parfois, le gang a remplacé la famille, parfois il a même sauvé quelqu'un... En fait, Ryan Gattis, via ce procédé de roman choral, nous fait voir tous les points de vue, sans aucun jugement. Chaque témoignage est un constat, on peut comprendre les motivations d'un membre de gang, on peut être écoeuré par la décision d'un policier, partager la colère d'un pompier. Souhaiter également qu'un jeune puisse se sortir d'un quartier qui le condamne à une vie qu'il n'a pas choisi.

 

Ces six jours d'émeutes datent de 1992 et Ryan Gattis faisait dire à un de ses personnages :

 

"Si L.A. meurt un jour, si les gens abandonnent tout et foutent le camp, sculpte ça sur sa putain de tombe...

 

L.A. a la mémoire courte, putain. L.A. retient jamais la leçon.

 

Et c'est ça qui va tuer la ville. Tu verras. Y aura d'autres émeutes raciales en 2022. Ou avant.

 

Je sais pas."

 

Juin 2020, George Floyd est mort le 25 mai et des manifestations ont lieu dans tout le pays, y compris à Los Angeles. Si aucun mort n'est à déplorer à L.A. contrairement à 1992, on ne peut que constater que les choses ne changent malheureusement pas, 30 ans plus tard.

 

Ce que nous raconte Ryan Gattis, c'est l'histoire d'une ville, d'un pays, de citoyens qui sont pris dans un système implacable. C'est violent, c'est impitoyable, c'est la réalité, le revers de la médaille d'une rêve américain, pas si reluisant que ça.

 

Une lecture coup de poing, nécessaire et qui vous laisse sonné.

 

Pourquoi lire Six jours ?

 

Remarquablement documenté, ce roman est comme une fenêtre ouverte sur le passé. C'est dense, mais vraiment, ça en vaut le coup. Je ne me rappelais pas de l'histoire de Rodney King, ce livre l'a gravée dans ma tête.

 

A lire, à dévorer, à ne pas oublier.

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Lecteurs.com)

 

Née en 1969 à Bruxelles, Barbara Abel une auteure belge de romans policiers. À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre L'esquimau qui jardinait.

 

En 2002, son premier roman, L'Instinct maternel, lui vaut de recevoir le Prix Cognac avant d'être sélectionnée par le jury du Prix du Roman d'Aventure pour Un bel âge pour mourir, récemment adapté à la télévision avec Emilie Dequenne et Marie-France Pisier dans les rôles principaux. S'ensuivent Duelle, La Mort en écho, Illustre Inconnu, Le Bonheur sur ordonnance et La Brûlure du chocolat. Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.

Barbara Abel vit à Bruxelles.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Lors d'une sortie scolaire, la petite Emma disparait. Bien qu'elle ait été retrouvée saine et sauve, son institutrice, elle, ne refait pas surface.

 

A-t-elle fui ses responsabilités ? La petite fille en sait-elle plus que le peu qu'elle veut bien révéler ?

 

Autour d'Emma, les tensions grandissent, et la vérité s'éloigne de plus en plus...

 

J'entends parler de Barbara Abel depuis quelques années, aussi j'étais assez impatiente de découvrir sa plume.

 

Malheureusement, je n'ai pas été séduite par ce roman. Peut-être suis-je à présent trop habituée aux thrillers car celui-ci ne m'a pas convaincue et j'ai assez vite deviné certains éléments.

 

A la fin de ce livre, un fait m'a particulièrement interpellé : aucun des protagonistes n'a attiré ma sympathie. Mylène, l'institutrice, est assez détestable, et d'ailleurs, on se demande même pourquoi elle a choisi cette profession. Rien chez elle n'a éveillé ma pitié, ou si peu.

 

La mère d'Emma, Camille, m'a fait soupirer, que de mièvrerie, de réactions poussées à l'extrême et de naïveté...

 

Quant à Emma, j'ai été assez déçue car au final, son personnage n'est pas vraiment développé. En fait, alors que c'est un roman assez conséquent, 430 pages en grand format, j'ai eu l'impression que beaucoup de choses étaient effleurées. Certes, la recherche sur le diabète est étoffée par exemple, mais côté psychologie, il y a peu de niveaux de gris. J'aurais aimé que certains personnages secondaires soient plus approfondis, gagnent en épaisseur, et aussi avoir le réel point de vue d'Emma car cela reste un mystère, ce que je trouve très décevant.

 

Je suis restée assez frustrée par cette lecture, même l'épilogue ne m'a pas convaincue malheureusement.

 

Pourquoi lire Je sais pas ?

 

Pour une lecture d'été par trop prise de tête, ce roman est parfait. J'ai été surprise à quelque reprises malgré tout, cependant, ce n'est apparemment par le bon livre pour découvrir cette auteure, vous êtes prévenu !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

J'ai la chance, même en vacances, d'avoir des boites à livres près de mes points de chute. Aujourd'hui c'est sous le soleil assez écrasant de Bretagne (si si, cette phrase est possible, la preuve !) que j'ai fait mon petit tour.

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- La bataille de la sardine sacrée de Kate Saunders : le titre m'a bien sûr semblé assez délirant et je ne connaissais pas du tout ce livre jeunesse. Convaincue par des avis plus que positifs sur Livraddict, je vais tenter de le lire pendant mon séjour breton et de le reposer avant de partir. En tout cas le résumé, la couverture... bref, l'ensemble me semble très prometteur et je pense que je vais passer un bon moment !

 

- Nous construirons une ère nouvelle de Renate Finckh : le thème de ce livre est beaucoup plus dur puisqu'il s'agit de l'histoire d'une jeune fille qui grandit en Allemagne et qui est totalement séduite par le nazisme. Je considère L'Ecole des loisirs comme une maison d'édition pour la jeunesse qui publie avec beaucoup d'intelligence et de discernement, sans prendre les enfants pour des idiots. Je sais que cette lecture sera certainement difficile, cependant, ce point de vue étant rare (car oui, Hitler n'était pas suivi que par des militaires... mais bien aussi par de nombreux individus faisant partie du peuple), il faut également le connaître.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Anne Carrière pour l'envoi de ce livre suite à la masse critique de juin 2022.

 

Un mot sur l'auteure (source : Editions Anne Carrière)

 

Elodie Pinel est docteure en littérature française, agrégée de lettres, autrice pour Le Robert, consultante et intervenante pour Les Bons profs, France Télévisions (Lumni) et Majelan (Explique-moi).

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

L. est une jeune journaliste qui essaie de percer. Alors qu'elle devient chroniqueuse pour une émission télé, elle commence à dialoguer avec F., un célèbre animateur radio.

 

Sur fond de crise sanitaire, leur relation devient de plus en plus dérangeante pour L. qui est entrainée dans une spirale infernale dont elle n'arrive pas à sortir.

 

L'issue pourra-t-elle être heureuse ?

 

Tout d'abord, j'ai été très agréablement surprise par l'écriture, très élaborée et d'un niveau assez élevé. A contrario, certaines choses m'ont dérangée. J'ai vraiment été gênée par ce procédé d'initiales en lieu et place de prénoms. Car s'il est facile de se rappeler de L. et de F., lorsqu'il s'agit de quelqu'un d'autre, cela ne m'aidait pas à remplacer qui était qui.

 

Par ailleurs, s'il est intéressant de voir de quelle façon L. tombe dans les "griffes" de F., j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre qu'elle reste aussi longtemps sous son emprise. L. est intelligente, certes, elle n'a connu que des relations très éloignées de l'amour. Cependant, elle est mère de famille, séparée, dans la trentaine, mais elle est reste totalement bloquée comme si elle était encore une adolescente.

 

En fait, si j'ai compris ses tergiversations et ses hésitations à rompre, cette situation se répète beaucoup trop sur les cent dernières pages. L. décide un nombre incalculable de fois à couper les ponts avec F., puis change d'avis immanquablement.

 

Il était par contre très intéressant d'avoir le point de vue de F. également. Publiquement, il donne une image de lui quasi irréprochable. En privé, c'est tout autre chose, et pourtant grâce à sa prudence, il s'en sort toujours bien. Malgré tout, ce n'est pas un homme épanoui, il sent qu'il est sur le déclin, il semble blasé de tout. L. n'est pour lui qu'une distraction de plus.

 

Au final, si ce livre m'a appris un certain nombre de choses sur le monde des médias, sa cruauté, ses règles particulières, et que de beaux passages, notamment les articles écrits par L. m'ont bien plu, je pense qu'il aurait pu être un peu plus court pour être plus percutant.

 

L'intention de l'auteure est plus que louable, mais la fin m'a également peu convaincue.

 

Pourquoi lire Ce qui arrive backstage ?

 

L'emprise que peut avoir un homme, même virtuellement, est quelque chose de glaçant. Ce roman, de plus placé dans un contexte très contemporain décrit bien toutes les étapes qui mènent à une dépendance malsaine.

 

Rien que pour ce thème, c'est une lecture nécessaire, bien que je n'ai pas été totalement conquise. Petit avertissement, il contient quelques scènes assez crues.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Enfin les vacances ! et comme beaucoup de grands lecteurs (je trouve que c'est un terme un peu pompeux, cependant, apparemment, si on lit plus de 20 livres par an, c'est ainsi que l'on est "appelé"), le dilemme est toujours le même : combien de livres emmener ?

 

Pour ma part, j'en ai normalement toujours 2 en cours, donc il était certain que 2 était le minimum et comme je m'étais laissé prendre au jeu d'une masse critique privilégiée Babélio juste avant les congés (publiée juste avant de partir, ouf !) et que la masse critique "classique" de juin m'attendait, un 3ème livre devait également m'accompagner.

 

Enfin, comme j'espérais finir un de mes livres en cours car je n'avais pas pu le lire au rythme qui me convenait, un 4ème allait faire partie du voyage.

 

Voici donc ma pile à lire pour ces 3 semaines de congés :

 

- Ce qui arrive backstage d'Elodie Pinel : ce roman raconte l'histoire d'une journaliste qui tombe sous l'emprise d'un homme de radio connu et reconnu au tout début du premier confinement de mars 2020. Je devrais normalement le terminer très prochainement, c'est une lecture assez éloignée de ce que je chronique habituellement, voilà pourquoi j'avais choisi ce livre, j'en dirai donc plus dans quelques jours à ce sujet.

 

- Six jours de Ryan Gattis : j'ai commencé ce livre il y a environ un mois et j'ai du le mettre de côté pour lire L'homme du grand hôtel de Valentin Musso car la période ne me permettait pas d'avancer efficacement sur tout en même temps. Je dois bien le dire, c'est une lecture addictive, l'intrigue se passe pendant les 6 jours d'émeute à Los Angeles suite à l'acquittement des policiers qui avaient passé à tabac Rodney King. Le tour de force de l'auteur est impressionnant, on se retrouve aussi bien dans la peau d'un membre de gang que d'une infirmière ou d'un pompier.  Je suis totalement emportée par cette histoire et par la façon dont elle est racontée.

 

- De force de Karine Giebel : j'entends parler de cette auteure qui en plus est née à La Seyne sur Mer, la ville limitrophe de la mienne, depuis quelques années. De par sa proximité géographique, elle est souvent invitée en dédicace dans les librairies voisines ou lors de la Fête du livre du Var. Jusqu'ici, je n'avais jamais eu l'occasion de la lire, une boite à livres m'a fourni De force, aussi ai-je hâte de voir si cette lecture sera à la hauteur de mes espérances.

 

- Le voleur d'ombres de Marc Levy : j'ai entamé ce livre peu de temps avant de partir en vacances, et je n'ai pour le moment pas assez avancé dans ma lecture pour donner mon avis sur celle-ci. J'ai toutefois noté des similitudes d'écriture avec Les enfants de la liberté que j'ai lu il y a peu, peut-être aurais-je du espacer un peu plus les deux romans de cet auteur.

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les Editions Seuil pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à aller consulter la biographie de Valentin Musso ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Au Grand Hôtel, à Cape Cod, Randall Hamilton se réveille dans une chambre luxueuse, mais il ne se souvient de rien. Qui est-il ? Que fait-il là ? Sa mémoire s'est enfuie, et seuls les indices qu'il trouve l'éclairent sur sa vie. Il est apparemment un grand romancier, le plus connu des Etats-Unis, mais alors, pourquoi ne se rappelle-t-il pas de son succès et des livres qu'il aurait écrit ?

 

A Boston, Andy Marzano vivote, il rêve de devenir auteur et essuie des refus successifs. Bien décidé malgré tout à réussir, il commence à fréquenter une jeune fille et trouve son inspiration dans cette histoire d'amour. Jusqu'où est-il prêt à aller pour atteindre son but ? Pourra-t-il justifier son attitude si la vérité éclate ?

 

C'est le troisième roman de Valentin Musso que je lis et si j'avais été déçue par Qu'à jamais j'oublie, j'ai retrouvé dans ce livre ce qui m'avait plu dans Un autre jour.

 

Nous suivons en alternance Randall et Andy, l'un semble évoluer dans un cauchemar éveillé, tandis que l'autre, bien que très jeune (22 ans pour Andy) semble à la fois cynique et désabusé. Entre un écrivain qui ne se rappelle pas du tout avoir écrit une seul livre et Andy, en mal d'inspiration qui se sert sans complexe de la vie de sa petite amie, Abigaël, pour enfin connaître le succès, la lectrice que je suis était bien intriguée.

 

Bien sûr, je me doutais qu'à un moment, les deux histoires allaient se rejoindre, comment ? là était la question.

 

La progression de ces deux récits parallèles m'a donné l'occasion d'émettre plusieurs hypothèses mais je n'ai jamais soupçonné la vérité.

 

J'ai aimé le personnage de Randall, perdu et assez émouvant, il est très sympathique et extrêmement attachant dans sa quête de vérité.

 

Andy est quant à lui peu avenant, sa façon de se servir d'Abigaël, de vouloir atteindre son but sans vraiment se remettre en question... ce n'est pas quelqu'un qui inspire de la compassion.

 

Il est difficile d'en dire plus sans révéler quoi que ce soit de ce roman, cependant, je crois que je préfère lorsque Valentin Musso s'écarte de la réalité pour nous emmener sur un chemin moins évident.

 

Il a de nouveau réussi à me surprendre et à me faire lire jusqu'au bout cette intrigue avec beaucoup de plaisir et d'impatience. J'aurais aimé pouvoir me plonger dedans et terminer rapidement, le temps n'était pas avec moi, j'espère donc que ce sera le cas pour ses futurs lecteurs.

 

Pourquoi lire L'homme du Grand Hôtel ?

 

Les vacances approchent, c'est tout à fait le type de roman à savourer avec le chant des cigales en fond sonore. J'ai pour ma par été conquise par cette histoire. Qui plus est, l'objet est en lui-même très beau avec une très jolie couverture, et aussi un charmant 4ème de couverture.

 

A vous de décider si vous avez envie de découvrir ce qui attend Randall et Andy.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Polar, #Terroir

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à aller voir la biographie de l'auteur sur le tome 1 de La croix des veuves

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

[Attention, ce résumé contient des spoilers sur le premier tome]

 

Bien que le tueur ayant commis les trois crimes qui ont secoué Paimpol ait été mis hors d'état de nuire, l'enquête de Mary Lester n'est pas terminée.

 

En effet, en parallèle de ces meurtre, un médecin et sa famille ont disparu, et la capitaine est convaincue que ces deux affaires sont liées.

 

Alors que les gendarmes pensaient être débarrassés d'elle, Mary revient afin de parvenir enfin à la vérité. Peu à peu, elle parviendra à ses fins, jusqu'à affronter un adversaire inattendu.

 

Après avoir lu le premier tome avec un plaisir non dissimulé, il me tardait de connaitre le fin mot de cette enquête.

 

C'est encore une fois sans temps mort que l'histoire avance, portée par Mary Lester qui joue malicieusement avec les nerfs des gendarmes, aidée dans sa tache par l'inénarrable lieutenant Fortin.

 

Je ne me rappelais pas de la disparition du docteur Godard, cependant, après avoir lu quelques articles, les similitudes avec le docteur Gaillard du roman ne font aucun doute.

 

Il est certain que l'auteur s'est inspiré de ce fait divers et la théorie qu'il développe dans ce second tome est très intéressante.

 

Même s'il est vrai que le "grand méchant" en a toutes les caractéristiques, encore une fois, Jean Failler fait en sorte que nous le suivions sans nous poser de question, entrainés par ses personnages et son histoire, aussi attachants qu'amusants, rendant l'atmosphère de ces polars agréable et addictive.

 

Pourquoi lire La croix des veuves (tome 2) ?

 

Il serait bien dommage de laisser Mary Lester en plan, sans savoir quelles étaient les réelles motivations du tueur du tome 1.

 

Il m'était tout bonnement impossible de ne pas poursuivre cette histoire. Je n'ai de plus jamais été gênée par le fait de commencer à lire les aventures de Mary Lester au tome 40.

 

Si la Bretagne vous attire, malgré les morts qui jalonnent ces livres, je vous mets au défi de ne pas vouloir vous y rendre après cette lecture !

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