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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Suède, #Troisième âge

Un mot sur l'auteur (source : Lisez.com)

 

Catharina Ingelman-Sundberg est une auteur suédoise très populaire. Elle a commencé sa carrière en tant qu’archéologue sous-marin et a participé à plusieurs explorations, à la recherche, notamment, de drakkars ensevelis. Elle a écrit de nombreux romans historiques pour lesquels elle a été primée et partage son temps entre la rédaction de romans et d’articles pour un grand quotidien suédois, le Svenska Dagbladet. Comment prendre le large sans perdre son dentier est son troisième roman à paraître chez Fleuve Éditions. 

 

Ce roman a atterri dans mes mains lors d'un passage à Fécamp, je l'avais trouvé dans une boite à livres, attirée par la promesse d'un bon moment de lecture détente en compagnie de personnes âgées.

 

J'aurais dû me méfier des critiques de Elle et du Parisien en couverture et sur le quatrième de couverture.

 

"Ce récit très bien ficelé se dévore et amuse", "Quelle énergie chez ces joyeux drilles"... vraiment ?

 

Deux hommes et trois femmes s'ennuient dans leur maison de retraite, après avoir vu un documentaire, ils décident que la prison est une meilleure option. Afin d'y arriver, ils choisissent de faire un casse, puis de se dénoncer. Sur le papier, l'idée est amusante, enfin, le résumé. Pour ma part, j'ai plutôt "subi" cette lecture et la seule raison pour laquelle je suis allée au bout, c'était pour voir si la fin allait me surprendre. Ai-je été étonnée ? Même pas... je ne dévoilerai rien, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.

 

Les personnages ne sont pas spécialement attachants, et ça vaut aussi bien pour les principaux que pour les secondaires. Pour tous, j'ai eu l'impression que l'on restait en surface. J'aurais par exemple aimé que l'on détaille plus les réactions des enfants en apprenant que leur père ou leur mère est accusé d'un vol, mais c'est à peine évoqué.

 

Côté humour, je ne me rappelle pas avoir souri durant ma lecture. C'était laborieux, répétitif et très long pour finalement une intrigue qui ne valait pas de s'étaler sur 465 pages. Les policiers sont également d'une bêtise et d'une nullité affligeantes, rien ne vient pour moi sauver cette histoire qui aurait mérité plus de fantaisie pour être plus crédible étrangement. On est très loin d'un Ocean's Eleven au pays des personnes âgées, et c'est bien dommage.

 

Pourquoi lire Comment braquer une banque sans perdre son dentier ?

 

Ne comptez pas trop sur moi pour vous inciter à lire ce roman car rarement un livre m'a paru aussi long et dépourvu d'intérêt. Côté fantaisie, je préfère un auteur comme Romain Puértolas, pour le moment les écrivains nordiques me plaisent plus pour les romans policiers.

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