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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

lectures

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Jeunesse

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Kate Saunders, née en 1960, est une auteure, actrice et journaliste anglaise. Fille de l'avocat Basil Saunders et de son épouse journaliste Betty (née Smith), Kate Saunders a travaillé pour des journaux et magazines au Royaume-Uni, dont les plus importants sont The Sunday Times, The Sunday Express, The Daily Telegraph, She Magazine et Cosmopolitan. Elle a également été une contributrice régulière à la radio et à la télévision, avec des apparitions sur la BBC Radio 4. Elle a également écrit plusieurs livres pour enfants et pour adultes.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Tacha, une petite fille plutôt maladroite et qui peine à se faire des amis, se trouve par hasard en possession d'une pierre qui a le pouvoir de la transformer en chatte.

 

Elle découvre alors que son propre félin est un général et qu'une guerre risque d'arriver entre les Entrechats et les Chats-Puants. Ceux-ci auraient volé la Sardine Sacrée, et les Entrechats sont prêts à tout pour récupérer leur précieuse relique.

 

Lorsque je suis tombée sur ce roman dans une boite à livres pendants les vacances d'été, je n'ai pas su résister à l'appel d'un roman jeunesse qui me semblait délirant, à l'image de son titre.

 

Je dois dire que je ne regrette pas du tout ce choix, en effet, Tacha est aussi empotée qu'attachante, et suivre sa découverte du monde des chats est un régal. J'ai adoré la description de sa famille, entre son père archéologue et fantaisiste, et sa mère organisée et terre à terre. Tacha est peu sure d'elle, plutôt ronde, peu encline à se faire des amies, car peu douée pour s'exprimer. Bref, ses journées ne sont pas forcément formidables, en plus sa mère la force à prendre des cours de danse alors qu'elle déteste ça.

 

Autant dire que lorsqu'elle découvre qu'elle peut devenir un chat, passés les premiers moments de surprise, elle découvre un univers incroyable et elle commence à prendre confiance en elle.

 

La progression de l'intrigue est très agréable à suivre, l'auteure n'a pas négligé de nous décrire en détail la civilisation des félins et les enjeux qui les animent. Tacha garde sa part humaine de raisonnement en se transformant et il est vraiment amusant de la voir réagir comme un animal et d'être elle-même parfois dégoûtée par son propre comportement.

 

De même, voir les chats perçus par les humains et par leurs congénères est assez réjouissant, car parfois leur caractère est totalement opposé dans les deux "mondes".

 

J'ai vraiment aimé cette lecture jeunesse qui m'a enchantée en tant qu'adulte, et qui aurait également plu à la petite lectrice que j'étais.

 

C'est un livre où tout trouve son explication, où on rencontre également des thèmes comme le divorce, les disputes des parents (ce qui n'est pas toujours évoqué avec justesse dans la littérature jeunesse), la difficulté d'être à part lorsqu'on est enfant, le deuil d'un animal... Derrière une histoire amusante et prenante, il y a une vraie réflexion, c'est donc un roman jeunesse très réussi et intelligent.

 

Pourquoi lire La bataille de la sardine sacrée ?

 

Si vous aimez les chats, l'Egypte et la magie, vous cochez déjà pas mal de cases pour apprécier cette histoire.

 

Et honnêtement, s'il y a marqué 10-12 ans sur la couverture, vous n'enfreindrez aucune loi en vous éclatant avec ce livre jeunesse... il n'y a pas de mal à se faire du bien !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #BD, #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions Delcourt pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les auteurs

 

Scénario : Aurélien Ducoudray (source : Editions Delcourt)

 

Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans l'Indre. Titulaire d’un bac économie et d’une licence d’anglais ratée, Aurélien Ducoudray a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision. On lui doit de nombreux documentaires, notamment aux Editions Futuropolis : Championzé, Young et Mobutu dans l'espace, avec Eddy Vaccaro, Békame, avec Jeff Pourquié, La Faute aux chinois, avec François Ravard et Clichés de Bosnie avec François Ravard ou encore The Grocery chez Ankama. Il travaille avec Mélanie Allag sur L'anniversaire de Kim Jong-il chez Delcourt en 2016, puis sur Le Repas des hyènes en 2021 également chez Delcourt. 

 

Dessin et couleur : Nicolas Dumontheuil (source : Bédéthèque)

 

Nicolas Dumontheuil est né en 1967. Il vit à Bordeaux. En 1993, paraît son premier album, L'Enclave (Dargaud). En 1995, il crée l'événement avec Qui a tué l'idiot ? , qui reçut le Prix du Festival de Sierre 95, ainsi que l'Alph-Art du Meilleur Album à Angoulême et le Prix René Goscinny. 1999 : Malentendu (Casterman). 2001 : Première collaboration avec une scénariste, Éliane Angéli pour Le singe et la sirène, suivi en 2003 par Le singe et la dame blanche (Casterman) 2003/2004 : La femme floue, deux tomes parus (Casterman). 2005 : Le roi cassé (Casterman). En janvier 2007, Nicolas Dumontheuil arrive aux Éditions Futuropolis pour publier sa trilogie Bigfoot, adaptation libre du livre de Richard Brautigan, Le monstre des Hawkline. En 2009 et 2010, sont parus les 2 premiers Tomes du Landais Volant chez le même éditeur. En 2016, chez Futuropolis, l'auteur donne un album : "La forêt des renards pendus" d'après Arto Paasilinna. 

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le comte François de Dardille est sommé par sa femme de se soumettre à l'épreuve du Congrès. En effet, il n'arrive pas à remplir son devoir conjugal, et doit donc, devant témoin, honorer Amélie, sinon, leur divorce sera prononcé.

 

Horrifié par cette perspective, il appelle à l'aide son ami le marquis, qui va tout faire pour l'aider dans cette difficile épreuve.

 

Il faut bien le dire, lorsque Babélio m'a proposé de recevoir cette BD, j'ai été intriguée par l'histoire et surtout, la façon dont elle serait traitée. En recevant le livre, j'ai pu constater dès le prologue, le ton très polisson, normal vu le sujet. A ne pas mettre entre toutes les mains !

 

En tout cas, j'ai aimé le ton employé, les dialogues m'ont fait penser à du Molière, et Le Marquis est un personnage haut en couleurs. Le comte de Dardille, quant à lui est un homme totalement perdu, il est un militaire en retraite, féru de petits soldats qu'il fabrique lui-même, et bien peu au fait de ce qui plait aux femmes.

 

La tache du marquis est donc particulièrement ardue, et plus l'épreuve approche, plus elle semble insurmontable.

 

Si j'ai apprécié les dialogues, le dessin ne m'a pas toujours convaincu, j'ai souvent été gênée par les bouches des personnages. Par contre, j'ai beaucoup aimé les décors.

 

Cet album, sous des dehors légers est aussi une critique d'une pratique qui a réellement existé pendant environ 100 ans en France. La conclusion est très bien trouvée, drôle et coquine, comme le reste de cette histoire.

 

Pourquoi lire L'impudence des chiens ?

 

Même si c'est un fragment méconnu, après tout, Le congrès fait partie de l'histoire de France, et à travers cette BD, nous en apprenons beaucoup sur cette pratique.

 

Sous des aspects frivoles, le désir, l'amour, la libido, sont évoqués et il est vraiment agréable de lire sur ces sujets de manière décomplexée, laissez-vous tenter !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteure

 

Bien que Karine Giébel soit née à La Seyne-Sur-Mer, donc juste à côté de chez moi, ce roman est le premier que je lis d'elle. En effet, j'ai toujours un peu de mal à me motiver pour lire des auteurs qui fonctionnent bien, car je pense qu'ils ont moins besoin de moi. Ce qui est dans un sens un peu ridicule car mon modeste blog ne permet malheureusement pas aux écrivains moins connus de décoller réellement.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors qu'elle fait un jogging, Maud est sauvagement attaquée. Heureusement pour elle, un jeune homme, Luc, la sauve d'une mort certaine.

 

Le père de Maud, un chirurgien réputé, va ensuite engager Luc pour protéger sa fille. L'homme refuse de mêler la police à sa vie et Luc se rend bien vite compte que la villa luxueuse cache de nombreux secrets.

 

La tension monte, les esprits s'échauffent, la chaleur écrasante du Sud ajoute à la lourdeur et c'est l'escalade...

 

Tout d'abord, je n'ai pas vu passer les 566 pages de ce roman. Les chapitres ont rarement la même longueur, ce qui ne nuit pas à la dynamique de l'histoire.

 

Au fur et à mesure de l'intrigue, la tension grandit, les personnages se dévoilent, et leurs failles sont nombreuses.

 

Luc et le professeur Reynier s'affrontent, font équipe, parfois même se lient d'amitié. Leur relation est un point fort du roman.

 

On devine également un père qui aime trop sa fille, à la limite d'un inceste, c'est un homme qui inspire au lecteur du dégoût plus que de la pitié.

 

Même si Maud a vécu de terribles épreuves, sa façon d'agir avec Luc est celle d'une adolescente, bien plus que d'une adulte. Elle est toujours au bord d'un gouffre, prisonnière d'une culpabilité qui la ronge et qui l'empêche d'avancer.

 

Les autres personnages, Charlotte, la femme du professeur Reynier et Amanda, l'employée de maison, entre autre, ne sont pas négligés et on regrette même de ne pas mieux en connaitre certains.

 

Du côté de l'intrigue, j'ai apprécié la tension grandissante, même si certaines ficelles sont un peu grosses, particulièrement sur la fin. 

 

Dans la chaleur de cet été, cela collait parfaitement et cette histoire m'a laissé une impression de moiteur, d'atmosphère poisseuse. Ce fut une lecture agréable, qui m'a donné envie de retrouver cette auteure.

 

Pourquoi lire De force ?

 

Si vous désirez prolonger les températures élevées de vos vacances, De force vous immergera dans une magnifique villa. Attention, même si l'environnement est agréable, vous risquez gros, le danger n'est pas loin !

 

C'est un bon thriller, qui ne demande qu'à être dévoré.

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Un mot sur l'auteur

 

Ma "relation" avec Marc Levy est compliquée, aussi je dois mettre à jour ce sujet. En effet, je m'étais "réconciliée" avec cet auteur grâce à L'horizon à l'envers. Ayant eu l'occasion de trouver certain de ses romans dans des boites à livres, je me suis lancée. Cependant, cette critique me fait penser que je dois de nouveau mettre en pause ce romancier quelques temps...

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

C'est l'histoire d'un enfant qui s'aperçoit qu'il peut voler les ombres des autres et connaitre leurs secrets, leurs pensées les plus intimes.

 

C'est l'histoire d'un enfant qui grandit, et qui essaie de devenir adulte, d'oublier ce "pouvoir" qu'il ne maitrise pas.

 

C'est l'histoire d'un enfant qui doit se retrouver, sous peine de tout perdre.

 

Il est difficile pour moi de parler de ce livre, car je l'ai terminé en étant déçue par ce qui aurait pu être une très belle histoire. En effet comme beaucoup de lecteurs, autant j'ai apprécié la première partie parlant de l'enfance du narrateur, autant ensuite, il n'est plus tellement question de vol d'ombre. Au final, on se retrouve dans une histoire plutôt classique (et un brin déprimante honnêtement). Il y a 2-3 événements liés aux ombres, cependant c'est presque anecdotique.

 

Autre point qui m'a dérangé en plus du fait de ne jamais connaitre le prénom du voleur d'ombres ni d'avoir une quelconque idée de lieu (on nous parle juste de petite ou de grande ville, de station balnéaire, que de flou...), j'ai eu l'impression au départ de retrouver exactement le même ton que dans Les enfants de la liberté. OK, c'est le même auteur, mais entre une histoire totalement inventée et une autre tirée de faits réels, j'espérais (naïvement ?) une différence de traitement. Que nenni, et en plus le personnage principal est assez plat, sans compter que j'ai eu l'impression de retrouver un copier/coller du trio de personnages de L'horizon à l'envers (oui je sais, ce livre est plus récent, mais je l'ai lu avant). En gros, j'ai eu l'impression que Marc Levy m'avait servi du réchauffé, et je n'ai pas trop aimé ça.

 

De plus, la fin est loin d'être inoubliable, peu crédible, bref, une déception.

 

Pourquoi lire Le voleur d'ombres ?

 

Pour une lecture d'été légère sans prise de tête, OK. Dommage que l'idée de base ne soit pas mieux exploitée. Je reste sur l'avis que Et si c'était vrai... reste une valeur sure de l'auteur, et Les enfants de la liberté, un beau travail de mémoire. Essayez ce roman pour voir, si le coeur vous en dit.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Drame

Un mot sur l'auteur (source : Babelio)

 

Né dans l'Illinois, Ryan Gattis a grandi dans le Colorado.

 

Graffeur à ses heures perdues, c'est un romancier américain qui vit à Los Angeles.

 

Cofondateur de la société d'édition Black Hill Press, il est également intervenant à la Chapman University de Californie du Sud et membre du collectif d'arts urbains UGLAR.

 

En 2015, il sort "Six jours" qui dépeint la fresque des émeutes de 1992 qui mirent L.A. à feu et à sang.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense
 

Los Angeles, avril 1992, l'acquittement des policiers qui avaient passé à tabac Rodney King déclenche six jour d'émeutes.

 

Durant cette période, c'est la loi de la rue qui domine, oeil pour oeil, dent pour dent, tout est permis, aussi bien pour les gangs que pour la police.

 

A travers 17 personnes, membres de gangs, infirmière, pompier, junkie... ces six jours nous sont contés. Entre violence, règlements de compte et parcelles d'espoir, c'est un Los Angeles brut qui nous livre son histoire.

 

Ce roman est un tour de force, comment ne pas saluer le talent de Ryan Gattis qui réussit à faire vivre 17 narrateurs différents, tout en étant totalement crédible ?

 

Chacune de ces histoires, chacun de ces personnages, tout est ciselé, pensé, maitrisé. On passe de l'un à l'autre sans jamais se lasser. Les liens viennent naturellement. Ils sont membres du même gang, ou alors ils sont allés à la même école, parfois ils sont "juste" quelqu'un qui habite dans un quartier chaud. Pas né au bon endroit, qui voudrait s'en sortir. Parfois, le gang a remplacé la famille, parfois il a même sauvé quelqu'un... En fait, Ryan Gattis, via ce procédé de roman choral, nous fait voir tous les points de vue, sans aucun jugement. Chaque témoignage est un constat, on peut comprendre les motivations d'un membre de gang, on peut être écoeuré par la décision d'un policier, partager la colère d'un pompier. Souhaiter également qu'un jeune puisse se sortir d'un quartier qui le condamne à une vie qu'il n'a pas choisi.

 

Ces six jours d'émeutes datent de 1992 et Ryan Gattis faisait dire à un de ses personnages :

 

"Si L.A. meurt un jour, si les gens abandonnent tout et foutent le camp, sculpte ça sur sa putain de tombe...

 

L.A. a la mémoire courte, putain. L.A. retient jamais la leçon.

 

Et c'est ça qui va tuer la ville. Tu verras. Y aura d'autres émeutes raciales en 2022. Ou avant.

 

Je sais pas."

 

Juin 2020, George Floyd est mort le 25 mai et des manifestations ont lieu dans tout le pays, y compris à Los Angeles. Si aucun mort n'est à déplorer à L.A. contrairement à 1992, on ne peut que constater que les choses ne changent malheureusement pas, 30 ans plus tard.

 

Ce que nous raconte Ryan Gattis, c'est l'histoire d'une ville, d'un pays, de citoyens qui sont pris dans un système implacable. C'est violent, c'est impitoyable, c'est la réalité, le revers de la médaille d'une rêve américain, pas si reluisant que ça.

 

Une lecture coup de poing, nécessaire et qui vous laisse sonné.

 

Pourquoi lire Six jours ?

 

Remarquablement documenté, ce roman est comme une fenêtre ouverte sur le passé. C'est dense, mais vraiment, ça en vaut le coup. Je ne me rappelais pas de l'histoire de Rodney King, ce livre l'a gravée dans ma tête.

 

A lire, à dévorer, à ne pas oublier.

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Un mot sur l'auteur (source : Lecteurs.com)

 

Née en 1969 à Bruxelles, Barbara Abel une auteure belge de romans policiers. À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre L'esquimau qui jardinait.

 

En 2002, son premier roman, L'Instinct maternel, lui vaut de recevoir le Prix Cognac avant d'être sélectionnée par le jury du Prix du Roman d'Aventure pour Un bel âge pour mourir, récemment adapté à la télévision avec Emilie Dequenne et Marie-France Pisier dans les rôles principaux. S'ensuivent Duelle, La Mort en écho, Illustre Inconnu, Le Bonheur sur ordonnance et La Brûlure du chocolat. Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.

Barbara Abel vit à Bruxelles.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Lors d'une sortie scolaire, la petite Emma disparait. Bien qu'elle ait été retrouvée saine et sauve, son institutrice, elle, ne refait pas surface.

 

A-t-elle fui ses responsabilités ? La petite fille en sait-elle plus que le peu qu'elle veut bien révéler ?

 

Autour d'Emma, les tensions grandissent, et la vérité s'éloigne de plus en plus...

 

J'entends parler de Barbara Abel depuis quelques années, aussi j'étais assez impatiente de découvrir sa plume.

 

Malheureusement, je n'ai pas été séduite par ce roman. Peut-être suis-je à présent trop habituée aux thrillers car celui-ci ne m'a pas convaincue et j'ai assez vite deviné certains éléments.

 

A la fin de ce livre, un fait m'a particulièrement interpellé : aucun des protagonistes n'a attiré ma sympathie. Mylène, l'institutrice, est assez détestable, et d'ailleurs, on se demande même pourquoi elle a choisi cette profession. Rien chez elle n'a éveillé ma pitié, ou si peu.

 

La mère d'Emma, Camille, m'a fait soupirer, que de mièvrerie, de réactions poussées à l'extrême et de naïveté...

 

Quant à Emma, j'ai été assez déçue car au final, son personnage n'est pas vraiment développé. En fait, alors que c'est un roman assez conséquent, 430 pages en grand format, j'ai eu l'impression que beaucoup de choses étaient effleurées. Certes, la recherche sur le diabète est étoffée par exemple, mais côté psychologie, il y a peu de niveaux de gris. J'aurais aimé que certains personnages secondaires soient plus approfondis, gagnent en épaisseur, et aussi avoir le réel point de vue d'Emma car cela reste un mystère, ce que je trouve très décevant.

 

Je suis restée assez frustrée par cette lecture, même l'épilogue ne m'a pas convaincue malheureusement.

 

Pourquoi lire Je sais pas ?

 

Pour une lecture d'été par trop prise de tête, ce roman est parfait. J'ai été surprise à quelque reprises malgré tout, cependant, ce n'est apparemment par le bon livre pour découvrir cette auteure, vous êtes prévenu !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Anne Carrière pour l'envoi de ce livre suite à la masse critique de juin 2022.

 

Un mot sur l'auteure (source : Editions Anne Carrière)

 

Elodie Pinel est docteure en littérature française, agrégée de lettres, autrice pour Le Robert, consultante et intervenante pour Les Bons profs, France Télévisions (Lumni) et Majelan (Explique-moi).

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

L. est une jeune journaliste qui essaie de percer. Alors qu'elle devient chroniqueuse pour une émission télé, elle commence à dialoguer avec F., un célèbre animateur radio.

 

Sur fond de crise sanitaire, leur relation devient de plus en plus dérangeante pour L. qui est entrainée dans une spirale infernale dont elle n'arrive pas à sortir.

 

L'issue pourra-t-elle être heureuse ?

 

Tout d'abord, j'ai été très agréablement surprise par l'écriture, très élaborée et d'un niveau assez élevé. A contrario, certaines choses m'ont dérangée. J'ai vraiment été gênée par ce procédé d'initiales en lieu et place de prénoms. Car s'il est facile de se rappeler de L. et de F., lorsqu'il s'agit de quelqu'un d'autre, cela ne m'aidait pas à remplacer qui était qui.

 

Par ailleurs, s'il est intéressant de voir de quelle façon L. tombe dans les "griffes" de F., j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre qu'elle reste aussi longtemps sous son emprise. L. est intelligente, certes, elle n'a connu que des relations très éloignées de l'amour. Cependant, elle est mère de famille, séparée, dans la trentaine, mais elle est reste totalement bloquée comme si elle était encore une adolescente.

 

En fait, si j'ai compris ses tergiversations et ses hésitations à rompre, cette situation se répète beaucoup trop sur les cent dernières pages. L. décide un nombre incalculable de fois à couper les ponts avec F., puis change d'avis immanquablement.

 

Il était par contre très intéressant d'avoir le point de vue de F. également. Publiquement, il donne une image de lui quasi irréprochable. En privé, c'est tout autre chose, et pourtant grâce à sa prudence, il s'en sort toujours bien. Malgré tout, ce n'est pas un homme épanoui, il sent qu'il est sur le déclin, il semble blasé de tout. L. n'est pour lui qu'une distraction de plus.

 

Au final, si ce livre m'a appris un certain nombre de choses sur le monde des médias, sa cruauté, ses règles particulières, et que de beaux passages, notamment les articles écrits par L. m'ont bien plu, je pense qu'il aurait pu être un peu plus court pour être plus percutant.

 

L'intention de l'auteure est plus que louable, mais la fin m'a également peu convaincue.

 

Pourquoi lire Ce qui arrive backstage ?

 

L'emprise que peut avoir un homme, même virtuellement, est quelque chose de glaçant. Ce roman, de plus placé dans un contexte très contemporain décrit bien toutes les étapes qui mènent à une dépendance malsaine.

 

Rien que pour ce thème, c'est une lecture nécessaire, bien que je n'ai pas été totalement conquise. Petit avertissement, il contient quelques scènes assez crues.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Thriller

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les Editions Seuil pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à aller consulter la biographie de Valentin Musso ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Au Grand Hôtel, à Cape Cod, Randall Hamilton se réveille dans une chambre luxueuse, mais il ne se souvient de rien. Qui est-il ? Que fait-il là ? Sa mémoire s'est enfuie, et seuls les indices qu'il trouve l'éclairent sur sa vie. Il est apparemment un grand romancier, le plus connu des Etats-Unis, mais alors, pourquoi ne se rappelle-t-il pas de son succès et des livres qu'il aurait écrit ?

 

A Boston, Andy Marzano vivote, il rêve de devenir auteur et essuie des refus successifs. Bien décidé malgré tout à réussir, il commence à fréquenter une jeune fille et trouve son inspiration dans cette histoire d'amour. Jusqu'où est-il prêt à aller pour atteindre son but ? Pourra-t-il justifier son attitude si la vérité éclate ?

 

C'est le troisième roman de Valentin Musso que je lis et si j'avais été déçue par Qu'à jamais j'oublie, j'ai retrouvé dans ce livre ce qui m'avait plu dans Un autre jour.

 

Nous suivons en alternance Randall et Andy, l'un semble évoluer dans un cauchemar éveillé, tandis que l'autre, bien que très jeune (22 ans pour Andy) semble à la fois cynique et désabusé. Entre un écrivain qui ne se rappelle pas du tout avoir écrit une seul livre et Andy, en mal d'inspiration qui se sert sans complexe de la vie de sa petite amie, Abigaël, pour enfin connaître le succès, la lectrice que je suis était bien intriguée.

 

Bien sûr, je me doutais qu'à un moment, les deux histoires allaient se rejoindre, comment ? là était la question.

 

La progression de ces deux récits parallèles m'a donné l'occasion d'émettre plusieurs hypothèses mais je n'ai jamais soupçonné la vérité.

 

J'ai aimé le personnage de Randall, perdu et assez émouvant, il est très sympathique et extrêmement attachant dans sa quête de vérité.

 

Andy est quant à lui peu avenant, sa façon de se servir d'Abigaël, de vouloir atteindre son but sans vraiment se remettre en question... ce n'est pas quelqu'un qui inspire de la compassion.

 

Il est difficile d'en dire plus sans révéler quoi que ce soit de ce roman, cependant, je crois que je préfère lorsque Valentin Musso s'écarte de la réalité pour nous emmener sur un chemin moins évident.

 

Il a de nouveau réussi à me surprendre et à me faire lire jusqu'au bout cette intrigue avec beaucoup de plaisir et d'impatience. J'aurais aimé pouvoir me plonger dedans et terminer rapidement, le temps n'était pas avec moi, j'espère donc que ce sera le cas pour ses futurs lecteurs.

 

Pourquoi lire L'homme du Grand Hôtel ?

 

Les vacances approchent, c'est tout à fait le type de roman à savourer avec le chant des cigales en fond sonore. J'ai pour ma par été conquise par cette histoire. Qui plus est, l'objet est en lui-même très beau avec une très jolie couverture, et aussi un charmant 4ème de couverture.

 

A vous de décider si vous avez envie de découvrir ce qui attend Randall et Andy.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Polar, #Terroir

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à aller voir la biographie de l'auteur sur le tome 1 de La croix des veuves

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

[Attention, ce résumé contient des spoilers sur le premier tome]

 

Bien que le tueur ayant commis les trois crimes qui ont secoué Paimpol ait été mis hors d'état de nuire, l'enquête de Mary Lester n'est pas terminée.

 

En effet, en parallèle de ces meurtre, un médecin et sa famille ont disparu, et la capitaine est convaincue que ces deux affaires sont liées.

 

Alors que les gendarmes pensaient être débarrassés d'elle, Mary revient afin de parvenir enfin à la vérité. Peu à peu, elle parviendra à ses fins, jusqu'à affronter un adversaire inattendu.

 

Après avoir lu le premier tome avec un plaisir non dissimulé, il me tardait de connaitre le fin mot de cette enquête.

 

C'est encore une fois sans temps mort que l'histoire avance, portée par Mary Lester qui joue malicieusement avec les nerfs des gendarmes, aidée dans sa tache par l'inénarrable lieutenant Fortin.

 

Je ne me rappelais pas de la disparition du docteur Godard, cependant, après avoir lu quelques articles, les similitudes avec le docteur Gaillard du roman ne font aucun doute.

 

Il est certain que l'auteur s'est inspiré de ce fait divers et la théorie qu'il développe dans ce second tome est très intéressante.

 

Même s'il est vrai que le "grand méchant" en a toutes les caractéristiques, encore une fois, Jean Failler fait en sorte que nous le suivions sans nous poser de question, entrainés par ses personnages et son histoire, aussi attachants qu'amusants, rendant l'atmosphère de ces polars agréable et addictive.

 

Pourquoi lire La croix des veuves (tome 2) ?

 

Il serait bien dommage de laisser Mary Lester en plan, sans savoir quelles étaient les réelles motivations du tueur du tome 1.

 

Il m'était tout bonnement impossible de ne pas poursuivre cette histoire. Je n'ai de plus jamais été gênée par le fait de commencer à lire les aventures de Mary Lester au tome 40.

 

Si la Bretagne vous attire, malgré les morts qui jalonnent ces livres, je vous mets au défi de ne pas vouloir vous y rendre après cette lecture !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Polar, #Terroir

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Jean Failler est un écrivain et scénariste breton né le 26 février 1940 à Quimper. Il est surtout connu comme le créateur du personnage de Mary Lester, auquel il a consacré à ce jour plus de cinquante romans policiers.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Dans la charmante et tranquille ville de Paimpol, trois retraités sont sauvagement tués.

 

Suite à ce drame, la gendarmerie piétine, rien ne permettant de relier les victimes, et donc de trouver un mobile. L'affaire est d'autant plus complexe que tout permet de croire qu'un seul assassin a commis les crimes, bien qu'ils n'aient pas eu lieu au même endroit.

 

Qui mieux que le capitaine Mary Lester pourrait éclaircir ces faits ?

 

C'est encore une boite à livres qui m'a permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas. Fortement influencée par le fait que sur la couverture les lieus de Paimpol, Bréhat et Jersey étaient cités, je me suis laissée tenter. Lire de temps en temps un livre du terroir, pourquoi pas ?

 

Je dois bien l'avouer, j'ai apprécié ma lecture car tout est expliqué simplement. Il n'y a pas d'effet inutile, les personnages sont très ancrés dans la réalité, et on suit avec plaisir d'une part l'enquête, et de l'autre, la petite guéguerre entre la gendarmerie et la police.

 

J'ai vraiment lu ce premier tome très facilement, cependant, derrière une intrigue qui peut sembler n'être que l'oeuvre d'un serial killer de plus (et dieu sait que j'en ai croisé dans le monde littéraire ou télévisé), se cache quelque chose de plus complexe et de tout à fait différent.

 

Comme quoi, il faut se méfier des apparences, car si on pense lire un petit polar sans prétention, force est de constater que l'auteur sait bien mener son monde et qu'il nous surprend.

 

C'est donc avec envie et impatience que j'ai attaqué le tome 2... suite à la prochaine chronique !

 

Pourquoi lire La croix des veuves ?

 

Vous aimez la Bretagne, le charme de ses ports, les îles (anglo-normandes ou pas) ? Si en plus vous appréciez les huitres (ce n'est pas mon cas, mais ce n'est pas grave), bien manger, bien boire et le golf, ce polar régional qui tient toutes ses promesses devrait vous plaire.

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