Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

racontemoilalecture.over-blog.com

Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

lectures

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Philippe Besson est un écrivain, dramaturge et scénariste française. Il a également été critique littéraire et animateur de télévision.

 

Ses débuts professionnels ne sont pas littéraires. Il était tout d'abord juriste et enseignait le droit social. Il a également été DRH pour Laurence Parisot, secrétaire général de l'IFOP ou bien DRH de T-Online France-Club Internet.

 

Son premier succès littéraire a été son roman En l'absence des hommes, son premier ouvrage publié, qui mettait en scène Marcel Proust. Ce livre a été récompensé par le prix Emmanuel-Roblès.

 

Il enchaîne ensuite avec d'autres romans qui remportent également un bon accueil, il décide alors de se consacrer exclusivement à l'écriture.

 

Depuis, Philippe Besson ne cesse d'écrire, aussi bien des romans que des nouvelles. Il participe également parfois à des émissions télévisées ou radiophoniques, tout comme il livre des écrits pour la presse.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un homme et une femme séjournent dans le même hôtel à Lisbonne. Un jour, intrigué par cette femme qu'il voit toujours assise à la même place, l'homme l'aborde.

 

C'est alors que commencent leurs confessions. Elle a perdu son mari dans un tremblement de terre, il a été quitté.

 

Leurs douleurs sont différentes, et pourtant si semblables. Et au fond, le problème est le même : faire le deuil. Est-ce finalement plus facile de ne plus aimer un mort, ou un vivant ?

 

Ce court roman est avant tout contemplatif. L'auteur dépeint surtout les sentiments, tout ce qui traverse des êtres esseulés.

 

Ce livre, c'est essentiellement l'histoire de deux solitudes qui se percutent.

 

Une femme, qui a vécu un des pires drames que l'on puisse connaître : la perte d'un mari, emporté par une catastrophe naturelle à l'autre bout du monde. Elle ne cherche pas à ce qu'on la plaigne, non, elle veut juste raconter son histoire. Tout ce qu'elle a traversé, et tout ce qu'elle doit encore supporter.

 

Car le plus dur, pour elle, c'est surtout d'aimer encore son mari bien qu'il ne soit plus là. Alors elle dit, chaque étape et chaque coup de massue. Mais surtout, elle demande : "jusqu'à quand ?"

 

L'homme se trouve presque gêné, lui a "juste" été quitté. Il n'en a pas moins mal. La personne qu'il aime n'est pas morte, mais parfois il aimerait que ce soit le cas. Pourtant, il le voit bien, la mort ne signe pas l'arrêt de l'amour.

 

Lui, il a choisi de s'étourdir dans d'autres bras, des visages qu'il oubliera, des numéros qu'il ne rappellera pas.

 

L'un comme l'autre, chacun avec sa douleur, nous amènent à nous poser cette question : "Qu'est-ce qui met fin à l'amour ?"

 

En lisant ce livre, on pense forcément à une rupture douloureuse que l'on a vécu, à cette peine qui nous a accompagné. On aurait tellement aimé y mettre fin, d'un coup, se l'arracher comme un pansement. Mais elle était là, il fallait attendre, c'est ce que l'on nous a dit, mais comme la femme, on aurait aimé avoir une date de fin : "Jusqu'à quand vais-je souffrir ainsi ?"

 

Ce roman ne répond pas à cette question, mais comme un baume apaisant, il fait du bien au coeur et à l'âme. 

 

Pourquoi lire Les passants de Lisbonne ?

 

Philippe Besson nous invite à être spectateurs, à nous poser, à observer un homme et une femme, tout simplement.

 

Pendant quelques jours, comme une parenthèse, nous les accompagnons dans Lisbonne, témoins silencieux de leur histoire. Malgré leur tristesse, l'espoir est là dans le ciel portugais, suivez-les, vous ne le regretterez pas.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai chroniqué L'étoile bleue il y a peu, je vous invite à aller voir la biographie de Juliette Benzoni par ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Après avoir retrouvé L'Etoile bleue, Aldo Morosini doit à présent se mettre en quête de la Rose d'York afin de compléter le pectoral du Grand Prêtre.

 

Cependant, il doit également démêler une affaire de meurtre dans laquelle la jeune Anielka, dont il est amoureux, est impliquée.

 

Entre Londres et Venise, fausses pistes, traqueurs de joyaux et montée du fascisme, notre prince aura fort à faire.

 

J'ai directement enchaîné la lecture de ce tome après celle de l'Etoile bleue. Si ce volume est toujours aussi bien documenté, j'ai trouvé dommage que l'intrigue tourne autant autour d'Anielka (qui est quelqu'un que je trouve peu intéressant) et finalement assez peu autour de la Rose d'York.

 

Heureusement, les personnages secondaires sont toujours aussi fouillés et j'ai beaucoup aimé l'histoire liée à Mina, la secrétaire d'Aldo.

 

Adalbert Vidal-Pellicorne est aussi très présent et ce protagoniste est vraiment sympathique, il participe aux rebondissements avec brio et beaucoup de talent.

 

Mention spécial au superintendant Warren, un ptérodactyle incarné, un policier anglais pur souche qui donne du corps à l'histoire.

 

Pourquoi lire La rose d'York ?

 

Ce deuxième tome m'a semblé plutôt être une transition. L'action est certes présente mais plus diluée. Certaines intrigues secondaires se mettent en place qui trouveront sans doute leur résolution ensuite.

 

L'écriture de Juliette Benzoni est toujours aussi agréable et je suis vraiment contente d'avoir fait sa connaissance grâce à une boite à livres. Nul doute que si vous avez lu l'Etoile Bleue, vous aimerez retrouver Aldo et ses amis. 

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà chroniqué plusieurs livres de Michel Bussi, je vous invite à aller voir par ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

27 ans après le drame qui a décimé sa famille, et dont elle est la seule survivante, Clotilde revient passer des vacances sur la presqu'île de la Revellata, en Corse.

 

Une série de fait troublants l'amène à douter de ce qu'elle a pourtant vécu en 1989 : sa mère serait vivante, mais comment est-ce possible ?

 

Malgré le scepticisme de ses proches, Coltilde est déterminée à connaître la vérité et fera tout pour y parvenir.

 

Tout d'abord, je tiens une nouvelle fois à rendre hommage au talent de Michel Bussi pour nous décrire avec précision les lieux de ses intrigues. Que nous soyons en Corse, en Normandie ou ailleurs, le souci du détail du géographe est bien là et on s'imagine les paysages avec un réalisme stupéfiant.

 

Côté intrigue, malheureusement, je suis moins convaincue. Tout d'abord, prenons la famille de Clotilde. Son mari et sa fille semblent totalement insensibles au drame qui l'a touché. Si j'étais avec quelqu'un qui a perdu tout sa famille dans un accident de voiture, même des années avant, je me vois mal réagir comme eux. Valentine, l'ado, est blasée ou fascinée par son téléphone, Franck, le mari, ne fait preuve d'aucune compassion, d'aucun soutien.

 

Vous allez me dire que je suis trop fleur bleue alors passons au reste.

 

Dans ce roman, nous suivons 2 intrigues parallèles : l'été 1989 jusqu'au jour de l'accident, et l'été 2016.

 

Et là, pour moi, plusieurs choses "clochent" sur la partie se déroulant en 1989. D'abord, on rencontre un numéro de téléphone à 10 chiffres alors que ce type de numérotation n'est intervenu qu'en 1996 en France (à cette époque il y avait 8 chiffres dans les numéros de téléphone).

 

Plus embêtant, un personnage évoque l'heure de l'accident de 1989 : 21h02. Il dit se rappeler d'un détail précis car Thalassa venait de commencer. Impossible, car les programmes télévisés débutaient plus tôt à l'époque, aux alentours de 20h30 (et encore, Thalassa n'était alors qu'en deuxième partie de soirée).

 

Suis-je trop pointilleuse ? Peut-être. Le problème est que je n'ai pas réussi à passer au-dessus de ces deux erreurs et à apprécier pleinement ma lecture ensuite.

 

Bien sûr, je sais très bien que Michel Bussi est adepte des fausses pistes et des retournements de situation, c'est sa marque de fabrique. Autant j'ai été bluffée par le dénouement de Nymphéas Noirs ou de Un avion sans elle, autant j'ai été agacée par la fin de ce roman.

 

J'ai éprouvé de la compassion pour Clotilde plusieurs fois mais hormis elle, les autres personnages m'ont plutôt laissé indifférente.

Il y a de bons moments dans ce livre, mais ils n'ont pas suffi à rattraper ce qui m'embêtait.

 

Pourquoi lire Le temps est assassin ?

 

Ce roman est une bonne lecture d'été, mais il faut accepter certains retournements de situation inattendus et ne pas être trop regardant sur la crédibilité de l'histoire.

 

Les parties se déroulant en 1989 rappelleront des souvenirs à ceux qui étaient jeunes dans ces années-là. L'évocation du Grand bleu, de certaines chansons, titilleront votre nostalgie.

 

Cependant, je ne trouve pas ce livre au niveau des premiers écrits de Michel Bussi. Je vous conseillerais donc de vous tourner vers Nymphéas Noirs, Gravé dans le sable ou Un avion sans elle.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions L'Archipel pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de juin.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions l'Archipel)

 

Né en 1945, Sam Bernett a fait ses armes au New York Tomes, avant d'entamer une longue carrière à la radio. Il est l'auteur de livres consacrés à Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Coluche, Renaud, Jim Morrison, ainsi que d'entretiens avec Dick Rivers. Les éditions de l'Archipel ont publié la version ultime de la biographie de son ami, Johnny Forever (2017).

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Sam Bernett baigne dans la musique depuis son plus jeune âge. Orphelin de père dès l'âge de cinq ans, sa mère lui apporte ensuite un soutien sans faille dans ses choix. Doté d'une volonté de fer, travailleur, Sam est souvent au bon endroit, au bon moment.

 

Du New York Times à RTL, du Rock'n'Roll Circus au Bus Palladium, de la France à l'Amérique, Sam Bernett vit à 100 à l'heure.

 

Ami de Johnny Hallyday et de tant d'autres, à travers ce livre, l'auteur partage des souvenirs en pagaille, drôles, émouvant, et parfois tragiques.

 

Cette autobiographie est très intéressante pour les amateurs de musique, particulièrement de la période des années 60 avec l'émergence du rock et l'évolution de la radio.

 

Sam Bernett raconte ses débuts, sa carrière, les rencontres déterminantes de sa vie. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est quelqu'un de très opiniâtre. Quoique l'on puisse penser du personnage, certes un peu roublard, mais ô combien sympathique, Sam Bernett nous livre des anecdotes sur tous les grands de l'époque : Hallyday, Gainsbourg, Polnareff, Claude François...

 

Par-dessus tout, on sent que cet homme est réellement passionné de musique. Journaliste, découvreur de talents, animateur, propriétaire de boites de nuits en vogue... Quoi qu'il fasse, Sam Bernett ne peut pas vivre sans disques.

 

Peut-être que pour certains, ce livre n'est qu'un succession d'histoires sans importance. Pour ma part, ayant grandi dans les années 80, j'ai aimé découvrir les récits de l'émergence du rock. La découverte par Sam de l'Amérique dans tout ce qu'elle avait à offrir à l'époque est à la fois émouvante et excitante.

 

Et honnêtement, j'admire vraiment le caractère téméraire cet homme qui a réussi, parfois s'est perdu, mais a toujours rebondi. Parti de rien, il a réalisé son rêve, et est même allé au-delà. Bien sûr, tout n'a pas toujours été facile : Jim Morrison qui meurt au Rock'n'Roll Circus (version controversée par beaucoup, mais qui tient la route), la perte de nombreux amis en chemin, dont celle de Johnny Hallyday... la vie n'a pas épargné Sam Bernett.

 

Malgré tout, c'est toujours la musique qui guide sa vie, et c'est sur une citation de Kurt Vonnegut qu'il achève son livre : "Quoi qu'il arrive, la musique restera merveilleuse".

 

Pourquoi lire Toute ma vie pour la musique ?

 

Pour l'été, je trouve que c'est le genre de lecture qui est idéal. Bien sûr, il faut aimer un minimum la musique et les anecdotes liées au show-bizz. Revivre cette époque exaltante avec l'arrivée de tant de vedettes, aussi bien françaises qu'étrangères est un agréable bond dans le temps.

 

Petit bonus : un encart de photos tirées de la collection personnelle de Sam Bernett pour mesurer en images le parcours d'une vie.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les éditions Lilys pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de mai.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Lilys)

 

Sam B. Sam est né à Bruxelles en 2005.

 

De nature sensible, affectueuse et généreuse, ce jeune auteur de onze ans a décidé de relever le challenge du roman.

 

La persévérance est une de ses principales qualités, gourmand est son principal défaut.

 

De la bouche de cet enfant haut comme trois pommes, sortent des réflexions d'adulte parfois un peu déroutantes pour qui ceux qui n'ont pas l'habitude de côtoyer un Zèbre.

 

Sam B. Sam est un regroupement entre rationalité et créativité, un "petit d'homme" parfois maladroit, mais qui sait où il va.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Max ressemble à beaucoup de garçons de son âge, cependant, derrière une apparence physique plutôt commune se cache... un zèbre !

 

Son cerveau sans cesse en alerte, son besoin de calme, ses émotions qu'il ressent si fort, tout lui complique la vie.

 

Comprendre qui l'on est alors que l'on a que 10 ans un sacré défi, mais Max verra vite qu'il était nécessaire de le relever pour avancer et enfin se sentir bien.

 

Ce petit roman peut sembler au départ assez banal. Max nous raconte ses journées, semblables à celles de milliers d'enfants. Cependant, au fur et à mesure, on ressent que ce petit garçon se sent incompris, "pas à sa place", et qu'il lui est très difficile de nouer des relations avec les autres.

 

Suite à une conversation avec sa mère, un moment décisif dans le livre, dur mais déclencheur, le petit Max se retrouve à faire une batterie de tests.

 

D'abord réfractaire aux entretiens psychologiques, stressé, il va peu à peu s'ouvrir et apprendre qu'il est en fait un enfant à Haut Potentiel et qu'il fonctionne différemment de ses camarades.

 

Difficile d'en dire plus sans raconter toute l'histoire, aussi je vous laisse découvrir le dénouement.

 

A travers le regard de Sam, l'auteur, on découvre toute la difficulté de ces enfants à Haut Potentiel à s'intégrer dans la société. Chaque cas est différent mais ce livre peut, je pense, aider des enfants ou des parents à faire attention à certains signes.

 

Le mal-être de Max fait mal au coeur, mais le message final délivré est simple et essentiel : "Mieux se connaître pour mieux connaître les autres".

 

Pourquoi lire Hello de la planète zèbres ?

 

Si un enfant de votre entourage, ou que vous êtes vous-même cet enfant, se sent à l'écart, incompris, et que son cas vous inquiète, ce livre pourra sûrement vous aider à voir si vous avez affaire à un zèbre ou que vous en êtes un !

 

Le harcèlement scolaire étant malheureusement fréquent, des petits garçons ou des petites filles peuvent se retrouver mis à l'écart car trop mûrs, trop intelligents, en décalage avec les autres.

 

Il est donc nécessaire de faire au mieux pour désamorcer de type de situation avant qu'il ne soit trop tard. La lecture est un outil, alors il faut s'en servir !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Harper Collins pour m'avoir envoyé ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà chroniqué le premier tome de la série il y a quelques mois, je vous invite à aller voir la biographie de l'auteure ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un pique-nique presque parfait est la deuxième aventure de la jeune stagiaire de police Trudy Loveday et du coroner Clement Ryder.

 

Dans ce roman, un étudiant est retrouvé noyé suite à un pique-nique de fin d'année organisé par le fils d'un duc.

 

Le coroner Ryder trouve cette mort suspecte, les témoignages recueillis ne le convainquant pas qu'il s'agit d'un banal accident.

 

Afin de confirmer ses soupçons, il enquête avec Trudy Loveday, et ils sont bien loin de se douter des révélations qui les attendent.

 

Entre lutte des classes, médisances, vengeance et féminisme, notre duo d'enquêteurs aura fort à faire pour démêler les fils d'une histoire plus sordide qu'il n'y paraît.

 

Comme j'ai pu lire le premier tome de cette série il y a quelques mois, déjà grâce à Babélio, je peux déjà dire que ce deuxième volume m'a encore plus séduit.

 

En effet, dans Le corbeau d'Oxford, l'auteure introduisait ses personnages récurrents et si leurs caractères respectifs étaient déjà bien dépeints, dans Un pique-nique presque parfait, nous les découvrons un peu plus.

 

Trudy fait preuve de plus d'assurance et d'audace. Certes, elle reste une jeune stagiaire, contrainte de rester à sa place et d'obéir aux ordres. Son caractère vif la pousse parfois à négliger certaines pistes, mais elle réussit néanmoins à imposer plusieurs fois son point de vue, avec succès.

 

Dans ce tome, elle se montre ferme avec des témoins et sait se défendre seule très efficacement. C'est une jeune femme lucide, qui a mûri, sa progression est bien sûr liée à ses collaborations avec Ryder.

 

De son côté, le coroner, égal à lui-même, tente toujours par-dessus tout de faire triompher la vérité. Il se plait à "former" Trudy, à la pousser à réfléchir autrement pour qu'elle ne se laisse pas influencer par ses griefs personnels.

 

Son Parkinson progresse et il fait le maximum pour cacher sa maladie à son entourage, ce qui donne lieu à des quiproquos avec Trudy.

 

L'enquête autour de l'étudiant mort, Derek Chadworth débute de façon très basique, et pourtant, le déroulement devient vite plus compliqué et glauque qu'il n'y paraît.

 

Comme nos enquêteurs, nous sentons vite qu'il y a autre chose derrière cette noyade. Chaque personnage est important et très fouillé. L'histoire se suit avec beaucoup d'intérêt, alternant des chapitres qui suivent des protagonistes différents, mettant en place un habile puzzle.

 

J'ai beaucoup apprécié des détails tout bête comme le fait qu'il n'était pas courant de prendre l'autoroute dans les années 60, chose que nous faisons à présent sans y penser.

 

Ce deuxième tome est donc pour moi une réussite !

 

Pourquoi lire Un pique-nique presque parfait ?

 

Que vous ayez lu, ou pas, Le corbeau d'Oxford n'est pas très important. Un petit tour en compagnie de Loveday et Ryder est un moment très agréable. Comme pour ma première rencontre avec eux, cette histoire m'a fait l'effet d'une petite bulle de fraîcheur entre des lectures plus "lourdes".

 

Rendez-vous pour le 3ème tome fin 2020 !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteure

 

Juliette Benzoni est une auteure et scénariste française, spécialisée dans le roman historique.

 

Elle a fait ses débuts en tant que journaliste pour Histoire pour tous, le Journal du Dimanche ou Confidences.

 

Suite à un passage télévisé, l'agence de presse Opera Mundi lui propose d'écrire un roman historique.

 

C'est alors le début du succès pour Juliette Benzoni qui publiera ensuite de nombreux romans historiques ou d'amour, et verra plusieurs de ses livres adaptés à la télévision.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Aldo Morosini, prince vénitien, revient chez lui après la Grande Guerre. Si son retour est une grande source de joie pour ses proches, la perte de sa mère dans des circonstances troubles atténue la joie de retrouver son foyer.

 

Devenu antiquaire pour subvenir à ses besoins, Aldo rencontre le mystérieux boiteux de Varsovie qui lui confie une mission peu banale : retrouver des joyaux éparpillés depuis des siècles. Le prince, également motivé par le désir d'éclaircir le mystère qui entoure la disparition de sa mère n'aura alors de cesse de parcourir l'Europe afin que justice soit faite.

 

Encore une fois, je peux dire merci à la boite à livres de m'avoir fait découvrir une auteure ! Lorsque j'avais choisi ce roman (double, car il contient les deux premiers volumes de la série du Boiteux de Varsovie), j'avais été intriguée par le résumé, et il valait mieux que l'histoire vaille le coup car en tout, on atteint presque les 800 pages.

 

Je vous rassure tout de suite, j'ai tourné les pages avec impatience, et à aucun moment je n'ai ressenti de longueurs.

 

Juliette Benzoni nous décrit aussi bien les lieux que les personnages. Que l'on soit à Venise, Varsovie ou Paris, c'est un véritable plaisir de suivre le prince Morosini dans ses aventures.

 

Notre héros a cependant un point faible : qu'une jolie femme se trouve sur son chemin, et il tombe amoureux... ce qui pourrait bien lui valoir quelques déboires !

 

C'est peut-être le point qui parfois m'a un peu dérangé, car si l'intrigue se suit avec plaisir, j'ai parfois trouvé notre prince plutôt naïf.

 

Cependant, si on excepte ce point, on trouve une galerie de personnages savoureux, aussi bien du côté des domestiques que des connaissances d'Aldo, mêlant une marquise excentrique, une secrétaire efficace, un comte écossais...

 

Et malgré de nombreux protagonistes, je n'ai eu aucune difficulté à me rappeler d'eux car ils ont tous un caractère propre et ils participent à l'intrigue sans l'alourdir.

 

Voilà un roman d'aventures bien mené et qui donne envie de retrouver Aldo... chose faite pour ma part puisque j'ai directement enchaîné avec le deuxième tome.

 

Pourquoi lire L'étoile bleue ?

 

Vous rappelez-vous de ma déception lorsque j'avais lu La dame de Berlin ? Et bien ce livre m'a réconcilié avec le romans d'aventures, historique qui plus est.

 

Suivre un prince vénitien antiquaire dans la quête de joyaux perdus, ce n'est pas banal ! le mieux étant bien sûr que l'on apprend au passage à mieux connaître les moeurs vénitiennes, ou à s'immerger dans la vie après la première guerre mondiale.

 

Nul doute que si vous aimez les intrigues romanesques, Aldo Morosini saura vous embarquer avec lui et il vous fera voyager... sans bouger de chez vous !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Jussi Adler-Olsen est un écrivain danois. Il est spécialisé dans les romans policiers, sa série la plus connue est celle du Département V avec les enquêteurs Carl Mørck  et Assad qui enquêtent sur des dossiers non élucidés.

 

Les quatre premiers tomes de cette série ont fait l'objet d'adaptation en films.

 

Pour l'instant, le dernier volume paru est Victime 2117.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

Une bouteille à la mer, un SOS qui a mis des années avant d'arriver au Département V, voilà le point de départ d'une nouvelle enquête pour l'équipe de Carl Mørck.

 

Et si le passé pouvais sauver des innocents dans le présent ?

 

Ce livre est le premier que j'ai lu de Jussi Adler-Olsen, j'avais d'abord vu le film, ce que je n'aime pas trop faire, mais je ne regrette pas du tout cette lecture !

 

Déjà, côté psychologie, l'écriture va beaucoup plus loin dans l'exploration de chaque personnage, aussi bien du côté des bons que des méchants. En l'occurrence d'UN méchant, un homme machiavélique dont l'histoire nous est révélée en alternance avec les avancées du Département V. L'atmosphère générale est sombre mais grâce à Carl, Assad et Rose (leur assistante), les moments difficiles sont allégés par des instants plus légers, voire drôle.

 

Ce roman est un pavé, mais les pages défilent vite. Bien que le point de départ soit ténu, l'auteur assemble son puzzle avec rigueur, il nous emmène au plus profond de la noirceur humaine.

 

Ici, tout le monde a des failles, Carl subit encore le traumatisme d'une fusillade dont il s'est sorti par miracle. Assad est très mystérieux quant à son passé. Rose disparaît un moment et laisse place à sa jumelle Yrsa.

 

Cependant, c'est grâce à son humanité que le Département V s'accroche à chaque piste, même minuscule. Cette équipe, qui semble si bancale, est redoutable et terriblement attachante.

 

Bien sûr, certains passages sont difficiles, mais pour ma part, j'ai retenu surtout un très bel équilibre dans l'écriture qui ne sombre jamais dans des descriptions sans fin. Rien n'est de trop, j'ai rarement lu un thriller aussi parfait.

 

Pourquoi lire Délivrance ?

 

Jussi Adler-Olsen est incontestablement un grand auteur et tout amateur de thriller se doit de le découvrir.

 

La taille de ses livres vous fait peur ? Il ne faut pas ! Une fois l'histoire commencée, on a juste envie de continuer.

 

Comme pour tout lecture que j'apprécie beaucoup, je n'avais pas envie que ce livre se termine. Vraiment, je recommande ce roman à 200% et j'ai très envie de lire tous les autres !

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

Jean Diwo est un journaliste et écrivain français. Il a débuté par le journalisme en travaillant pour Paris-Soir. Ensuite, il a été grand reporter à Paris Match, puis il a fondé et dirigé de 1960 à 1981 le magazine Télé 7 Jours.

 

Lorsqu'il devient veuf en 1981, ainsi que retraité, Jean Diwo se tourne vers la littérature. Il publie alors chez Denoël son premier succès : une histoire de la brasserie Lipp.

 

Bien qu'il ait commencé à écrire relativement tardivement, les ouvrages de Jean Diwo, des romans historiques, rencontrent leur public.

 

Ainsi, sa trilogie consacrée à l'histoire du faubourg Saint-Antoine s'est écoulée à plus d'un million d'exemplaires.

 

Son dernier roman, La Calèche, a été publié en 2010, il est décédé l'année suivante à l'âge de 96 ans.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Guillaume d'Amiens est un chevalier tournoyeur, et pas des moindres. Ses succès sont nombreux et ses adversaires très souvent vaincus par son talent.

 

Alors que son équipe enchaîne les victoires, un événement dramatique et la rencontre d'une douce jeune fille le poussent à écouter Foulques de Neuilly, qui prêche afin de recruter des chevaliers pour la quatrième croisade.

 

Guillaume est touché et décide de se croiser. Commence alors pour lui une aventure qui le mènera dans des contrées dans lesquelles il n'imaginait même pas aller. Terres amies ou hostiles, retournements de situation, rien ne lui sera épargné, pas même la plus improbable des missions : dérober le quadrige de chevaux de bronze qui domine l'hippodrome de Constantinople.

 

Je lis peu de romans historiques, bien que j'aime apprendre des choses, particulièrement en lisant. Il faut dire que l'approche des auteurs spécialisés dans ce type de roman me fait parfois un peu peur et le style d'écriture compte d'autant plus lorsque des périodes assez lointaines sont évoquées.

 

Ce qui m'a décidé à choisir ce livre est le test de la page 99, parfois bien pratique pour faire pencher la balance. En effet, l'écriture de Jean Diwo est très agréable. On le sent soucieux de la réalité historique, mais rien n'est amené de façon indigeste. Il y a parfois des notes en bas de page, mais ce n'est jamais lourd, la lecture se fait donc aisément.

 

J'étais totalement ignorante de l'histoire de cette quatrième croisade et j'ai apprécié connaître le déroulement de celle-ci : les tractations financières politiques, les personnages importants de l'Histoire... Tout est détaillé et expliqué, et grâce au personnage fictif de Guillaume d'Amiens, le déroulement de la croisade, depuis le prêche de Foulques jusqu'aux batailles est beaucoup plus limpide.

 

Mon seul regret concernant ce livre, ce sont les cent dernières pages. L'action se raréfie, notre chevalier semble un peu éteint. Cela dit, l'ensemble se suit avec plaisir et même si l'intrigue souffre d'un essoufflement certain, la réalité historique est bien là. Rien que pour ça, je remercie l'auteur de m'en avoir tant appris !

 

Pourquoi lire Les chevaux de Saint-Marc ?

 

Même si vous n'êtes jamais allé à Venise (ce qui est mon cas), et que vous aimez l'art, vous découvrirez grâce à ce roman l'histoire des quatre chevaux de bronze qui ornent à présent la porte principale de la basilique Saint-Marc (pour être exacte, c'est maintenant une réplique des statues qui trône là afin de protéger l'original).

 

Par la même occasion, laissez-vous entraîner par Guillaume d'Amiens et ses amis dans la folle équipée de la quatrième croisade mais... arriverez-vous à Jérusalem ? Il faut lire pour le savoir.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Martha Grimes est une auteure américaine. Avant de connaître le succès grâce à ses romans, elle enseignait l'anglais.

 

Sa série la plus connue met en scène le commissaire Richard Jury, qui enquête pour Scotland Yard, ainsi que son ami Melrose Plant, un aristocrate britannique qui a abandonné ses titres.

 

Ses romans se déroulent aux Etats-Unis ou en Angleterre pour la plupart.

 

Disparition est le 18ème tome de la série Jury et Plant.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Depuis que Nell Ryder a disparu alors qu'elle veillait Aqueduc un cheval malade dans une écurie, toute sa famille est au désespoir.

 

Son cousin Maurice, son oncle Vernon, son grand-père et bien sûr son père, Roger Ryder.

 

Pour Roger, un heureux hasard va se présenter lorsque Richard Jury, en convalescence dans son service, va s'intéresser à l'histoire de sa fille, et tout faire pour la retrouver.

 

Aidé par son fidèle ami, Melrose Plant, Richard Jury va découvrir que le milieu hippique réserve bien des surprises...

 

Encore une fois, j'ai commencé une série pas du tout par le début, mais cela ne m'a pas trop gêné. Même si, je l'ai vite compris, Richard Jury se trouve à l'hôpital suite à une grave blessure par balles survenue à la fin du tome précédent.

 

Malgré des éléments de ce type, j'ai assez vite adhéré au duo que forment Jury et Plant. En fait, dans ce livre, j'ai vraiment trouvé que les personnages étaient très bien décrits, c'est réellement un point fort. On s'attache à chacun d'entre eux.

 

Par ailleurs, on découvre également le milieu de la finance ainsi que le milieu hippique, deux univers qui me sont totalement étrangers mais que j'ai aimé mieux connaître.

 

Par contre, en dehors de ces points positifs, j'ai malheureusement été déçue par le dénouement. Lors des 100 dernières pages, j'avais l'impression que l'auteure s'était d'un coup souvenue qu'il fallait terminer ce roman et que les personnages, jusque-là très soignées et cohérents, partaient un peu dans tous les sens.

 

C'est vraiment dommage car la base de l'histoire était intéressante, je n'ai vraiment pas compris cette fin abracadabrante qui gâchait tout.

 

Pourquoi lire Disparition ?

 

L'ambiance globale de l'histoire m'a fait penser à la série des Détectives du Yorkshire. Les passages qui nous montrent Plant dans sa propriété sont particulièrement savoureux et drôles.

 

Cette série est je pense sympathique et j'avoue que j'ai été étonnée de découvrir que Martha Grimes était américaine et non anglaises car ses livres vont tout à fait avec un thé et un plaid.

 

Donc, si vous préférez les cosy mystery aux thrillers sanglants, je pense que Martha Grimes est une auteure qui vous conviendra, mais je pense que les premiers tomes sont plus réussis.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>