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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

lectures

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que Bamboo Edition pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Bamboo Edition)

 

Dessinateur et illustrateur de presse depuis la fin des années 90, c'est à Fluide Glacial qu'il fait ses premiers pas. Son trait humoristique l'amène à collaborer avec différents magazines (Spirou, Le Journal de Mickey, Science et vie Junior...). C'est en 2005, aux éditions Bamboo, qu'il publie Wesh Wesh Crew, sa première série sur le graffiti, qu'il pratique en parallèle du dessin. Depuis, il a publié 15 albums d'humour chez différents éditeurs (Soleil, Delcourt, Vents d'Ouest, Jungle).

 

Depuis 2017, Geoffroy n'avait pas retouché un crayon pour se réorienter vers le métier d'aide-soignant.

 

Prends bien soin de toi est donc un retour aux sources à la bande dessinée et le témoignage de cette période de silence.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Geoffroy, 42 ans, n'a plus le choix. Il est dessinateur mais il ne gagne plus assez d'argent pour survivre au quotidien. Il doit donc trouver un "vrai" métier, avec des horaires et surtout un revenu régulier.

 

D'abord confronté à la dure loi de la recherche d'emploi, il finit par trouver un travail dans un EHPAD. Ce boulot, bien qu'aux antipodes de sa vocation, va lui faire découvrir une autre réalité, avec ses joies et ses déconvenues.

 

Après Le plongeon, où le point de vue se plaçait du côté d'une personne âgée, j'ai donc lu cette BD qui raconte cette fois la vie en EHPAD du point de vue d'un soignant. Mais cette histoire est bien plus que cela. En effet, Rudo a lui-même été aide-soignant pendant quelques années, il connait donc très bien son sujet.

 

J'ai aimé le dessin, c'est incontestable, ainsi que la narration, pleine de sensibilité et d'humour. On sent que l'auteur a également envie de rendre hommage à ses parents, de façon très touchante, notamment lorsqu'il inclut des dessins de son père dans une planche.

 

Malgré des sujets pas forcément drôles : la précarité, la vieillesse, la maladie... Rudo m'a fait rire plusieurs fois comme lorsqu'il raconte son passage à Pôle Emploi et son parcours du combattant pour trouver un travail. Je pense que tous ceux qui sont passés par là peuvent se reconnaître facilement dans ce qu'il décrit !

 

Cette BD est une immersion dans une reconversion, forcément difficile, et elle pose aussi des questions sur "l'utilité" d'un travail. Compliqué pour quelqu'un qui a toujours fait un métier passion de s'entendre dire que ce n'est pas un "vrai" travail.

 

Faut-il faire ce que l'on aime, envers et contre tout ? Faut-il rentrer dans la norme ? Est-il possible de trouver un compromis ?

 

Au-delà d'un regard lucide et sans concession sur les EHPAD, l'auteur propose une réflexion sur la vie, nos choix de carrière, mais aussi nos choix personnels, déterminants de notre bonheur.

 

Pourquoi lire Prends bien soin de toi ?

 

Parce qu'il est nécessaire de se rendre compte de la réalité du travail en EHPAD, ainsi que des contraintes imposées par des directions déshumanisées qui ne pensent qu'à la rentabilité.

 

Et surtout, parce que c'est une BD remplie d'humanité, de tendresse, et de vérité. (Mention spéciale au personnage de la petite amie, désespérante !)

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur 

 

Etant donné que j'ai chroniqué plusieurs livres de Juliette Benzoni, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre ce que j'en pense 

 

Attention, ce résumé contient des spoilers sur les deux premiers tomes de la saga Secret d'état

 

Après la mort de son époux, Sylvie a la surprise d'être rappelée à la Cour à l'occasion du mariage de Louis XIV.

 

Des années se sont écoulées depuis son service auprès d'Anne d'Autriche. Certaines choses n'ont cependant pas changé, en premier lieu, son amour pour François de Vendôme. Mais c'est son amitié pour Nicolas Fouquet qui risque de lui coûter cher.

 

Le Roi peut se montrer aussi doux qu'implacable, et c'est ce que Sylvie ne va pas tarder à apprendre, à ses dépends...

 

Ce dernier tome est à l'image de cette trilogie, de l'actions, des rebondissements, de la romance... et une sacrée plongée dans le XVIIème siècle. Avec son talent habituel, Juliette Benzoni nous immerge dans les moeurs de l'époque, mêlant habilement la réalité historique et la fiction, rendant le tout tellement plausible que l'on a envie de tourner les pages à toute vitesse.

 

Ici, on croise Nicolas Fouquet, de son ascension à sa terrible disgrâce, là, on rencontre D'Artagnan, personnage associé indiscutablement à Alexandre Dumas, mais qui a toute sa place dans cette intrigue.

 

Et surtout, dans la dernière partie de cette saga, l'auteure propose une hypothèse sur l'identité du masque de fer, plus que séduisante.

 

Comme pour les deux premiers tomes, j'ai adoré la conclusion de cette trilogie. Je suis passée par toutes sortes d'états : énervement (contre Louis XIV ou Marie, la fille de Sylvie), inquiétude, espoir, et parfois même amusement.

 

Suivre Sylvie tout au long de sa vie, découvrir avec elle la Cour, la voir évoluer, avec son caractère de "petit chat" comme on l'a toujours surnommée, a été un réel bonheur.

 

Il est rare qu'une saga historique soit aussi accessible, tout en étant fidèle à la grande Histoire, mais Juliette Benzoni avait ce don, et elle savait parfaitement rendre vivants ses personnages, que nous quittons à regret.

 

Pourquoi lire Le prisonnier masqué ?

 

Pour conclure la saga Secret d'état !

 

Car ce secret, justement, prend toute son ampleur dans ce dernier tome. Il est savoureux de voir à quel point toutes les aventures des protagonistes trouvent ici leur conclusion d'une si belle façon. Je tire vraiment mon chapeau à cette grande dame qui a su dérouler son plan à la perfection pour nous entrainer dans le sillage de ses personnages. En tout cas, vous l'aurez deviné, je recommande fortement la lecture de cette saga. Alors, qu'attendez-vous ? Foncez lire Secret d'état !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Etant donné que j'ai déjà chroniqué plusieurs livres de cet auteur, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Agatha Crispies, agent de police, travaille à New York, Colorado. Pas celui de Manhattan donc, mais celui aux 198 ronds-points et où Internet n'existe pas.

 

Mutée dans ce village où rien ne se passe, Agatha trompe l'ennui en animant le club de lecture du poste de police.

 

Mais un jour, la chance semble lui sourire, un meurtre, un vrai ! a lieu et notre héroïne va alors tout faire pour résoudre cette affaire afin de retrouver New York, New York ! Qu'importe si sur sa route, elle croise des écureuils radioactifs, des bûcherons sexy ou des suspects au nom imprononçable !

 

Ce roman est le quatrième que je lis de Romain Puértolas et c'est également celui avec lequel j'ai le moins accroché. Malgré un début prometteur, j'ai souvent été déstabilisée par des changements de rythme trop fréquents. En effet on passe régulièrement du roman (humoristique) policier aux anecdotes sur la police ou sur les écrivains. Et le problème c'est qu'à force de nous parler aussi bien d'un sujet que d'un autre, le lecteur ne sait plus trop ce qu'il est en train de lire.

 

J'ai apprécié d'en apprendre plus sur certains auteurs, j'ai aimé le client d'oeil à Joël Dicker, j'ai parfois ri. Malheureusement, je n'ai jamais été particulièrement impatiente de reprendre ma lecture. Cela vient je pense du fait qu'Agatha ne m'a pas semblé très sympathique. Lorsque je ne m'attache pas au personnage principal, il m'est difficile de le suivre avec plaisir.

 

En plus, j'ai trouvé dommage que la fin de certains livres soit spoilée dans ce roman.

 

Si les passages sur la littérature étaient intéressants, l'enquête policière ne m'a pas emballée. Je dois reconnaître que j'ai été surprise par la fin, mais cela n'a pas suffit pour compenser le reste. 

 

Pourquoi lire Tout un été sans Facebook ?

 

Une chose est sûre, si vous n'avez jamais lu Puértolas, ne commencez pas par ce roman.

 

Ici, l'histoire est assez décousue et les bons moments alternent avec des passages moins intéressants. Si vous voulez découvrir cet auteur, je vous conseille plutôt Le fakir... ou La petite fille... Mais si vous préférez le Colorado à La Grosse Pomme, c'est votre choix et vous devrez abandonner Facebook le temps de votre lecture !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à aller voir sa biographie sur le premier roman que j'ai chroniqué d'elle : ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Attention, ce résumé contient des spoilers liés au premier tome.

 

Sylvie, après l'agression commise par l'assassin de sa mère, doit se faire passer pour morte. Afin de la mettre en sécurité, son sauveur de toujours, François de Vendôme, la fait se cacher à Belle-Isle.

 

Mais il est dit que Sylvie ne peut vivre en paix, bientôt, elle doit de nouveau retrouver la Cour, où un Dauphin est né, ses intrigues, et le redoutable Richelieu. Heureusement, son amie Marie de Hautefort est toujours là pour elle.

 

De nouvelles épreuves en amours épanouies ou dangereuses, le destin de Sylvie est semé d'embûches avec comme point d'orgue La Fronde.

 

Le début de ce deuxième tome est assez similaire à celui du premier. Sauvée par François, Sylvie doit s'habituer à une vie nouvelle. Heureusement, la suite du roman offre de nouveaux personnages, avec Nicolas Fouquet entre autre, ou l'intrigant Capitaine Courage. Les confrontations entre Sylvie et Richelieu donnent également lieu à des passages très intéressants.

 

Son amour pour François prend un tournant moins "gnangnan", même si celui-ci reste un personnage arrogant, et passablement agaçant.

 

Le contexte historique est incontestablement le point fort encore une fois. Juliette Benzoni sait mieux que quiconque narrer les intrigues de Cour, mettre en lumière Richelieu, Mazarin... et aussi le caractère assez égoïste d'Anne d'Autriche. Puis le vent de la Fronde qui vient tout balayer, donnant à François de Beaufort le surnom de Roi des Halles, l'opposant encore un peu plus au Roi, et apportant à Mazarin un bon prétexte pour l'empêcher d'avoir plus de pouvoir.

 

Encore une fois, on tourne les pages à toute vitesse, en ayant hâte de savoir ce qui va arriver aux protagonistes, tout en revivant l'Histoire de France.

 

Pourquoi lire Le roi des halles ?

 

Parce que sans ça, vous ne pourrez pas lire le dernier tome de cette trilogie : Le prisonnier masqué (que je suis évidemment en train de lire).

 

Plus sérieusement, c'est un réel plaisir de suivre les personnages et de les découvrir sous un autre jour, en plus on révise son histoire de façon agréable, que demander de plus ?

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Vagnon pour l'envoi de ce livre dans le cadre de ma participation à la masse critique de février.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Vagnon)

 

Guillaume Dufau découvre le surf à l'adolescence sur ses plages natales des Landes. Tour à tour rédacteur en chef du magazine Surf Saga, à Hossegor, du mensuel Surf Session, à Biarritz, et de la prestigieuse revue Beach Brother Surf Annual, il parcourt le globe depuis près de vingt ans à la recherche de vagues parfaites et d'histoires inédites. Grand reporter pour la version papier de Thalassa Magazine, ce journaliste indépendant publie régulièrement des articles sur les sports de glisse, le voyage et l'environnement pour la presse française et internationale. Il a signé de nombreux ouvrages sur le surf : Vagues, le fabuleux spectacle de l'océan (collectif, Aubanel, 2009), Teahupoo, la vague mythique de Tahiti (photographies de Tim McKenna, Aux vents des îles éd, 2007) ainsi que des guides de voyage sur l'Indonésie, le Maroc et la Polynésie.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le surf est bien plus qu'un sport, c'est un style de vie, une philosophie, un défi permanent..

 

Grâce à cet ouvrage, de l'histoire du surf jusqu'aux conseils pour progresser, tous les aspects de cette discipline sont évoqués.

 

Prenez la vague !

 

Cela fait quelques années que j'observe les surfeurs et même si je sais qu'il faut des fondamentaux, je n'avais pas forcément conscience de tout ce qui entoure ce monde.

 

Tout d'abord, l'auteur raconte l'histoire du surf ainsi que sa philosophie. Et là, déjà, j'ai appris énormément de choses sur l'origine de ce sport et et son évolution.

 

Ensuite, ce sont toutes les disciplines qui sont évoquées, ainsi que le choix du matériel, et, chose essentielle, les écogestes du surfeur. Il est très intéressant et nécessaire de faire remarquer que par exemple, un surf-trip à l'autre bout du monde génère une forte empreinte carbone. Le matériel de surf est également composé de matériaux polluants, les planches tout comme les combinaisons, aussi l'auteur invite le lecteur à privilégier le circuit de l'occasion.

 

Puis c'est une partie liée à la préparation qui est présentée, suivie par l'entrainement et la progression.

 

Pour finir, le dernier chapitre est consacré à un lexique et à la surf culture (cinéma, art, sites internet...)

 

Ce livre de 127 pages est un condensé de tout ce qu'il faut savoir sur ce sport, il est très bien construit, précis mais aussi ludique.

 

De nombreux encadrés donnent des astuces, font le point sur des idées reçues et sont autant de bons conseils pour tous les apprentis surfeurs.

 

Le ton est à la fois technique et accessible, les schémas sont clairs, toutes les clés sont vraiment fournies pour savoir comment aborder ce sport ardu, mais tellement gratifiant.

 

Pourquoi lire Coaching Surf ?

 

Si vous voulez connaître les bases du surf sous tous ses aspects, cet ouvrage rassemble tout ce qu'il faut savoir pour débuter, sans se perdre dans les détails.

 

Riche de l'expérience de son auteur, ce livre vous permettra de plonger dans le monde du surf, d'abord depuis votre canapé !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme je n'en suis pas à ma première chronique d'un Romain Puértolas, je vous invite à aller voir par ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors que Napoléon Bonaparte était censé reposer aux Invalides, l'empereur est repêché par un chalutier Findus et revient à la vie.

 

Effaré par les attentats qui touchent la France, il décide de partir en guerre contre Daech et de sauver son pays.

 

Aidé par sa grande petite armée, le Corse conçoit un plan dans cette époque qui lui est inconnue, mais qui se souvient si bien de lui. Entre dérision et message d'espoir, ce livre est totalement à part.

 

Avec ce roman, je poursuis ma lecture des oeuvres de Romain Puértolas. Ici, le sujet particulièrement sensible. Difficile en effet de faire rire avec le djihadisme, et pourtant... Dans une réalité alternative (Charlie Hebdo devient L'hebdo des Charlots), Napoléon, une fois décongelé, ne peut pas rester sans rien faire face aux attaques terroristes que subit la France. On croise en vrac dans ce livre des danseuses de French Cancan, un milliardaire passionné et collectionneur d'objets liés à Napoléon, François Hollande...

 

Et même si l'humour décalé qui caractérise les romans de Puértolas est toujours présent, on sent également que cette histoire lui a servi d'exutoire.

 

En effet, il y en aura toujours pour critiquer ses idées et les trouver simplistes, j'ai beaucoup aimé l'idée de Napoléon (donc de l'auteur), pour éradiquer le djihadisme.

 

En lisant ce roman, je n'ai pas été émue comme avec La petite fille..., j'ai n'ai pas ri comme avec Le fakir. Mais j'ai appris, sur Napoléon d'abord car sous ses airs farfelus, c'est un livre bien documenté, mais aussi sur les terroristes, leur recrutement, leurs agissements...

 

Pourquoi lire Re-vive l'empereur ?

 

Que vous soyez un fan de Napoléon ou pas, ce roman fait du bien. En projetant l'empereur dans notre époque où il devient accro au Coca-Cola light, il nous permet également de constater que malgré nos difficultés, notre ère n'est pas la pire que le monde ait connu

 

En tout cas, si vous aimez les bâtonnets Findus, vous en croiserez pas mal, et ce n'est pas le cas dans tous les livres !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà lu plusieurs livres de cette auteure, je vous invite à aller voir sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Sylvie de Valaine est recueillie par les Vendôme après que François, un des enfants de la famille, l'a trouvée errant pieds nus dans la forêt d'Anet.

 

Elle est la seule rescapée d'un terrible massacre perpétré par un assassin qui a décimé sa famille.

 

Protégée par ses bienfaiteurs, elle se retrouve à la cour comme fille d'honneur de la reine lorsqu'elle a quinze ans.

 

Entre intrigues, complots, faux-semblant... la petite Sylvie doit faire face à un monde plus menaçant qu'il n'y parait. Sans compter que son passé pourrait bien ressurgir et la mettre de nouveau en danger.

 

Après avoir lu les deux premiers tomes du Boiteux de Varsovie, j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Juliette Benzoni. La chambre de la reine est le premier tome de la trilogie Secret d'état. On fait ici connaissance avec les personnages qui vont nous accompagner : la famille Vendôme avec d'abord François. C'est lui, qui a l'âge de 10 ans trouve Sylvie qui semble perdue, vêtue d'une chemise ensanglantée, et qui la ramène chez lui. Sa soeur Elisabeth prend immédiatement la petite fille sous son aile.

 

La mère, madame de Vendôme, est certes assez froide d'apparence, mais la charité est sa grande vertu, aussi décide-t-elle d'élever Sylvie e de lui donner une nouvelle identité afin de la protéger.

 

Son mari, César, empêtré dans des histoires de complot de cour, n'est pas beaucoup présent, d'autant plus qu'il est emprisonné au début de ce tome.

 

Au fur et à mesure que Sylvie grandit, nous rencontrons la famille royale et son entourage. Louis XIII, Anne d'Autriche, Marie de Hautefort, Richelieu... tous ces personnages historiques sont rendus vivants et très passionnants à suivre. L'auteure romance la grande histoire avec beaucoup de talent.

 

Les intrigues, complots, toute cette vie particulière à cette époque sont décrits de façon très accessible. Si j'ai parfois été un peu perdue dans les considérations politiques, c'est plus par un manque d'attention de ma part que par la faute de l'auteure. J'ai tourné les pages avec plaisir et avec l'envie d'en savoir toujours plus sur le devenir de Sylvie et de son entourage.

 

D'ailleurs, ce tome à peine terminé, j'ai entamé la suite sans attendre et j'ai retrouvé chaque personnage avec bonheur.

 

Pourquoi lire La chambre de la reine ?

 

Si vous aimez les romans historiques qui permettent de se plonger dans le XVIIème siècle sans difficulté, cette trilogie est idéale.

 

Le premier tome se lit très facilement et permet de se familiariser avec des personnages que nous connaissons tous. Bien sûr c'est un style très différent d'Alexandre Dumas par exemple, mais il est très agréable.

 

A mon sens, Juliette Benzoni peut amener des personnes réticentes aux romans historiques à en lire.

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les éditions 5 sens pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de janvier 2021.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions 5 sens)

 

Julien Brun est né et habite Montpellier. Il écrit des nouvelles et des romans. Passionné de littérature hispanique et latino, il passe son temps entre sa fille et sa passion pour l'écriture. Imprégnée d'humanisme, révulsée par les inégalités, sa plume acerbe et sentimentale entrevoit un monde imparfait, mais bercé d'espoirs.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

En ce jour de la Sant Jordi, fête des livres et de l'amour en Catalogne, des milliers de personnes se pressent dans les rues de Barcelone. Les destins se croisent, singuliers, tragiques, en quête d'identité... nous suivons neuf d'entre eux, hommes et femmes, tous liés par leur amour de la littérature, mais aussi par un mystérieux personnage en costume gris.

 

La ville même, telle un mère bienveillante, forte de son histoire, éclatante en ce jour de fête se raconte et partage ses sentiments, ses craintes et ses doutes.

 

En l'espace de quelques heures, nous nous attachons à chacun d'entre eux, jusqu'à  ce que le puzzle s'assemble...

 

Ce roman est résolument différent de ce que je lis habituellement. Malgré sa brièveté, 128 pages, il demande une lecture attentive afin d'apprécier chaque paragraphe, chaque personnage rencontré, et de savourer l'écriture en prenant son temps.

 

De par sa structure qui peut déstabiliser, ce livre oblige le lecteur à s'impliquer. Au départ, je pensais que nous allions retrouver chaque personnage plus tard, ce qui peut arriver, mais ce n'est pas systématique.

 

Puis, j'ai accepté de croiser chacun tour à tour, comme lorsque l'on croise des personnes dans la rue et que l'on imagine leur histoire. Ici nous les découvrons avec leur rapport à la vie, à la littérature... puis nous les abandonnons pour passer au suivant.

 

Au final, le personnage principal de ce livre est Barcelone, c'est elle qui ouvre et qui clôt ce roman, et faire ainsi parler cette cité est d'abord inattendu, mais tellement poétique.

 

C'est d'ailleurs cette douce poésie qui émane de chaque chapitre, de ces histoires souvent douloureuses mais qui peuvent aussi être porteuses d'espoir.

 

J'ai aimé ces personnages : Meritxell, Sven, Nuria, Pep, Julieta, Lounis, Neus, Nando et Yona, pénétrer dans leur intimité et dans leurs pensées. L'auteur a également su me donner une folle envie de vivre la Sant Jordi à Barcelone, sa passion pour la littérature hispanique, que je connais mal, transpire et nous emporte.

 

C'est donc une belle découverte que ce roman, qui a su de plus me surprendre jusqu'au bout.

 

Pourquoi lire La vie, un livre entrouvert ?

 

Si vous aimez la littérature, la poésie et si la Sant Jordi vous semble plus adaptée à votre vie que la Saint-Valentin (les femmes reçoivent une rose et les hommes un livre... hmmm on pourrait inverser ??), lisez cet ouvrage.

 

Je vous parie sans hésiter que comme moi, vous aurez envie de sauter dans un avion pour Barcelone, à défaut, ce roman vous servira de passeport pour le voyage !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Ayant déjà chroniqué un livre de Tatiana de Rosnay, je vous invite à vous rendre 

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Bruce, plus ours qu'homme, plutôt misogyne et peu agréable est sauvé de la mort par une greffe de coeur.

 

Sa vie, jusqu'alors assez morne, change du tout au tout lorsqu'il se découvre de nouvelles passions et qu'il succombe aux charmes de l'art et de la Toscane.

 

Ce nouveau coeur qui bat en lui semble être la cause de ce renouveau. De nouveaux buts, de nouvelles aspirations... Alors que Bruce apprivoise sa nouvelle personnalité, la découverte de l'identité de son donneur va tout remettre en question...

 

Le sujet de la greffe d'organe, particulièrement lorsqu'il s'agit du coeur, m'intéresse beaucoup. Sur le même sujet, j'ai déjà lu De coeur inconnu de Charlotte Valandrey, et malheureusement, Le coeur d'une autre m'a semblé bien en-dessous.

 

Déjà, le personnage principal m'a juste donné l'impression d'être une caricature. Lorsque nous faisons connaissance avec lui, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est carrément antipathique et ne donne pas du tout envie que l'on s'intéresse à lui.

 

Lorsqu'arrive la greffe, il change profondément, et là aussi, j'ai ressenti une impression de "trop" Puis l'histoire se poursuit, apporte son lot de révélations, de romantisme... et je suis restée totalement en dehors de tout cela.

 

A aucun moment je n'ai véritablement retrouvé l'auteure que j'ai plusieurs fois apprécié avec plaisir. Vers la fin, j'ai mieux aimé l'intrigue mais lorsque j'ai terminé ma lecture, ma première impression a été "Tout ça pour ça ?"

 

J'aurais aimé un traitement plus subtil de ce sujet. Ici, j'ai juste vu une accumulation de lieux communs, peu d'originalité et un sentimentalisme un peu trop poussé.

 

Pourquoi lire Le coeur d'une autre ?

 

A mon avis, ce roman est loin d'être le meilleur de Tatiana de Rosnay. Je ne suis peut-être pas assez "romantique" pour ce genre d'histoire mais malheureusement je n'ai vraiment pas retrouvé le style de Rose ou la justesse des sentiments de Boomerang. Et on est également très loin de Elle s'appelait Sarah.

 

En tout cas, sur le sujet de la greffe cardiaque, on est ici dans une vision que je trouve très idéalisée et peu crédible. N'attendez pas trop de ce livre à ce sujet à mon sens.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les éditions Grand Angle pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur les auteurs ( source : Editions Grand Angle)

 

Séverine Vidal : Après avoir été professeure des écoles, Séverine se consacre à l'écriture à plein temps dès la rentrée 2011. Son premier livre à destination de la jeunesse est paru en mars 2010 aux éditions Talents Hauts. Elle écrit des romans pour adolescents et jeunes adultes ( Sarbacane, Robert Laffont, Nathan ), des albums ( Gallimard, Milan, les Editions des Elephants ) et des BD ( Delcourt, Marabout). Elle anime des ateliers d'écriture ( écoles, collèges, lycées, centres sociaux, centres d'alphabétisation... ). Ses livres sont traduits à l'étranger et sont récompensés par de nombreux prix.

 

Victor L. Pinel : Originaire de Madrid, Victor est passionné de bandes dessinées depuis son plus jeune âge. Il fait ses premières armes à l'ESPID de Madrid où il y suivra une formation artistique. Ses premiers projets professionnels l'orientent rapidement vers des travaux de commande pour le secteur jeunesse, mais également dans le cinéma d'animation comme storyboarder et coloriste. Il dirige son premier court-métrage, Closed, sorti en 2015 et publiera en parallèle Les Petites Marées : Rose, troisième histoire de la collection créée par Séverine Vidal chez Les Enfants rouges. Son style tant délicat qu'épuré lui vient de ses influences multiples. Véritable touche à tout artistique, il s'inspire autant de Takehiko Inoue ( Slam Dunk, ... ) que de Frederik Peeters ( Aâma, ... ). Il arrive en 2020 dans le catalogue Grand Angle avec Puisqu'il faut des hommes sur un scénario de Philippe Pelaez et la collaboration continue puisqu'il revient avec Le Plongeon.

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Yvonne vieillit, comme sa maison, comme son chien... veuve, elle se résout à aller habiter en EHPAD. Elle doit tout réapprendre, de nouvelles habitudes, de nouvelles têtes, et aussi un règlement auquel elle doit se soumettre.

 

Lucide, mais aussi pleine d'humour, Yvonne se bat au quotidien, aidée par son entourage et sa vision de la vie.

 

Je savais que ce sujet allait me toucher, encore plus en ces temps incertains qui isolent davantage les personnes âgées.

 

Mais tout d'abord, j'aimerais parler du dessin. Car c'est vrai, il est rare que l'on voit des seniors dans des BDs ou des romans graphiques. Le trait est vraiment beau, les personnages sont traités avec soin, sans caricature.

 

A ce graphisme, s'ajoute une histoire dont les mots sont choisis avec soin. Yvonne raconte sa tristesse, son mari qui lui manque tant, sa peur d'oublier... mais elle aussi drôle, provocante, et n'aime pas qu'on lui marche sur les pieds.

 

J'ai beaucoup aimé ses réactions, sa volonté. C'est une grand-mère attachante et certaines scènes m'ont émi aux larmes tellement elles étaient touchantes et réalistes.

 

Le plongeon, c'est celui ultime d'Yvonne et de sa bande d'amis. Celui dans la dernière phase de sa vie, celle qui lui semblait la plus désolante mais qui comprend encore de beaux moments. Car jusqu'au bout, on peut être surpris par le destin...

 

Pourquoi lire Le plongeon ?

 

Cette BD est une réelle plongée dans le quotidien de nombreuses personnes âgées. Il est difficile d'imaginer comme ce départ en EHPAD est dur psychologiquement, surtout pour une personne qui n'est diminuée ni physiquement, ni mentalement.

 

Ici rien ne nous est épargné, mais il y a aussi de beaux moments, l'amour est loin d'être absent, ainsi que l'amitié. Ces tranches de vie sont tour à tour amusantes ou poignantes.

 

Honnêtement, vous y perdriez beaucoup à ne pas faire la connaissance d'Yvonne et compagnie, alors qu'attendez-vous ? Jetez-vous à l'eau !

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