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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

lectures

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Historique

Un mot sur l'auteure :

 

Je vous invite à lire la biographie de Juliette Benzoni ici puisque j'ai déjà chroniqué quelques-uns de ses romans.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Anne-Laure de Pontallec n'est plus, afin de se protéger et d'assurer un soutien au baron de Batz, c'est à présent sous le nom de Laura Adams que la jeune fille survit.

 

Alors que le pays est toujours sous le règne de la Terreur, le baron n'abandonne pas l'espoir de sauver la Reine et ses enfants.

 

Tout entier dévoué à cette cause, saura-t-il trouver le temps de retracer le parcours de Laura qui a disparu, et de sauver Marie, sa courageuse compagne ?

 

Dans ce tome, l'ancienne Anne-Laure disparait au profit de Laura, rendant ce personnage beaucoup plus sure d'elle et bien moins effacé.

 

On retrouve également à ses côté le fidèle Jaouen, toujours aussi déterminé à la défendre et définitivement ennemi de Batz, bien qu'il s'adapte au dévouement de Laura à la cause du baron.

 

La Terreur tient une grande place dans ce roman qui se termine avec la messe rouge, une exécution de grande envergure qui fit plus de 50 victimes, e tous âges et d'origines diverses.

 

En cette période plus que troublée, Jean de Batz, envers et contre tout, fait tout pour sauver la famille royale, ou du moins ce qu'il en reste.

 

De son côté, Laura se débat, tant bien que mal, son désir profond serait de sauver la princesse Marie-Thérèse et lui donner l'amour qu'elle réservait autrefois à sa défunte fille.

 

Entre complots, morceaux de bravoure et émotion, c'est encore un roman palpitant que cette Messe rouge, malgré un contexte plus que difficile.

 

Pourquoi lire La messe rouge ?

 

Les aventures de Laura et de Jean de Batz, toujours liées à la grande Histoire sont réellement plaisantes à lire.

 

Le personnage d'Eulalie de Sainte-Alférine apparait ici et prend toute son ampleur.

 

Encore une fois, un bon cru de Juliette Benzoni !

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas partagé ce rendez-vous, voici donc ce que j'ai déposé aujourd'hui :

 

 

J'ai mis les 3 tomes de la saga du Jeu de l'amour et de la mort dans la boite à livres en espérant que quelqu'un appréciera autant que moi les aventures d'Anne-Laure de Pontallec et de Jean de Batz. Les chroniques des 2 derniers tomes seront bientôt disponibles sur le blog, j'avais un peu de retard dans la rédaction, désolée !

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- L'enfant du rire de Pierre Bockel : j'ai été intriguée par ce livre car il s'agit à la fois d'un récit sur la Résistance, Pierre Bockel en était un membre actif, mais aussi sur son entrée au Séminaire et sa relation à Dieu. Je verrai si j'apprécie ces deux aspects, ce roman est préfacé par André Malraux qui rencontra l'auteur lorsqu'il était l'aumonier catholique de son réseau. 

 

- Meurtre dans un jardin indien de Vikas Swarup : on est ici dans une lecture plus "classique" pour moi. Ce roman est écrit par l'auteur du livre qui a abouti à Slumdog millionaire, j'ai donc hâte de savoir ce qu'il me réserve.

 

- Et moi, je vis toujours de Jean d'Ormesson : peut-être que je fais des choix hasardeux car j'accumule quelques livres de cet auteur dans mes différentes PAL sans l'avoir lu pour le moment... sans doute le souvenir de cet homme que j'écoutais avec bonheur ne me permet pas d'hésiter lorsque ses romans croisent mon chemin...

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Humour

Un mot sur l'auteur :

 

Comme j'ai déjà chroniqué plusieurs livres de Gilles Legardinier, je vous invite à jeter un oeil à sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Marie vient de se faire larguer, lamentablement, après des années d'une relation pas franchement transcendante.

 

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Puisqu'être trop gentille ne lui a pas réussi, elle ne se laissera plus faire !

 

Epaulée par Emilie, sa meilleure amie et collègue, sa soeur et quelques connaissances, elle va remonter la pente à coups de vengeances et voire même de vol !

 

Autant dans sa vie privée que professionnelle, Marie est déterminée à ne plus rien laisser passer, et quoi qu'elle décide, à présent, ça peut pas rater !

 

Après deux livres de cet auteur écrits au masculin, je retrouve avec bonheur Gilles Legardinier incarnant ici Marie. Je dois l'avouer, j'aime encore plus ses livres lorsqu'ils sont racontés du point de vue d'une femme, ce qui m'avait particulièrement plu dans Demain j'arrête !

 

L'héroïne de ce roman est, comme souvent dans les histoires de cet écrivain, quelqu'un à qui l'on peut facilement s'identifier car d'assez réaliste. On retrouve également des thèmes récurrents dans son oeuvre : la recherche de l'amour, l'importance de l'amitié, les liens humains... tout ceci fait de chacun des livres de Gilles Legardinier un agréable moment d'où l'on ressort attendri et le sourire aux lèvres.

 

Marie, on ne peut au départ que compatir à son désarroi et applaudir à ses idées de vengeances improbables et drôles. En plus, en parallèle de pourrir la vie de son ex, elle doit également faire face à une situation compliquée et inattendue à son travail, ainsi qu'à de mystérieuses lettres qui viennent chambouler encore plus une vie déjà bien chaotique.

 

De petites victoires en gros moments de doute, Marie va sortir grandie de toutes ces épreuves, et surtout, un animal va tenir une place énorme dans sa vie... il y a un indice sur la couverture...

 

Pourquoi lire Ca peut pas rater ! ?

 

Comme je le dis à chaque livre de cet auteur, si vous avez le moral en berne, rien de tel qu'un Gilles Legardinier pour vous redonner le sourire ! Derrière une apparente légèreté, je trouve toujours de belles phrases, de belles réflexions dans ses comédies.

 

N'étant plus objective depuis longtemps à son sujet, je vous laisse vous faire votre propre opinion !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Contemporain

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Préludes pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Préludes)

 

Céline Bentz est née d'une mère libanaise et d'un père français. Elle a grandi dans l'est de la France, nourrie de ces deux cultures. Diplômée de la Sorbonne et de Sciences Po Paris, elle est passée, au cours de ses études, par l'université Saint-Joseph de Beyrouth.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Amal, une des quatre filles de la fratrie de sept enfants que compte la famille Haddad est une jeune femme persévérante et travailleuse. Ses parents fondent de grands espoirs sur elle.

 

Alors qu'elle travaille pour payer son voyage en France afin d'y étudier, elle croise un jeune homme, Youssef, mais l'aimer la met dans une position délicate car tout les sépare.

 

Ecartelée entre sa famille et l'amour, le Liban et la France, Amal va devoir construire son destin et choisir ses rêves.

 

Ce roman se déroule pendant les années 80 et, je dois bien l'avouer, le contexte politique du Liban de l'époque ne m'est pas familier. J'étais assez jeune à ce moment-là et je me rappelle juste d'images de journal télévisé, de Beyrouth essentiellement. Comme l'écrit d'ailleurs l'auteure : "Amal avait perdu le fil de la guerre et des événements, elle n'avait suivi que ce que la télévision française voulait bien livrer du conflit et de son pays, c'est-à-dire une insipide succession de clichés."

 

Ce livre m'a donc bien aidé à me plonger dans ce Liban en guerre et à mieux appréhender les douloureux choix de certains libanais comme Amal. Rester et voir son pays sombrer peu à peu, tout en savourant les joies qu'il procure encore ou bien partir et se reconstruire ailleurs ?

 

Tout au long de ce roman, on suit le cheminement d'Amal, d'abord décidée à devenir pédiatre pour aider à panser les blessures des enfants du Liban. Mais la France, malgré un exil douloureux saura également la séduire...

 

Pour compliquer encore la situation, il y a Youssef, qu'elle déteste au premier abord, mais qui arrivera pourtant à gagner son coeur. Malgré tout, elle le sait, ses parents n'approuveront jamais cette union.

 

Nous assistons donc, en accompagnant Amal, à ces tournants qui déterminent un destin, et à ces choix cornéliens entre le coeur et la raison.

 

L'obstination de cette jeune femme à réussir, son désarroi face aux obligations liées aux décisions qu'elle prend, la complexité entre ne pas décevoir sa famille et trouver le chemin de son bonheur, tout ceci est magnifiquement décrit par l'auteure.

 

Amal se rend compte qu'elle ne peut pas tout avoir, et même qu'avec le temps certaines directions qu'elle pensait suivre coûte que coûte se sont finalement modifié, changeant sa trajectoire et ses idéaux.

 

Sans rien dévoiler de la fin, je ne peux que dire qu'elle est à la hauteur de ce livre.

 

Même si mes connaissances géopolitiques limitées ont rendu certains passages difficiles à appréhender, j'ai été touchée et souvent indignée par ce que devait traverser Amal.

 

Sachant en plus grâce à la postface de Céline Bentz qu'elle a écrit ce roman grâce à des souvenirs confiés par sa mère, je trouve ce livre encore plus émouvant.

 

Pourquoi lire Oublier les fleurs sauvages ?

 

Ce roman est le premier de Céline Bentz et c'est une véritable réussite. Il vous transporte dans un Liban certes en guerre, mais qui donne envie de le découvrir.

 

Amal et sa famille sont attachants, leurs liens, leurs histoires, et par-dessus tout le dévouement sans faille de ces parents prêts à tout pour leurs enfants, quoi qu'il en coûte, est tout simplement bouleversant.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Je vous invite à lire la biographie liée à Quelqu'un pour qui trembler ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Andrew Blake est un riche industriel qui a bien réussi professionnellement.

 

Cependant, il peine à trouver un vrai sens à sa vie et décide de devenir majordome dans un château en France, incognito.

 

C'est l'occasion pour cet homme qui ne croit plus en grand chose de s'apercevoir qu'il peut être utile à son prochain, et à se retrouver...

 

Lorsque les actualités sont pesantes, les romans de Gilles Legardinier sont toujours un bon moyen d'échapper à la morosité ambiante et de retrouver sa foi en l'humanité.

 

Complètement cramé ! ne fait pas exception à la règle. Andrew Blake, cet homme plus proche de la retraite que de la fleur de l'âge est très touchant.

 

Il s'interroge beaucoup sur ses choix, comment renouer avec sa fille, lui qui n'entretient avec elle que de lointains rapports ? Peut-il encore être utile à quelqu'un ?

 

En faisant connaissance avec sa patronne, Madame Beauvillier, la jeune Manon, femme de ménage, Odile la cuisinière et Philippe le régisseur, Andrew ne se doute pas que sa vie va prendre un autre tournant.

 

Tel une Amélie Poulain plus british et bien sûr masculine, Andrew va égayer le quotidien de ses collègues ainsi que de sa responsable. Et tout en les aidant, il va également faire le point sur sa vie, ses envies, ses regrets, mais aussi sur tout ce qu'il peut encore accomplir.

 

Farceur, tel un éternel enfant, Andrew joue des tours à Odile qui voue un culte à son chat Méphisto. Il soutient Manon, qui lui rappelle sa fille, il se lie d'amitié avec Philippe et trouve en leur amitié un réconfort qui lui rappelle Richard, son ami d'enfance Et, plus important encore, il oeuvre pour que Mme Beauvillier reprenne goût à la vie.

 

Encore une fois, Gilles Legardinier nous montre avec cette comédie qu'il aime l'humanité. Chacun de ses livres est un mélange d'humour et de jolis sentiments. Bien sûr, certains diront que tout cela est cousu de fil blanc et bien trop facile. Pour moi ses livres font du bien, et sont un souffle d'air frais, des parenthèses qui allègent le quotidien, et c'est déjà beaucoup.

 

Pourquoi lire Complètement cramé ! ?

 

Parce qu'on a tous envie de rire et d'être émus. Parce que parfois, il n'y a pas besoin de grandes phrases, de tricher ou de se prendre la tête. Juste la simplicité des sentiments, nos petits combats de la vie de tous les jours, nos failles mais aussi nos joies, petites et grandes, et notre plus grande force : être là les uns pour les autres.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Marabout pour l'envoi de ce livre dans le cadre de ma participation à la masse critique de juin.

 

Un mot sur l'auteur (Source : Editions Marabout)

 

Capucine Graby est journaliste et réalisatrice. Elle a été correspondante à Séoul, puis a travaillé en radio (BFM), en presse écrite (Le Figaro) et en télévision (i<télé/Canal +). Elle anime une émission sur la chaîne BSmart et est grand reporter pour le magazine Long Cours. Elle a réalisé plusieurs documentaires dont Enfances volées et Trafic d'innocence, qui traitent du travail des enfants à travers le monde. Sa passion pour le grand reportage l'a conduite à créer le magazine de voyage MyMoonSpots.com.

 

Ce que raconte ce que livre et ce que j'en pense

 

Touma fuit le Soudan, il est l'un de ces nombreux réfugiés qui cherche asile pour trouver la paix.

Capucine est journaliste, ébranlée par un drame personnel, elle devient bénévole pour une association qui vient en aide aux migrants.

C'est alors que ce duo improbable se forme. 

Espoirs, déceptions, incompréhension face à une administration dépassée et ubuesque, amitié, soutien et surtout injustice, ils vont tout traverser. Ensemble, Touma et Capucine, vont apprendre l'un de l'autre et leur vision des choses sera à jamais changée.

 

Je lis rarement des livres témoignages, parce que leur réalité me fait peur bien évidemment. Comment ne pas être touché par ce type de récit ? Dans cet ouvrage, j'ai aimé la simplicité et la sincérité avec lesquelles l'auteure se livre. A aucun moment elle ne cherche à embellir son récit, encore moins à glorifier son bénévolat. Elle nous livre l'histoire de Touma avec tout ce qu'elle comporte d'injustice et d'implacable vérité. Il a quitté son pays car il n'avait plus d'alternative au Soudan. Pendant une bonne partie de ce livre, la chanson de Souchon "C'est déjà ça" a résonné dans ma tête. Un air qui date de 1993, et qui est toujours pour Touma d'une actualité criante.

 

Touma qui travaille sans relâche pour traverser la Méditerranée, qui se retrouve sur une de ces embarcations de fortune que nous avons vu trop de fois. Touma qui débarque en Italie et qui se retrouve "dubliné', embarqué à présent dans une machine administrative digne de la "maison qui rend fou" des 12 travaux d'Astérix. Condamné à se cacher pendant 18 mois, sous peine d'être renvoyé en Italie. Touma qui résiste, qui veut toujours y croire.

 

De l'autre côté, Capucine. Elle veut l'aider, elle veut croire qu'ils y arriveront. Elle est indignée, abasourdie par ce que Touma doit subir encore après avoir quitté son pays, lui qui ne veut que vivre normalement, sans peur, comme tout le monde.

 

Capucine veut bien faire, elle est empathique, et peu à peu, l'histoire de Touma, tout ce qu'il vit la ronge, l'étouffe, lui fait du mal. Ces deux-là n'étaient pas préparés à faire face à tout cela. Qui pourrait supporter de telles absurdités sans dommage ? Qui peut comprendre pourquoi nous en sommes là ?

 

Lorsque j'entends cette phrase bateau et tellement ignoble "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde", j'ai envie de répondre que l'on peut au moins permettre à chacun de continuer à se sentir humain, et digne. On peut ne pas broyer tant de destins déjà si abimés jusqu'au fond leur âme. Et pourtant, c'est toujours ce qui se produit et pour s'en préserver nous détournons les yeux. Ce livre est dur, mais il est nécessaire.

 

Pourquoi lire Sur-vivant ?

 

Depuis l'apparition d'un certain virus, nous n'entendons plus parler des réfugiés, oubliée la tragique photo du petit Aylan, noyé. Envolées, les images de l'Aquarius venant au secours des migrants. Une actualité chasse l'autre, et pourtant au moins 599 personnes ont perdu la vie en Méditerranée en 2021.

 

Touma est bien vivant, mais que dire de tout ce qu'il a enduré ? Lisez Sur-Vivant, parce qu'il mérite que vous connaissiez son histoire, et aussi pour comprendre le désarroi de Capucine, bénévole de bonne volonté entrainée dans des montagnes russes d'émotions.

 

Pour compléter cette chronique, je vous invite à rendre visite et à faire un don à SOS Méditerranée

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Etant donné que ce roman est loin d'être le premier que je lis de cet auteur, vous pourrez trouver sa biographie ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Anne-Laure de Pontallec vient de perdre sa fille unique et apprend dans la foulée que son mari veut se débarrasser d'elle.

 

Totalement perdue, folle de chagrin, elle n'a même plus envie de se battre pour vivre. Cependant, les événements vont la forcer à prendre son destin en main, avec l'aide du farouche baron de Batz, déterminé envers et contre tout à sauver Louis XVI et sa famille.

 

J'ai entamé cette nouvelle saga de Juliette Benzoni après celle de Secret d'état que j'ai beaucoup apprécié. Celle-ci s'intitule Le jeu de l'amour et de la mort. Même si le départ m'a semblé plus long à se mettre en place et Anne-Laure moins sympathique que Sylvie de Valaine, une fois l'action lancée, j'ai été prise dans l'histoire sans voir les pages défiler.

 

Il faut dire que l'obstination du baron de Batz à vouloir sauver le Roi et sa famille est très touchante et replace l'époque de la Révolution dans un contexte dont je n'avais pas pleinement conscience.

 

Bien sûr, il est certain que nous connaissons tous l'issue fatale de l'Histoire, et qu'étant donné les tendances de Batz, nous nous plaçons plutôt du côté des royalistes. Cependant, cette approche est intéressante, et quoi que nous pensions, le personnage de Batz est tellement charismatique et passionnant qu'il est facile de se laisser entrainer à sa suite et d'apprécier son inventivité.

 

Anne-Laure se laisse prendre au jeu, d'abord avec réticence, puis avec envie et enthousiasme. Ses sentiments et son nouvel amour de la vie dépendent totalement de Batz et des plans qu'il prévoit pour elle.

 

En fait, c'est lui, plus encore qu'elle, qui est le héros de cette histoire. Pour ma part, Anne-Laure est un peu le "prétexte" pour introduire ce personnage haut en couleurs.

 

Pourquoi lire Un homme pour le roi ?

 

Même si les événements liés à la Révolution sont toujours aussi atroces à lire, il est vraiment nécessaire de connaître mieux cette période particulière de la France.

 

Encore une fois, Juliette Benzoni retranscrit la grande Histoire avec brio, nous plongeant dans l'époque avec une facilité incroyable et en rendant si vivants des personnages ayant existé, au point que l'on croirait être à leurs côtés.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

 

Et oui, je me suis mise à lire des mangas, en plus du reste ! et aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'une série que j'ai découvert par hasard et que j'aime beaucoup.

 

Voici le résumé de l'histoire : Kozakura, 29 ans, adore jouer aux jeux vidéos, elle y passe tout son temps libre. Ses collègues la considèrent comme quelqu'un d'asocial car elle part tous les soirs à l'heure pile du travail et refuse toute sortie. Un jour, le gardien de son entreprise trouve un chaton, et elle décide de l'adopter. Sa vie va alors changer car il va falloir que la gameuse partage sa vie avec le petite félin, tout en continuant à jouer !

 

Alors oui, je sais ce que vous pensez : "oh la la, ça a l'air totalement niais ce truc !" et bien oui, c'est plein de très mignons dessins de chat bien sur, mais pas que ! Kozakura est vraiment hyper drôle, elle compare sans cesse son chat à un personnage de jeu vidéo, et vraiment, j'ai bien ri devant pas mal de dessins / situations. En effet, si l'héroïne est très forte pour jouer, elle est totalement novice en matière de chat et c'est par exemple très marrant de la voir se rendre en panique chez le vétérinaire pour que son petit félin ne perde pas tous ses points de vie (il avait des puces !). En plus à la fin de chaque chapitre, une ou deux pages nous mettent à la place du chat, nous permettant d'en savoir plus sur le comportement et les "pensées" des félins.

 

Honnêtement, j'attends avec impatience la sortie des autres tomes, le prochain est prévu en juillet et j'ai vraiment hâte de le découvrir. Les dessins sont vraiment adorables, détaillés, et il y a plein de références à des "vrais" jeux, même moi qui suis loin du niveau de Kozakura, j'ai apprécié ces clins d'oeil. D'ailleurs, c'est un manga qui pour moi ne s'adresse pas spécialement aux passionnés de jeux vidéos (il y a des explications pour ceux qui n'y connaissent rien) du moment que vous aimez les histoires avec des chats mignons, ça marchera ! C'est un manga qui vaut vraiment la peine d'être connu car il permet de se détendre et de rire, bref, de se vider la tête en passant un très bon moment.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Alessandro Baricco, né le 28 janvier 1958 à Turin, est un écrivain, musicologue, présentateur de télévision et homme de théâtre italien contemporain.

 

Baricco est l'auteur de quatorze romans et d'une pièce de théâtre, mais aussi de nombreux essais (littérature, musique, société, philosophie, etc.), recueillis en une douzaine de volumes. La plupart sont traduits en de nombreuses langues (français, anglais, allemand, espagnol, russe, chinois, etc). Il a remporté de nombreux prix, dont le prix Campiello 1991 (finaliste), le prix Viareggio 1993, et le prix Médicis étranger 1995.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Pension Almayer, la mer, et des personnages comme sortis d'un conte de fées, ou d'un horrible cauchemar. Un homme qui écrit des lettres à la future femme de sa vie, un peintre qui ne sait pas par où commencer ses tableaux, une jeune fille qui ne veut pas mourir... eux et tous les autres sont liés à l'océan mer.

 

Chaque problème, chaque solution, tout est là, dans les vagues, la marée, la douceur ou la violence de cette mer qui hante chacun.

 

Et enfin, tout trouvera sa place, chaque histoire aura sa conclusion, belle ou tragique, ou même tout cela à la fois.

 

Il est difficile de résumer ce roman. En effet, j'ai lu City il y a au moins 20 ans, et je serais incapable de parler de ce livre aujourd'hui. Parce qu'Alessandro Baricco écrit comme lui seul est capable de le faire. Les phrases sont musicales, poétiques. La première partie du livre est merveilleuse de douceur, on oscille entre une atmosphère onirique, un poème, de jolis moments de vie, parfois un brin d'absurde. Les personnages sont mystérieux, attachants et le temps comme suspendu.

 

La deuxième partie tranche littéralement avec cette ambiance. Ici, règnent en maître la violence et la brutalité. Les hommes apparaissent sous leur aspect le plus sombre. Elle semble loin la pension Almayer... Pourtant, la dernière partie nous y ramène et chaque chapitre nous raconte l'histoire d'un protagoniste. Le puzzle se complète, les pièces s'emboitent et tout prend son sens.

 

J'ai aimé me laisser porter par les mots, il y a une réellement musicalité chez Baricco, parfois le climat est irréel, on ne sait pas où se situe la frontière avec la réalité mais quelle importance... qu'il s'agisse du Père Pluche, d'Elisewyn, de Plasson, de Bartleboom ou des étranges enfants de la pension Almayer, tous m'ont touché, ému, ou fait rire. Ce roman est indéfinissable et c'est pour cela que je l'aime.

 

Pourquoi lire Océan mer ?

 

Parce qu'il faut découvrir la plume d'Alessandro Baricco, se laisser porter par elle, plonger dans ce livre comme dans l'océan mer et en ressortir trempé, mais heureux.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les Editions du Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions du Seuil)

 

Avec des succès comme Une vraie famille, Dernier été pour Lisa ou Un autre jour, Valentin Musso s'est imposé comme l'un des meilleurs auteurs de thriller psychologique de sa génération. Qu'à jamais j'oublie est son neuvième roman.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors qu'elle passe quelques jours dans un hôtel situé dans le Sud de la France, Nina Kircher attaque sauvagement un homme avec la claire intention de le tuer.

 

Cette veuve d'un célèbre photographe se mure ensuite dans le silence et rien ne peut expliquer son geste.

 

Lorsqu'il est mis au courant des faits, Théo, son fils, commence à chercher des réponses. En effet, il s'aperçoit qu'il ne sait finalement pas grand chose de sa mère et de son passé. Persuadé qu'il pourra l'aider, il se lancer alors dans une quête de vérité qui ne va pas tarder à le dépasser.

 

Lorsque j'ai commencé ce roman, j'ai tout d'abord eu une petite sensation de déjà-vu, le début de l'action m'a beaucoup fait penser à la série "The Sinner" où une jeune mère de famille tue de façon très brutale un homme sans raison apparente.

 

Cette impression s'est ensuite estompée, mais je dois l'avouer, la mise en place de l'histoire m'a semblée assez longue.

 

Cependant, lorsque les premières révélations arrivent et que les chapitres alternent entre passé et présent, la narration m'a vraiment bien accrochée.

 

Les parties dans le passé sont particulièrement réussies et montrent toute l'horreur de situations qui ont dû malheureusement se produire, même si elles sont ici romancées.

 

L'intrigue atteint son point culminant et... c'est ensuite que pour moi, les choses se gâtent. Je n'ai pas tellement compris pourquoi l'auteur a intégré autant de rebondissements dans la dernière partie. Cela m'a empêché d'adhérer totalement à l'histoire racontée par Valentin Musso.

 

Etait-il nécessaire d'arriver à une telle surenchère ? Je n'en suis pas certaine du tout. Pour moi, cela nuit tout simplement à la réalité des faits sur lesquels s'appuie l'auteur. Au final, cette avalanche de rebondissements m'a éloignée encore plus des personnages, auxquels j'ai d'ailleurs eu du mal à m'attacher.

 

Pourquoi lire Qu'à jamais j'oublie ?

 

Bien que l'intrigue m'ait moins convaincue qu'Un autre jour, la réalité historique soulevée par Valentin Musso mérite d'être connue.

 

Les chapitres dans le passé sont très intéressants, convaincants et glaçants, rien que pour cela, ce roman vaut le détour. Personnellement je recommande plutôt Un autre jour qui m'avait tenu en haleine, mais je vous laisse vous faire votre propre opinion sur Qu'à jamais j'oublie.

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