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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et Bamboo Edition pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de novembre.

 

Un mot sur l'auteur (source : Bamboo Edition)

 

Gunter est le pseudo pour cette BD de Simon Léturgie. 

 

Ayant très tôt baigné dans la BD, il demande à son père Jean de lui écrire des scénarios, donnant naissance à Polstar. Sa carrière lancée, il publie Spoon & White (chez Dupuis), puis scénarise la série Outre-Tombe (chez Vents d'Ouest), où il instigue également la collection Commedia, l'adaptation de classiques de la littérature en BD.

 

Plus récemment, il publie Gastoon avec Jean Léturgie et Yann au scénario chez Marsu Productions, avant de rejoindre chez Bamboo la collection Pouss' de Bamboo en adaptant Les 3 petits cochons.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Erwin et Kevin vivent en colocation. Erwin ressemble à un chien, et Kevin à un koala (en slip). Ils sont on ne peut plus différents. Erwin est plutôt naïf, plein de bons sentiments, alors que Kevin a un (gros) penchant pour la misogynie, la méchanceté et passe son temps à râler ou à éviter les tâches ménagères.

 

A travers des thèmes universels comme les rencontres, la parentalité ou la célébrité, nous suivons ces deux protagonistes dans leur vision décalée du monde.

 

C'est la première fois que je suis aussi embarrassée pour écrire une chronique... déjà, ce livre faisait partie de la masse critique jeunesse et jeunes adultes de novembre. En aucun cas je ne ferais lire cette BD à un enfant, et, peut-être que je suis vieux jeu, mais je ne la donnerais pas à quelqu'un de moins de 17 ans.

 

Ensuite, et bien, j'ai beau aimer l'humour noir, voire même pipi-caca parfois, j'ai souri peut-être 2 ou 3 fois lors de ma lecture mais je n'ai pas franchement rigolé avec cette BD.

 

Au départ ce livre m'a attiré grâce à son graphisme, et aussi avec son titre décalé. Malheureusement, là où je m'attendais à des strips percutants (c'est personnellement ce qui m'attire dans ce format), les gags ont eu sur moi l'effet d'un pétard mouillé.

 

Et bizarrement, alors que je lisais cette BD, j'avais de plus en plus envie d'en ressortir une autre , qui est exactement dans ce format, mais qui, elle, me fait rire. Et pourtant, les gags sont plus trashs, l'humour encore plus noir et grinçant. Il s'agit de Microcosme de Manu Larcenet.

 

Désolée, mais ce livre de Gunter (pourquoi  ce pseudo Simon Léturgie ?) ne m'a pas du tout convaincue. Je m'en vais de ce pas relire Microcosme pour la peine !

 

Pourquoi lire L'insoutenable légèreté du slip ?

 

Bonne question... et bien, je ne sais pas trop... si vous avez un peu de temps à tuer, pas trop envie de réfléchir et que cette BD est sous vos yeux, pourquoi pas ? Mais franchement, pour ma part, c'était un rendez-vous raté, dommage !  

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Anna Gavalda est une auteure française née en 1970 à Boulogne-Billancourt.

 

Elle a été élève d'hypokhâgne au lycée Molière en 1990. En 1992, c'est grâce au concours de La plus belle lettre d'amour organisé par France Inter qu'elle remporte son premier prix littéraire. Le succès arrive vraiment en 2000 lorsque son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part remporte le grand prix RTL - Lire.

 

Ce livre va permettre à Anna Gavalda de rencontrer son public. Les romans qui paraissent ensuite comme Je l'aimais ou Ensemble c'est tout sont autant de best-sellers.

 

Par ailleurs, elle tient une chronique de livres jeunesses dans Elle et participe au jury du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Charles Balanda est architecte. Il navigue entre des chantiers interminables en Russie et une vie familiale étiolée, englué dans une existence qu'il ne comprend plus. Lors d'un repas de famille, une lettre va tout changer et faire voler en éclat le peu de stabilité qui lui restait.

 

De ces souvenirs enfouis et souvent douloureux, Charles tirera-t-il la force de rebondir et d'avancer ?

 

Avant de lire ce roman, je n'avais lu que des nouvelles de l'auteure, le fameux Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. J'étais curieuse de découvrir sa plume et j'espérais l'aimer car ce livre fait un peu plus de 600 pages ! (grand format).

 

Cela ne m'arrive pas souvent, mais j'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois. La première raison est l'écriture qui m'a tout juste irritée au plus haut point. Des effets de style trop répétés, qui perdent alors leur sens. Et honnêtement, pendant presque 200 pages, je ne comprenais pas grand chose à l'histoire.

 

J'ai persévéré malgré tout car j'avais lu dans quelques avis que cela s'améliorait ensuite. C'est vrai, vers la moitié du livre, l'intrigue se met réellement en place mais il faut tout de même 300 pages pour en arriver là !

 

Le passé de Charles est alors "débroussaillée", et on peut l'accompagner dans sa "rédemption". Ici, on a affaire à un homme qui se rend compte qu'il est passé à côté de sa vie et qui se remet en question. Son enfance, un ami, la mère de celui-ci, tout lui revient en mémoire et l'amène à chambouler son quotidien.

 

Ce roman n'est bien sûr pas un roman d'action, il y est beaucoup question de regrets, de choix, de destin...

 

Malheureusement, hormis Charles et quelques personnages comme sa belle-fille Mathilde ou Kate, le reste est assez flou. Sa soeur, Claire, qui aurait pu avoir un rôle plus important dans cette histoire reste vraiment en retrait. De plus, il est parfois difficile de s'intéresser aux tirades architecturales qui, même si elles sont bien documentées, sont plutôt ardues pour une néophyte comme moi.

 

J'ai préféré la dernière partie du livre, mais à aucun moment je n'avait hâte de reprendre ma lecture et de retrouver les personnages.

 

Pour moi, ce livre pourrait facilement faire 200 pages de moins sans que cela nuise à l'histoire. Il y a trop d'éléments effleurés, dilués dans des moments qui ne servent pas l'intrigue.

 

Pourquoi lire La consolante ?

 

Surtout pas pour découvrir l'auteure ! Heureusement que j'ai commencé ma lecture d'Anna Gavalda avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part car La consolante n'est clairement pas sa meilleure oeuvre.

 

J'ai dans ma pile à lire un autre recueil de nouvelles Fendre l'armure et je pense m'en tenir là pour le moment. A retenter un jour peut-être en version longue !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Laurence Peyrin a été journaliste de presse écrite pendant vingt ans, elle se consacre désormais à l'écriture.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Hanna a une vie tranquille, bien réglée, jusqu'au jour où un grave accident de voiture vient tout chambouler. A l'hôpital, elle fait la connaissance de Zelda Zonk, une vieille dame qui l'amène à reconsidérer son avenir.

 

Hanna va-t-elle réussir à reprendre sa vie en main et à trouver le bonheur ?

 

Je l'avoue, je n'ai pas du tout fini ce roman dans le même état d'esprit que lorsque je l'ai commencé. Au départ, j'ai aimé la façon dont l'auteure nous faisait découvrir Hanna et son entourage proche. J'avais vraiment hâte de lire la suite et d'approfondir aussi les questions concernant Zelda.

 

Malheureusement, à partir de la seconde partie du livre, j'ai commencé à trouver Hanna moins intéressante et j'ai fini par ne plus la comprendre du tout.

 

Si au début Hanna était attachante, car paumée, mais cherchait à trouver son chemin, ce n'était plus du tout le cas à la fin (je ne la trouvais plus du tout attachante).

 

La partie romance ne m'a pas du tout convaincue. Je n'ai pas trouvé que cela sonnait vrai, et je n'ai vraiment pas compris les choix d'Hanna. *SPOILER* c'est normal de continuer à vouvoyer son amant jusqu'à la fin de l'histoire en 2019 ?? j'aurais pu croire à un problème de traduction si l'auteure n'était pas française...*SPOILER*

 

En fait, j'ai regretté que dans cette partie du livre sa soeur Gail, son mari Jeff et la petite Patty soient quasi absents, tout comme Zelda d'ailleurs. Cela m'a semblé déséquilibrer l'intrigue, heureusement que sa collègue Marsha était là pour donner de l'air et amener de la vie.

 

La plume de l'auteure est plutôt agréable sans être remarquable, mais il y a trop de répétitions inutiles à mon sens jusqu'à la conclusion.

 

Je lirai la suite car on me l'a gentiment prêtée ainsi que ce roman, mais je vais faire une pause avec un autre livre entre deux (désolée, mais il me faut un petit thriller un peu sanglant pour me remettre de toutes ces scènes d'amour).

 

Pourquoi lire La drôle de vie de Zelda Zonk ?

 

Ce roman se lit sans peine et aborde un sujet universel : le changement de vie. Chacun peut y être confronté un jour, et ce livre nous montre les hésitations d'une femme qui se rend compte qu'elle aimerait changer sa destinée.

 

L'Irlande est presque un personnage à part entière dans ce livre (au moins au début) et cela donne envie de se blottir sous un plaid avec un thé pour lire cette histoire.

 

A vous de vous faire votre opinion... faites attention au fantôme de Marilyn...

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Editions Seuil)

 

Né en 1977, Valentin Musso est l'auteur de nombreux succès traduits dans plusieurs langues. En quelques années, il a su s'imposer comme l'une des voix les plus originales du thriller français, notamment avec Le Murmure de l'Ogre, Une vraie famille et Dernier Eté pour Lisa, tous disponibles en Points.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Tout n'est pas parfait dans la vie d'Adam Chapman, un architecte de 41 ans. Heureusement, il y a Claire, sa femme, le socle de sa vie. Cela fait huit ans qu'ils s'aiment et qu'ils sont heureux ensemble. Aussi, lorsqu'elle est assassinée alors qu'elle passait le week-end chez ses parents, c'est tout l'univers d'Adam qui s'effondre.

 

Totalement déboussolé, ivre de douleur, il ne sait pas comment surmonter cette épreuve. Et pourtant, cette journée cauchemardesque n'est que le début de son calvaire...

 

Evidemment, le nom de Valentin Musso évoque irrésistiblement son frère, Guillaume. Cependant,  je dois dire que l'écriture de Valentin m'a beaucoup plus emportée. J'ai tout d'abord cru que j'étais dans un épisode de Medium ou de Black Mirror. Adam est rapidement entraîné dans une spirale infernale et on se retrouve à le suivre, presque en apnée.

 

A chaque fois que la vérité semble se rapprocher, elle ne fait que s'éloigner un peu plus. Ce roman nous mène par le bout du nez, de faux-semblants en fausses pistes. Lorsque je devait interrompre ma lecture, j'avais hâte de la reprendre, de comprendre enfin cette histoire labyrinthique, de connaître la vérité.

 

A aucun moment je n'avais vu venir le dénouement qui est non seulement très surprenant, mais aussi très bien développé.

 

Un autre jour est un roman à lire d'une traite, sans interruption, mais... attention au réveil le lendemain...

 

Pourquoi lire Un autre jour ?

 

Si vous aimez être mené en bateau par un auteur et ne pas savoir où une intrigue va vous mener, il faut lire ce livre !

 

La construction de ce roman n'est pas classique pour un thriller, une fois que vous passez une centaine de pages, tout bascule et se met réellement en place. Si vous être prêt à suivre Adam dans le cauchemar qui devient son quotidien, accrochez-vous ! 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio ainsi que les éditions Harper Collins pour m'avoir envoyé ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

 

Un mot sur l'auteur (source : Harper Collins)

 

Faith Martin, également connue sous son véritable nom, Jacquie Walton, est l'auteure de nombreux romans policiers à succès. Née à Oxford et amoureuse de la campagne anglaise, elle situe nombre de ses romans dans le cadre bucolique de la région oxonienne.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Trudy Loveday est une jeune stagiaire de police ambitieuse. Mais être une femme exerçant ce métier dans les années 60 en Angleterre est un challenge, surtout si on ne veut pas être cantonnée aux taches administratives !

 

Lorsqu'un notable d'Oxford commence à recevoir des lettres anonymes menaçantes, le coriace Clement Ryder, coroner et ancien médecin, en profite pour rouvrir une affaire classée. Par un concours de circonstances, Trudy est assignée pour l'assister.

 

Ensemble, ils vont devoir démêler les fils d'un passé douloureux pour de nombreuses personnes et découvrir qui est le mystérieux corbeau d'Oxford.

 

Je dois l'avouer, au début de ce livre, l'enchaînement des situations me semblait sans surprise et tout était assez limpide. Cependant, au fur et à mesure de ma lecture, le mystère s'est épaissi et à chaque fois que je pensais m'approcher de la vérité, en fait je me trompais.

 

L'écriture de Faith Martin est agréable et fluide. On sent également qu'elle s'est documentée sur les procédures liées à une enquête et c'est quelque chose que j'apprécie particulièrement.

 

Par ailleurs, si l'histoire met un peu de temps à se mettre en place, c'est aussi parce que l'auteure prend le temps de nous présenter les personnages, de planter le décor.

 

Trudy Loveday est dépeinte comme une jeune fille courageuse, déterminée à faire ses preuves sur le terrain et peu encline à faire le café tout la journée pour ses collègues. Elle est clairement féministe avant l'heure, intelligente et jolie de surcroît.

 

Clement Ryder est coroner car il s'est reconverti suite à un début de maladie de Parkinson, il était auparavant médecin. Il cache sa santé déclinante car il a besoin d'être utile à la société. Son sens de la justice est aigu et il suit ses raisonnements même si ses décisions le rendent impopulaire, notamment auprès de la police. Il est surnommé le vieux vautour.

 

Ce duo improbable, la jeune stagiaire de police et le vieux singe à qui on n'apprend pas à faire la grimace, fonctionne vraiment bien.

 

L'avantage de ce type de "couple" est qu'ici, dans la poursuite de la série, la relation s'orientera plus vers un type "père-fille" ou "mentor-élève". Cela change un peu des séries comme Les détectives du Yorkshire qui joue clairement sur l'ambiguïté de la relation entre les deux héros.

 

La fin est habilement pensée et comme je l'ai écrit précédemment, j'ai été surprise, le dénouement est vraiment intéressant.

 

Pourquoi lire Le corbeau d'Oxford ?

 

Une petite plongée dans l'Angleterre des années 60 est toujours un moment délicieusement suranné. De plus, les personnages sont attachants, on a envie que Trudy fasse ses preuves pour rabattre le caquet de ses collègues masculins. Et le besoin de justice et de vérité de Clement Ryder est tel que l'on a hâte de le suivre dans ses raisonnements.

 

Pour ma part, j'avais hâte de connaitre le fin mot de l'histoire, et je suis déjà ravie de savoir qu'un deuxième tome paraîtra en mai 2020 !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Olivier Bourdeaut est un écrivain français né à Nantes en 1980. Après avoir été agent immobilier et avoir perdu son travail, il décide de se consacrer à la littérature. Il travaille alors sur un roman qui ne trouvera pas d'éditeur. Puis, alors qu'il réside chez ses parents en Espagne, il rédige En attendant Bojangles qui rencontrera un énorme succès auprès du public.

 

Son deuxième roman, Pactum Salis a paru en 2018.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Un couple qui s'aime, un enfant, une famille classique ? Non, pas vraiment ! Ajoutez à cela une demoiselle de Numidie connue sous le nom de Mademoiselle Superfétatoire, un sénateur répondant au surnom de l'Ordure et Mister Bojangles... vous obtiendrez une bonne dose d'amour fou, de danse et de fête.

 

Entrez sur la piste !

 

Comme beaucoup, j'ai vu passer ce titre assez régulièrement, aussi, quand je l'ai trouvé dans une boite à livres, j'ai saisi cette occasion pour me faire mon opinion sur ce roman. Pour une fois, je sors un peu de mes pavés habituels, ce livre ne faisant que 159 pages.

 

Point positif : l'écriture est agréable et ce livre se lit vite, sans difficulté. L'histoire est racontée en alternance par le fils et le père, ce qui permet d'avoir plusieurs points de vue.

 

Malheureusement, pour moi, la magie n'a pas opéré. L'amour qui unit le couple est certes beau, mais il est avant tout fou. Et autant j'aime la folie en général, je n'aime pas par contre lorsqu'elle entraîne un enfant avec elle.

 

On se rend compte assez rapidement que la mère a un vrai problème psychologique, quant au père il semble adepte du mensonge. Ce qui m'a gêné c'est la place de l'enfant dans cette histoire. Ses parents l'aiment, mais je n'ai pas du tout apprécié la façon dont ils "l'éduquent". Autant je peux comprendre le comportement de la mère qui est clairement malade, autant je ne peux "pardonner" au père autant d'inconséquence.

 

Du coup, la fin ne m'a pas émue, elle m'a juste confirmé l'égoïsme du père et m'a laissé un sentiment de "c'était court et tant mieux".

 

Ce livre a remporté un énorme succès mais personnellement il m'a plutôt mis mal à l'aise, sans que j'en retire du positif. L'amour, pour moi, ce n'est pas ce roman, et la folie qui y est évoquée est juste triste et dangereuse. Le personnage qui m'a au final le plus touché est l'enfant, le pauvre...

 

Pourquoi lire En attendant Bojangles ?

 

Si vous cherchez une histoire remplie de fantaisie et assez courte, ce roman est le bon.

 

L'écriture est originale et même si je passée à côté de ce récit, mon avis va à l'encontre de la majorité des lectures. A vous de vous faire votre propre opinion !

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Publié le
Publié dans : #Lectures

 

Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les Editions JC Lattès pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de septembre.

 

Un mot sur l'auteur (source : JC Lattès)

 

Fabio Genovesi est né à Forte dei Marmi en 1974. Son précédent roman, D'où viennent les vagues, a été publié chez Lattès en 2016.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.

 

Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.

 

Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.

 

Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.

 

J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.

 

Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.

 

On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.

 

Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.

 

Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?

 

Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.

 

Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.

 

Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.

 

Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.

 

Il vous en faut plus ? Lisez...

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Et voilà, les blogs c'est un peu comme tout le reste, le temps passe vite, à peine le temps de tourner une page (vous avez vu la référence ??), et hop, ce blog a eu 2 ans le 23 septembre. Par rapport à l'année dernière, je peux dire qu'il a bien grandi et que les choses ont bien évolué !

 

En effet, depuis mon dernier article bilan qui datait du 30 septembre 2018, j'ai publié 69 articles (je vous jure, je n'ai pas fait exprès d'arriver pile à ce chiffre, c'est le hasard !) Voici un petit récapitulatif :

 

- 31 chroniques

- 22 Rendez-vous de la boite à livres

- 8 tests de la page 99

- 5 Les 5 prochains livres de ma PAL

- 3 questions à des auteurs (Val Emmich, Vincent Brunner et Giles Milton)

 

L'année dernière j'avais tenté une rubrique récurrente que j'avais abandonné, mais là, je suis plutôt contente de mes idées. Le rendez-vous de la boite à livres fonctionne bien car sur l'ensemble de ce que j'ai publié il y a eu moins 160 visites en tout sur les 22 rendez-vous. Quant au test de la page 99, même s'il est plus récent, il semble bien fonctionner. Pour le moment, le record est détenu par la page 99 de La dame de Berlin de Franck & Vautrin.

 

Les chroniques restent bien sûr la "base" de ce blog. Sur l'année écoulée, j'ai eu la chance de recevoir 6 livres de la part de Babélio dans le cadre des masses critiques mensuelles. Et pour la première fois, j'ai également reçu un livre grâce à une masse critique privilégiée.  Grâce à cela, j'ai pu interviewer 3 auteurs par le biais de Facebook, et j'ai également travaillé mon anglais pour joindre Val Emmich et Giles Milton. Je les remercie chaleureusement pour leur gentillesse, ainsi que Vincent Brunner qui a en plus partagé mon article sur sa page Facebook. C'est toujours un plaisir de pouvoir échanger avec des auteurs, et je le fais volontiers. 

 

Malheureusement, j'aurais vraiment aimé pouvoir faire de même pour Henri Levaufre qui a écrit Nous étions tous en Normandie, mais il est décédé début 2019 et je ne m'en suis aperçu que tardivement (j'ai reçu le livre en juin). J'ai été assez émue en apprenant sur internet qu'il était trop tard pour que je puisse lui poser quelques questions, mais je vous encourage vivement à lire son livre, c'est le plus bel hommage que l'on puisse lui rendre.

 

En plus joyeux, je constate que la rubrique récurrente des 5 prochains livres de ma PAL a toujours du succès, car sur 5 parutions dans l'année, il y a eu au moins 114 visites !

 

D'ailleurs, pour reparler un peu chiffres, il y a eu 742 visites sur le blog depuis le 30 septembre 2018 et 939 pages vues. C'est une belle progression, car le démarrage de début 2019 a été assez difficile à cause de soucis personnels entre autre.

 

Voici un top 5 des chroniques qui ont remporté le plus de succès, avec quelques ex aequo, et des surprises !

 

- 1/ Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre : ce roman a été une véritable claque. Une histoire tellement ancrée dans la réalité, si réelle et horrible... une écriture qui vous prend aux tripes et vous laisse une sacrée impression de malaise. Ce livre est un roman noir, et également une de mes meilleures lectures de l'année.

 

- 2/ Coups tordus à Hollywood de Stuart Palmer ex aequo avec Maman a tort de Michel Bussi : 2ème marche du podium partagée par 2 romans qui n'ont rien en commun ! Coups tordus à Hollywood a été une grosse déception sur laquelle je n'ai pas envie de revenir. Maman a tort est un bon Bussi, pas mon préféré, mais surtout, plus jamais je ne regarderai l'adaptation juste avant la lecture. Cela a gâché mon plaisir, et parfois je m'emmêlais entre le téléfilm et le livre. Dommage !

 

- 3/ Syd, Gavin, John Lennon et moi de Val Emmich ex aequo avec La chaussée des Merry Men de Robert Louis Stevenson : Encore deux chroniques à égalité qui n'ont rien en commun. Syd, Gavin, John Lennon et moi a été un de mes coups de coeur de l'année. Cette histoire est vraiment très jolie, la narration est émouvante, les personnages attachants... on y parle d'amour et de musique... et de souvenirs ! en plus Val Emmich a vraiment été super et m'a répondu très rapidement lorsque je l'ai contacté, que du bonheur ! Quant à La chaussée des Merry Men, je soupçonne que ce livre ait été étudié quelque part car la chronique a eu beaucoup de succès en juin bizarrement.

 

- 4/ Le rock est mort (vive le rock !) de Vincent Brunner et Terreur Graphique : Très jolie découverte encore une fois grâce à Babélio. Un livre délirant et bien documenté, à offrir à tous les amateurs de rock. Et encore merci à Vincent Brunner pour sa disponibilité et sa gentillesse.

 

- 5/ Le chuchoteur de Donato Carrisi : Un thriller parfois difficile à lire puisqu'ici les victimes sont des petites filles. Donato Carrisi est très efficace dans ses descriptions et l'aspect psychologique est mis en avant par rapport aux scènes gores, il ne s'attarde pas inutilement sur des détails glauques. Très bonne lecture, même si la fin, pour des raisons différentes de la plupart des gens m'a un peu agacée. Mais elle est surprenante en tout cas, et c'est tout ce qu'on demande à ce genre de livre.

 

Les chroniques les plus lues ne reflètent pas forcément les livres que j'ai préféré dans l'année. Je pense notamment à l'étonnant Garden of love de Marcus Malte et son écriture labyrinthique, au monument Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou bien à ce pavé incroyable Le monde selon Garp de John Irving... que de belles découvertes encore entre autre grâce aux boites à livres !

 

Voilà, ce bilan s'achève et il est plutôt positif. J'espère continuer sur cette lancée en vous proposant toujours plus de lectures surprenantes, différentes... et surtout sans vous ennuyer ! j'en profite pour remercier à nouveau les plate-formes de Livraddict et de Babélio, mes lecteurs, les auteurs, tous ceux qui partagent mes articles, qui commentent, merci aux libraires indépendants, à Cultura Aubagne... j'ai parfois l'impression d'avoir un deuxième métier car ce blog me prend du temps mais c'est un plaisir de partager mes lectures, mes coups de coeur, mes déceptions aussi... 

 

J'espère que vous prenez plaisir à me suivre, et je vous dis à bientôt pour Le rendez-vous de la boite à livres qui s'est trouvé décalé et une nouvelle chronique à venir la semaine prochaine normalement.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Christophe Bigot est né en 1976 et est un ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint Cloud. Il est par ailleurs agrégé de lettres modernes.

 

En plus d'être écrivain, il est également enseignant à Paris. L'Hystéricon est son deuxième roman. Le premier, L'Archange et le Procureur, avait reçu le prix Mottart de l'Académie Française en 2008 ainsi que plusieurs autres récompenses.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Suite à un mouvement social qui paralyse la France, dix jeunes se retrouvent coincés sur une presqu'île en Bretagne.

 

Sans télévision ni internet, désoeuvrés, ils décident de raconter chacun une histoire à tour de rôle, une par soir.

 

Cette histoire doit ensuite donner lieu à un débat et doit être vraie, de préférence "insolite".

 

Forcés de cohabiter, et de s'écouter, les protagonistes parviendront-ils à discuter, à évoluer, et surtout, à changer d'avis les uns sur les autres ?

 

L'auteur plante le décor dès le début. Il nous décrit chaque personnage avec précision. Il y a d'abord Jason, c'est le trait d'union entre tous, et c'est dans la maison de sa grand-mère que les dix jeunes vivent. Ensuite, il y a Ludivine, une amie d'enfance de Jason. Elle est comme lui née dans une famille aisée mais rêve de faire la révolution avec Hugues, son petit ami. Lui est chômeur, clairement de gauche et peu ravi d'être coincé avec ce qu'il considère être une bande de petits bourgeois.

 

Vient ensuite la "peste" de la bande nommée Amande. Elle est très belle, le sait, et adore médire des autres avec sa meilleure amie : Karen. Celle-ci, comme beaucoup des meilleurs amies d'une Amande, n'a pas son charme, pas vraiment sa beauté, mais ne la quitte pas d'une semelle.

 

Le pendant masculin d'Amande s'appelle Yvon. Lui, c'est le tombeur de l'université. Beau, mais bien sûr glandeur. Il a lui aussi un meilleur ami, Cédric, qui fait également office de souffre-douleur officiel, et parfois de larbin à l'occasion.

 

Puis voici Bathilde, autre amie d'enfance de Jason. Catholique et pratiquante, elle prône l'ordre moral. Dans son esprit, Jason est l'homme idéal et elle aime penser qu'ils finiront ensemble. C'est une très jolie fille, intelligente, mais parfois étroite d'esprit.

 

Mourad est sans doute celui qui se donne le plus de mal pour réussir dans la vie. Issu d'une banlieue défavorisée, il fait tout pour effacer les clichés qui lui collent à la peau.

 

Pour finir, il y a Corinne, la petite-fille de la bonne des parents de Jason. Elle est proche de lui, mais fatalement, se sent un peu à part dans cet environnement peu familier.

 

Lorsque ces 10 jeunes comprennent qu'ils ne pourront pas quitter la presqu'île de suite, ils paniquent et protestent, mais sont bien obligés de se résigner.

 

Lorsque Jason, sur les conseils de Colette, qui entretient la maison de sa grand-mère en son absence, propose à tous de raconter une histoire à tour de rôle ils ne sont pas réellement enthousiastes.

 

Pourtant, au fil des jours, des récits, et des discussions qu'ils provoquent, chacun se révèle, s'indigne ou s'émeut.

 

Parce qu'ils sont forcés de vivre ensemble, avec tout ce que cela implique en communauté (ménage, repas, courses...), les caractères se dévoilent, et s'affirment.

 

Jason par exemple, tente toujours de garder le contrôle, il aimerait que tout se déroule comme il le souhaite, mais en son for intérieur, c'est une véritable tempête qui se déchaîne.

 

Le concept de ce livre est inspiré de recueils de nouvelles de la Renaissance, que je ne connais pas du tout. J'ai aimé cela car la dynamique du roman est très bien rythmée par l'histoire du jour.

 

Les personnages sont réalistes d'un point de vue social et l'auteur souligne bien qu'il s'agit d'un "casting" parfait. On a ici un bel échantillon représentatif, et on pense bien sûr à une télé-réalité.

Sauf qu'ici, les disputes ne concernent pas un problème de salade, ou de maquillage disparu.

 

Les protagonistes sont intelligents et cultivés. Bien sûr, c'est un très bon point. Mais c'est aussi parfois quelque chose qui m'a gêné. Ils s'expriment dans un langage qui est plutôt soutenu. J'ai du mal à m'imaginer un Yvon ou une Amande s'exprimer de cette façon. Mais, passons, je ne connais pas dans mon entourage de jeunes de ce type, on va dire que c'est pour ça.

 

Si on excepte quelques passages "intellos", l'ensemble est vraiment agréable à suivre. On se délecte de la méchanceté d'Amande et de Karen. Bathilde est délicieusement agaçante, Corinne toujours un peu à côté de la plaque... Cette galerie de portraits est un joli exercice de sociologie, à savourer sans modération.

 

Pourquoi lire L'Hystéricon ?

 

Ce roman est très original, car il est à la fois une étude sociologique, mais aussi une satire de notre société.

 

En restant volontairement flou sur les lieux et la période exacte à laquelle se déroule cette histoire, Christophe Bigot nous invite à faire notre propre analyse.

 

Nous sommes en immersion avec ce groupe de jeunes coupé du monde. Grâce à l'auteur, nous attendons chaque nouvelle histoire comme si nous vivions avec eux. Alors, qu'attendez-vous ? Prenez une chaise, asseyez-vous et écoutez !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Gaston Leroux est un écrivain français connu essentiellement pour ses romans policiers mettant en scène le personnage de Rouletabille ainsi que pour son roman Le fantôme de l'opéra.

 

Gaston Leroux grandit en Normandie, puis s'installe à Paris pour suivre des études de droit. Il devient avocat et afin d'arrondir ses fins de mois, il écrit des comptes rendus de procès pour L'Echo de Paris. Grâce à ce travail d'appoint, il devient chroniqueur judiciaire puis grand reporter au Matin.

 

Il voyage beaucoup et commence à publier des feuilletons, puis des romans. C'est dans Le mystère de la chambre jaune que Rouletabille apparaît pour la première fois.

 

Il fonde en 1918 la société des Cinéromans et contribue aux quatre premières productions de cette compagnie.

 

L'oeuvre de Gaston Leroux a été adaptée de multiples façons : cinéma, radio, télévision ainsi que bande dessinée. Il est considéré comme un des écrivains fondateurs du roman policier français.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

L'etat-major français est désespéré. Un éminent savant, Théodore Fulber, a été enlevé avec sa fille et son beau-fils. Ce scientifique avait trouvé le moyen d'éradiquer Berlin de la carte et de mettre fin à la première guerre mondiale.

 

A présent, ce sont les allemands qui détiennent le secret de cette arme terrible et qui menacent Paris.

 

La situation est catastrophique, mais Rouletabille est prêt à relever ce défi insensé  sauver la France !

 

Ce roman est le premier Rouletabille et également le premier Gaston Leroux que j'ai lu.

 

L'écriture m'a beaucoup fait penser à celle de Maurice Leblanc, ce qui est très agréable. Les descriptions des personnages sont assez jubilatoires et ne manquent pas de détails réjouissants.

 

Les compagnons d'aventure de Rouletabille : La Candeur et Vladimir sont très bien dépeints et on peut se les imaginer sans peine.

 

Cependant, on sent bien que Rouletabille est LE héros et qu'il ne faut tout de même pas lui faire trop d'ombre. (Ses compagnons le vénèrent presque comme un dieu !)

 

L'intrigue se suit facilement, et il est intéressant de se retrouver plongé dans le contexte particulier de la première guerre mondiale.

 

Ce roman est assez court et je me demandais si j'allais être réellement surprise à un moment. Tout me semblait "facile" pour les protagonistes. A 60 pages de la fin, l'intrigue a pris un tout autre aspect et de là, je n'avais plus envie de m'arrêter avant le dénouement ! Gaston Leroux a su m'embobiner sans que je ne vois rien venir... et j'ai aimé ça !

 

Pourquoi lire Rouletabille chez Krupp ?

 

Gaston Leroux est un précurseur dans le roman policier français. Il est incontournable et je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt.

 

Rouletabille est un sacré roublard, intrépide, plutôt tête brûlée mais aussi très intelligent.

 

Rouletabille chez Krupp n'est pas le roman le plus connu de cette série mais le fait qu'il se déroule pendant La grande guerre lui donne vraiment un cachet caractéristique.

 

Pour ma part, il est certain que je lirai d'autres Gaston Leroux avec plaisir.

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