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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

autour de la lecture

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Le rendez-vous de la boite à livres n'a pas été oublié ce week-end, mais je suis allée pendant 2 jours à La fête du livre du Var et cela m'a pris du temps... et de l'énergie ! En attendant le compte-rendu à venir de cet événement (et il y a de quoi dire !), voici tout d'abord ce que j'ai déposé cette semaine :

 

Cette semaine, la boite à livres était très remplie mais... un seul ouvrage m'a tenté :

 

 

- Une vie pour deux de Marie Cardinal : j'ai été intriguée par le résumé de ce roman qui a été publié l'année de ma naissance, un couple de français en vacances en Irlande est bouleversé par la mort d'une femme noyée. Ils ne la connaissaient ni l'un ni l'autre, mais ce décès va être un "prétexte" entre eux pour que les non-dits de leur couple resurgissent. A découvrir !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Kenya ou la fugue africaine de Felice Benuzzi

 

"Illusion peut-être. En tout cas, il est 5h30. Je dois réveiller les camarades. Comme ils dorment de bon coeur ! Giuàn ronfle toujours, doucement, délicatement, comme pour ne pas réveiller Enzo. Laissons-les dormir encore un peu.

 

Que ne donnerais-je pas pour un café !

 

L'aube point maintenant, grandit. Silence de mort sur la forêt. A 5h40, réveil en fanfare. "Pa-pa-papapa-pa-pa-pa-pa-pa-pa-pa". Air connu ! Ils ne veulent rien savoir. Ils ne montrent pas le moindre enthousiasme pour la vie militaire. Je finis par enlever un piquet de la tente et tout l'édifice s'écroule sur leur tête. Alors ils donnent signe de vie, protestant gaiement. Et pendant qu'ils se préparent pour le départ, je roule le tente, mouillée comme si on l'avait plongée dans la rivière. Les sacs aussi sont humides ainsi que leur contenu.

 

La bonne humeur ne fait défaut à personne, pas même à Enzo qui a trouvé ses escarpins de promenade durs comme du bois et ses guêtres de cérémonie raides comme morues sèches. Il fait parfaitement clair quand nous nous engageons sur le chemin. Quant à la lampe électrique, inutile de dire que nous ne l'avons pas retrouvée. Nous marchons bon pas pour nous réchauffer.

 

Bientôt apparaît une route qui, de la hauteur de la scierie, descend vers la rivière, puis, un peu plus loin, un pont ! Parfaitement ! un pont de rondins, large et solide. Suit un passage marécageux avec des traces de bétail. Nous sommes encore en pleine zone dangereuse. Et nous qui supposions que nous avions "tout" laissé derrière nous ! Nous avons bien fait de ne pas allumer de feu ! C'eût été un comble que de se faire épingler juste à la porte du monde habité !

 

A grandes enjambées, nous gagnons le bord de la rivière et nous rapprochons du pont. Et voici qu'au delà de ce pont, à travers les cimes des arbres, pointe à l'improviste, noir violacé, et non encore touché par le soleil, le Kenya, avec sa dentelle d'aiguilles, découpé sur un ciel d'opale dans un air d'une limpidité absolue. Vision fantastique de force et de dureté.

 

A peine avons-nous eu le temps d'embrasser ce spectacle du regard que, vers la scierie, un crépitement de moteur se fait entendre. "Ils" viennent ! Une auto, qui d'un moment à l'autre peut passer sur le pont ! Nous allons comme des dards, sur les cailloux glissants, sous le pont, les pieds dans l'eau. Qui sent encore le poids du sac ? Vite ! Vite ! A la pétarade du moteur se superpose un fracas de ferraille. Un camion ? Un tracteur à chenilles ? Nous courons, le coeur sur les lèvres... vite, jusqu'à ce tournant de la rivière, au delà du pont. Là-bas sont la liberté, le salut !"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

J'ai profité du beau temps (un peu venteux, mais au moins comme ça il y avait le soleil) pour aller à la boite à livres. Car à cause du fabuleux changement d'heure, et bien il ne fait plus très jour quand j'arrive le vendredi soir.

 

Les étagères étaient vraiment bien remplies, et j'ai trouvé mon bonheur !

 

Voilà ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

C'est ici que l'on se quitte de Jonathan Tropper : le résumé est à la fois triste et gai, le héros du livre perd son père, étant juif, il doit passer la semaine suivante avec sa famille... ce qui est apparemment un sacré challenge ! je ne connais pas cet auteur, vivement que j'attaque ce livre.

 

Et puis, Paulette... de Barbara Constantine : ce roman qui parle de la vieillesse, de l'amour, du deuil... m'a attiré car il semble très doux. En ce moment, j'ai envie d'essayer de lire autre chose que des polars ou des thrillers, car je l'avoue, je lis souvent des histoires plutôt sanglantes (s'il y a un serial killer, je suis plutôt contente), et c'est pile le genre de récit qui me convient.

 

Les cygnes de la cinquième avenue de Mélanie Benjamin : la couverture semble un peu chick-lit (beurk), mais le résumé non. Cela parle entre autre de Truman Capote que je connais fort mal, ce qui m'a donné envie de découvrir ce livre.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Jack L'éventreur, affaire classée de Patricia Cornwell

 

"Au début de l'année 2002, Howard Smith, le conservateur de la Manchester City Art Gallery, me contacta pour me demander si je savais que, en 1908, Walter Sickert avait peint un tableau très sombre et lugubre intitulé La Chambre de Jack L'éventreur. Ce tableau fut légué au musée en 1980, et le conservateur de l'époque contacta le Dr Wendy Baron - qui a rédigé sa thèse de doctorat sur Sickert et a écrit plus que n'importe qui sur cet artiste - pour lui faire part de sa remarquable découverte. "Nous venons de recevoir un legs de deux tableaux signés Sickert", écrivit le conservateur, Julian Treuherz, au Dr Baron le 2 septembre 1980. "L'un des deux, précisait-il, se nommait La Chambre de Jack l'Eventreur, une huile sur toile, de 50 cm x 42 cm."

 

Le Dr Baron répondit à M. Treuherz le 12 octobre et vérifia que la chambre représentée sur le tableau et vérifia que la chambre représentée sur le tableau était effectivement la chambre d'une maison de Camden Town (au 6 Mornington Crescent) dont Sickert loua les deux derniers étages quand il revint s'installer à Londres après son séjour en France en 1906. Le Dr Baron fit remarquer, par ailleurs, que cette maison de Camden Town était le lieu où "Sickert pensait que Jack l'Eventreur avait vécu" dans les années 1880. Bien que je n'aie trouvé personnellement aucune mention de cette adresse dans Mornington Crescent comme étant l'endroit où aurait vécu Jack l'Eventreur, il se peut que Sickert ait possédé à cet endroit un pied-à-terre secret durant la série de meurtres de 1888. En outre, l'Eventreur indiquait dans ses lettres qu'il emménageait dans une pension. Ce pouvait être le 6 Mornington Crescent, là où vivait Sickert en 1907, quand une autre prostituée eut la gorge tranchée, à un peu plus d'un kilomètre de sa pension."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Le rendez-vous de la boite à livres a failli être très court cette semaine car hier j'ai déposé 3 livres mais il n'y avait rien d'intéressant.

 

Je suis repassée devant par hasard aujourd'hui et un monsieur était en train de déposer des livres et là... oh miracle j'ai trouvé mon bonheur !

 

Voici ce que j'ai déposé hier :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé aujourd'hui :

 

 

Le mystère Henri Pick de David Foenkinos : cela fait quelques temps que je veux découvrir cet auteur, j'étais donc bien contente de trouver ce livre qui était dans ma wish list.

 

La concession du téléphone de Andrea Camilleri : une erreur de nom, un contrat de concession de téléphone qui n'est pas pour la bonne personne et le personnage principal se retrouve dans une situation ubuesque. Ca a l'air décalé et marrant !

 

Résurrection de Sherlock Holmes de Conan Doyle : 13 nouvelles de Sherlock Holmes, cela fait bien longtemps que je n'ai pas lu de Conan Doyle, l'occasion de renouer avec le fameux détective londonien.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Death comes as the end de Agatha Christie, en VO !

 

"Esa looked up sharply at Henet.

 

"What are you trying to make out ? That Nofret has come back from the Underworld and is here in the house ? You're not really a fool, Henet, though you sometimes like to pretend you're one. What pleasure do you get from spreading these silly magical tales ?"

 

Henet was shaking her head portentously.

 

"We all know what happened to Satipy - and why !"

 

"Maybe we do," said Esa. "And maybe some of us knew it before ! Eh, Henet ? I've always had an idea you knew more about how Nofret came to her death than the rest of us."

 

"Oh, Esa, surely you wouldn't think for a moment..."

 

Esa cut her short.

 

"What wouldn't I think ? I'm not afraid of thinking, Henet, I've seen Satipy creeping about the house for the last two months looking frightened to death - and it's occurred to me since yesterday that someone might have been holding the knowledge over her head - threatening maybe to tell Yahmose - or Imhotep himself..."

 

Henet burst into a shrill clamour of protestation and exclamations. Esa closed her eyes and leaned back in her chair. 

 

"I don't suppose for a moment you'd ever admit you did such a thing. I'm not expecting you to."

 

" Why should I ? That's what I ask you - why should I ?"

 

"I've not the least idea", said Esa. "You do a lot of things, Henet, for which I've never been able to find a satisfactory reason."

 

"I suppose you think I was trying to make her bribe me to silence. I swear by the Nine Gods of the Ennead..."

 

"Do not trouble the Gods. You're honest enough, Henet - as honesty goes. And it may be that you knew nothing about how Nofret came to her death. But you know most things that go on in this house. And if I were going to do any swearing myself, I'd swear that you put this box in Nofret's room yourself - though why I can't imagine. But there's some reason behind it... You can deceive Imhotep with your tricks, but you can't deceive me. And don't whine ! I'm an old woman and I cannot stand people whining. Go and whine to Imhotep. He seems to like it, though Rë alone knows why !"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Et me revoici pour rendez-vous hebdomadaire de la boite à livres ! Avec un peu plus de chance que la semaine dernière, et surtout, elle ne s'est pas envolée ou n'est pas tombée malgré les pluies diluviennes de mercredi.

 

Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Je n'ai trouvé qu'un livre cette semaine, mais il m'a l'air bien intéressant :

 

 

Qui ? de Jacques Expert cela fait quelques temps que je vois passer des critiques sur des livres de Jacques Expert qui est apparemment un auteur de thrillers reconnus à présent. Je connaissais son nom plutôt pour son travail sur TF1 ou M6 mais je ne suis pas fermée à découvrir de nouveaux auteurs, bien au contraire. Ici l'histoire se déroule pendant une émission de télévision qui relate un fait divers glauque, une affaire non résolue. 4 couples regardent, le coupable est parmi eux... le concept me plait bien !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Ah oui, je suis en retard, mais en fait, j'étais en week-end prolongé, donc pour moi c'était encore dimanche ! En plus cette semaine, et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai déposé des livres mais je n'en ai pas trouvé d'intéressant par contre...

 

Cet article va donc être assez court, je peux dire qu'en tout cas j'espère que En attendant Bojangles trouvera un lecteur plus conquis que moi par cette histoire ! A la semaine prochaine !

 

Voici donc seulement la photo de ce que j'ai déposé :

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Les passants de Lisbonne de Philippe Besson

 

"Il prend soin d'être un peu en avance, d'arriver le premier, afin de l'accueillir, de se lever lorsqu'elle apparaîtra. Il ne s'interroge pas sur cette envie de solennité, il sent juste que c'est l'attitude qui convient. Elle se dirige vers lui avec un sourire léger, qui ne paraît pas forcé. Alors qu'il lui tend la main, elle dépose un baiser sur sa joue, un seul et s'assied. Ils sont face à face à nouveau, voués à reprendre où ils l'ont interrompu leur récit des calamités.

 

Elle dit : "C'est étrange, mais c'était un peu terrible, pendant quelques heures, de ne pas savoir si nous allions nous revoir."

 

Elle ne lutte pas, n'empêche pas que se dévoile le doute qui l'a étreinte. Elle pourrait tout aussi bien se taire, ne rien montrer de son abattement passager, de sa vulnérabilité, mais a choisi de jouer cartes sur table. Elle est dans le dépouillement de la vérité. Lui, il songe au baiser sur sa joue, à cette douceur, le signe d'une tendresse."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Ce week-end, je crois que l'automne a décidé de vraiment s'installer, mais un rayon de soleil m'a accompagné pour aller jusqu'à la boite à livres, on ne perd pas les bonnes habitudes !

 

Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas : cet exemplaire ira dans la boite à livres du travail car le mien est dédicacé avec une belle armoire volante par l'auteur :) et j'espère que cette histoire plaira à quelqu'un !

 

Pardonnez nos offenses de Romain Sardou : et hop un petit polar médiéval dans l'escarcelle, je vois souvent passer le nom de Romain Sardou alors j'ai envie de me faire mon opinion sur cet auteur.

 

L'enfant du dimanche de Gudrun Mebs : un petit livre jeunesse qui a l'air bien touchant sur une petite fille qui attend dans un foyer qu'une famille veuille bien l'adopter. 

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