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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

autour de la lecture

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonsoir !

 

Aujourd'hui, je fus brave car malgré les éléments déchaînés (le vent en fait), je suis tout de même allée jusqu'à la boite à livres et je dois dire que ce passage a été très intéressant car pour la première fois depuis longtemps j'ai hésité entre 5 livres.

 

Voici tout d'abord ce que j'ai déposé avec une précision de taille : Mémoires d'Hadrien traîne dans ma bibliothèque depuis un certain temps. Jusqu'ici, rien d'anormal... sauf qu'il fait partie de ces rares livres que je n'ai jamais terminé. Je vous assure, j'ai essayé, fort, j'étais arrivée environ à la moitié, mais le marque-pages n'avait pas bougé depuis un an. Rien à faire, je n'ai jamais réussi à entrer dans ce livre, à l'aimer. Malgré les très belles tournures de phrases, je me suis ennuyée comme un rat mort, donc autant qu'il aille trouver quelqu'un qui saura l'apprécier. J'aurais aimé trouver du plaisir dans ce grand classique, mais ce ne fut pas le cas. Fin de la longue précision.

 

 

Longue hésitation pour moi à la boite à livres car il y avait du choix... Voici ce que j'ai pris :

 

 

- La vie à côté de Mariapia Veladiano : ce roman raconte l'histoire d'une femme très laide qui va trouver le moyen d'exister grâce à la musique, au piano en particulier. Ce n'est pas forcément le type de livre vers lequel je vais spontanément, mais justement, il faut un peu sortir de sa zone de confort de temps en temps.

 

La femme aux fleurs de papier de Donato Carrisi : j'ai lu l'année dernière son thriller le plus célèbre Le chuchoteur, ici l'auteur change apparemment totalement de style avec une histoire beaucoup plus courte, les avis semblent partagés, à moi de me faire mon opinion !

 

Les fidélités successives de Nicolas d'Estienne d'Orves : deuxième livre de cet auteur que je trouve dans cette boite à livres. Le résumé m'a interpellé car il parle de l'Occupation, de comment on peut passer d'un bord à l'autre... de simple citoyen à collaborateur par exemple.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Les orphelins du mal de Nicolas d'Estienne d'Orves

 

"- Demain soir, reprend Vidkun, nous dormirons en Alsace...

 

- Drang nach osten ! exulte Fritz, dans la pénombre.

 

- Tu veux bien checker sur Internet le temps qu'il fait en Allemagne ?

 

Essayez donc de parler au téléphone portable tout en jouant les toupies ! Voilà une heure que je mets à sac mon appartement pour faire ma valise.

 

Partir ? Ne pas partir ? A quoi bon hésiter ? Il faut se jeter dans l'action et évacuer les doutes. Je suis en vie, après tout !

 

J'entasse un à un mes soutiens-gorge sur le futon.

 

- Tu as de la chance, me répond Clément, il va faire très beau. Trente degrés, plein soleil. En tout cas dans le Sud...

 

Je tente alors de descendre un gros sac de voyage du haut d'une armoire, mon portable coincé contre l'épaule.

 

- C'est bien dans le Sud que tu vas ?

 

Le sac cède, je valse en arrière, m'effondre sur le canapé-lit. Graguette miaule de terreur et mon portable glisse sous la table de nuit.

 

- Et merde !

 

Je me fige. Dans ma tête, tout bouillonne : les nazis, l'éditeur, Himmler, Léa, les enfants kidnappés, la piscine, Venner, sa rudesse, sa courtoisie, les cent cinquante mille euros, mon père... et puis Clément.

 

- Anaïs, qu'est-ce qui s'est passé ? couine le téléphone, sous la table de nuit.

 

Je n'ai ni le courage ni la force de me pencher pour le ramasser. Trop, c'est trop !"

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Je sais, en ce moment, il ne se passe pas grand chose sur le blog mais je dois l'avouer, je suis un brin fatiguée en cette fin d'année. Il est difficile de tenir le rythme, mais cette semaine, ce rendez-vous est tout de même là !

 

Voici ce que j'ai déposé :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

Sans l'ombre d'un témoin d'Elizabeth George : je vois souvent passer cette auteure et j'ai un livre d'elle dans ma PAL, mais je ne l'ai pas encore lue. Comme le 4ème de couverture parle de serial killer, et bien je me laisse tenter... sacré pavé quand même, presque 900 pages, c'est aussi ce qui me rebute un peu dans le fait de me lancer sans les écrits de la dame.

 

Crystal Palace de Dominique Marny : si l'intrigue a Londres est un point commun avec le livre précédent, je pense que la comparaison s'arrête là... ici ce qui m'a attirée, c'est la période, 1851, et l'exposition universelle de Londres de cette année-là. C'était d'ailleurs la première de toutes ! bon, la couverture est ce qu'elle est, mais bon, il date de 1985 ce livre, et que dit-on ??? il ne faut pas juger un livre à sa couverture, et oui ma bonne dame !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Le nom de la Rose d'Umberto Eco

 

"Tristesse et sévérité prédominaient dans les traits de son visage et ses yeux étaient si intenses qu'à un seul regard ils pouvaient pénétrer le coeur de celui qui parlait, et lire ses pensées secrètes, si bien qu'on pouvait difficilement supporter leur investigation et qu'on était tenté de ne pas les rencontrer une seconde fois.

 

Le bibliothécaire nous présenta à de nombreux moines qui étaient au travail à ce moment-là. De chacun d'eux Malachie nous dit aussi la tâche qu'il accomplissait, et j'admirai la profonde dévotion de tous au savoir et à l'étude de la parole divine. Je fis ainsi connaissance avec Venantius de Salvemec, traducteur du grec et de l'arabe, fervent de cet Aristote qui certainement fut le plus sage des hommes. Bence d'Uppsala, un jeune moine scandinave qui s'occupait de rhétorique. Bérenger d'Arundel, l'aide du bibliothécaire Aymaro d'Alexandrie, recopiant des ouvrages qui ne seraient prêtés que pour quelques mois à la bibliothèque, et puis un groupe d'enlumineurs de différents pays, Patrice de Clonmacnois, Raban de Tolède, Magnus de Iona, Walde de Hereford.

 

L'énumération pourrait continuer et il n'est rien de plus merveilleux que l'énumération, instrument d'admirables hypotyposes. Mais je dois en venir au sujet de nos discussions, d'où surgirent maintes indications utiles pour comprendre la subtile inquiétude qui flottait parmi les moines, et un je ne sais quoi d'inexprimé qui pesait sur tous leurs propos.

 

Mon maître entreprit Malachie en commençant par louer la beauté l'activité du scriptorium et par s'enquérir de la marche du travail qui s'accomplissait en ce lieu car, dit-il avec grande habileté, il avait partout entendu parler de cette bibliothèque et il aurait voulu en examiner de nombreux livres. Malachie lui expliqua ce que l'Abbé lui avait déjà dit, que le moine demandait au bibliothécaire l'ouvrage à consulter, et celui-ci irait le chercher dans la bibliothèque supérieure, si la demande avait été juste et pieuse. Guillaume demanda comment il pouvait connaître le nom des livres abrités dans les armaria du haut, et Malachie lui indiqua, fixé par une chaîne d'or à sa table, un volumineux codex intégralement couvert de listes.

 

Guillaument enfila les mains dans sa coule, qui s'ouvrait sur sa poitrine pour former une poche, et en retira un objet que je lui avais déjà vu dans les mains, et sur son visage, au cours du voyage."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Je vais détailler dans cet article le déroulement de ma première journée à la Fête du livre du Var 2019. Cette année, pour la première fois, je m'y suis rendue 2 jours sur 3, je ferai donc un second résumé pour la journée du 16/11.

 

Pour le vendredi 15, l'objectif du jour était de voir Maxime Chattam qui était le président d'honneur de cette année, mais qui n'était présent que ce jour-là. Avec mon amie Valentine qui est très fan de l'auteur, et moi pour mon amoureux qui était en déplacement professionnel à ce moment-là, nous savions que nous allions attendre un long moment avant de pouvoir avoir notre dédicace.

 

Lorsque nous sommes arrivées en début d'après-midi (si mes souvenirs sont bons vers 14h), nous avons constaté que la file d'attente pour obtenir notre précieuse signature allait être très longue.. et effectivement, il fallait faire preuve de patience ! heureusement que nous avons pu discuter toutes les deux pendant ce temps-là car nous avons attendu deux heures avant de pouvoir atteindre enfin Maxime Chattam.

 

Cela dit, celui-ci a pris du temps pour chaque lecteur, ce qui était très appréciable, je l'ai même vu laisser des messages filmés à des proches des lecteurs, se prêter volontiers aux selfies, toujours avec le sourire, chapeau ! (parce que franchement, des fois, je me dis qu'il faut avoir de la patience pour ces longues séances de dédicace).

 

Maxime Chattam concentré sur sa dédicace

Pour ma part, je lui ai surtout transmis toute l'admiration que lui porte mon amoureux car je n'ai lu que des nouvelles de lui pour le moment dans 13 à table. Quant à Valentine, je pense qu'elle a pu bien lui faire passer le message que son petit livre Carnages n'était pas assez long et que c'était bien dommage :) je n'en dirai pas plus, car elle a eu un scoop à ce sujet !

 

Après cette longue attente, nous nous sommes accordées une petite pause goûter (c'était mérité non ??) et ensuite nous sommes reparties à la découverte des stands. Et là, par hasard, car je savais qu'il était là, mais je n'avais pas encore la "géographie" du salon en tête, nous sommes tombées sur Craig Johnson. Ah Craig Johnson... Stetson vissé sur la tête, il ne peut pas dire qu'il n'est pas américain ! tout de suite, on sent la sympathie qui se dégage de cet homme. Tout en commençant à discuter avec lui (in English of course !!), un jeune homme que je pensais être de la librairie et qui était à côté de Craig Johnson s'est mêlé à la conversation et j'ai alors compris qu'il travaillait en fait pour les éditions Gallmeister ! J'ai découvert cette maison d'édition à la librairie Baba Yaga de Sanary-sur-Mer et je suis littéralement tombée amoureuse de leurs livres. J'étais donc doublement contente de rencontrer un auteur américain, en plus très gentil, et également quelqu'un de chez Gallmeister, d'ailleurs, il m'a donné sa carte de visite et je vais essayer de voir si je pourrais par son intermédiaire faire une interview de l'auteur de Même les cow-girls ont du vague à l'âme.

 

Dans tout ça, nous avons regardé Valentine et moi les livres de Craig Johnson et j'ai fait une petite razzia en en achetant trois, deux pour moi et un pour un cadeau de Noël. Et à cause de moi, ma copine a craqué et a aussi acheté Dry Bones (note à mes connaissances qui aiment lire : ne venez pas avec moi pour que je vous arrête dans vos achats de livres... désolée !)

 

Ensuite, nous avons assisté à un grand entretien avec Gilles Legardinier, mené par Caroline de Benedetti. Pour le moment, je n'ai lu de cet auteur que Demain j'arrête, et j'avais beaucoup apprécié ma lecture. Pourtant, ce genre de livre n'est pas forcément ce que je préfère à la base, mais là, j'avais trouvé ça vraiment drôle.

 

Gilles Legardinier et Caroline de Benedetti

 

En entretien, Gille Legardinier est aussi vraiment marrant ! j'ai beaucoup apprécié ses réparties comme lorsque par exemple lorsqu'il dit qu'il ne comprend pas pourquoi on lui demande sans cesse comment il arrive aussi bien à se mettre à la place des femmes. Il a répondu qu'on demandait plus rarement à Maxime Chattam comment il arrivait à se mettre à la place d'un psychopathe. "A moins que les femmes soient plus difficiles à comprendre que les psychopathes ? je ne crois pas" a-t-il conclu. D'ailleurs il fait également preuve de beaucoup d'humour lorsqu'il parle de son essai d'écrire un livre à la Barbara Cartland et de ses espoirs déçus à ce sujet par sa femme (finalement, il écrira cette romance à quatre mains avec elle).

 

Pour conclure sur cet entretien, c'était vraiment un très bon moment, rempli d'humour et aussi d'émotion. Dans la foulée, il partait en dédicace et paf, c'est reparti pour un tour car en plus son dernier roman se passe pendant ma période "fétiche", l'exposition universelle de Paris, je ne pouvais pas résister à ça ! L'attente fut un peu moins longue juste une heure, mais elle fut assez joyeuse. Surtout lorsque les libraires de chez Charlemagne veulent nous donner des chips et finissent par tout renverser sur les livres de Gilles Legardinier (merci pour le fou-rire et pour votre bonne humeur !)

 

Gilles Legardinier en séance de dédicace

Arrivée devant Gilles Legardinier et lâchée par Valentine (partie réserver 2 places assises pour le grand entretien avec Maxime Chattam), j'étais un peu nerveuse, ma timidité refaisant surface dans ces moments-là, mais quelle bienveillance de la part de Gilles Legardinier... il a remercié chaque lecteur d'avoir patienté, semblant toujours étonné qu'on attende aussi longtemps pour un petit moment avec lui. Nous avons pu échanger de façon très détendue et j'ai beaucoup apprécié sa gentillesse. En plus, petit bonus, il donne des médailles à l'effigie de son roman Pour un instant d'éternité, je ne mets pas de photo ici de celle-ci car il y aura un concours sur Facebook de type chasse au trésor lié à cet objet, donc je respecte la volonté de l'auteur.

 

Dans ce timing serré, je suis arrivée légèrement en retard à l'entretien avec Maxime Chattam (mené par Raphaëlle Leyris du Monde des livres). Encore une fois, c'était un échange très intéressant avec un Maxime Chattam qui est plutôt modeste par rapport à sa condition d'écrivain et qui est également quelqu'un de très drôle. Nous avons appris comment lui est venue la genèse de son dernier livre, Un(e) secte (si je me souviens bien il a vu des insectes alors qu'il promenait son chien en forêt et s'est demandé s'il pouvait communiquer entre eux et se soulever contre l'humanité), quelle était sa journée type d'écrivain, son rapport aux serial killer... Comme avec Gilles Legardinier, j'ai trouvé que Maxime Chattam était vraiment très accessible, et tous deux parlent avec beaucoup d'amour de leurs femmes, qui doivent "supporter" leurs phases créatives et donc des journées à rallonge, le fait d'être plongé dans des phases d'écriture qui comme nous l'a dit Chattam peuvent être obsessionnelles lorsqu'il arrive à la fin d'un roman.

 

C'est sur cet entretien très intéressant que s'est terminée ma première journée à La fête du livre du Var 2019, lestée de quelques livres en plus, de très beaux souvenirs et avec l'agréable perspective de recommencer le lendemain !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Résurrection de Sherlock Holmes de Conan Doyle

 

"- Vous rendre au cabaret le plus proche. Là on bavarde, là c'est le centre de tous les cancans du pays. On vous aurait livré tous les noms, depuis celui du propriétaire jusqu'à celui de la laveuse de vaisselle. Williamson ! Ce nom ne me dit rien du tout. S'il est âgé, il n'est pas le champion cycliste qui démarre au sprint quand une jeune femme athlétique lui donne la chasse. Que nous a rapporté cette expédition ? Simplement la confirmation du récit de la jeune fille. Jamais je n'avais supposé qu'elle m'avais raconté une histoire. Qu'il y avait un rapport entre le cycliste et Charlington Hall ? Je n'en ai jamais douté non plus. Que ce Hall est occupé par Williamson ? Nous voilà bien avancés ! Allons, allons, cher monsieur, ne faites pas cette tête-là ! D'ici samedi prochain nous pouvons obtenir mieux ; je me livrerai moi-même à deux ou trois petites enquêtes."

 

Le lendemain matin nous reçûmes un billet de Mlle Smith qui retraçait brièvement et avec précision les faits dont j'avais été le témoin ; mais l'intérêt de cette lettre résidait dans le post-scriptum.

 

"Je suis sûre que vous réaliserez toute la valeur de cette confidence, monsieur Holmes : ma situation ici s'est compliquée, car mon patron m'a demandée en mariage. Je suis convaincue que ses sentiments sont aussi profonds qu'honorables. Mais bien sûr, je suis déjà fiancée. Il a accueilli mon refus avec sérieux, et gentillesse. Mais vous comprenez bien que la situation est un peu tendue."

 

"Notre petite amie m'a tout l'air de s'enfoncer dans des eaux profondes ! commenta pensivement Holmes. L'affaire se présente d'une façon plus intéressante, et elle risque de se développer autrement que je ne l'avais d'abord supposé. Une journée paisible dans la campagne ne me ferait pas de mal, et j'ai bien envie d'aller là-bas afin de vérifier quelques hypothèses de mon cru."

 

Cette journée à la campagne ne fut guère paisible, car je vis Holmes arriver tard dans la soirée avec une lèvre fendue et sur le front une bosse parée de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, sans compter un air de dissipation répandu sur toute sa personne : bref, de quoi faire de lui le coupable idéal pour une enquête de Scotland Yard. Il était extrêmement excité par ses aventures et il me les raconta en riant de bon coeur."

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Après une interruption due aux intempéries (jamais vu autant de pluie par ici depuis que j'habite dans le sud !), voici le retour de la boite à livres.

 

Malheureusement, ce rendez-vous sera bref cette semaine car si j'ai déposé 3 livres comme d'habitude, je n'ai rien trouvé.

 

Voici donc uniquement la photo de ce que j'ai déposé :

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Comme toute bonne lectrice qui se respecte, j'ai toujours pas mal de livres qui attendent leur tour dans ma pile à lire (abrégée en PAL un peu partout).

 

Là-dessus, je suis carrément psycho-rigide, si, si, n'ayons pas peur des mots ! c'est à dire que quand j'ajoute un nouveau livre dans ma PAL, il sera lu selon son ordre d'arrivée dans celle-ci.

 

J'ajoute à présent dans ma PAL uniquement les livres que j'achète, qu'ils soient neufs ou d'occasion (hors intégrales ou recueils de nouvelles), ou bien ceux que l'on m'offre. Pourquoi ? Parce que ma PAL a grimpé de façon spectaculaire en 2018-2019 et atteint à présent 101 livres ! comme je ne lis pas très très vite les ouvrages de cette liste, il y a actuellement un délai d'environ 2 ans et quelques poussières entre l'instant où un livre rejoint ma PAL et celui où je l'ouvre...

 

Ce qui a fait exploser ce chiffre c'est l'apparition des boites à livres dans ma vie de lectrice, surtout qu'avant, je n'y avais accès que l'été facilement. Mais depuis mon déménagement, j'ai une boite à livres accessible très proche de chez moi, je procède donc différemment à présent.

 

Ce délai assez long vient aussi du fait que je n'ai que peu de livres courts dans ma PAL, il n'y en a pas beaucoup qui font moins de 400 pages.

 

Ce suivi m'aidera donc à voir si je progresse (ou pas), et vous permettra de connaître mes futures lectures. 

 

 

 

- Un miracle en équilibre de Lucia Etxebarria

 

Normalement, je n'aurais pas du être attirée par le résumé de ce livre, mais en le feuilletant, je me rappelle avoir aimé le ton de l'auteur, et c'était encore une trouvaille dans un des kiosques à livres de Saint Cyr sur Mer, alors je n'ai pas hésité longtemps !

 

- Les coloriés de Alexandre Jardin

 

Je n'ai encore jamais lu de livre de cet auteur, j'ai trouvé le résumé sympa, et la couverture me plaisait, je l'avoue, ainsi que le titre, qui me rappelle que de temps en temps, j'aime bien faire du coloriage pour adultes :)

 

 

- Délivrance de Jussi Adler Olsen

 

La série des livres du département V fait apparemment partie des grands classiques du thriller, mais ce sera pour moi le premier que je lirai. Bon, par contre, je dois l'avouer, j'ai vu le film de ce livre sur Netflix... mais je pense que ce sera encore mieux en roman, comme très souvent !

 

 

- Le temps est assassin de Michel Bussi

 

La série est passée il y a peu à la télé, mais j'ai choisi de ne pas la regarder. J'ai envie de me faire d'abord mon opinion avec le roman, surtout depuis ma déconvenue avec la série tirée d'Un avion sans elle que je n'avais pas du tout aimée.

 

 

- Quelqu'un pour qui trembler de Gilles Legardinier

 

Ayant rencontré cet auteur il y a peu, j'avoue que j'ai hâte de retrouver sa plume. Jusqu'ici, je n'ai lu que Demain j'arrête et c'est un très bon souvenir. Vivement !

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Publié le par Agnès
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Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Un homme pour le roi de Juliette Benzoni

 

"Pendant qu'aux Tuileries se poursuivait le hideux massacre des Suisses dont les cadavres dénudés étaient coupés en morceaux pour en faire d'ignobles trophées, pendant que des mégères vomies par l'enfer se livraient sur leurs dépouilles à une bacchanale effrénée où le vin des caves se mêlait au sang, Anne-Laure de Pontallec, seule dans son hôtel silencieux, attendait le retour de ses serviteurs... Les heures coulèrent sans que personne reparut.

 

Elle finit par comprendre qu'ils étaient partis sans esprit de retour quand, ayant visité leurs différentes chambres, elle s'aperçut que tous avaient emporté leurs effets personnels et qu'il ne restait rien. Sinon le désordre généré par une sorte de fuite. Mais de ce qui avait causé ce brusque départ, elle ne savait rien, n'imaginait rien. Elle était bien trop lasse pour cela !

 

Trop lasse même pour aller vers le seul ami qui lui restât : le cher duc de Nivernais. D'ailleurs, qui pouvait dire s'il avait pu rentrer chez lui ? Ne faisait-il pas partie des courageux gentilshommes qui accompagnaient la famille royale dans sa marche vers l'Assemblée ?

 

Ce fut la fatigue qui l'emporta. Regagnant sa chambre, elle céda à la tentation du lit dont les draps frais lui firent soudain l'effet d'un luxe extraordinaire. Elle s'y laissa tomber, épuisée par ce qu'elle venait de vivre, les larmes qui ne cessaient de couler de ses yeux sans même qu'elle s'en aperçût, et tomba dans le sommeil comme une pierre dans un trou.

 

Elle dormait encore quand, au matin, on vint l'arrêter..."

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Publié le par Agnès
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Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Le roi des halles de Juliette Benzoni

 

"- C'est difficile à dire, monseigneur, parce qu'il s'agit d'une constitution vigoureuse et avide d'exister, mais l'esprit, ainsi que vous avez pu le constater, commence à sombrer dans les ténèbres de la sénilité. Le corps n'y résistera pas... Disons... un mois ! Peut-être deux.

 

- La guérison est exclue ?

 

- Non seulement la guérison, mais toute forme d'amélioration... à moins que Dieu n'accomplisse un miracle...

 

- Vous n'y croyez guère et moi non plus !

 

Alors qu'il se méfiait de la science des médecins laïcs, Richelieu accordait sa confiance à ce Capucin qui, avant de prendre le froc, avait étudié dans de nombreux pays la médecine arabe aussi bien que celle des Juifs. Il se trompait rarement. Ainsi, le père Joseph allait mourir avant la fin de l'année...

 

Rentré dans le silence de son cabinet, Richelieu réfléchit longuement, adossé à son fauteuil et les yeux clos. Il devinait sans peine ce qui se passerait au lendemain de sa mort s'il ne prenait pas la précaution de former son successeur. Et comme il ignorait de combien de temps il disposait encore, il lui fallait choisir un homme à l'esprit vif et profond à la fois.

 

Il savait depuis quelques temps déjà qui répondait le mieux à ces conditions, pourtant il ne s'était pas encore décidé à sauter le pas car l'homme en question était l'antithèse du père Joseph : mondain, séduisant, homme d'Eglise du bout des lèvres - il n'avait jamais reçu la prêtrise -, il l'avait vu à l'oeuvre en tant que légat du pape au moment de l'affaire de Casale et il se souvenait encore de l'espèce de joie qu'il avait ressentie en face de ce jeune "monsignore", aussi souriant que lui-même était grave et avec qui les conférences devenaient un vrai plaisir. Ayant découvert en outre que ce garçon aimait la France au point de souhaiter en acquérir la nationalité, il pensa que le temps était venu de le mander."

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