Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

racontemoilalecture.over-blog.com

Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

autour de la lecture

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Le boiteux de Varsovie de Juliette Benzoni

 

"Pardonnez-moi, ma chère, et, puisqu'il s'est présenté lui-même, souffrez que je lui apprenne qui vous êtes. Aldo, voici lady Mary Saint Albans, venue tout exprès pour danser chez moi. Une raison de plus de vous y rendre. A présent, nous devons rentrer !

 

Sans attendre de réponse et avec un dernier geste amical, la Casati se dirigea vers la gondole à proue d'argent qui l'attendait. La belle Anglaise, elle, se retourna pour offrir un sourire à celui qu'on laissait là. Assez désorienté d'ailleurs et ne sachant trop quel parti prendre. A l'émotion qui lui venait à l'idée d'avoir enfin des nouvelles de Dianora, il devait bien admettre une fois de plus qu'il n'était pas guéri. Aurait-il assez de force d'âme pour ne pas se rendre à l'ukase de Luisa ? Le client qu'il devait voir était important. D'autre part, son orgueil se révoltait à l'idée de courir, comme un toutou bien dressé, à l'appât du sucre qu'on lui tendait.

 

Peut-être fût-il resté encore un bon moment figé sur place à suivre d'un regard distrait le sillage pourpre de la dame aux iris noirs si une voix amusée ne s'était élevée soudain :

 

- Que te disait donc la Sorcière ? Aurait-elle choisi d'arborer aujourd'hui le masque de Méduse ?

 

Décidément, il était écrit que Morosini serait en retard à un rendez-vous dont le souvenir lui revenait ! Avec un léger soupir, il se retourna pour considérer sa cousine Adriana...

 

- On croirait que tu ne la connais pas ? Elle m'intimait l'ordre de me rendre au bal qu'elle donne ce soir alors que j'ai autre chose à faire...

 

Adriana se mit à rire. Elle était en beauté et semblait d'excellente humeur. Vêtue d'un tailleur noir et blanc à la dernière mode, coiffée d'un charmant chapeau blanc poignardé d'un "couteau" noir, elle offrait une parfaite image d'élégance."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour à tous !

 

Cette semaine, le rendez-vous de la boite à livres arrive un peu en retard, mais il est bien là ! Voici ce que j'ai déposé cette semaine :

 

 

Et voici ce que j'ai trouvé :

 

 

- Un homme pour le roi de Juliette Benzoni : Il doit y avoir un amateur de Juliette Benzoni dans le coin car j'ai déjà trouvé le début de sa saga sur Le boiteux de Varsovie, et ce livre est quant à lui le début de sa saga Le jeu de l'amour et de la mort.

 

- Paradis (avant liquidation) de Julien Blanc-Gras :  j'ai découvert cet écrivain journaliste avec Touriste l'hiver dernier. Ici Julien Blanc-Gras décide d'aller découvrir la république des Kiribati qui est un pays en voie de disparition à cause du réchauffement climatique. Connaissant la plume drôle et acerbe de cet auteur, je suis quasi sure d'aimer ce petit livre.

 

- Le roi des halles de Juliette Benzoni : encore un Juliette Benzoni ! bon, par contre, je n'avais pas fait attention, mais c'est un deuxième tome, il faudra donc que je trouve le premier lorsque je déciderai d'attaquer ce livre.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Les chevaux de Saint-Marc de Jean Diwo

 

"Soudain il sentit qu'il n'était plus le seul passager du bateau de pierre. Il se retourna et se trouva en face d'un homme d'une trentaine d'années, grand, mince, au nez long et droit coiffé de sourcils épais, qu'il identifia tout de suite, grâce à son vêtement cousu dans une étoffe brodée de soie qu'on ne tisse qu'à Venise.

 

- Bonjour ! lança l'homme. Vous êtes français, naturellement ?

 

- Oui, je m'appelle Guillaume d'Amiens et, comme vous, je participe à la croisade.

 

Le Vénitien parlait un peu français, Guillaume avait appris quelques mots d'italien durant l'hivernage à San Nicolo et tous deux comprenaient le latin. C'était suffisant pour s'entendre.

 

- Je suis Angelo Zuccari, architecte, et je suis content mais surpris de vous rencontrer sur ce rocher que n'accostent pas plus de dix barques par an. C'est le signe d'un heureux hasard !

 

- J'en suis sûr. Pour ma part, je suis ravi de pouvoir échanger quelques propos avec un allié, Francs et Italiens, c'est comme cela, ne se rencontrent jamais si ce n'est pour échanger des coups le soir au coin des rues.

 

- Je ne pense pas que cela nous arrive un jour, dit en riant le Vénitien. Comment trouvez-vous notre île ?

 

- Ce rocher est curieux, répondit Guillaume. Quand je l'ai aperçu du port, j'ai tout de suite eu envie de le voir de près. On m'a dit qu'on l'appelait le "vaisseau d'Ulysse". Le divin voyageur aurait-il séjourné dans ces lieux ?

 

- Ulysse y a fait naufrage et a été accueilli par le roi Aleïenous. Dans Homère, Corfou est nommée Phaecia...

 

- Quel savoir ! Je suis ébloui.'

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Après l'article bilan des 2 ans du blog, il est temps de reprendre une activité normale, et de partager avec vous le rendez-vous hebdomadaire de la boite à livres.

 

J'y suis allée vendredi soir et voici ce que j'ai déposé :

 

 

Les livres avaient encore bien bougé depuis la semaine précédente, et voici ce que j'ai pris :

 

 

Harcèlement de Michael Crichton : je pense que tout le monde connait le film, mais je ne sais pas ce que donnait le livre d'origine. Je l'avoue, je ne l'ai pas pris pour moi mais pour la boite à livres du travail.

 

De force de Karine Giebel : j'entends beaucoup parler de cette auteure, qui, il faut le dire, est née dans la ville d'à côté à La Seyne Sur Mer. Je ne l'ai malgré tout encore jamais rencontrée, et tout ce que j'ai lu d'elle pour l'instant ce sont des nouvelles dans le recueil 13 à table. Donc, je garde ce roman pour voir ce que cela donne.

 

Lame de fond de Minette Walters : j'ai hésité à garder ce livre pour moi, mais finalement, je vais le mettre dans la boite à livres du travail car je ne suis pas sure d'aimer le style de l'auteur. Et puis c'est encore un policier un peu sanglant, il faut que je réussisse à plus diversifier mes lectures même si les policiers et les thrillers me plaisent beaucoup.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Disparition de Martha Grimes

 

" Il faisait payer deux cent mille livres par saison de monte et vendait des saisons à plus de quatre-vingts ou quatre-vingt-dix propriétaires. Le résultat se chiffrait en millions.

 

"Cette ordure ne pense qu'au fric. Il possède un des plus grands pur-sang qui aient jamais couru et il lui fait saillir quatre-vingt-dix juments par saison. Ce cheval savait me dire exactement comment le manipuler. On aurait dit que c'était lui qui m'entraînait, plutôt que l'inverse. Il me chuchotait à l'oreille, je n'avais plus qu'à ouvrir grand mes esgourdes."

 

Keegan implorait régulièrement Arthur de raisonner Truitt et de tenter de le convaincre de ménager Parole d'Honneur.

 

- Tu as réussi, dit Maurice. Comment tu as fait ?

 

- Ce n'était pas bien sorcier. Je lui ai dit qu'il était en train d'inonder le marché avec la progéniture de Parole d'Honneur. Certains de ses enfants sont déjà des cracks qui raflent tous les grands prix, comme Blanc de Lys ; d'eux d'entre eux ont remporté le Derby, Parole d'Honneur vaut son pesant d'or. Truitt a au moins eu l'intelligence d'équiper son box d'un détecteur de fumée et des appareils nécessaires pour mesurer les hausses de température. Sans parler d'arroseurs. C'est la salle la plus sophistiquée que j'aie jamais vue. Ses honoraires d'étalon ont grimpé à un quart de million. Vernon m'a suffisamment expliqué la fortune qu'il y avait à se faire avec les saisons de monte et les parts d'étalon. Il suffit de réfléchir un instant pour comprendre que moins il y aura de poulains, plus chacun d'entre eux sera précieux. Plus ils seront nombreux, moins ils auront de valeur. C'est la loi de l'offre et de la demande, Truitt ne comprend qu'un seul langage : celui du fric.

 

Arthur sourit avant d'ajouter :

 

- Vernon voulait aller lui parler lui-même. Il adore parler d'argent."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Bonjour !

 

Je ne sais pas si c'est ce le cas chez vous, mais ici, ce dernier week-end d'été s'annonce pluvieux et venteux... c'est bien la peine d'habiter dans le Sud ! heureusement, hier soir, ça allait, et j'ai bien sur fait mon traditionnel passage à la boite à livres.

 

L'automne arrivant, il ne faudrait pas que ma pile à lire fasse la tête (hypothèse hautement improbable, vous vous en doutez...)

 

Voici ce que j'ai déposé hier, et les livres n'ont aucun rapport entre eux :

 

 

Et voici ce que j'ai pris :

 

 

- Le journal de Bridget Jones de Helen Fielding : je déposerai ce livre au travail, je ne suis vraiment pas une fan de Bridget Jones, mais je pense que ça fera le bonheur d'une collègue !

 

Les orphelins du Mal de Nicolas d'Estienne d'Orves : ce livre raconte l'histoire de personnes nées dans les Lebensborn, ces endroits où les nazis tentaient de faire naître des aryens... ce roman est apparemment bien documenté, le sujet m'intéresse, et ça vaut mieux car il fait tout de même 746 pages.

 

Têtes de Maures de Didier Daeninckx : je déposerai également ce livre au travail, j'ai failli le garder en lisant le 4ème de couverture mais vous savez quoi ? je n'ai pas aimé la page 99.

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de La dame de Berlin de Franck & Vautrin

 

" - Hier, commença-t-il en gardant son cigare rivé au bec, je rencontre mon ami Girgl... "Comment vas-tu Girgl ?" Il ne me répond pas. Il regarde ma bonne mine, ma montre en or, mes vernis et me dit : "Ruddi Reinecke, comment fais-tu pour vivre sur ce pied ? Quelle sorte de boulot as-tu trouvé ?..." Et savez-vous ce que j'ai répondu ?

 

- Je n'en ai pas la moindre idée, dit Maryika en consultant furtivement sa propre montre du coin de l'oeil.

 

- J'ai répondu : "Girgl, j'ai trouvé la bonne affaire : le matin, je vends des pigeons voyageurs et le soir... ils sont de retour."

 

- Génial, applaudit Maryika. Mais ce n'était pas la vérité, n'est-ce pas ? Ici, vous devez travailler très dur...

 

- Vous n'y êtes pas du tout, mademoiselle, siffla Ruddi en retrouvant sa tête des mauvais jours. Ce matin, en vous sauvant, je vous ai en quelque sorte vendu mes pigeons voyageurs. Je vous ai rendu service. Et ce soir, mes pigeons doivent revenir vers moi. Vous me devez... de la reconnaissance.

 

Le téléphone sonna. Maryika se leva d'un bond.

 

- Eh bien, mais, Ruddi, ne sommes-nous pas là comme des amis ? demanda-t-elle en reculant jusqu'à l'appareil.

 

Elle décrocha, sourit avec douceur et tourna le dos au garçon pour parler à son interlocuteur.

 

- Je suis prête, Wilhelm, chuchota-t-elle. Vous pouvez monter. Oh... vous êtes au courant de cette histoire ?

 

Elle jeta un coup d'oeil machinal du côté du jeune groom.

 

- Qui vous a prévenu ?

 

Son visage s'était altéré, empreint d'une angoisse qui fanait l'éclat de son teint. Elle releva une mèche imaginaire.

 

- Un journaliste ?... Ne peut-on pas essayer de retenir la photo ? Je dois avoir l'air si bouleversé...

 

Elle soupira.

 

- Depuis ?... Je me suis terrée dans ma chambre... Oh, un sentiment d'insécurité, vous imaginez... Montez vite, je vais tout vous raconter...

 

Elle avait complètement oublié la présence de Ruddi. La lassitude pesait sur ses épaules. Elle posa la main à hauteur de son coeur comme pour en contenir les battements et approcha le combiné de sa bouche.

 

- Vous ne me quitterez pas ce soir à la première, n'est-ce pas, Wilhelm ? J'ai peur de tous ces gens...

 

Cloué au fond de son fauteuil, écoeuré par l'odeur du cigare, Ruddi serra les poings. Il sentait que sa rançon venait de lui échapper. Pourtant, il devait parler d'argent. C'était maintenant ou jamais. Tout était en place.

 

- C'était mon metteur en scène, dit Maryika en raccrochant."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Pardon ? comment ça je suis en retard ? ah bon ? ah oui c'est déjà dimanche soir, oups ! pourquoi je suis en retard ? mais je n'ai pas à me justifier, non non. Il y a un mélange de vendredi, j'étais trop fatiguée parce que le travail, ben c'est pas reposant je vous jure. Samedi ? j'avais barbecue, oui, oui, c'était bien bon, après on s'est promené, voilà voilà. 

Et aujourd'hui ? et bien je lisais, ce qui a une certaine logique avec la tenue de ce blog pour le coup. Certes, je n'ai pas fait que ça, lire, ça aurait été bien mais non. Cela dit, je ne devrais pas vous raconter ma vie, je sens que je perds du public là.

 

Alors, qu'ai-je déposé cette semaine ? regardez :

 

 

Et qu'ai-je trouvé ? 

 

 

- New-York Odyssée de Kristopher Jansma : voici un roman qui est destiné à la boite à livres du boulot (elle me fait tellement de peine celle-ci...). Il est dans ma PAL, et j'espère qu'il plaira à quelqu'un au travail, car honnêtement, je ne suis pas du tout arrivée à celui-ci encore !

 

- Complètement cramé de Gilles Legardinier : et hop encore un livre pour rebooster la boite-carton à livres du travail qui fait désespérément la tête (m'enfin, les gens ils mettent rarement des trucs sympas dedans). Comme le livre ci-dessus, c'est un roman qui est dans ma PAL, mais il va m'attendre encore un peu.

 

- Le passe-muraille de Marcel Aymé : Celui-là est pour moi, parce que Les contes du chat perché est un livre que j'ai lu un nombre incalculable de fois, et j'ai fortement envie de découvrir une autre facette de Marcel Aymé, pour voir si je l'aime (c'était trop facile, je sors de suite, pardooooooooooon).

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Connaissez-vous le test de la page 99 ? j'ai découvert ce principe sur Livraddict il y a quelques temps et j'ai trouvé la technique sympa pour savoir si un livre que l'on hésite à lire est susceptible de nous plaire ou non. Ci-dessous l'explication de ce test tirée de Wikipédia :

 

"Selon Ford Madox Ford (écrivain et éditeur anglais), à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage."

 

Bien sûr, si vous ne lisez que des pavés de 600 pages, la règle est légèrement faussée car l'action n'est alors pas forcément assez engagée. Cependant, cela donne toute de même une idée un peu plus précise de ce qui peut nous plaire ou non dans une histoire. Depuis quelques temps, j'applique le test de la page 99 régulièrement. Surtout parce que je trouve souvent dans les boites à livres des ouvrages dont l'auteur m'est inconnu et dont fatalement je ne connais pas le style. Si la page 99 ne me plait pas, je repose le livre. Il y a peu, j'étais vraiment hésitante car le livre sortait totalement de ma zone de confort, la page 99 m'a convaincue de me lancer.

 

Je vous propose donc de découvrir chaque semaine la page 99 d'un livre que je n'ai pas encore lu. Certains ont "subi" ce test de ma part, d'autres non. J'espère en tout cas vous donner envie d'élargir vos lectures grâce à ces extraits ! 

 

Aujourd'hui : La page 99 de Flash ou le grand voyage de Charles Duchaussois

 

"En un mois, nous avons eu le temps de faire la connaissance du Tout-Koweit et en particulier du consul de France - le seul consul français sympathique (avec celui de Katmandou) - que j'ai jamais vu à l'étranger. Car partout ailleurs, dans la profession, je n'ai rencontré que des peaux de vaches. Je ne suis pas le seul. Tous les gars de la route vous diront la même chose.

 

Pour commencer, ce consul nous fait refaire trois passeports tout neufs, en vingt-quatre heures et sans nous les faire payer. Puis il prend son téléphone, appelle un ministre Koweiti, je ne sais pas lequel... et nous devenons scouts !

 

Car un centre immense, tout neuf, ultra-luxueux comme il se doit, vient d'être aménagé pour les scouts de Koweit. On nous y installe en nous bardant la poitrine d'insignes. Il y a là une vingtaine de chambres, salle à manger, salon, etc.

 

On nous octroie un valet personnel, un scout, et on nous laisse faire tout ce que nous voulons. Nous restons là quinze jours, mais il faut tout de même prévoir ce qu'on va devenir maintenant.

 

En faisant du stop, j'ai été pris par le directeur du plus grand night-club. Je vais le trouver et lui demande du travail. Il accepte et à l'occasion va même plus loin : il nous fait renouveler nos visas pour trois mois.

 

Et nous voilà employés au Gazelle-Club, Guy comme conducteur de vedettes de ski nautique, Romain et moi comme disquaires.

 

C'est un métier que je connais bien. Je l'ai pratiqué des années durant sur la Côte d'Azur. Aussi, je prends vite les choses en main. Je fais transformer la décoration du club, je convaincs le patron d'installer un karting, des bungalows, je renouvelle la discothèque, je fais mettre des commandes de disques par téléphone sur les plages. Bientôt le Gazelle-Club monopolise toute la clientèle des fêtards de Koweit.

 

Mais tout marche trop bien. Ksarès, le patron, a une soeur, une vieille pie acariâtre qui voit d'un mauvais oeil mes initiatives. Elle me prend en grippe et me mène la vie dure quand son frère n'est pas là, c'est-à-dire souvent, car Ksarès voyage beaucoup."

Voir les commentaires

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Il y a quelques mois, j'ai eu la chance de recevoir D-Day, les soldats du débarquement de Giles Milton. Ce livre est une somme de témoignages impressionnants sur ce jour historique. Son auteur a accepté de répondre à quelques question, in English of course, et j'ai tenté de respecter au mieux sa façon de répondre (il était alors en route pour la France dans le tunnel sous la Manche !). Encore une fois, Facebook a été un outil formidable pour communiquer, et je suis vraiment heureuse qu'autant d'auteurs acceptent de jouer le jeu.

 

Je mets également en-dessous l'échange original, à la base, j'avais posé des questions avec des numéros et tout et tout, comme je fais toujours, mais Giles Milton a répondu d'un bloc, j'ai donc fait au mieux, vous me pardonnerez je l'espère... et lui aussi !

 

Votre livre ressemble à un film. Lorsque je l’ai lu, je m’imaginais sans peine les soldats et tous les protagonistes du débarquement. Je suppose que c’était quelque chose d’important pour vous de rendre l’atmosphère de ce moment particulier.

 

Mon but était de donner vie aux histoires des jeunes soldats dont personne n’avait jamais entendu parler.

 

D’ailleurs, un personnage m’a particulièrement marqué dans votre livre. Nous le rencontrons dans le premier chapitre et son histoire est incroyable ! il s’agit de George Lane (George Lane était un officier anglais d'origine hongroise, il faisait partie des commandos et a été particulièrement courageux et audacieux, je vous encourage à lire son histoire !)

 

C’est vrai, George Lane fait partie de mes personnages préférés dans tous ces témoignages, je parle de lui à chaque fois que je donne une conférence.

 

J’ai beaucoup apprécié de lire également des histoires concernant les Allemands. Il n’y a aucun jugement de votre part, juste des faits.

 

Je trouvais étrange que l’on connaisse si peu d’histoires provenant du côté allemand. Il était pour moi essentiel que l’on puisse également entendre leurs voix.

 

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

 

Je suis en train de lire beaucoup de livres sur l'après-guerre à Berlin car je suis en train d'écrire sur l'histoire de la ville entre 1945 et 1949, mais du point de vue de quatre commandants de quatre secteurs, et aussi de nombreux Berlinois dont la vie a dramatiquement changé à cause de la première bataille de la guerre froide.

 

Quel est votre auteur favori ?

 

J'aime beaucoup les livres de Ben Macintyre, ils sont très bien écrits (c'est un auteur britannique, historien, qui écrit pour le Times)

 

Un mot pour vos lecteurs ?

 

Continuez à lire !!! et encouragez les jeunes à lire !!!

 

VERSION ORIGINALE !

 

1/ Your book is like a movie. When I read it, it was so easy to imagine soldiers and all other people during D-Day. How did you decide to tell this story according to this very realistic point of view ?

 

My goal was to bring to lige the stories of the young soldiers whose tales have not been told before.

 

2/ Who is your favorite character in your book ? Mine is George Lane, one of the first person we meet in the first chapter, his story is incredible, as such a lot of people during this particular day.

 

George Lane is also one of my favourites : I tell his story each time I do talk.

 

3/ One thing is very important in your book, you talk also about German soldiers, in a completely objective way. I felt a lot of respect in each line you wrote, and for me, it was important to realize that they  could also very young and a lot of them didn’t have choice anymore. Was it one of your goal ?

 

I find it strange that so few histories of D-Day tell the story of the Germans. It's important that we also hear their voices.

 

4/ What was the last book you read ?

 

At the moment I'm reading a lot of books about post-war Berlin as I'm writing about the city from 1945-1949, but from the perspective of the four commandants of the four sectors, and a number of Berliners whose lives were dramatically changed by the first battle of the Cold War.

 

5/ Your favorite author ?

 

I do enjoy the books of Ben Macintyre : very well written.

 

6/ Something to say to your readers ?

 

Keep reading !!!! And encourage the young to read !!!!

 

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>

Articles récents

Hébergé par Overblog