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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur 

 

Etant donné que j'ai déjà chroniqué Le gardien de phare du même auteur, je vous invite à faire un tour par ici :)

 

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Alors qu'une émission de télé-réalité vient s'installer dans la paisible ville de Tanumshede, la police doit faire face à un meurtre maquillé en accident.

Patrick Hedström, l'inspecteur, ne sait bientôt plus où donner de la tête, entre son mariage imminent avec Erica, un pressentiment qui ne le quitte pas au sujet de ce crime étrange et un enchainement d'événements liés à l'émission de télévision... Jusqu'où suivra-t-il son intuition ? l'arrivée d'une nouvelle recrue au commissariat suffira-t-elle à apaiser la situation ?

Comme je l'ai expliqué précédemment dans la chronique du Gardien de phare, je n'avais pas fait attention en prenant ces livres qu'ils faisaient partie d'une série qu'il vaut mieux lire dans l'ordre. Les enquêtes sont certes indépendantes, mais la vie du couple principal ainsi que de leur entourage évolue au fil des livres. J'ai donc effectué un retour en arrière de quelques années et l'événement principal autour de nos héros est leur mariage.

Au départ, j'avoue, j'ai été un peu "déçue" car le personnage d'Anna, la sœur d'Erica, se trouve dans une situation un peu similaire par rapport au début du tome 7 (je crois que l'auteur aime en faire baver à cette pauvre Anna !) Cependant, cette impression s'est vite estompée, en effet, l'intrigue est totalement différente, et assez intéressante à suivre. J'ai aimé le fait que l'on suive plusieurs enquêtes au long de ce livre. La première intervient assez rapidement avec la découverte d'une femme morte dans un accident de voiture. Au premier abord, il s'agit d'un banal fait divers tragique lié à une consommation excessive d'alcool, mais bien vite, les preuves montrent qu'il s'agit d'un meurtre. 

Ensuite, un deuxième cadavre, lié à l'émission de télé-réalité est découvert, et à partir de là, Patrick Hedström ne connaîtra plus un seul instant de répit.

Comme toujours, on suit également en parallèle une histoire qui se déroule dans le passé et qui est bien évidemment liée aux événements du présent. Ici, il s'agit principalement du récit d'un petit garçon surnommé l'oiseau de mauvais augure, qui donne son titre au roman.

J'ai aussi apprécié le fait de suivre l'entourage de Patrick et Erica car ils sont attachants, même Mellberg, le chef qui aime surtout parler à la presse. Malgré tout, je mettrais un petit bémol sur quelques points de détail comme la relation d'Erica quasi-parfaite avec son ex Dan (et il s'entend si bien avec Patrick... pitié, là c'est un peu trop !), j'ai ressenti un peu plus de traits caricaturaux sur certains sentiments, et j'ai trouvé dommage que chaque participant à la télé-réalité soit aussi bien décrit pour ensuite être expédié trop vite à mon goût, sans plus d'explication.

Malgré tout, j'ai lu ce roman avec plaisir et même si pour une fois j'avais des doutes sur le coupable, j'avais hâte de lire la fin pour avoir toutes les réponses.

 

Pourquoi lire L'oiseau de mauvais augure ?

 

Tout simplement parce qu'il est difficile de bouder son plaisir avec Camilla Läckberg. Les personnages sont indéniablement attachants et le côté psychologique est très développé. Ici, j'ai aimé la critique de la télé-réalité et aussi comprendre comment certaines personnes ne voient aucune autre solution que de participer à ce genre d'émission pour "exister".

Par ailleurs, Camilla Läckberg sait aussi faire passer des messages de tolérance sur l'homosexualité par exemple, ici ce sujet est abordé de plusieurs manières, ce que j'ai beaucoup apprécié.

Si vous voulez passer un bon moment, ce livre est donc à recommander, mais ne faites pas comme moi et commencez par La princesse des glaces !

 

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je remercie Babélio et les éditions French Pulp pour l'envoi de ce livre suite à ma participation à la masse critique de mars 2018.

 

Un mot sur l'auteur (source : French Pulp éditions)

 

Né à Ménilmontant en 1959, Serguei Dounovetz écrit de la poésie, chante ses textes dans le groupe garage Les Maîtres Nageurs, publie des nouvelles érotiques et humoristiques, tourne un polar musical en 16 millimètres et un docu-fiction sur les anarchistes espagnols. Il a publié une trentaine de romans de genre et une centaine de nouvelles. Il aborde dans ses livres des sujets de société comme la formation des sectes, les groupes fascistes ou communautaires (skinheads, gothiques, psychobilly), la retirada, l'économie souterraine et la drogue...

 

Pour en savoir plus sur l'auteur : Quelques questions à Serguei Dounovetz

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Dans les années 70, Patchwork, le leader du groupe Les maitres nageurs, succombe à une overdose. Abel, le guitariste, réalise alors que sa chance de devenir célèbre s'effondre avec la disparition de son ami. Ivre de colère, il vole sur un coup de tête le corbillard qui contient le cercueil de Patchwork...

Après cette journée fatale, la vie d'Abel a totalement basculé, et 25 ans plus tard, le voici de retour dans cette contrée maudite du Texas. Les shérifs ont la gâchette facile, une mystérieuse aventurière rode dans le coin et chacun cherche à tirer son épingle du jeu.

Abel réussira-t-il à sortir gagnant de ce dernier tour de piste ?

Lorsque j'ai commencé à participer aux masses critiques, c'était dans le but de sortir de ma zone de confort, pour découvrir de nouveaux auteurs, ainsi que de nouvelles maisons d'édition.

Ce roman a totalement rempli ces 2 critères ! car bien qu'il y ait écrit Polar sur la couverture et qu'une partie de l'action se déroule d'ailleurs dans une ville qui s'appelle ainsi (citation : "Polar était un village du Texas qui terminait en cul-de-sac comme les mauvais polars"), je n'aurais pas forcément classé ce livre dans cette catégorie. En fait, je ne l'aurais mis dans aucune catégorie car il est pour moi inclassable !

La lecture de ce livre a été remplie de surprises. L'introduction de l'histoire principale qui s'étale sur 9 chapitres, pose bien les bases de ce qui va suivre. On y suit en alternance les différents personnages, essentiellement Abel et Formica (un joueur de poker aux activités diverses comme tueur ou pirate).

Ensuite, nous faisons un bond de 25 ans dans le temps pour retrouver nos héros plus vieux mais pas forcément plus sages ! Cette histoire pourrait être juste celle d'une vengeance, car Abel a perdu le même jour toutes ses chances de devenir le membre légendaire d'un groupe adulé, mais aussi la femme de sa vie. Cependant, comme depuis le début de ce livre, je n'ai pas cessé d'être surprise par l'enchainement des événements. L'écriture de Serguei Dounovetz est littéralement rock'n'roll, et si vous n'aimez pas être choqué par des injures ou des grossièretés, c'est sur, il faut passer votre chemin. Personnellement, cela ne m'a pas gêné car cela colle totalement avec les personnages et leur personnalité. 

On passe des moments totalement improbables avec Abel, Formica, une aventurière, un indien... et bien que l'enchainement des faits soit la plupart du temps assez peu vraisemblables, on se laisse emporter dans ce tourbillon mêlant allègrement série B, films de genre mais aussi critique implacable d'une Amérique profonde livrée à la corruption et au racisme.

Car il faut bien le dire, l'auteur assume de nous trimbaler, et il n'est vraiment pas désagréable de le suivre dans ses délires car derrière une façade apparente de légèreté, ce livre parle aborde également des sujets plus graves (viol, pédophilie, traitement des descendants natifs d'Amérique...) 

Pourquoi lire Les gens sérieux ne se marient pas à Vegas ?

 

Si vous voulez lire quelque chose qui sort totalement d'une histoire classique de policier et que vous aimez les atmosphères rock'n'roll, poisseuses et déjantées, ce roman est fait pour vous ! Parsemé d'anecdotes musicales, de règlements de compte, de shérifs corrompus et de dialogues savoureux, ce livre plaira je pense aux amateurs de Tarantino et me donne bizarrement envie de lire bientôt Le livre sans nom car je ne sais pas pourquoi, mais je sens que c'est aussi réjouissant :) (bon, c'est pas gagné, il est en position 25 dans ma PAL !)

 

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Arnaldur Indridason est un écrivain islandais, né à Reykjavik en 1961.

 

Il publie son premier livre en 1997, Synir duftsins qui reste pour le moment inédit en France. Il fait partie des auteurs qui ont su imposer le roman policier dans un pays qui n'était pas ouvert à ce genre.

 

Indridason est surtout connu pour sa série de romans mettant en scène l'enquêteur Erlendur. La femme en vert, 4ème livre de cette saga, a valu à l'auteur le Gold Dagger Award (prix littéraire britannique) en 2005.

 

Il écrit également des romans unitaires, comme Le livre du roi.

 

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Valdemar, un étudiant islandais, très doué mais timide arrive en 1955 à Copenhague pour poursuivre ses études. Lui qui pensait pouvoir se plonger tranquillement dans les manuscrits et approfondir ses connaissances, va se retrouver impliqué dans une folle aventure.

 

Entraîné bien malgré lui par un professeur bourru dans la recherche du Livre du roi, un livre fondateur pour les islandais, Valdemar est vite dépassé par les événements.

 

L'étudiant devra faire preuve de ténacité et de courage dans cette quête à travers l'Europe. Face aux nazis qui ont dérobé ce trésor inestimable, le jeune homme apprendra sur le terrain qu'un simple livre peut amener à prendre tous les risques... Jusqu'où est-il prêt à aller pour aider le professeur à atteindre son but ?

 

Le résumé de ce livre m'avait donné envie de le découvrir pour plusieurs raisons. La première, bien sûr, est mon amour de la lecture. Je peux comprendre qu'un manuscrit soit à ce point important pour un pays. Ensuite, connaissant moins les mythes nordiques que grecs, j'avais envie d'en savoir plus à ce sujet.

 

Sur ce point, je ne peux pas dire que ce roman m'ait beaucoup éclairé, par contre, j'ai découvert des aspects de l'histoire islandaise qui m'étaient totalement inconnus.

 

Ce livre est pour moi assez difficile à catégoriser, c'est à la fois un récit d'aventure, mais aussi initiatique. Le professeur est une figure paternelle toute trouvée pour Valdemar qui n'a jamais connu le sien. C'est d'ailleurs l'étudiant qui est le narrateur, et nous vivons les péripéties à ses côtés. Malgré ce côté aventurier, la mise en place du récit est assez longue. Personnellement, cela ne m'a pas dérangé car j'ai compris que les auteurs nordiques ont en général cette particularité. Le côté psychologique est très développé, cela aide à comprendre les personnages mais peut aussi rebuter si on veut de l'action assez rapidement.

 

J'ai beaucoup apprécié le fait que les personnages vivent des situations totalement crédibles, sans sauvetage de dernière minute un peu trop miraculeux. Ce sont des personnes ordinaires, qui se lancent dans une quête extraordinaire.

 

Pourquoi lire Le livre du roi ?

 

L'amour des livres me semble être un élément essentiel pour apprécier ce roman. Si vous avez dans votre bibliothèque un ou plusieurs ouvrages que vous aimez particulièrement, et dont vous êtes fier. Si vous pouvez passer des heures à rechercher une édition qui vous fait envie. Si vous avez déjà contemplé des enluminures dans la vitrine d'un musée... alors je pense que vous suivrez avec plaisir cette histoire.

 

Les habitués des romans policiers d'Indridason semblent plutôt perplexes face à ce livre, pour ma part, je l'ai beaucoup aimé, et je verrai ensuite ce que je pense de ses autres écrits.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

J'ai découvert Tatiana de Rosnay lorsque j'ai gagné le livre Elle s'appelait Sarah suite à la sortie du film. Ce roman est dans doute celui m'a le plus touché dans ma vie de lectrice. Poignant, touchant et bouleversant, il m'a littéralement chamboulée. J'ai du à plusieurs reprises interrompre ma lecture face à la dureté des faits et à leur atrocité.

Malgré cette réalité historique implacable, j'ai aimé l'écriture de Tatiana de Rosnay. A la fois précise et touchante, documentée sans que cela fasse "trop"...j'ai ensuite lu Rose et Boomerang ainsi que L'appartement témoin.

Tatiana de Rosnay est franco-britannique et a la particularité d'écrire en anglais ou en français. D'ailleurs, Elle s'appelait Sarah a été rédigé en anglais. Trois de ses romans ont pour le moment été adaptés au cinéma : Elle s'appelait Sarah, Boomerang et Moka.

Tatiana de Rosnay publie également régulièrement des nouvelles pour différentes revues.

C'est un de ces recueils dont je vais parler aujourd'hui : Café Lowendal et autres nouvelles.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

Lire un recueil de nouvelles est toujours quelque chose qui me plait, surtout si je connais déjà l'auteur. Je suis une lectrice assez lente, et j'ai donc l'impression d'aller plus vite lorsque les histoires sont courtes.

Avec ce recueil, je n'ai pas été déçue car les nouvelles sont variées, aussi bien sur les thèmes que sur la longueur. Certaines sont plus surprenantes que d'autres, mais dans l'ensemble j'ai aimé suivre les différents personnages et leurs péripéties. J'avoue cependant une nette préférence pour les nouvelles courtes. Ma préférée a été Un bien fou, et j'ai également beaucoup aimé Dancing Queen. Celle qui m'a le moins plu est Constat d'adultère car la fin était attendue. J'ai été un peu déstabilisée par La tentation de Bel-Ombre car c'est une nouvelle très personnelle et j'étais presque gênée de "m'incruster" chez Tatiana de Rosnay.

Amour, vacances, nouveau départ, infidélité... l'auteure sait nous décrire les personnages et le contexte en quelques pages et nous embarquer dans des histoires très différentes.

 

Pourquoi lire Café Lowendal et autres nouvelles ?

Que vous connaissiez ou pas Tatiana de Rosnay, ce recueil de nouvelles se lit avec plaisir et saura vous faire découvrir des univers très variés.

Une auteure retirée de la vie publique, un couple usé par le temps, une femme qui se découvre des racines, une famille en vacances... voici quelques-uns des personnages que vous croiserez au fil des histoires.

Certains vous surprendront, vous serez émus, amusés... alors laissez-vous tenter et n'oubliez pas ensuite d'aller découvrir un roman de Tatiana de Rosnay si ce n'est déjà fait, vous ne le regretterez pas !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur les auteurs 

 

Mary Higgins Clark : issue d'un milieu modeste, elle grandit en ayant perdu son père à l'âge de 10 ans, puis aidera sa famille en travaillant.

A 20 ans, elle se marie, écrit ensuite des scripts pour la radio et dirige sa propre société en 1980.

C'est en 1969 qu'elle publie son premier livre, une biographie romancée de George Washington, qui ne trouve pas son public.

Ce n'est qu'en 1975 qu'elle rencontre le succès avec La maison du guet, qui devient immédiatement un best-seller.

En 1977, la France découvre Mary Higgins Clark avec La nuit du renard.

A présent, Mary Higgins Clark écrit toujours, son dernier roman est La reine du bal, de nouveau en collaboration avec Alafair Burke.

Alafair Burke : elle est la fille de l'écrivain James Lee Burke. Elle-même auteure, elle écrit des romans policiers. L'affaire Cendrillon est le premier livre qu'elle a écrit en collaboration avec Mary Higgins Clark.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense 

 

Susan Dempsey, une brillante et charmante étudiante a été assassinée il y a 20 ans. Tout est réuni dans ce drame pour en faire le sujet de rêvé de Suspicion, une émission de télé-réalité qui rouvre des affaires non élucidées. Autour de la victime, les suspects ne manquaient pas : un célèbre réalisateur de films, un petit ami loin d'être parfait...

Bien décidée à élucider cette affaire, Laurie Moran, la productrice de l'émission, va tout mettre en oeuvre pour que justice soit faite. Mais pour que la vérité éclate, elle devra rester sur ses gardes tout en préservant un équilibre fragile dans sa vie...

Je n'avais pas lu de Mary Higgins Clark depuis longtemps et ce roman ne m'a pas convaincue. J'ai trouvé les personnages assez caricaturaux et prévisibles. L'idée de départ était bonne, mais il n'en ressort finalement rien d'original.

Laurie est bien sûr jolie, veuve éplorée et maman courage. Son père est un ancien policier (évidemment exemplaire), et un charmant avocat lui tourne autour. Oh, mais ne vous inquiétez pas, il attend sagement après elle.

Les autres personnages sont à l'image des héros, sans surprise. En fait, je suis vraiment étonnée qu'il ait fallu deux auteures pour écrire ce roman. Le quatrième de couverture parle d'un suspense étonnant, pour ma part, l'ennui m'a guetté... Il faut attendre presque 300 pages pour que l'action décolle, mais à aucun moment je n'ai été happée par l'histoire.

J'ai terminé ce livre par acquis de conscience, et même la fin ne m'a pas vraiment convaincue (En plus, j'ai trouvé les dernières pages assez mal traduites).

 

Pourquoi lire L'affaire Cendrillon ?

 

Si vous aimez regarder un téléfilm le dimanche après-midi pas trop prise de tête, ce livre est fait pour vous ! Ici, pas de description gore, de psychopathe ou de choses dérangeantes. Ce roman est 100% politiquement correct, c'est tout juste s'il n'y a pas une petite morale à la fin.

Mon avis est peut-être dur, mais honnêtement, si vous voulez lire un Mary Higgins Clark, préférez un livre plus ancien comme La nuit du renard.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Tout d'abord, je remercie Babélio et les éditions Serge Safran pour l'envoi de ce livre suite à ma participation à la masse critique de janvier 2018.

 

Un mot sur l'auteur :

 

(Source : Editions Kero)

Alice Moine partage son temps entre l'écriture et son métier de chef monteuse pour la publicité et le cinéma. 
Née à Toulon en 1971, elle abandonne ses études scientifiques et bifurque vers l’audiovisuel pour le plaisir de raconter des histoires. En 2007, elle suit l’Atelier Scénario de La Femis et participe à un marathon d’écriture au Festival des Scénaristes. Elle rédige alors ses premières nouvelles.
Voyageuse dans l’âme et amatrice d’émotions visuelles, littéraires, photographiques ou musicales, elle vit à Paris avec son mari, ses deux filles et son chat. 

La femme de dos est son deuxième roman, après Faits d'hiver.

Pour en savoir plus sur Alice Moine et sur ce livre : Quelques questions à Alice Moine

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Jane est directrice de casting, surnommée l'Oeil, son métier la passionne et l'anime. Un producteur la contacte pour qu'elle trouve une "perle rare". Telo Ruedigger, un artiste controversé, capable de détruire ses propres créations, recherche une actrice pour son prochain film : La femme de dos.

Alors que Jane prend connaissance du projet, sa mère tombe dans le coma. Elle doit alors quitter la région parisienne pour le Sud.

Ce retour dans la maison de son enfance "Les Vignettes", qui a servi de décor à un film de Téchiné replonge Jane dans un passé qui la perturbe.

Comment trouver "la perle" sans repenser au photographe de plateau dont elle tomba amoureuse, et dont l'oeuvre de Telo Ruedigger est si proche ? Quelle est la vérité sur l'accident dont Jane fut victime il y a presque 30 ans ? Comment renouer des liens avec sa mère avant qu'il ne soit trop tard ?

J'ai suivi l'histoire de Jane avec beaucoup de plaisir pour plusieurs raisons. Ce roman est très différent de ce que je lis habituellement et j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure. Les personnages sont attachants, bien dépeints, et les transitions se font facilement entre leurs histoires.

Les lieux sont aussi très importants dans ce livre, et ayant habité à Toulon, je situais sans effort les endroits cités.

On sent aussi que l'auteure travaille dans le milieu de l'image, les descriptions sont très graphiques. Tout au long de ma lecture, je pouvais sans peine voir les scènes se dérouler dans ma tête, et ce n'est pas quelque chose de courant lorsque je lis.

Entre quête d'amour (aussi bien maternel que celui d'un amour de jeunesse), d'un visage recherché avec obsession et de vérité, La femme de dos est un roman que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher.

C'est une histoire dans laquelle chacun peut se reconnaître à un moment donné. Nous regrettons tous des non-dits, une histoire inachevée... et tout comme Jane, nous nous jetons à corps perdu dans ce qui nous détourne de ces regrets.

Vous l'aurez compris, je recommande vivement ce roman !

 

Pourquoi lire La femme de dos ?

 

La plupart des romans que je lis habituellement sont des polars ou des thrillers. J'ai aimé avec ce livre me confronter à quelque chose de différent, ce qui m'a apporté une bouffée d'air frais.

Les chapitres sont assez courts, et il m'a été plusieurs fois difficile de fermer ce roman (j'ai même failli arriver en retard au travail !) Personnellement, je me suis vraiment attachée à Jane, aussi forte que fragile, à ses doutes et ses espoirs, et aussi ses déceptions.

Je conseille ce livre très fortement, surtout si vous cherchez à lire une histoire avec des personnages réalistes et attachants.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'illustratrice - Paola Antista 

Née en Sicile, elle y vit et étudie jusqu'à l'Université. En 2006, elle fréquente l'académie Disney à Milan. Depuis, elle a travaillé comme illustratrice pour les maisons d'édition Giunti, Fabbri, Red Whale et Mattel. Elle a aussi travaillé comme storyboard artist pour le film d'animation Winx, Magica Avventura.

En France, elle dessine pour Hugo & Cie la série BD Chats !, publiée aujourd'hui en Allemagne, Italie et Hollande, et Alix et Arsenou avec Clair de Lune. (Tiré du livre)

Un mot sur l'auteur - Frédéric Brrémaud

Frédéric Brrémaud est né en 1973 à Nueil-les-Aubiers. Après des études à La Rochelle, il intègre le Centre national de la bande dessinée d'Angoulême. Il vit actuellement en Italie et sur l'île de Noirmoutier. Il scénarise des albums de bande dessinée de toutes sortes et pour tous publics en France et dans le monde. Il collabore avec Federico Bertolucci, pour Love, une série de documentaires animaliers en bande dessinée publiés en Europe et aux Etats-Unis. Dans le même esprit, il écrit des Guides de voyage en bande dessinée et prépare des documentaires sur les tigres et les fonds marins. (Tiré du livre).

La maison d'édition

Petit Geste est la partie jeunesse de la maison d'édition La Geste.

C'est sous le nom de La Geste paysanne que des jeunes gens ont décidé en 1972 de s'intéresser aux savoirs populaires et à leur transmission.

Spécialisée dans l'identité culturelle de l'Ouest de la France, La Geste compte actuellement 2500 titres à son catalogue.

La Geste

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique Babélio de novembre. Je remercie le site Babélio et la maison d'édition La Geste pour cet envoi.

L'histoire

Haribo, un petit chien et son ami Salsifi, un chaton, sont en bord de mer. Haribo rêve de participer à la régate de vieux gréements, et Salsifi décide de l'aider. Taquinés par une pie plus moqueuse que vraiment méchante, aidés par des enfants déterminés, les deux amis seront-ils prêts à temps pour participer à la course ?

Mon avis

L'histoire de ces deux petits animaux est vraiment très mignonne et se suit avec plaisir. Salsifi et Haribo sont attachants et on a envie de les voir participer à la course. Le personnage de la pie est un de mes préférés car il apporte un petit plus humoristique. En effet, à part elle, les protagonistes sont assez prévisibles.

L'intérêt de ce livre réside surtout dans le fait que la construction d'un bateau ou bien que des bases de navigation sont détaillés. Cela permet donc aux enfants d'acquérir de nouvelles connaissances, tout en suivant les aventures des héros.

Quelques pages sur ce qui tourne autour des vieux gréements et de la navigation sont rassemblées à la fin de l'ouvrage traitant des vents, des noeuds marins...

Les dessins sont très agréables et les expressions des personnages sont bien rendues.

Ce livre est une bonne première approche pour un enfant qui s'intéresse aux bateaux et qui a environ 6 ou 7 ans. Et si le petit lecteur a envie de retrouver Haribo et Salsifi, 4 autres albums sont disponibles à la vente :)

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Pour ceux qui me connaissent, il ne fait nul doute que Michel Bussi est un auteur particulier dans ma vie. Non seulement il est normand, mais il est né dans la même ville que moi, à Louviers dans l'Eure. 

Ecrivain, politologue et professeur de géographie, Michel Bussi est à présent un des plus gros vendeur de livres français, mais ses débuts ne furent pas simples.

Son premier roman, connu maintenant sous le titre Gravé dans le sable, est à l'époque refusé par les éditeurs.

Puis, une dizaine d'années plus tard, inspiré par le succès du Da Vinci code, Bussi se documente longuement sur Arsène Lupin et Maurice Leblanc. Ce travail de recherche aboutira au manuscrit de Code Lupin qui sera accepté par les éditions des Falaises. 

Sa carrière est lancée avec ce roman. D'abord connu essentiellement à un niveau régional, c'est la sortie d'Un avion sans elle en 2012 qui propulsera Bussi sur le devant de la scène littéraire nationale.

Une bonne partie des romans de Michel Bussi se déroule en Normandie, et il est impressionnant de voir à quel point les descriptions des lieux et des situations sont si précises qu'elles donnent réellement l'impression au lecteur d'être au coeur de l'action.

Adepte des retournements de situation, Michel Bussi aime emmener ses lecteurs sur de fausses pistes. Ce raconteur d'histoires nous balade, mais nous aimons cela, et personnellement, j'en redemande !

 

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Juin 1944, le débarquement va avoir lieu. Dans une des péniches, de jeunes soldats vivent un funeste tirage au sort qui décidera de leur destin. En effet, ils sont en train de tirer leur ordre de sortie sur la plage de Château-le-diable. Lucky, croyant de toutes ses forces en sa chance, échange sa place avec Oscar Arlington, fils d'une sénatrice inflexible... et très riche.

Alice, sa fiancée, est la raison pour laquelle il décide de prendre ce risque insensé.

Mais, la guerre terminée, l'honneur et la vérité triompheront-ils ?

Entre Normandie et Etats-Unis, les destins n'ont pas fini de basculer...

Gravé dans le sable, d'abord édité sous le titre Omaha Crimes est donc le premier roman écrit par Michel Bussi. Cet écrit nous permet d'une part de mesurer le chemin parcouru dans le maniement des dialogues, et d'autre part d'assister à des retournements de situation qui sont la marque de fabrique de Bussi.

Les héros de Gravé dans le sable sont attachants, et je trouve Alice et Lison particulièrement bien décrites. Bien sûr, on peut reprocher quelques scènes ou dialogues convenus dans l'intrigue, mais ce n'est pas un réel problème. Le personnage de Nick est un peu caricatural, la sénatrice est vraiment détestable... OK, mais honnêtement, si quelqu'un me dit qu'il arrive à deviner le dénouement, chapeau !

 

Pourquoi lire Gravé dans le sable ?

 

Parce que pour moi, c'est le meilleur Bussi, après Nymphéas noirs et juste devant Un avion sans elle.

Comme je suis née en Normandie, la période du débarquement est bien sûre particulière dans l'histoire de ma région. Cependant, je ne lis que rarement des livres sur le sujet.

J'ai aimé découvrir dans ce roman l'ambiance normande post-débarquement, et également avoir un regard côté américain.

Au travers de ce livre, on peut avoir un aperçu des conséquences directes d'un conflit sur la vie d'un bon nombre de personnes. Car évidemment, une guerre ne touche pas que les soldats mais aussi tout leur entourage. Toutes ces réactions et émotions qui découlent d'un événement aussi lourd sauront vous toucher et vous offrir une fin inattendue.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

Olivier Gay est un auteur français né en 1979 à Grenoble. Il écrit des romans policiers, de fantasy ou fantastiques, aussi bien pour les adultes que la jeunesse.

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel est le premier roman qui met en scène le personnage de Fitz, un loser dragueur, et dealer de cocaïne (mais sympa hein). Ce héros atypique reviendra dans trois autres aventures.

Je dois l'avouer, j'ai acheté ce livre à la Fête du livre du Var en 2014 car l'auteur est plutôt charmant, et le 4ème de couverture m'avait bien plu. J'ai donc eu droit à une dédicace, et je me rappelle que mon amie et moi avons échangé quelques avec Olivier Gay qui est fort sympathique.

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

Des filles "de la night" sont assassinées et surtout mutilées atrocement.

Fitz, un petit dealer de coke, beau gosse et dragueur se retrouve bien malgré lui mêlé à ces meurtres sordides. Son ex petite amie, Jessica, commissaire, lui demande de l'aide pour retrouver le fou furieux qui commet ces crimes abominables.

La petite vie de Fitz se trouve alors chamboulée, aidé de ses amis et clients, il va se lancer dans une enquête... à sa façon !

Sortira-t-il indemne de cette histoire ?

En commençant ce livre, j'ai plutôt eu une bonne impression, en effet, Fitz ne ressemble en rien au héros "habituel". Par contre, j'ai trouvé un peu facile son côté hyper sympa. Bien qu'il soit dealer, il est plutôt propre sur lui. Il ne consomme pas, il ne vend pas devant les lycées... bref, mis à part ce "petit" détail, Fitz est un clubber qui aime vivre la nuit, point.

Comme les filles assassinées sont toutes des fêtardes notoires, l'ex petite amie décide de mêler Fitz à son en quête pour qu'il trouve des indices.

Là, j'ai juste trouvé que tout ceci était hautement improbable... je vois mal un commissaire aller confier des éléments d'un dossier confidentiel à un dealer ! En faire un indic, OK, mais aller jusqu'à le faire venir sur une scène de crime, je n'y crois pas une seconde.

Je ne vais pas raconter tout le livre, mais je tiens à dire que la fin m'a agréablement surprise, et c'est un très bon point.

De plus, malgré ces invraisemblances, j'ai trouvé l'écriture agréable. C'est très souvent amusant, voire drôle, et même lorsque la partie enquête retombe, il est toujours plaisant de suivre Fitz.

Pourquoi lire Les talons hauts rapprochent les filles du ciel ?

Ce roman, même s'il souffre de certains défauts, m'a fait passer de bons moments. Les creux dans l'action sont comblés par les réflexions et la vie de Fitz.

Au final, j'ai un avis mitigé sur ce livre, mais comme le dénouement est intéressant, il vaut le coup d'être lu.

J'avoue aussi que je n'ai jamais aimé les boites, je suis donc assez peu attirée par le milieu de la nuit. Les passages se déroulant dans les hauts lieux de la nuit parisienne ne me passionnaient pas.

Cependant, si vous avez envie de vous distraire avec un anti-héros, n'hésitez pas !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur :

 

Sir Arthur Conan Doyle est un auteur écossais, célèbre pour avoir créé le personnage de Sherlock Holmes.

 

Il a des origines normandes (normal que je le mentionne), mais il est également peut-être un descendant des ducs de Bretagne (nul n'est parfait ! oh ça va, je plaisante !!)

 

Il a été médecin puis ophtalmologiste, mais il n'a jamais eu une grosse clientèle... et c'est en attendant des patients qui n'arrivaient pas qu'il a commencé à écrire pour tromper l'ennui.

 

Suite à une série de deuils éprouvants, Conan Doyle s'est beaucoup intéressé au spiritualisme et il a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet

 

Le monde perdu est le premier roman de Conan Doyle mettant en scène le Professeur Challenger, et c'est aussi le plus connu de ce cycle. Ce héros ne semble pas sympathique au premier abord : vaniteux, très irritable et colérique, il sait être très désagréable et en arrive très facilement aux mains, particulièrement avec les journalistes.

 

Mais, voyons tout ceci plus en détail...

 

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Trouvé dans un des kiosques installés l'été en bord de plage, ce livre m'a fourni une lecture très agréable et très divertissante.

 

Edward Malone est un jeune journaliste travaillant au Daily Gazette. Il est éperdument amoureux de la jolie Gladys Hungerton. Celle-ci n'est malheureusement pas sur la même longueur d'ondes, elle déclare ne pouvoir tomber amoureuse que d'un homme qui saura faire preuve de courage, voire d'héroïsme.

 

L'amour rendant aveugle, notre jeune héros décide de saisir la première occasion qui se présente : il va se porter volontaire pour une expédition en Amérique du Sud, organisée par le controversé Professeur Challenger. Le scientifique affirme avoir découvert un haut-plateau où auraient survécu des créatures préhistoriques. Accompagné également du talentueux chasseur Lord John Roxton et du Professeur Summerlee, ennemi juré de Challenger, le jeune homme va vivre de merveilleuses et dangereuses aventures...

 

Pourquoi lire Le monde perdu ?

 

J'ai le lointain souvenir d'avoir lu un ou deux Sherlock Holmes, mais honnêtement, je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable.

 

Par contre, dès le début de ce livre, j'ai été emportée par le rythme, l'humour et l'action qui ne retombent jamais. Les passages parlant du Professeur Challenger sont particulièrement réussis. Ce personnage est tellement volcanique, imbu de lui-même, mais également attachant, que j'ai envie de le retrouver dans une autre aventure.

 

Je dois l'avouer, il manque beaucoup d'auteurs "classiques" dans mes lectures, et ce livre m'a donné envie d'en essayer un de temps en temps... mais il faut qu'il y ait de l'action tout de même !

 

Le monde perdu est un roman passionnant, auquel Michael Chrichton a d'ailleurs rendu hommage en écrivant un ouvrage homonyme.

 

Pour un livre écrit en 1912, Le monde perdu est étonnement moderne. Bien sûr, la condition féminine a beaucoup évolué, évidemment, les allusions aux tribus et aux hommes noirs ou mulâtres peuvent à présent choquer, mais le fond de ce roman est essentiel : l'Aventure avec un grand A.

 

Si vous voulez vous plonger dans un Jurassic Park des années 1900 en compagnie de 4 hommes aux caractères bien trempés, n'hésitez pas ! 

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