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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Pour cette troisième semaine, je vous propose un poème de Paul Eluard que j'ai découvert il y a peu. Je trouve ce texte rempli d'espoir, il fait un peu gris, et il donne de la lumière...

 

La nuit n'est jamais complète

 

La nuit n’est jamais complète. 
Il y a toujours puisque je le dis, 
Puisque je l’affirme, 
Au bout du chagrin, 
une fenêtre ouverte, 
une fenêtre éclairée. 
Il y a toujours un rêve qui veille, 
désir à combler, 
faim à satisfaire, 
un cœur généreux, 
une main tendue, 
une main ouverte, 
des yeux attentifs, 
une vie : la vie à se partager.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Aujourd'hui, je partage avec vous un texte de Jacques Prévert que j'aime beaucoup. Il s'agit du poème Le cancre, paru dans le recueil Paroles. J'ai trouvé une édition de Paroles de 1948 à la Fête du livre du Var de Toulon, et j'y ai retrouvé ce texte ainsi que beaucoup d'autres de Prévert, pas mal que je ne connaissais pas, et d'autres comme ce Cancre qui m'avait laissé un très bon souvenir.

Impossible pour moi de vous dire quand j'ai découvert ce poème, mais Prévert fera très certainement l'objet de plusieurs samedi poésie, car j'aime son regard, à la fois tendre et cruel sur l'homme.

 

Le cancre

Il dit non avec la tête

mails il dit oui avec le coeur

il dit oui à ce qu'il aime

il dit non au professeur

il est debout

on le questionne

et tous les problèmes sont posés

soudain le fou rire le prend

et il efface tout

les chiffres et les mots

les dates et les noms

les phrases et les pièges

et malgré les menaces du maître

sous les huées des enfants prodiges

avec des craies de toutes les couleurs

sur le tableau noir du malheur

il dessine le visage du bonheur.

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

La poésie n'est pas forcément un genre facile à aborder, mais certains textes me touchent et m'accompagnent depuis des années. Il ne s'agit pas spécialement des fables de La Fontaine, mais de poésies de Victor Hugo, Paul Eluard, Jacques Prévert...

Je me suis donc dit qu'entre 2 chroniques de livres, mise à jour de challenges, etc., un rendez-vous régulier autour de la poésie est quelque chose qui me plait afin de partager de jolis mots qui m'ont touché, pour une raison ou une autre.

Je commence ce rendez-vous avec un texte de Victor Hugo que j'ai connu en terminale (le texte, pas Victor Hugo hein). Appris dans le cadre du club théâtre dont je faisais partie cette année-là, ce texte parle des mots que l'on prononce sur quelqu'un d'autre, croyant qu'ils n'atteindront jamais ses oreilles...

A l'époque des fake news et autres rumeurs dont l'internet est rempli, on peut dire que beaucoup devraient relire ce texte et en prendre de la graine !

Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil ! - Et ne m'objectez pas 
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas... -
Ecoutez bien ceci :

Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille au plus mystérieux
De vos amis de coeur, ou, si vous l'aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, 
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu ;
Ce mot que vous croyez que l'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre !
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
- Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle ! -
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera.
Il suit le quai, franchit la place, et caetera,
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez l'individu dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, 
Entre, arrive, et, railleur, regardant l'homme en face, 
Dit : - Me voilà ! je sors de la bouche d'un tel. -

Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'illustratrice - Paola Antista 

Née en Sicile, elle y vit et étudie jusqu'à l'Université. En 2006, elle fréquente l'académie Disney à Milan. Depuis, elle a travaillé comme illustratrice pour les maisons d'édition Giunti, Fabbri, Red Whale et Mattel. Elle a aussi travaillé comme storyboard artist pour le film d'animation Winx, Magica Avventura.

En France, elle dessine pour Hugo & Cie la série BD Chats !, publiée aujourd'hui en Allemagne, Italie et Hollande, et Alix et Arsenou avec Clair de Lune. (Tiré du livre)

Un mot sur l'auteur - Frédéric Brrémaud

Frédéric Brrémaud est né en 1973 à Nueil-les-Aubiers. Après des études à La Rochelle, il intègre le Centre national de la bande dessinée d'Angoulême. Il vit actuellement en Italie et sur l'île de Noirmoutier. Il scénarise des albums de bande dessinée de toutes sortes et pour tous publics en France et dans le monde. Il collabore avec Federico Bertolucci, pour Love, une série de documentaires animaliers en bande dessinée publiés en Europe et aux Etats-Unis. Dans le même esprit, il écrit des Guides de voyage en bande dessinée et prépare des documentaires sur les tigres et les fonds marins. (Tiré du livre).

La maison d'édition

Petit Geste est la partie jeunesse de la maison d'édition La Geste.

C'est sous le nom de La Geste paysanne que des jeunes gens ont décidé en 1972 de s'intéresser aux savoirs populaires et à leur transmission.

Spécialisée dans l'identité culturelle de l'Ouest de la France, La Geste compte actuellement 2500 titres à son catalogue.

La Geste

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique Babélio de novembre. Je remercie le site Babélio et la maison d'édition La Geste pour cet envoi.

L'histoire

Haribo, un petit chien et son ami Salsifi, un chaton, sont en bord de mer. Haribo rêve de participer à la régate de vieux gréements, et Salsifi décide de l'aider. Taquinés par une pie plus moqueuse que vraiment méchante, aidés par des enfants déterminés, les deux amis seront-ils prêts à temps pour participer à la course ?

Mon avis

L'histoire de ces deux petits animaux est vraiment très mignonne et se suit avec plaisir. Salsifi et Haribo sont attachants et on a envie de les voir participer à la course. Le personnage de la pie est un de mes préférés car il apporte un petit plus humoristique. En effet, à part elle, les protagonistes sont assez prévisibles.

L'intérêt de ce livre réside surtout dans le fait que la construction d'un bateau ou bien que des bases de navigation sont détaillés. Cela permet donc aux enfants d'acquérir de nouvelles connaissances, tout en suivant les aventures des héros.

Quelques pages sur ce qui tourne autour des vieux gréements et de la navigation sont rassemblées à la fin de l'ouvrage traitant des vents, des noeuds marins...

Les dessins sont très agréables et les expressions des personnages sont bien rendues.

Ce livre est une bonne première approche pour un enfant qui s'intéresse aux bateaux et qui a environ 6 ou 7 ans. Et si le petit lecteur a envie de retrouver Haribo et Salsifi, 4 autres albums sont disponibles à la vente :)

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Pour ceux qui me connaissent, il ne fait nul doute que Michel Bussi est un auteur particulier dans ma vie. Non seulement il est normand, mais il est né dans la même ville que moi, à Louviers dans l'Eure. 

Ecrivain, politologue et professeur de géographie, Michel Bussi est à présent un des plus gros vendeur de livres français, mais ses débuts ne furent pas simples.

Son premier roman, connu maintenant sous le titre Gravé dans le sable, est à l'époque refusé par les éditeurs.

Puis, une dizaine d'années plus tard, inspiré par le succès du Da Vinci code, Bussi se documente longuement sur Arsène Lupin et Maurice Leblanc. Ce travail de recherche aboutira au manuscrit de Code Lupin qui sera accepté par les éditions des Falaises. 

Sa carrière est lancée avec ce roman. D'abord connu essentiellement à un niveau régional, c'est la sortie d'Un avion sans elle en 2012 qui propulsera Bussi sur le devant de la scène littéraire nationale.

Une bonne partie des romans de Michel Bussi se déroule en Normandie, et il est impressionnant de voir à quel point les descriptions des lieux et des situations sont si précises qu'elles donnent réellement l'impression au lecteur d'être au coeur de l'action.

Adepte des retournements de situation, Michel Bussi aime emmener ses lecteurs sur de fausses pistes. Ce raconteur d'histoires nous balade, mais nous aimons cela, et personnellement, j'en redemande !

 

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Juin 1944, le débarquement va avoir lieu. Dans une des péniches, de jeunes soldats vivent un funeste tirage au sort qui décidera de leur destin. En effet, ils sont en train de tirer leur ordre de sortie sur la plage de Château-le-diable. Lucky, croyant de toutes ses forces en sa chance, échange sa place avec Oscar Arlington, fils d'une sénatrice inflexible... et très riche.

Alice, sa fiancée, est la raison pour laquelle il décide de prendre ce risque insensé.

Mais, la guerre terminée, l'honneur et la vérité triompheront-ils ?

Entre Normandie et Etats-Unis, les destins n'ont pas fini de basculer...

Gravé dans le sable, d'abord édité sous le titre Omaha Crimes est donc le premier roman écrit par Michel Bussi. Cet écrit nous permet d'une part de mesurer le chemin parcouru dans le maniement des dialogues, et d'autre part d'assister à des retournements de situation qui sont la marque de fabrique de Bussi.

Les héros de Gravé dans le sable sont attachants, et je trouve Alice et Lison particulièrement bien décrites. Bien sûr, on peut reprocher quelques scènes ou dialogues convenus dans l'intrigue, mais ce n'est pas un réel problème. Le personnage de Nick est un peu caricatural, la sénatrice est vraiment détestable... OK, mais honnêtement, si quelqu'un me dit qu'il arrive à deviner le dénouement, chapeau !

 

Pourquoi lire Gravé dans le sable ?

 

Parce que pour moi, c'est le meilleur Bussi, après Nymphéas noirs et juste devant Un avion sans elle.

Comme je suis née en Normandie, la période du débarquement est bien sûre particulière dans l'histoire de ma région. Cependant, je ne lis que rarement des livres sur le sujet.

J'ai aimé découvrir dans ce roman l'ambiance normande post-débarquement, et également avoir un regard côté américain.

Au travers de ce livre, on peut avoir un aperçu des conséquences directes d'un conflit sur la vie d'un bon nombre de personnes. Car évidemment, une guerre ne touche pas que les soldats mais aussi tout leur entourage. Toutes ces réactions et émotions qui découlent d'un événement aussi lourd sauront vous toucher et vous offrir une fin inattendue.

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

La Fête du livre du Var a fêté ses 20 ans du 17 au 19 novembre 2017 à Toulon.

Depuis que j'habite dans le Sud, j'ai rarement raté ce rendez-vous incontournable, environ 300 auteurs sont invités chaque année et il y en a pour tous les goûts !

Cette année, pour les 20 ans, Douglas Kennedy était président d'honneur et on pouvait avoir le plaisir de rencontrer au fil des jours Enki Bilal, Alexandre Jardin, Véronique Olmi, Mazarine Pingeot, Frank Thilliez, Karine Giebel...

Cette fête du livre s'organise autour de libraires du Var, les librairies Charlemagne, très actives dans ce département sont très représentées. On trouve aussi des libraires spécialisées dans la jeunesse, la BD ou régionalistes... ainsi que des bouquinistes.

Autant vous dire que je guette avec impatience chaque année la liste des auteurs présents (au passage, Michel Bussi, si par hasard vous me lisez, venez un jour, s'il vous plait !!) Je n'avais pas spécialement de rencontre me tenant très à coeur cette année, à part Alexandre Jardin, mais malheureusement, il était présent uniquement le dimanche et nous avions prévu d'y aller le samedi.

Pour commencer, je précise que nous avons pris le bateau-bus pour y aller, et ça, c'est déjà un super moment, je préfère ça à m'entasser dans le métro pour aller Porte de Versailles, oui oui !

Une fois arrivés, le photographe officiel du blog est parti dans la (longue) file d'attente formée pour obtenir un dessin d'Enki Bilal.

Pour ma part, je décide de parcourir les allées en quête d'un livre qui me donnerait envie de l'acheter. En peu de temps, je me retrouve devant l'auteur Michaël Uras, et je m'attarde d'abord sur "Nos souvenirs flottent dans une mare poisseuse", assez intriguée par le titre. Ce petit arrêt me permet d'engager la conversation avec l'auteur, et de fil en aiguille, je regarde un de ses autres livres : "Aux petits mots les grands remèdes" sur lequel un large bandeau donne l'avis d'Amélie Nothomb. Je dévie alors sur elle avec Michaël Uras qui me dit d'un air à la fois fier et timide qu'elle est adorable et le soutient depuis le début. Ce livre parlant d'un bibliothérapeute qui prescrit des lectures à ses patients m'a tout de suite attiré et je suis repartie avec une dédicace très sympa. (Et j'ai même osé donner l'adresse de mon blog à cet auteur que je remercie en passant pour son écoute et sa gentillesse). 

Mon photographe ayant enfin obtenu son dessin, après avoir croisé quelques connaissances (dédicace à Liam et ses livres sur les dinosaures), nous nous dirigeons vers les bouquinistes.

L'atelier du graveur

J'aime beaucoup les librairies présentes à cette fête du livre, mais j'avoue que j'ai une tendresse particulière pour les bouquinistes.

Fouiner sur un stand, faire une trouvaille inattendue, tomber sur la vieille édition d'un livre que j'aime... 

Et d'ailleurs, j'ai trouvé une édition de Paroles de Jacques Prévert, une de 1947 des Editions du point du jour. Un de ces livres aux pages totalement inégales, vieillies, avec cette odeur particulière qu'ont les vieux bouquins. *Bonheur* !!!

Nous restons sur ces stands quelques temps, furetant un peu partout, et mon photographe a fini par trouver un album pas très récent d'Enki Bilal qui sera ensuite orné lui aussi d'un dessin (la file d'attente était alors quasi-nulle).

Après cette incursion dans le monde des bouquinistes et après avoir admiré l'atelier de graveur présent, nous retournons sur les stands des libraires.

Avant notre petit tour dans les livres d'occasion, nous avions constaté que Frank Thilliez n'était pas présent physiquement mais... il était revenu entre-temps.

Je n'ai encore jamais lu de Thilliez mais cet auteur m'ayant été recommandé pas mal de fois ces dernières semaines, j'ai hésité peu de temps avant de me lancer pour obtenir une dédicace. J'ai choisi "Rêver" car le résumé m'a bien plu et après un petit peu d'attente j'ai pu obtenir mon petit mot.

Frank Thilliez a chaud, mais il sourit quand même :)

Je ne me suis pas trop attardée et je ne l'ai pas trop embêté, je lui ai juste dit que ce livre serait ma première lecture de lui. 

Même s'il était plus difficile d'avoir un vrai échange avec Frank Thilliez, je l'ai trouvé très agréable et sympa.

Tous ces livres... que de tentations !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la sortie, et honnêtement, même si je n'ai acheté que 3 livres et vraiment échangé avec un seul auteur, j'étais très contente de cet après-midi. 

Il y avait beaucoup de monde sous le chapiteau, mais je trouve que les allées donnent moins une sensation d'oppression qu'auparavant. La diversité des auteurs et illustrateurs présents est vraiment toujours d'un très bon niveau. Que vous vouliez rencontrer des écrivains connus ou plus confidentiels, il y en a pour tous les goûts. En plus, les ateliers, espaces pour enfants, animations.. se multiplient autour de cet événement et c'est un très bon moyen de prolonger cette plongée dans le monde des livres.

A l'année prochaine pour les 21 ans !

 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

Olivier Gay est un auteur français né en 1979 à Grenoble. Il écrit des romans policiers, de fantasy ou fantastiques, aussi bien pour les adultes que la jeunesse.

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel est le premier roman qui met en scène le personnage de Fitz, un loser dragueur, et dealer de cocaïne (mais sympa hein). Ce héros atypique reviendra dans trois autres aventures.

Je dois l'avouer, j'ai acheté ce livre à la Fête du livre du Var en 2014 car l'auteur est plutôt charmant, et le 4ème de couverture m'avait bien plu. J'ai donc eu droit à une dédicace, et je me rappelle que mon amie et moi avons échangé quelques avec Olivier Gay qui est fort sympathique.

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

Des filles "de la night" sont assassinées et surtout mutilées atrocement.

Fitz, un petit dealer de coke, beau gosse et dragueur se retrouve bien malgré lui mêlé à ces meurtres sordides. Son ex petite amie, Jessica, commissaire, lui demande de l'aide pour retrouver le fou furieux qui commet ces crimes abominables.

La petite vie de Fitz se trouve alors chamboulée, aidé de ses amis et clients, il va se lancer dans une enquête... à sa façon !

Sortira-t-il indemne de cette histoire ?

En commençant ce livre, j'ai plutôt eu une bonne impression, en effet, Fitz ne ressemble en rien au héros "habituel". Par contre, j'ai trouvé un peu facile son côté hyper sympa. Bien qu'il soit dealer, il est plutôt propre sur lui. Il ne consomme pas, il ne vend pas devant les lycées... bref, mis à part ce "petit" détail, Fitz est un clubber qui aime vivre la nuit, point.

Comme les filles assassinées sont toutes des fêtardes notoires, l'ex petite amie décide de mêler Fitz à son en quête pour qu'il trouve des indices.

Là, j'ai juste trouvé que tout ceci était hautement improbable... je vois mal un commissaire aller confier des éléments d'un dossier confidentiel à un dealer ! En faire un indic, OK, mais aller jusqu'à le faire venir sur une scène de crime, je n'y crois pas une seconde.

Je ne vais pas raconter tout le livre, mais je tiens à dire que la fin m'a agréablement surprise, et c'est un très bon point.

De plus, malgré ces invraisemblances, j'ai trouvé l'écriture agréable. C'est très souvent amusant, voire drôle, et même lorsque la partie enquête retombe, il est toujours plaisant de suivre Fitz.

Pourquoi lire Les talons hauts rapprochent les filles du ciel ?

Ce roman, même s'il souffre de certains défauts, m'a fait passer de bons moments. Les creux dans l'action sont comblés par les réflexions et la vie de Fitz.

Au final, j'ai un avis mitigé sur ce livre, mais comme le dénouement est intéressant, il vaut le coup d'être lu.

J'avoue aussi que je n'ai jamais aimé les boites, je suis donc assez peu attirée par le milieu de la nuit. Les passages se déroulant dans les hauts lieux de la nuit parisienne ne me passionnaient pas.

Cependant, si vous avez envie de vous distraire avec un anti-héros, n'hésitez pas !

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Autour de la lecture

Je ne sais pas si c'est le cas de tous les accrocs aux livres, mais en parallèle je suis aussi très sensible aux beaux carnets, agendas...

Mon addiction aux carnets fera l'objet d'un autre article, ici je vais parler du choix de mon agenda pour 2018.

Depuis quelques années, j'ai pris l'habitude de m'acheter un joli agenda. Cependant, je m'y suis prise au dernier moment l'année dernière et mon choix s'était fait un peu par dépit. Mais cette fois, pas de précipitation, direction la librairie de mon enfance à Louviers et... aidée par un homme charmant, également photographe de ce blog, j'ai trouvé un adorable agenda illustré par Benjamin Lacombe.

Chaque mois comprend un dessin tiré soit d'Alice au pays des merveilles, soit d'Alice de l'autre côté du miroir.

Le petit format de l'agenda et sa belle couverture en font un objet aussi pratique que joli. La tranche ressemble beaucoup à celle d'un vrai livre et cet agenda trouvera sa place sans problème dans une bibliothèque.

J'ai découvert grâce à ce choix l'illustrateur Benjamin Lacombe dont l'univers rappelle celui de Tim Burton.

Voici son site internet : Benjamin Lacombe

Cet agenda est édité par Albin Michel et est vendu au prix de 18€

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur :

 

Sir Arthur Conan Doyle est un auteur écossais, célèbre pour avoir créé le personnage de Sherlock Holmes.

 

Il a des origines normandes (normal que je le mentionne), mais il est également peut-être un descendant des ducs de Bretagne (nul n'est parfait ! oh ça va, je plaisante !!)

 

Il a été médecin puis ophtalmologiste, mais il n'a jamais eu une grosse clientèle... et c'est en attendant des patients qui n'arrivaient pas qu'il a commencé à écrire pour tromper l'ennui.

 

Suite à une série de deuils éprouvants, Conan Doyle s'est beaucoup intéressé au spiritualisme et il a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet

 

Le monde perdu est le premier roman de Conan Doyle mettant en scène le Professeur Challenger, et c'est aussi le plus connu de ce cycle. Ce héros ne semble pas sympathique au premier abord : vaniteux, très irritable et colérique, il sait être très désagréable et en arrive très facilement aux mains, particulièrement avec les journalistes.

 

Mais, voyons tout ceci plus en détail...

 

Que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Trouvé dans un des kiosques installés l'été en bord de plage, ce livre m'a fourni une lecture très agréable et très divertissante.

 

Edward Malone est un jeune journaliste travaillant au Daily Gazette. Il est éperdument amoureux de la jolie Gladys Hungerton. Celle-ci n'est malheureusement pas sur la même longueur d'ondes, elle déclare ne pouvoir tomber amoureuse que d'un homme qui saura faire preuve de courage, voire d'héroïsme.

 

L'amour rendant aveugle, notre jeune héros décide de saisir la première occasion qui se présente : il va se porter volontaire pour une expédition en Amérique du Sud, organisée par le controversé Professeur Challenger. Le scientifique affirme avoir découvert un haut-plateau où auraient survécu des créatures préhistoriques. Accompagné également du talentueux chasseur Lord John Roxton et du Professeur Summerlee, ennemi juré de Challenger, le jeune homme va vivre de merveilleuses et dangereuses aventures...

 

Pourquoi lire Le monde perdu ?

 

J'ai le lointain souvenir d'avoir lu un ou deux Sherlock Holmes, mais honnêtement, je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable.

 

Par contre, dès le début de ce livre, j'ai été emportée par le rythme, l'humour et l'action qui ne retombent jamais. Les passages parlant du Professeur Challenger sont particulièrement réussis. Ce personnage est tellement volcanique, imbu de lui-même, mais également attachant, que j'ai envie de le retrouver dans une autre aventure.

 

Je dois l'avouer, il manque beaucoup d'auteurs "classiques" dans mes lectures, et ce livre m'a donné envie d'en essayer un de temps en temps... mais il faut qu'il y ait de l'action tout de même !

 

Le monde perdu est un roman passionnant, auquel Michael Chrichton a d'ailleurs rendu hommage en écrivant un ouvrage homonyme.

 

Pour un livre écrit en 1912, Le monde perdu est étonnement moderne. Bien sûr, la condition féminine a beaucoup évolué, évidemment, les allusions aux tribus et aux hommes noirs ou mulâtres peuvent à présent choquer, mais le fond de ce roman est essentiel : l'Aventure avec un grand A.

 

Si vous voulez vous plonger dans un Jurassic Park des années 1900 en compagnie de 4 hommes aux caractères bien trempés, n'hésitez pas ! 

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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur :

Camilla Läckberg est une auteur suédoise à succès qui situe sa série de romans policiers près de son lieu de naissance, une petite ville côtière : Fjällbacka.

Elle écrit entre autre sur les secrets de famille, sujet qui lui tient particulièrement à coeur, car elle a découvert par hasard alors qu'elle avait 16 ans que son père avait eu une femme et un enfant alors qu'il était était très jeune.

Malheureusement, suite à un accident de voiture tragique, sa femme est morte sur le coup, et son fils le jour suivant. (Cette histoire est d'ailleurs un point d'inspiration dans ce roman, mais lisez la suite pour en savoir plus :) )

Que raconte ce livre et ce que j'en pense :

J'avoue avoir été déstabilisée au début de ce roman par le nombre de personnages qu'il fallait assimiler. En effet, Le gardien de phare est le 7ème roman de la série policière de l'auteur, et même si chaque livre peut être lu indépendemment, les personnages principaux restent les mêmes  Erica Falck la romancière et son mari policier Patrik Hedström.

Nous suivons en gros en parallèle la vie d'une bonne dizaine de personnages, en passant d'un groupe à l'autre, ce qui rend le livre très vivant.

Venons-en au principal : l'histoire !

Annie, une jeune femme mère d'un petit garçon, s'enfuit en voiture direction l'île de Gråskar dans l'archipel de Fjällbacka. Ses mains sont couvertes de sang...

Ile de Gråskar, 1870, Emelie vient habiter là avec son mari Karl qui sera le gardien du phare. Rapidement, elle découvre que l'endroit est aussi appelé l'Ile aux esprits.

Je préfère ne pas trop dévoiler l'intrigue, car pour moi, le 4ème de couverture en disait trop. Je peux juste ajouter qu'un terrible accident de voiture (nous y voilà) a eu lieu à la fin de La sirène, le livre précédent, et celui-ci a des conséquences directes sur le couple phare (oui, je sais, elle était facile, je sors) et son entourage proche.

Bien sûr, un meurtre va être commis, et les policiers de Fjällbacka vont tout mettre en oeuvre pour trouver le coupable.

Pourquoi lire Le gardien de phare ?

Si comme moi vous n'avez jamais lu un livre de Camilla Läckberg et que vous n'avez pas encore succombé à la vague des romans policiers suédois, je vous conseille de foncer !

Certains lecteurs sont apparemment gênés par le côté psychologique qui est développé par Camilla Läckberg. Pour moi, c'est au contraire le point qui me plait particulièrement dans son écriture.

Chaque personnage est tour à tour l'objet de notre attention et qu'il soit bon ou mauvais, connu ou inconnu, l'auteur sait le rendre intéressant. Bien sûr, le couple Erica-Patrik est au centre des rebondissements, et ces deux personnages particulièrement attachants sont un peu comme des amis que j'aurai plaisir à retrouver dans un autre roman.

L'histoire mêle habilement passé et présent avec juste ce qu'il faut de surnaturel. Drogue, violences conjugales, mais aussi le deuil, autant de thèmes abordés dans ce livre, avec une belle justesse et sans leçon de morale.

Pour ma part, j'ai suivi avec plaisir l'intrigue qui contient son lot de rebondissements inattendus jusqu'à une fin qui a su me surprendre.

J'ai eu de la peine en finissant ce livre, preuve qu'il m'a beaucoup plu, je n'avais pas envie d'abandonner les personnages !

Petite consolation, L'oiseau de mauvais augure, qui est le 4ème roman de cette série est dans ma pile à lire :)

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