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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur

 

Comme j'ai déjà chroniqué plusieurs livres de Michel Bussi, je vous invite à aller voir par ici

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

27 ans après le drame qui a décimé sa famille, et dont elle est la seule survivante, Clotilde revient passer des vacances sur la presqu'île de la Revellata, en Corse.

 

Une série de fait troublants l'amène à douter de ce qu'elle a pourtant vécu en 1989 : sa mère serait vivante, mais comment est-ce possible ?

 

Malgré le scepticisme de ses proches, Coltilde est déterminée à connaître la vérité et fera tout pour y parvenir.

 

Tout d'abord, je tiens une nouvelle fois à rendre hommage au talent de Michel Bussi pour nous décrire avec précision les lieux de ses intrigues. Que nous soyons en Corse, en Normandie ou ailleurs, le souci du détail du géographe est bien là et on s'imagine les paysages avec un réalisme stupéfiant.

 

Côté intrigue, malheureusement, je suis moins convaincue. Tout d'abord, prenons la famille de Clotilde. Son mari et sa fille semblent totalement insensibles au drame qui l'a touché. Si j'étais avec quelqu'un qui a perdu tout sa famille dans un accident de voiture, même des années avant, je me vois mal réagir comme eux. Valentine, l'ado, est blasée ou fascinée par son téléphone, Franck, le mari, ne fait preuve d'aucune compassion, d'aucun soutien.

 

Vous allez me dire que je suis trop fleur bleue alors passons au reste.

 

Dans ce roman, nous suivons 2 intrigues parallèles : l'été 1989 jusqu'au jour de l'accident, et l'été 2016.

 

Et là, pour moi, plusieurs choses "clochent" sur la partie se déroulant en 1989. D'abord, on rencontre un numéro de téléphone à 10 chiffres alors que ce type de numérotation n'est intervenu qu'en 1996 en France (à cette époque il y avait 8 chiffres dans les numéros de téléphone).

 

Plus embêtant, un personnage évoque l'heure de l'accident de 1989 : 21h02. Il dit se rappeler d'un détail précis car Thalassa venait de commencer. Impossible, car les programmes télévisés débutaient plus tôt à l'époque, aux alentours de 20h30 (et encore, Thalassa n'était alors qu'en deuxième partie de soirée).

 

Suis-je trop pointilleuse ? Peut-être. Le problème est que je n'ai pas réussi à passer au-dessus de ces deux erreurs et à apprécier pleinement ma lecture ensuite.

 

Bien sûr, je sais très bien que Michel Bussi est adepte des fausses pistes et des retournements de situation, c'est sa marque de fabrique. Autant j'ai été bluffée par le dénouement de Nymphéas Noirs ou de Un avion sans elle, autant j'ai été agacée par la fin de ce roman.

 

J'ai éprouvé de la compassion pour Clotilde plusieurs fois mais hormis elle, les autres personnages m'ont plutôt laissé indifférente.

Il y a de bons moments dans ce livre, mais ils n'ont pas suffi à rattraper ce qui m'embêtait.

 

Pourquoi lire Le temps est assassin ?

 

Ce roman est une bonne lecture d'été, mais il faut accepter certains retournements de situation inattendus et ne pas être trop regardant sur la crédibilité de l'histoire.

 

Les parties se déroulant en 1989 rappelleront des souvenirs à ceux qui étaient jeunes dans ces années-là. L'évocation du Grand bleu, de certaines chansons, titilleront votre nostalgie.

 

Cependant, je ne trouve pas ce livre au niveau des premiers écrits de Michel Bussi. Je vous conseillerais donc de vous tourner vers Nymphéas Noirs, Gravé dans le sable ou Un avion sans elle.

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