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Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures, #Procès

Un mot sur l'auteur (source : Le Livre de Poche)

 

Auteur de renommée internationale né en 1955, John Grisham a été avocat pendant dix ans avant de connaître son premier succès littéraire avec La Firme publiée en 1991. Aujourd'hui auteur à temps plein, il est un véritable phénomène éditorial aux Etats-Unis où chacun de ses livres se vend en plusieurs millions d'exemplaires et fait l'objet d'adaptations cinématographiques très remarquées. Marié, père de deux enfants, John Grisham est l'un des auteurs les plus lus dans le monde.

 

Seth Hubbard, un propriétaire terrien plutôt bien nanti du Mississippi met fin à ses jours par pendaison. Il se savait condamné et a préféré abréger ses souffrances.

 

Cependant, il laisse derrière lui un testament manuscrit qui va faire grand bruit. En effet, il déshérite ses enfants et attribue la grande majorité de sa fortune à sa femme de ménage noire.

 

Dans un état où les tensions raciales entres noirs et blancs sont encore bien présentes, comment l'avocat Jake Brigance va-t-il pouvoir défendre les dernières volontés d'un homme qu'il n'a même pas connu ?

 

Tout d'abord, je précise que je n'ai pas lu le roman qui précède celui-ci et qui met également en scène Jake Brigance : Le droit de tuer. Cependant, grâce aux rappels disséminés par l'auteur, je n'ai pas été perdue.

 

Ce roman est un sacré pavé (768 pages au format poche) et il est vrai que si l'on s'attend à de l'action à chaque page, on peut être déçu. Ici, John Grisham ne cherche pas à précipiter quoi que ce soit, il fait prendre conscience au lecteur de la lenteur de la justice, de ses rouages et de ses particularités. Pour ma part, cela ne m'a pas dérangé, nous faisons connaissance avec les personnages en douceur, au rythme de l'histoire.

 

Lettie Lang, la femme de ménage de Seth Hubbard est bien sûr une protagoniste clé de ce roman, l'auteur nous laisse nous faire une opinion d'elle. Il n'est pas tendre avec les enfants de Seth et nous en dresse un portrait assez détestable.

 

Jake, l'avocat, fait au mieux, il n'est pas dans une position facile à cause du procès qui s'est déroulé dans le précédent roman, mais il a à coeur de bien faire.

 

J'ai également beaucoup apprécié le juge Atlee qui m'a fait penser à des figures croisées notamment dans les grandes séries judiciaires de David E. Kelley.

 

L'intrigue, comme je l'ai déjà évoqué évolue assez lentement, en suivant les avancées judiciaires. Et alors que tout ronronne, de nouveaux éléments viennent tout bousculer, pas forcément au moment où l'on s'y attendait. Et là, je tire mon chapeau à l'auteur car si j'ai toujours apprécié ma lecture, j'ai accéléré celle-ci de plus en plus afin de découvrir le fin mot de l'histoire.

 

La conclusion est tout simplement incroyable, même si des indices étaient semés ça et là, bravo Mr Grisham, j'ai été bluffée !

 

Pourquoi lire L'allée du sycomore ?

 

Si les intrigues judiciaires ne vous font pas peur, ce roman est parfait pour vous. Toutes les étapes d'un procès sont détaillées, ainsi que le travail des avocats, des juges... De plus, le contexte particulier du Sud des Etats-Unis est très bien rendu.

 

John Grisham signe ici un grand roman, la lenteur de l'intrigue peut dérouter, mais elle est nécessaire et la fin vaut vraiment le détour.

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