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Pour les amoureux de la lecture, des bibliothèques, des livres et des mots. Ce blog soutient les libraires indépendants ainsi que le boycott d'Amazon.

Publié le par Agnès
Publié dans : #Lectures

Un mot sur l'auteur (source : Wikipédia)

 

Alessandro Baricco, né le 28 janvier 1958 à Turin, est un écrivain, musicologue, présentateur de télévision et homme de théâtre italien contemporain.

 

Baricco est l'auteur de quatorze romans et d'une pièce de théâtre, mais aussi de nombreux essais (littérature, musique, société, philosophie, etc.), recueillis en une douzaine de volumes. La plupart sont traduits en de nombreuses langues (français, anglais, allemand, espagnol, russe, chinois, etc). Il a remporté de nombreux prix, dont le prix Campiello 1991 (finaliste), le prix Viareggio 1993, et le prix Médicis étranger 1995.

 

Ce que raconte ce livre et ce que j'en pense

 

Pension Almayer, la mer, et des personnages comme sortis d'un conte de fées, ou d'un horrible cauchemar. Un homme qui écrit des lettres à la future femme de sa vie, un peintre qui ne sait pas par où commencer ses tableaux, une jeune fille qui ne veut pas mourir... eux et tous les autres sont liés à l'océan mer.

 

Chaque problème, chaque solution, tout est là, dans les vagues, la marée, la douceur ou la violence de cette mer qui hante chacun.

 

Et enfin, tout trouvera sa place, chaque histoire aura sa conclusion, belle ou tragique, ou même tout cela à la fois.

 

Il est difficile de résumer ce roman. En effet, j'ai lu City il y a au moins 20 ans, et je serais incapable de parler de ce livre aujourd'hui. Parce qu'Alessandro Baricco écrit comme lui seul est capable de le faire. Les phrases sont musicales, poétiques. La première partie du livre est merveilleuse de douceur, on oscille entre une atmosphère onirique, un poème, de jolis moments de vie, parfois un brin d'absurde. Les personnages sont mystérieux, attachants et le temps comme suspendu.

 

La deuxième partie tranche littéralement avec cette ambiance. Ici, règnent en maître la violence et la brutalité. Les hommes apparaissent sous leur aspect le plus sombre. Elle semble loin la pension Almayer... Pourtant, la dernière partie nous y ramène et chaque chapitre nous raconte l'histoire d'un protagoniste. Le puzzle se complète, les pièces s'emboitent et tout prend son sens.

 

J'ai aimé me laisser porter par les mots, il y a une réellement musicalité chez Baricco, parfois le climat est irréel, on ne sait pas où se situe la frontière avec la réalité mais quelle importance... qu'il s'agisse du Père Pluche, d'Elisewyn, de Plasson, de Bartleboom ou des étranges enfants de la pension Almayer, tous m'ont touché, ému, ou fait rire. Ce roman est indéfinissable et c'est pour cela que je l'aime.

 

Pourquoi lire Océan mer ?

 

Parce qu'il faut découvrir la plume d'Alessandro Baricco, se laisser porter par elle, plonger dans ce livre comme dans l'océan mer et en ressortir trempé, mais heureux.

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